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L'invention concerne un dispos itif de jonction de deux canalisa- tions, et plus particulièrement un dispositif réalisant automatiquement la jonction de deux canalisations d'air ou autre gaz en légère pression ou dépression, simplement en presant l'une vers l'autre les deux canalisations.
De nombreux modes de fonction et types de joints existent actuel- lement dans les diverses réalisations techniques, mais le but de la présente invention est d'obtenir un raccordement efficace et automatique d'éléments comme par exemple le raccordement d'un mécanisme devant être alimenté en air légèrement comprimé ou en légère dépression, et s'insérant dans un châssis où se trouvent les sources d'air comprimé ou en dépression.
Ce dispositif trouve, par exemple, particulièrement son applica- tion dans le mécanisme décrit dans le brevet belge N 553.765.
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Un aütre but est de réaliser un dispositif qui effectue un tel raccor- dement avec toute l'efficacité désirée au cas où les canalisations ne se pré- senteraient pas exactement dans le prolongement l'une de l'autre.
Suivant une caractéristique de l'invention, le dispositif de jonc- tion est constitué d'un boîtier plat rendu solidaire d'une des canalisations à joindre, l'espace intérieur de ce boîtier étant en communication avec cette canalisation, et la paroi du dit boîtier orientée vers l'autre cana- lisation étant percée d'un trou permettant à cette canalisation de pénétrer à l'intérieur du boîtier, lequel contirent deux couches de matière pratiquement imperméable, l'une très compressible, l'autre moyennement compressible, per- cées au centre pour permettre le passage de l'air,
(et posées dans ledit boîtier avec un certain taux de précontrainte
D'autres buts et caractéristiques apparaîtront mieux et l'inven- tion elle même sera mieux comprise à la lecture de la description d'un exem- ple de réalisation d'un dispositif suivant l'invention en conjonction avec les dessins y annexés dans lesquels - la Fig. 1 montre une vue en coupe du dispositif, les deux canali- sations étant dans le prolongement l'une de l'autre ; - la Fig. 2 est également une vue en coupemais avec les deux cana- lisations ayant leurs axes décalés l'un par rapport à l'autre et formant un certain angle ; cette vue montre la propriété d'auto-adaptation du joint.
La forme préférée de réalisation d'un dispositif suivant l'invention comprend un boîtier 1 solidaire de la canalisation 2, soit qu'il soit d' une seule pièce avec la canalisation 2 comme représenté sur les figures,soit qu'il soit fixé par tout moyen approprié. Ce boîtier 1 contient une rondelle 3 en matière très compressible (genre mousse de caoutchouc) et une rondelle 4 en matière moins compressible (par exemple du caoutchouc assez dur). Ces rondelles sont maintenues dans le boîtier 1 par la rondelle 5 servant de cou- vercle au boîtier et fixée sur celui-ci au moyen de vis telles que 6 et 6'.
L'épaisseur des rondelles 3 et 4 juxtaposées étant un peu supérieure à la profondeur du boîtier 1, ces rondelles se trouvent précontraintes lorsque le couvercle 5 est en place. De cette façon, dès qu'un léger enfoncement (a) de la rondelle 4 est effectué , la pression de celle-ci sur l'extrémi- té de la canalisation 7 est déjà suffisante pour assurer l'étanchéité.
La rondelle 4 doit être suffisamment compressible pour bien épouser la forme delà tranche de la oanalisation 7, mais doit être assez rigide pour que, sous la poussée de ladite canalisation,elle ne se déforme pas notable- ment et qu'elle comprime tout l'ensemble de la rondelle 3.
Le but de la rondelle 4 est de remédier aux défauts de la rondel- le 3 qui sont : 1 de ne pas être complètement imperméable; 2 de se détério-
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rer trop vite par les poussées locales continues ou répétées de la cana- lisation 7. @ @
Considérons maintenant le cas où les deux canalisations ne sont,.pas exactement dans le prolongement l'une de l'autre mais forment un certain angle Ó (Fig.2), la grande compressibilité de la rondelle 3 permettra de réaliser une application correcte de la rondelle 4 sur l'extrémité de la canalisation 7.
Cette grande compressibilité de la rondelle 3 permettra aussi des écarts longitudinaux tels que (b) (Fig.2).
D'autre part, en donnant à la canalisation 7 un diamètre plus grand que celui du trou central de la rondelle 4, un décalage correspondant tel que (c) des deux canalisations n'empêche pas le bon fonctionnement du dispositif.
Le dispositif décrit ci-dessus peut aussi être réalisé sous une forme symétrique. Dans ce cas le boîtier 1 est fixé à un bâti et n'est plus solidaire cela canalisation 2 et la paroi se trouvant du côté de la canali- sation 2 comporte une ouverture semblable à celle du couvercle 5. Une broisè- me rondelle semblable à la rondelle 4 est placée entre la rondelle 3 et le boîtier 1 du côté de la canalisation 2. Enfin, l'extrémité de la canalisation 2 est alors semblable à celle de la canalisation 7.
Bien que les principes de l'invention ont été décrits en se réfé- rant à une forme déterminée de réalisation, il est bien entendu que cette ré- alisation est donnée à titre d'exemple et ne constitue nullement une limita- tion de la portée de l'invention.
REVENDICATIONS.
1. Dispositif de jonction de deux canalisations constitué par un boîtier plat rendu solidaire d'une première des dites canalisations, l'espace intérieur du dit boîtier étant en communication avec celui-ci ladite canali- sation et la paroi du dit boîtier orientée vers la deuxième canalisation étant percée d'un trou permettant à la dite deuxième canalisation de pénétrer à l' intérieur du boîtier, une matière compressible et peu perméable remplissant l'espace intérieur du dit boîtier sauf une partie centrale en face des cana- lisation s, et caractérisé par le fait que ladite matière compressible est cons- tituée de deux couches de compressibilité différente,
la couche se trouvant du côté de ladite première canalisation étant très compressible tandis que la couche entrant en contact avec ladite deuxième canalisation est de compressi- bilité moyenne.
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