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La présente invention concerne un procédé de construction rapide par l'utilisation de briques creuses, notamment pour maisons d'habitation, permettant non seule- ment de construire.en peu de temps, mais également de ré- duire considérablement des frais de construction par une économie importante des dépenses pour les matériaux, le transport, la main d'oeuvre spécialisée, les sabres.et d'autres dépenses sur le chantier, par exemple pour les échafaudages.
Par ailleurs les locaux construits selon le nou- veau procédé répondent à toutes les conditions d'habita- tion, notamment en ce qui concerne l'isolement thermique et l'insonorisation.
De plus, le mode de construction selon l'inven- tion permet de doter les murs d'un bâtiment d'un moyen de protection contre les rayonnements dangereux, ce moyen empêchant aussi le rayonnement vers l'extérieur, par exem- ple dans les installations atomiques, que le rayonnement :frappant le bâtiment de l'extérieur.
L'invention concerne également un élément de construction convenant au nouveau procédé, par exemple sous la forme d''une brique moulée à cavité verticale, et dont la constitution selon l'invention permet d'obtenir d'une manière simple les avantages précités. La brique creuse forme un élément de base, auquel on peut au besoin apporter des modifications pour l'adapter aux conditions de construction, par exemple pour les angles, les ouver- tures de portes et fenêtres. La brique creuse, en princi' pe de forme rectangulaire, peut être façonnée à la forme trapézoïdale pour la construction de voûtes et de partiel similaires, et la face intérieure peut être plus courte
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que la face extérieure.
Pour le procédé de construction rapide selon l'invention on utilise d'une manière connue en soi des élé- ments préfabriquées, qu'on compose sur le chantier et qu'on assemble ensuite de façon qu'il n'en résulte aucune humidi- té résiduelle non tolérée ou non désirée. La construction peut donc avoir lieu d'une manière continue sans qu'il en résulte des pertes de temps pour le séchage de certaines parties ou de l'ensemble.
La présente invention permet d'éviter largement les inconvénients de tous les modes de construction connus jusqu'ici pour une combinaison des propriétés et l'obten- tion d'avantages complémentaires. Etant donné qu'il n'est pas nécessaire de prévoir un temps de séchage, il devient possible de construire par exemple une maison d'habitation en quelques jours avec des fenêtres, portes, des appareils de chauffage, de réfrigération et d'autres installations préfabriquées qu'on peut désirer.
Le procédé de construction rapide selon l'inven- tion est caractérisé par 1!utilisation de briques préfa- briquées en béton léger, convenablement profilées, pouvant résister à des charges statiques (c'est-à-dire répondant aux conditions statiques, et ayant par exemple une résis-, tance mécanique d'au moins 50 kg/cm2), qu'on superpose à sec sur le chantier en les assemblant éventuellement par des verrous, et qu'on bloque finalement dans leur position par coulée d'un matériau mélangé avec un liant, contenant peu d'eau et durcissant rapidement dans les cavités. Ces matériaux se prêtant à la coulée peuvent être formés par exemple par du béton dit "monograin" ou par des mousses de matières plastiques modernes et durcissant rapidement.
Un avantage essentiel réside dans le fait qu'oq évite pendant la construction l'humidité gênante entraî-
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nant des pertes de temps, qui résulte principalement dans les procédés de construction connus de l'eau du mortier et du béton humide. Urce au fait qu'on utilise selon l'in- venti.on des briques creuses parfaitement sèches, et que la faible quantité d'eau nécessaire au matériau destiné à la coulée est largement absorbée par combinaison chimique, on peut essentiellement considérer le procédé selon l'inven- tion comme un procédé de construction à sec.
Selon l'invention les briques creuses destinées à recevoir le matériau coulé sont autoporteuses,,'et le matériau coulé dans' les cavités n'intervient que pour blo- quer les briques dans leurs positions relatives. Ce maté- riau peut avoir une faible résistance et il peut présenter des cavités distribuées selon les conditions imposées pour l'icolement thermique et l'insonorisation.
Pour le matériau destiné à la coulée il suffit que le liant forme sur les grains un enduit dont la prise n'assure une li.aison rigide entre les grains qu'aux points de contact. Etant donné que la surface totale du matériau 'diminue au fur et à mesure que la grosseur des grains aug- mente, les gros grains exigent moins de liant, donc moins d'eau. La quantité d'eau nécessaire est absorbée pendant la prise rapide et ne baisse donc aucune humidité résiduel- le. On peut ainsi utiliser un matériau "monograin", dont les grains ont une grosseur moyenne de 5 à 15 mm. Il suf- fit cependant de remplir les cavités avec une simple mousse à durcissement rapide, connue en soi.
Le béton loger permet de réduire au minimum les frais de transport et les salaires pour les briques arti- ficielles qu'on désire utiliser. Les travaux normaux de maçonnerie sont supprimés par le fait que les briques sont simplement superposées à sec en plusieurs assises, éven- tuellement maintenues par des verrous, et consécutivement @
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bloquées dans leurs positions relatives par coulée du ma- ' tériau pauvre en eau et durcissant rapidement. Pour le procédé de construction rapide selon l'invention on peut avantageusement utiliser un béton léger à base d'une mousse de lave, de laitier de haut-fourneau, de laitier résultant de la réduction de minerais non ferreux, etc... avec les additions et les liants nécessaires à la fabrication des briques creuses.
Il en résulte une réduction particuliè- rement importante des dépenses pour les matériaux. On peut réduire davantage le prix de revient en utilisant pour le matériau destiné à la'coulée ce qu'on trouve à proximi- té du chantier, et en criblant ce matériau d'une manière appropriée, ce qui supprime par conséquent complètement les frais de transport.
L'utilisation du béton léger, notamment de la "lavalite" résistant à la compression, et du laitier de haut-fourneau poreux permet la fabrication d'une brique creuse autoporteuse, légère et facile à transporter tout er réduisant les frais de transport.
La forme des briques permet la construction complète d'une maison sans intervalles et sans mortier,ce qui empêche l'introduction de grandes quantités d'eau dans. la maçonnerie.
Le remplissage des eavités ou d'une partie des cavités avec un béton "monograin" ou une mousse, comparé aux procédés de construction connus, permet également l'in. troduction de certaines quantités d'eau dans le bâtiment sans aucune réduction des propriétés statiques.
Le bâtiment selon l'invention est construit en briques artificielles façonnées telles qu'elles sont né- cessaires sur le chantier, et qui représentent des briques creuses ou tout au moins des amorces ou similaires à cavi- tés verticales destinées à recevoir le matériau coulé.
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Pendant la superposition à sec, et aux endroits . où nécessaire, les assises consécutives peuvent être re- liées entre elles par des éléments de verrouillage, par exemple par des briques en H ou des agrafes en acier, pour empêcher que les briques disposées librement les unes sur les autres' se déplacent.
En dehors de ces éléments de verrouillage, quel- ques unes des briques porteuses peuvent remplir la fonctior. d'éléments de verrouillage pour les briques adjacentes.
Par exemple, l'appui de fenêtre peut servir d'élément de verrouillage convenablement profilé pour les briques creu- ses disposées au-dessous. Le linteau et certaines parties du toit peuvent servir d'éléments porteurs, et présentent des amorces de briques creuses pour le remplissage avec du matériau coulé. Ces éléments peuvent également présenter un profil destiné au verrouillage d'autres briques.
Une autre particularité de l'invention consiste en ce que les cavités de deux ou plusieurs assises de bri- ques creuses peuvent servir au passage d'éléments de ver- rouillage. Ces éléments de verrouillage peuvent se présen- ter sous la forme de carreaux, éventuellement avec une ca- , vité convenablement profilée. La cavité d'un élément de verrouillage peut recevoir un matériau d'isolement thermi-, que et d'insonorisation, par exemple une laine minérale, une mousse durcie, etc... Un élément de verrouillage creu peut également recevoir une garniture formée par une pelli. cule d'aluminium destinée à l'isolement.
Dans le cadre de l'invention, l'élément de ver- rouillage et (ou) sa garniture de remplissage peuvent être formés par un matériau de blindage contre le rayonnement.
Un mur construit de cette manière selon l'invention peut ainsi servir à arrêter les rayons.
Dans le procédé selon l'invention, on peut utili-
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ser d'une manière connue en soi les briques creuses avec ' des cloisons transversales présentant selon l'invention des rainures verticales dans lesquelles il est possible de glisser pendant la construction des éléments de verrouil- lage du genre précité. Les cavités des éléments de ver- rouillage aussi bien que les canaux formés par les briques superposées peuvent servir à recevoir des canalisations, des matériaux d'isolement des conduits de chauffage ou d'évacuation des fumées. Par exemple, un canal divisé par un élément de verrouillage peut recevoir sur un côté un ma- tériau coulé, tandis que le côté opposé est réservé à d'autres utilisations.
Pour l'obtention d'un écran continu, notamment pour la protection contre le rayonnement, lorsqu'on utili- se des éléments de verrouillage isolants, ces éléments peu- vent être agencés de façon qu'ils se chevauchent. A cet effet, les briques creuses reçoivent sur les deux faces des cloisons transversales des rainures décalées les unes par rapport aux autres pour permettre le chevauchement des élé- ments de verrouillage. Pour assurer l'arrêt des rayons pénétrant obliquement, on peut prévoir sur les éléments de verrouillage des rebords transversaux profilés selon cer- taines lois optiques pour réfléchir les rayons incidents.
Les briques creuses peuvent recevoir une forme rectangulaire connue en soi. Pour l'incorporation d'un coin de maçonnerie, les arêtes de raccordement aux deux ex- trémités peuvent être légèrement inclinées les unes par rapport aux autres.
L'invention concerne également un procédé pour la fabrication de briques creuses avec des cavités verti- cales permettant d'augmenter considérablement la résistan- ce mécanique des murs construits avec ces briques. Les murs construits avec des briques dites de coffrage, c'est- à-dire des briques présentant des cavités verticales s'é-
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tendant d'un bout à v au.t,r.; ont 1'inconFénlént de 'ai-ssef- entre -les faces d'appui des intervalles irréguliers. Il
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en résulte alors que la .pression exercée yarr ie maeonneri'e hiest pa àÙifisamà"eùÉ Érah9'hl'Èé par i'e"à -différente bri ques :
Il en résulte que les briques creuses à grande résistance mécanique n'interviennent qu'avec une fraction
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e cette rési.'ancé, üë sorte que Lâ'sisbâhce du hiuf dés vient inférieure à celle des briquet Jusqu'ici cet inconvénient he peut être élimine ue par un jointoiement 'avec du mortier,, grâce auquel lès briques portent par le totalité de leur section.
Ce join- toiement avec du mortier exige une main-d'oeuvre importan- te et prolonge la durée de construction. Pour cette rai- son, les cavités des murs construits avec des briques de coffrage sont généralement remplies avec un matériau coulé pouvant résister à une charge statique, pour recevoir de cetts manière la résistance nécessaire 1 la oompression.
Selon 1'* invention on peut remédier à cet incon- vénient en soumettant les briques à une opération de rec- tification au moins sur -les faces d'appui supérieure et in- férieure. Dans le cadre de l'invention, on peut utiliser à cet effet toutes les opérations de rectification appro.. priées, par exemple la rectificatiôn à la meule, à la fraise, à la scie ou au rabot.
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En dehors d'une transmission améliorée de la résistance à la compression, la rectification aux cotes
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orlY...... "".' ',-i ,':'J:., exactes permet naturellement un travail dé construction plus rapide, perce qu'il devient inutile d'effectuer des mesures de contrôlée des vérifications au fil à plomb et des opérations de nivellement au moyen de coins, etc...
Pour les murs normaux et plans, les faces d'appui supérieu- re et 'inférieure des briques peuvent être planes et para-1-
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lèles. Pour les murs incurvés, par exemple pour les voû- tes, ces faces peuvent être taillées exactement pour former entre elles un angle déterminé.
Les tolérances de la rectification dépendent alox du résultat qu'on désire obtenir. Par exemple, lorsqu'on désire utiliser aussi largement que possible la résistance à la compression des briques, la rectification doit être plus précise que dans les cas où elle doit simplement fa- ciliter la construction,
Ces tolérances sont de préférence comprises en- tre 0 et 0,5 mm, Un appareil de rectification est donc de préférence agencé pour permettre le réglage entre les li- mites précitées.
En dehors des faces d'appui supérieure et infé- rieure) il convient de préparer au moins une des faces ex- posées de chaque brique pour qu'il devienne inutile d'ap- pliquer un enduit, et pour que les faces intérieure et (ou) extérieure du mur soit prêtes à recevoir une peinturer Il est éventuellement possible de préparer de cette manière les faces en bout de raccordement qui pré- sentent fréquemment des profils complémentaires. Ces pro- fils sont alors amenés par la rectification à la cote exactement désirée.
La dépense cpmplémentaire pour la main-dtoeuvre et,les appareils destinés au façonnage exact de briques de coffrage est entièrement justifiée par des avantages sur- prenants. Les dépenses et le temps nécessaire à la rec- tification sont compensés d'une part par une plus grande résistance à la compression permettant l'utilisation de matériaux plus légers et moins coûteux, d'autre part par l'économie de main d'oeuvre nécessaire à la construction de la maçonnerie, et on réalise une économie importante
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Des essais ont montré que la résistance à la compression d'un mur construit avec des briques de coffra- ge, à faces d'appui supérieure et inférieure rectifiées selon l'invention avec une précision inférieure à 0,5 mm, est trois fois plus grande que celle d'un mur construit avec les mêmes briques non rectifiées. Avec des briques creuses selon l'invention, on peut donc utiliser des élé- ments d'une résistance relativement faible à la compres- sion pour construire un mur dont la résistance à la com- pression est déjà suffisante, sans jointoiement au mortier et sans matériau coulé pouvant résister à une charge sta- tique.
Lorsqu'on utilise des briques creuses à cloisons latérales reliées entre elles par des cloisons transversa- les, les cloisons latérales neuvent être éventuellement faites en un matériau différent, l'une étant par exemple er. béton léger et l'autre en béton lourd. On peut éventuelle- ment incorporer un matériau d'isolement spécial à l'une des cloisons latérales, par exemple un matériau de blinda- ge contre le rayonnement, noyé dans une cloison latérale en béton lourd. Ce mode de réalisation des briques creuses permet l'utilisation des briques pour des travaux d'isole- ment avec ou sans éléments de verrouillage complémentaires.
Un bâtiment ou ouvrage selon l'invention peut être pratiqunt construit avec des briques en béton lé- ger préfabriquées et résistant à une charge statique, ces briques étant profilées complémentairement, et se présen- tant entièrement ou partiellement sous la forme de briques creuses ou d'éléments de verrouillage profilés épousant les profils des briques creuses adjacentes.
Les pièces de construction non agglomérées par du ciment, par exemple les portes préfabriquées, les fenê- tres, radiateurs de chauffage, etc.., sont coincées par
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des cales élastiques dans des briques convenablement profi- lées, ce quermet de les mettre en place pendant la construction*
Un mode de mise en oeuvre du procédé de construc- tion rapide selon l'invention sera décrit en détail ci- après en regard du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue en perspective d'un mode de réalisation d'une brique creuse selon l'invention - la figure 2 est une vue en plan à échelle plus réduite de la brique représentée sur la figure 1;
- la figure 3 est une vue schématique partielle d'un mur construit avec des briques normales selon la fi- gure 1, et montre également les éléments de verrouillage; - la figure 4 est une vue partielle en coupe . transversale suivant la ligne IV-IV de la figure 3; - les figures 5a et 5b sont des vues en perspec- tive de deux éléments de verrouillage tels qu'ils sont in- diqués sur les figures 3 et 4; - la figure 5c est une vue en coupe transversale correspondant à celle de la figure 4, mais montre des élé- ments de verrouillage de forme différente; - la figure 6 est une vue en perspective d'une brique de coffrage destinée à servir de linteau de fenê- tre ; - la figure 7 est une vue en perspective d'un appui de fenêtre;
- la figure 8 est une vue en perspective d'une brique creuse dont les cloisons transversales présentent des rainures décalées les unes par rapport aux autres; - la figure 9 est une vue schématique partielle d'un mur construit avec les briques creuses selon la figu- re 8; la figure 10 montre une variante de forme des
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éléments de verrouillage ; - la figure 11 est une vue partielle en coupe d'un mur contenant des éléments de verrouillage selon la figure 10; - la figure 12 est une vue schématique en éléva- tion avec coupes montrant la composition d'une maison construite selon l'invention.
Une brique normale pour la mise en oeuvre du pro- cédé selon l'invention, telle que la montre la figure 1, comporte essentiellement des cloisons latérales 1, 2 en- tretoisées par des cloisons transversales 3, 4, la hau- teur de ces cloisons transversales pouvant être éventuelle- ment inférieure à celle des cloisons latérales 1, 2. Les faces en bout 14, 15,16, 17 destinées au raccordement des cloisons latérales 1, 2 peuvent être légèrement in- clinées par rapport à la verticale, de sorte qu'il en ré- sulte un effet de coincement dans un assemblage de briques disposées tête-bêche, ainsi que l'indique schématiquement le côté gauche de la figure 3. L'inclinaison des faces en bout peut être inférieure à celle qui est indiquée pour plus de clarté sur la figure 3.
Les faces de raccor- dement 14,15 et 16, 17 sont de préférence profilées com- plémentairement.
Chaque cloison transversale 3, 4 présente sur les deux faces des rainures verticales 5 et 6 aboutissant éventuellement à une encoche 7. Ces rainures et 1!enco- che sont destinées à recevoir un élément de verrouillage pendant la superposition à sec des briques creuses. Quel- ques exemples d'éléments de verrouillage seront décrits plus loin.
Pour faciliter l'assemblage, les briques norma- les A présentent sur-la face extérieure des marques 37 sous la forme de rainures, qui sont tracées exaçtement au
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quart et à moitié de la longueur des briques. Pour l'adap- tation aux conditions imposées à la construction de l'ou- vrage, cette brique normale, tout en permettant toujours le mode d'assemblage fondamental, peut subir les modifica- tions les plus diverses, les cotes étant cependant mainte- nues. Quelques modifications particulièrement importantes seront décrites en détail ci-après.
La figure 2 montre l'une des nombreuses modifica- tions qu'on peut apporter à la brique normale selon la figure 1. Il s'agit d'une brique à gorge pour un cadre de fenêtre ou de porte 21, la gorge contenant une cale élastique 22 en caoutchouc. Cette cale est coincée dans une rainure 9' de la gorge 9 pratiquée dans la cloison transversale en bout 8. Les faces de raccordement en bout des cloisons latérales 1, 2 montrent dans ce cas une autre possibilité de profilage par rapport aux faces en bout 14 à 17 de la figure 1.
La figure 3 montre schématiquement un mur con- struit avec des briques normales A. Pendant la superposi- tion des briques A les assises sont décalées longitudina- lement les unes par rapport aux autres. Les cavités for- mées par les cloisons transversales 3, 4 forment ainsi des canaux verticaux s'étendant à travers toutes les assises.
Le matériau de remplissage, par exemple le béton "mono- grain" 18, est coulé dans ces canaux (figure 4) chaque fois que plusieurs assises ont été superposées à sec.
Pendant la construction, on peut au besoin insé- rer des éléments de verrouillage entre les briques ;: au- ses consécutives A. La figure 3 montre à titre d'exem- ple des éléments de verrouillage différents, notamment
11 une agrafe/en H faite en tôle d'acier, un élément 12 également en H fait en béton léger ou un matériau simila.- re à celui des briques normales A, et un carreau 13 en
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béton léger, tous ces éléments convenant au verrouillage d'un nombre d'assises supérieur à deux.
La figure 4 montre la forme en coupe transver- sale des éléments de verrouillage 11, 12 et 13. Les figu- res 5a et 5b sont des vues en perspective des éléments de verrouillage 11 et 12.
L'élément de verrouillage en forme de carreau 13c est guidé dans les rainures 5 et 6 des cloisons trans- versales 3, 4 de la brique normale A.
La figure 5c montre quelques variantes d'éléments de verrouillage continué. La forme la plus simple est celle du carreau de verrouillage 13, et on peut couler du-, matériau de remplissage sur une ou sur les deux faces'de ce carreau pour assurer avec celui-ci l'isolement désiré du mur terminé. On peut donc choisir cette propriété en choisissant le matériau utilisé pour la fabrication du carreau 13.
Abstraction faite du matériau utilisé pour le carreau, la forme en coupe transversale de celui-ci consti- tue un moyen permettant d'adapter aux conditions climati- ques les plus diverses, ou autres, un bâtiment construit par le procédé rapide selon l'invention, sans qu'il soit nécessaire de modifier les briques proprement dites. Il suffit par exemple d'incorporer à un mur normal des élé- ments de verrouillage dont la forme répond aux conditions climatiques, et de garnir les cavités avec un matériau de remplissage ppur adapter l'isolement thermique et l'in- sonoration aux conditions climatiques ou autres,
La figure 5c montre également un élément de verrouillage 19 en forme de caisson en deux coquilles entre lesquelles est serrée une pellicule en aluminium 20.
La cavité entourant l'élément de verrouillage est remplie de matériau coulé 18, tandis que la cavité 23 de
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l'élément de verrouillage peut recevoir une garniture de remplissage répondant aux conditions imposées, par exem- ple en laine minérale, mousse durcie ou une autre garnitu- re d'isolement thermique. Une variante de l'élément de verrouillage est représentée sur le côté droit de la fi- gure 5c, sous la forme d'un caisson 24 de section trapé- zoïdale ayant une largeur telle qu'il touche les cloisons latérales 1,2 des briques normales A.
La figure 6 montre un élément de construction B destiné à servir de linteau en béton léger. Cet élé- ment de construction B présente essentiellement une sec- tion en U ouverte en haut, dont les extrémités sont façon- nées à la forme d'une brique normale A à cloisons trans- versales plus courtes 3' et 4'. Sur la face inférieure est prévue une nervure longitudinale 25 dans laquelle est pratiquée une rainure longitudinale 26. La largeur de la nervure correspond à l'espacement des cloisons laté- rales 1,2 d'une brique normale A, ce qui permet un en- grènement avec les briques adjacentes. La rainure 26 re- çoit pendant la construction le cadre préfabriqué d'une fenêtre, de préférence coincé par des cales élastiques selon la figure 2.
Le linteau de fenêtre B est un exem- ple d'un élément de construction creux pour le blocage ultérieur par un matériau coulé, et formant lui-même un élément de verrouillage grâce au profil de sa face inférieure.
La figure 7 montre un appui de fenêtre C préfabriqué en béton léger dont la face inférieure, desti- née au verrouillage, présente une nervure plate 27 venant @'emboîter dans les cavités longitudinales de l'assise au-dessous, formée par des briques normales A à cloisons transversales 3, 4 de hauteur réduite. Un gradin 28, prévu sur la face supérieure de l'appui de fenêtre C, sert
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de feuillure pour le cadre de fenêtre à mettre en place pendant la construction.
La figure 8 montre une variante A' de la brique normale A représentée sur la figure 1. Dans ce cas les rainures et 6 de chaque cloison transversale 3,4 sont dé- calées l'une par rapport à l'autre.
Selon la figure 9, ce décalage permet d'obtenir un chevauchement des extrémités des éléments de verrouil- lage 13. Lorsque ces éléments 13 sont faits en un maté- riau de blindage contra le rayonnement, il en résulte à l'intérieur du mur un écran protecteur presque sans inter- ruption.
Par ailleurs on peut utiliser des matériaux' appropriés quelconques pour les éléments de verrouillage et ae blindage. Ces éléments peuvent être creux,et on peut les faire en tôle pour les garnir intérieurement avec un matériau de remplissage empêchant le passage des rayons.
L'élément de verrouillage peut être rigide ou souple, on peut par exemple le faire en un matériau similaire à l'amiante.
Pour augmenter la résistance à la compression d'un mur construit avec des briques creuses, on peut rec- tifier au moins les faces d'appui supérieure et inférieu- re pour les amener à des cotes exactes. Pour une brique normale selon la figure 1, on peut rectifier à la meule les faces supérieure et inférieure des cloisons latérales
1 et 2, et des cloisons transversales 3, 4 (lorsque la hauteur de celles-ci est égale à celle des cloisons laté- rales), pour obtenir que les briques se superposent pra- tiquement sans interstices dans la maçonnerie. Il en ré- sulte d'une manière surprenante une résistance à la com- pression très supérieure du mur terminé.
Les faces intérieure et extérieure des cloisons
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1 et 2 peuvent être à leur tout rectifiées à la meule pour être planes et parallèles, ou rectifiées par un au- tre moyen à la cote exacte, ce qui permet d'éviter l'appli- cation d'un enduit. Les cotes exactes des faces supérieu- re et inférieure et des profilés en bout 14 à 17 favorisent la construction rapide et précise.
Pour les cloisons latérales 1 et 2 on peut éven- tuellement utiliser des matériaux et des éléments incorpo- rés ayant des propriétés différentes, par exemple le béton léger pour la cloison 1 et les cloisons transversales 3,4 et le béton lourd pour la cloison 2. De cette manière on peut encore déterminer l'effet d'isolement d'un mur.
Pour empêcher le passage de rayonbobliques dans un mur à rainures décalées selon la figure 9, on peut remplacer les éléments de verrouillage 13 de la figure 9 par des éléments de verrouillage de forme spéciale, for- més par des carreaux 29 à.rebords latéraux 30. La figure 10 montre schématiquement le profil de ces éléments de verrouillage. Les rebords latéraux 30 présentent des courbures déterminées selon des lois optiques, et inter- venant pour empêcher le passage de rayons dans les inter- valles des éléments décalés 29,30, ces rayons étant ré- fléchis par les rebords incurvés 30',
La figure 11 montre en coupeune autre variante A" de la brique normale A, pour l'adaptation aux éléments de verrouillage profilés selon la figure 10, par exemple.
Dans ce cas ce sont les cloisons transversales 31, 32 entre les cloisons latérales 1, 2 qui sont profilées pour s'adapter aux éléments de verrouillage 29, 30 de façon que les cloisons transversales 31, 32 reçoivent une épais- seur suffisante malgré le décalage des rainures de gui- dage 5,6.
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Les éléments de verrouillage 29, 30 sont indi- qués sur la figure 11 par des hachures, tandis que les ca- vités 33,. 34 éventuellement remplies d'une garniture cou- lée sont indiquées en pointillé.
Lorsque le rayonnement ne frappe le mur que sur une face, il peut éventuellement suffir de remplacer les éléments de verrouillage symétriques selon la figure 10 par un élément de verrouillage 29,30 profilé selon une loi optique, et combiné alternativement avec un carreau de verrouillage 13.
La garniture destinée à être coulée dans les ca- vités ou cavités partielles peut être formée par une mous- se à durcissement rapide à base de matière plastique, 'de préférence d'une densité de 20 kg/m3, d'une résistance à la compression de 1 - 2 kg/cm2, et d'une résistance à la flexion de 3 - 5 kg/cm2.
La figure 12 montre schématiquement en éléva- tion latérale, avec coupes partielles, une partie d'une maison construite par le procédé selon l'invention. On : voit les briques normales A, un linteau de fenêtre B; un appui de fenêtre C, et une gouttière D, ainsi qu'un cer- tain nombre d'autres éléments creux, semi-creux et de verrouillage. Il semble inutile de décrire en détail les différents éléments, parce que les variantes imaginées en partant d'un élément de base doivent rester du domaine du technicien de cette question. La figure 12 est simplement destinée à indiquer la construction d'un ouvrage avec des éléments de construction complémentaires en béton léger autoporteur, aggloméré par du ciment.
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