<Desc/Clms Page number 1>
La présente invention concerne les fermetures à glissière, étanches aux fluides, et elle a trait notamment à la clôture de la partie de la fermeture se fermant en dernier lieu.
Il existe déjà des fermetures à glissière censées être étanches aux gaz et aux liquides. Les rubans portant les dents de ces fermetures comportent des bords d'étanchéité ou des bour- relets spéciaux, appelés à être pressés les uns contre les au- tres en vue de réaliser l'étanchéité recherchée lorsque la fer- meture est fermée. Elles ont l'inconvénient de ne permettre d'ob tenir qu'une étanchéité aléatoire à celle de leurs extrémités se fermant en dernier lieu. La raison en est l'impossibilité d'accrocher entre eux les derniers éléments des deux rangées de dents ou les éléments d'arrêt fixés à cette extrémité, car il convient de ménager la place voulue pour le curseur portant un coin d'ouverture ou d'écartement et les canaux de fermeture et de guidage.
Il en résulte que les bords d'étanchéité de ces fer-
<Desc/Clms Page number 2>
metures à glissière ne sont pas aussi énergiquement pressés l'un contre l'autre à cette extrémité que le long de la partie restante de celle-ci.
Selon l'invention, une fermeture à glissière étanche pré- sente à son extrémité un certain nombre d'éléments de fermeture ou dents différentes des dents usuelles, qui ne s'accrochent pas les uns aux autres, et qui seront appelées par la suite "dents d'extrémité". Dans la fermeture à glissière de l'invention, ces dents d'extrémité sont maintenues en position de fermeture par le curseur qui vient se glisser au-dessus d'elles. Le curseur embrasse ces dents d'extrémité au moyen de voies de guidage pré- sentant un espacement uniforme, contrairement aux curseurs clas- siques qui présentent des canaux de guidage et de fermeture concourants.
A celle de leurs extrémités qui, en position de fermeture, est adjacente au curseur, les deux rangées de dents peuvent être indissolublement liées l'une à l'autre, par exemple par un ar- rêt d'extrémité.
La fermeture à glissière de l'invention a l'avantage que ses dents d'extrémité non-accrochées sont pressées par le cur- seur aussi fermement que l'est la partie restante de celle-ci , par les dents d'accrochage qui la garnissent. Il en résulte que les bords d'étanchéité de l'extrémité de la fermeture à glissière sont aussi fermement pressés l'un contre l'autre que sur la par- tie restante de celle-ci.
Pour ouvrir la fermeture à glissière, on éloigne le cur- seur de l'arrêt d'extrémité, ce qui, en libérant les dents d'ex- trémité, permet d'écarter les dents d'accrochage. Pour ce faire, on glisse le curseur le long de la fermeture, ce qui permet d'ou- @ vrir complètement celle-ci. Pour refermer la fermeture à glissière on pousse le curseur jusqu'en bas, de sorte que les dents d'accr@ chage normales s'accrochent les unes aux autres, tandis que les
<Desc/Clms Page number 3>
dents d'extrémité, qui n'ont pas de tête, viennent également se placer en position de fermeture.
Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, le curseur est formé de manière que son recul détermine l'ouver- ture de la fermeture à glissière. Celui-ci peut être agencé de manière que l'élément qui détermine la séparation des dents serve à verrouiller le curseur à l'arrêt d'extrémité en position de clôture.
D'autres caractéristiques de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, en référence au dessin annexé, dans lequel :
La figure 1 est une vue en coupe d'une fermeture-à glis- sière conforme à l'invention.
La figure 2 est une vue latérale de celle-ci avec son ar- rêt d'extrémité et curseur en position de fermeture.
La figure 3 est une coupe suivant la ligne A-B de la figure 2, montrant la fermeture et son curseur en position de clôture.
-'Les figures 4 et 5 sont respectivement une vue latérale et en plan d'une variante de réalisation du curseur et de l'arrêt d'extrémité de la fermeture à glissière de l'invention repré- sentée en position fermée et
Les figures 6 et 7 correspondent respectivement aux figu- res 4 et 5, mais montrent la fermeture en position ouverte.
Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1-3, la fermeture à glissière comprend deux rubans 4 et 5 en matière @ textile ou plastique par exemple, portant à leurs bords en regard des dents 7 serties au tissu replié de ces bords par leurs emba- ses 6 formant agrafe. Un arrêt 1 est fixé à l'une des extrémités de la fermeture et réunit indissolublement les dernières dents de celle-ci. Conformément à l'invention, les dents d'extrémité 8 voisines de l'arrêt 1 ne possèdent pas de têtes d'accrochage. Le curseur 2 de l'invention vient entourer les dents d'extrémité en
<Desc/Clms Page number 4>
EMI4.1
i 'tfon1 de= 1'èrmet1me et res:. maintient dans la. aesi'ti011' HtdSqu surlesfigures Det 3.
De préférence, le curseur 2 estlégèra- ment. plus long que: la. part:. . de la, fermeture garniede dents sans tâte.
Comme représenté, les dents maintenues par l'arrêt d'ex- trémité 1 peuvent être des dents d'accrochage normales 7.Mais il est également possible de monter à cet endroit des dents d'extré- mité ¯8 sans tête, car ces dents sont maintenues avec assez de fermeté par l'arrêt 1.
Comme le montre la figure 1, il peut être avantageux de prévoir entre l'arrêt 3- et les dents d'extrémité 8 au moine deux dente d'accrochage en prise.
Comme il a été expliqué plus haut, on ouvre la.fermeture à glissière de l'invention, en éloignant le curseur 2 de l'arrêt d'extrémité 1 - par exemple, en le repoussant vers lé bas Selon la. figure 1 - puis en étirant sur les dents d'extrémité ainsi dé- couvertes pour les écarter. L'arrêt 1.fixé à l'extrémité de la fermeture à glissière reste à sa place et maintient les dents du bout en prise, même quand la fermeture est ouverte.
Le curseur 2 présente des guides qui sont équidistants sur toute leur longueur ou pour le moins sur la majeure partie de celle-ci. Ces guides, qui dans l'exemple de réalisation décrit' entourent les embases-agrafes 6 des dents de la fermeture, sont, aussi relativement longs. Grâcé à cet agencement, il devient pos- sible de presser fortement l'un contre l'autre' les bords d'étan- chéité 4a et 4b de la fermeture, même au-bout de celle-ci pourvu des dents d'extrémité 8.
De plus, l'arrêt d'extrémité 1 peut, comme le montre la figure 2, porter un ressort fixe 3, soudé, rivé ou fixé au moyen de vis par exemple, qui a pour fonction d'immobiliser le curseur 2' en. fin de course, A cette fin, le curseur porte un ergot qui sengage dans une ouverture pratiquée dans le ressort 3, ce qui a pour résultat d'immobiliser le curseur 2 en position de fermeture.Comme sur la figure 2;l'ergot du curseur sera,,de pré-
<Desc/Clms Page number 5>
férence, percé d'un trou 9 permettant d'y passer l'étrier d'un petit cadenas ou un fil textile ou métallique qui pourra être pourvu d'un plombage ou d'un moyen similaire assurant contre une ouverture involontaire de la fermeture à glissière.
Le cas échéant, l'extrémité du ressort 3 pourrait être profilée en élé- ment de préhension afin de faciliter le déplacement du curseur .% 2 lors de l'ouverture et de la fermeture à glissière.
Il va de soi que rien ne s'oppose à l'adqption de la so- lution inverse consistant à prévoir un ergot de fermeture sur l'arrêt d'extrémité 1 et à fixer un ressort sur le curseur 2 pour réaliser le dispositif de verrouillage de l'invention.
L'avantage de ce dispositif de verrouillage est de mettre les dents d'accrochage à l'abri de toute force tendant à les ' solliciter à s'ouvrir.
Alors que dans le mode de réalisation décrit, l'ouverture de la fermeture à glissière s'effectuait simplement en tirant sur les dents de manière à les décrocher les unes des autres, dans la fermeture à glissière représentée sur les figures 4-7 , par contre, le curseur est pourvu d'un élément assurant l'écar- tement automatique de celles-ci. Dans ce dernier mode de ré'alisa- tion, le curseur, qui présente une surface de préhension striée, assure de la manière habituelle, l'engrènement des dents d'accro- chage fixées aux rubans 21 et 22. L'exemple représenté constitue une fermeture à glissière étanche à l'air et à l'eau dont les dents 17 s'accrochant lors de la clôture apparaissent le mieux sur la figure 7.
Les deux rangées de dents d'accrochage sont maintenues au bout de la fermeture par un arrêt d'extrémité 12.
Les dents d'extrémité 18 voisines de l'arrêt 12 ne s'accrochent pas les unes aux autres lors de la côture de la fermeture, comme dans l'exemple de réalisation décrit en regard des figures 1-3.
Le curseur 11 porte une anse 13 articulée à l'une de ses' extrémités autour d'un pivot 16 et dont l'extrémité libre, fait
<Desc/Clms Page number 6>
saillie au-delà du curseur 11 et porte un nez 14. Jarret d'ex- trémité' 12' présente une cavité 15 de forme correspondante., dans laquelle le nez 14 s'engage quand le curseur occupe la position dé clôture, comme sur les figures 4 et 5. Pour ouvrir la ferme- ture à glissière, on soulève d'abord légèrement l'anse 13 ce qui déverrouille le curseur. On recule ensuite ce dernier de manière que les dents dtextrémité 18 en regard puissent s'écarter, et on insère le nez 14 dans la fente ainsi- amorcée en pressant l'anse 13 vers le bas.
On peut ensuite faire reculer le curseur 11 da- vantage, le nez 14 séparant pendant le recul de celui-ci les dents d'accrochage 17 de la fermeture, qui s'ouvre ainsi sans peine.
L'anse du curseur peut conserver la position précédente, même lorsqu'on ferme la fermeture, car son nez 14 se trouve en avant du curseur engrènant les dents de la fermeture.
En vue de l'insertion d'un plomb de garantie ou d'une autre sécurité, l'extrémité libre de l'anse est percée d'une ou- verture 20. En position de verrouillage, l'ouverture 20 coïncide avec des ouvertures correspondantes 19 prévues dans les oreilles 23 de l'arrêt 12 qui dans cette position entourent de part et d'autre l'extrémité libre de l'anse 13.
La fermeture à glissière de l'invention assure une obtu- ration étanche sur toute sa longueur et ce également à celle-ci ses parties se fermant en dernier lieu, et est de ce fait adap- tée aux applications exigeant une fermeture réellement étanche, parmi lesquelles on peut citer comme exemples, les sacs étanches imperméables, la fermeture des capots d'automobiles, les voiliers et similaires, ou pour clore les ouvertures de tentes, ainsi que pour l'emballage d'appareils divers, de produits chimiques et de produits d'alimentation.