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La présente invention concerne des perfectionnements aux procédés de fabrication d'isolateurs électriques à long fût et vise à réaliser un isolateur de ce type présentant des caractéristiques mécaniques et diélectriques améliorées
On a déjà proposé de réaliser de tels isolateurs en les constituant d'un manchon creux formé d'un certain nombre d'anneaux, ou jupes, empilés, faits d'une matière isolante telle que le verre trempé, et d'un noyau ou support central en forma de cordon, de tige, ou de tube en fibres minérales, notamment en fibres de verre, !ides par une matière plastique durcissable ou noyée dans celle-ci. Ces isolateurs sont trèssupérieurs aux anciens isolateurs on porcelaine.
leurs propriétés diélectri- que 0 Dont aussi bonnes et, en outre, leur support central fibreux
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leur donne une résistance à la traction, à la flexion et à la torsion très supérieures. De plus, les anneaux en verre trempé sont beaucoup plus résistants aux chocs et la compression que les anneaux en porcelaine .
La principale difficulté de la fabrication de ces iso- lateurs est la réalisation d'un joint suffisamment étanche entre le manchon creux et le support central fibreux, condition essen- tielle pour empêcher la pénétration de l'humidité, cause de per- tes de courant et de mise hors service de l'isolateur .
De plus, aucun procédé industriel ne permettait , jusqu'ici, de donner aux extrémités du support central fibreux la forme la meilleure pour la transmission des efforts mécani- ques 'auxquels il est soumis .
L'objet de la présente invention est un procédé permet- tant d'obvier à ces deux difficultés, d'une part en réalisant un joint parfaitement étanche et exempt de vides entre le man- chon et le support, et d'autre part en donmnt aux deux extré- mités du dit support la forme appropriée aux efforts à trans- mettre .
Le procédé selon l'invention consiste, après avoir réalisé le manchon creux à l'aide d'un élément annulaire ou en empilant le nombre voulu d'anneaux isolants et en plaçant éven- tuellement à ses deux extrémités les douilles métalliques pour- vues d'un alésage conique s'évasant vers l'extérieur, servant à le monter sur les pièces d'accrochage, à introduire dans le dit manchon le support central alors que la matière dont il est imprégné est encore molle, à élargir les extrémités du support central de manière à remplir complètement l'alésage conique des douilles extrêmes et à laisser le dit support se solidifier.
Le joint entre le manchon et le support pourra être améljoré de diverses manières telles que celle consistant à soumettre le support à un effort de compression appliqué à ses
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extrémités pour refouler la matière vers l'intérieur et qui est maintenu jusqu'à la solidification complète de la matière plasti- que, 1' efficacité de cette compression pouvant être augmentée en effectuant l'opération sous vide . Dans ce cas, l'invention prévoit que, au cours de la fabrication, le support dépassera.;
) de part et d'autre, le niveau des douilles métalliques extrêmes pour fournir un excédent de matière permettant de remplir le voluue intérieur du manchon au moment de la compression .
Ou bien on emploiera un. support tubulaire qu'on, intro- duira à l'état plastique dans le manchon et dans lequel on fera agir une pression gazeuse pour en appliquer la surface extérieu- re contre la face interne du manchon jusqu'à solidification de la matière plastique.Cette opération pourra être suivie de l'intro- duction , dans le vide central du support, d'une matière plas- tique de remplissage éventuellement renforcée de fibres miné- rales ou de fibres de verre, cette matière plastique pouvant être la même que celle qui'imprégnait le support .
L'épanouissement des extrémités du support pourra être effectué par l'introduction d'une pièce conique métalli- que dans cesextrémités et dans l'axe du support .
La pièce conique métallique pourra être percée d'un trou longitudinal servant à l'insufflation du gaz dans le sup- port tubulaire mentionné plus haut
Les éléments d'isolateurs formant le manchon pourront être munis, sur la paroi intérieure de la cavité centrale, de rainures ou de cannelures, destinées à renforcer l'adhérence et l'ancrage du support quand on l'appuie contre la dite paroi intérieure pendant sa solidification .
On pourra également prévoir un réchauffage du manchon pendant l'introduction du support pour maintenir la matière d'imprégnation à l'état plastique pendant l'opération.
Selon un autre mode de réalisation de l'invention on élimine la difficulité d'introduction du support dans le
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manchon , due au frottement entre ces deux parties, en introdui- sant dans la cavité centrale du manchon un support ne remplis- sent pas complètement la dite cavité, qui est guidé et maintenu dans celle-ci par des bagues de centrage. L'intervalle entre le support et la paroi intérieure de la cavité est ensuite rempli de la même matière plastique que celle qui imprègne le support.
Dans ce dernier cas, les bagues de centrage peuvent être fixées au dit manchon ou s'y déplacer longitudinalement.
Dans ce dernier cas, la bague de centrage la plus rapprochée de l'extrémité du manchon par où on introduit le cordon est re- liée à la dite extrémité , et toutes les bagues de centrage sont reliées entre elles ,par des liens flexibles dont la longueur correspond aux intervalles qu'on veut maintenir entre les di- verses bagues .
En vue d'éliminer ou de réduire le retrait, la matière plastique servant à remplir l'intervalle entre le support et la paroi intérieure du manchon peut contenir des charges telles que de la poudre de quartz.
Dans la mise en pratique du procédé ci-dessus, on doit veiller, lors de l'introduction du cordon de fibres minérales. encore mou à ce que les deux extrémités du cordon soient uni- formément imprégnées , à ce qu'elles aient une forme parfaite- ment cylindrique et à ce qu'elles'soient de même longueur.
Quand on procède à l'épanouissement des extrémités du cordon de fibres minérales, ce qui, d'après ce qui précède, se fait de préférence par introduction d'un cône d'acier , on doit veiller à éviter de repousser et de refouler les fibres de verre parallèles du cordon, ce qui aurait pour conséquence une diminution de sa résistance mécanique.
Pour cela, on place , contre les faces extrêmes des douilles placées aux extrémités du dit manchon, avant l'introdue-
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tion du cordon de fibres minérales dans la cavité intérieure de ce manchon, des douilles supplémentaires dont les alésages ont le même, ou presque le même, diamètre intérieur, que la cavité intérieure du dit manchon, et dans lesquelles les extré- mités du cordon introduit sont découpées à des longueurs uniformes désirées grâce à des fentes de sciage ménagées transversa- lement dans les dites douille s supplémentaires, ensuite de quoi les extrémités du cordon sont fixées aux douilles principales après enlèvement des douilles supplémentaires .
Selon une forme de réalisation de l'invention, les fibres minérales des extrémités libres encore molles du cordon, sont, après enlèvement des douillessupplémentaires, écartées radialement en les répartissant également autour de' la douille principale, puis pressées et maintenues, au moyen d'une bague de sertissage , par dessus un rebord annulaire faisant saillie sur le manchon ,ou mieux sur la douille principale, sur la face-extérieure du dit rebord. Les fibres minérales se trouvant dans l'alésage conique de la douille sont ensuite pressées contre la paroi du dit alésage par le moyen connu d'introduction d'une pièce conique .
Le cas échéant, on peut donen n aux alésages des douilles placées sur les extrémités des manchons un profil cylindrique ce qui permet d'éliminer l'emploi des cônes de refoulement ,
On peut aussi, conformément à l'invention, réaliser un organe de suspension solidaire des extrémités du cordon de fibres. Par exemple, le dit cordon peut être passé à travers un tube et à travers l'alésage d'une douille spécialement conformée à cet effet et être fixé à cotte dernière l'aide d'un chapeau de sertissage recouvrant la dite douille.
On peut également introduire dans l'alésage conique de la douille un cône doubla muni d'un organe de suspension et entouré d'une autre douille à aléage conique inversé pourvu*
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d'un rebord, les fibres étant passées entre la face extérieure du cône double et la face intérieure des douilles et serrées, par une bague de sertissage, au rebord de la douille extrême.
Grâce à la bague de sertissage mentionnée ci-dessus,
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les fibres du cordon sont tendues à l'ialtériwl?r %es. douille.s9 mais si on désire qu'elles soient tendues sur toute leur lon- gueur, on disposera, entre la douille principale- (qui, dans ce cas n'est pas pourvue d'un rebord) et la douille supplémentaire, avant l'introduction du cordon, un anneau muni d'un rebord annu- laire saillant . La douille principale est, dans cecas, pourvue d'un filetage externe sur lequel on visse un écrou de serrage.
Après enlèvement 'dela douille supplémentaire, l'extrémité libre du cordon est fixée au dit anneau par une baguede sertissage puis l'écrue de serrage est tourné, ce qui provoque un léger déplacement axial de l'anneau et, par conséquent, la tension de tout le cordon qui estensuite maintenu en cet état par l'introduction d'un cône .Une fois la polymérisation terminée, on peut enlever les accessoires de montage pour les utiliser à nouveau A. cet effet, on desserra légèrement l'écrou de serrage et on sectionne le cordon en introduisant un instrument tranchant dans l'espacement existant entre la douille principale et 1* anneau
Les dessins annexés représentent, à titre d'exemples non limitatifs, divers modes de réalisation de l'invention.
Dans ces dessins : la fig. 1 est une vue en élévation, et en coupe longitu- dinale partielle, d'un isolateur à long fuît selon l'invention; la fig, 2 représente une coupe- longitudinale d'une par- tie d'un isolateur à long fût, dont le manchon est constitué par des anneaux isolants empilés; d'une la fig. 3 représente une vue en plan/des bagues de centrage ; et
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la fig.4 représente une coupe longitudinale d'un isolateur à longue tige dont le manchon est d'une seule pièce et dans lequel le cordon de support est partiellement introduit ; la fij.5 est une coupe longitudinale d'un isolateur à longue tige sur lequel sont placées les douilles supplémentaires; la fig.8 est le même isolateur après enlèvement des dites douilles supplémentaires ;
les figs. 7,8 et 9 représentent le rabattement et la fixation d'une extrémité libre du cordon de fibres minérales à une douille à alésage conique ; la fig.10 représente les mêmes opérations dans le cas d'une douille à alésage cylindrique ; la fig.ll représente la fixation d'une extrémité du cordon de fibres minérales dans un organe de suspension; la fig.12 représente la fixation de l'extrémité du cordon dans deux douilles superposées, en combinaison avec un cône double constituant également un organe de suspension ; les figs. 13 et 14 représentent le dispositif destiné à tendre le cordon de fibres minérales sur toute sa longueur
Dans l'exemple représenté à la fig. 1, a est le support en matière plastique renforcée de fibres minérales ou de fibres de verre.
De préférence, ces fibres sont constituées de fils élémentaires parallèles, de mèches non croisées ou bien de tissus formés en une corde dont les fibres, selon les méthodes connues, sont agglomérées par de la matière plastique ou enrobées dans cette mati' ;'e. Le pourcentage volumétrique des fibres peut atteindra de 80 à 90%. Les matière;:) plastiques utilisées peuvent être des résines tehrmoplastiuqes ou thermoducrissables présentant une haute résistivité électrique, b est la couronne extérieure isolan- te constituée d'éléments superposés de préférence en verre trempé et qui sont séparés par des joints c.
Les anneaux peuvent être. ainsi qu'il ressort du dosnin, cannelés sur leur surface intérieure,,
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Dans l'exemple représenté on trouve à l'extrémité de la couronne isolante des bagues en acier d qui présentent un filetage exté- rieur sur lequel viennent se visser les capots d'acier = permet- tant l'accrochage de l'isolateur. L'alésage des bagues est côni- que, évasé vers l'extérieur. Le noyau support a est emmanché dans la couronne extérieure et les bagues , selon le procédé précédem- ment décrit, par pression sur ses extrémités et introduction de coins côniques. g.
Dans l'exemple représenté à la fig. 2, le manchon est constitué par plusieurs anneaux isolants b, par exemple en verre trempé. Des bagues de centrage ± sont introduites dans leurs alé- sages h ; le diamètre intérieur des dites bagues est inférieur à celui des dits alésages.Le diamètre du cordon a composé de fibres de verre ou de fibres minérales imprégnées d'une matière plastique est choisi de façon à ne pas remplir complètement les alésages h mais de manière qu'en traversant les bagues de centrage il soit légèrement comprimé .
La cavité existant entre les parois des alésages h et le cordon a est remplie, après l'introduction du cordon, de la même matière plastique que celle dont le cordon est imprégné Après durcissement, cette matière plastique d'appoint forme, avec celle de l'imprégnation , un tout qui remplit intégralement les alésages h .
Si le manchon ne se compose pas d'anneaux séparés empilés mais, comme on le montre à la fig. 4 , d'un corps b' de grande longueur, les bagues de centrage e' peuvent se déplacer longitudinalement dans l'alésage intérieur h du manchon b' et sont reliées entre elles par des liens flexibles i. La bague de centrage la plus rapprochée de l'extrémité du manchon par où on introduit le cordon, est fixée au manchon b' lui-même par (les liens i qui seront, par exemple, coincés entre la douille et l'extrémité du manchon ,
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Quand on introduit le cordon a, celui-ci entraîne la bague de centrage a' autant que le permet la longueur des liens i puis traverse successivement les autres bagues dans lesquelles il est légè rement comprimé .
L'intervalle entre la paroi de l'alésage h et le cordon a est, ainsi qu'on l'a déjà décrit, rempli de matière plastique à laquelle peut avoir été ajoutée une charge .
Dans ces deux derniers modes de mise en oeuvre du procédé, le cordon a ne vient pas en contact, lors de son introduction dans l'alésage du manchon, avec la paroi intérieure de celui-.ci dont la surface est grande, mais .saulement avec les surfaces internes relativement réduites des bagues de conetrage e et s', ce qui a pour effet de réduire considérablement le frottement consé- cutif à l'introduction . Les magues de conitrge sont disposées à des intervalles leur permettait de mainteiéir ensemble les :
Cibres du cordon et d'en empêcher après l'introduction Grâce au remplissage de l'intervalle entre l'alésage h du manchon et le cordon a avec une matière plastique, l'isolatour à longue tige est exempt do cavités et l'humidité ne peut pas y pénétrer .
Dans l'exemple représenté à la fig. 5 le manchon est formé par des anneaux isolants 1 et muni à ses extrémités de douilles' 2 à alésage conique .Des douille: supplémentaires alésage cylindrique sont accolées aux douilles 20 L'introduction du cordon, de fibres minérales 4 est facilitée pax un élargissement 3', en formp d'entonnoir, de la douille supplémentaire placée à l'extrémité d'entrée du manchon .
Dans le 3 alésages cylindriques de!:) douillessupplémentaires , le cordon de fibres minérales conserve sa forme régulière et son imprégnation uniforme. La. découpe à des longueurs uniformes prédéterminéess'effecteue au moyen de fontes do sciage 5 ménagées dasn los donilles supplé-
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mentaires 3 Cette opération ne déforme pas le cordon de fibres minérales .
Après enlèvement des douilles supplémentaires, on peut, ainsi qu'on l'a déjà décrit, introduire dans les extrémités libres encore plastiques du cordon de fibres minérales, un cône qui pres- sera les fibres contre la paroi des alésages coniques des douilles: 2,
Dans le mode de réalisation représenté aux fig. 7, 8 et 9, on évite le refoulement des fibres résultant de l'introduction du cône 6. Pour cela, les fibres du cordon 4 sont réparties radia- lement et repliées sur un rebord annulaire 7 de la douille 2 et coincées, par la mise en place à force d'une bague de sertissage 8, entre celle-ci et la paroi extérieure du rebord 7. De cette façon, les fibres, avec lesquelles le cône 6, introduit aussitôt après, vient en contact, sont tendues et maintenues de sorte qu'elles ne peuvent ni glisser ni être refoulées .
Cependant, dans beaucoup de cas, le ooinoement des fibres minérales dans l'alésage intérieur de la douille 2 n'est pas nécessaire et il suffit de les fixer au moyen de la bague de sertissage 8 qui presse les extrémités du cordon de fibres miné-. rales 4 contre la paroi extérieure du rebord 7. Dans oe cas, l'alésage intérieur de la douille 2 a une forme cylindrique, comme le représente la fig. 10.
Dans le mode de réalisation représenté à la fig. 11, le cordon de fibres minérales 4 est passé, à sa sortie du man- ohon , à travers un tube d'acier 9 et à travers l'alésage d'une douille 2 placée sur le dit tubep et sur le rebord annulaire 7' de laquelle les extrémités libres, rabattues, dos fibres sont pressées au moyen d'un ohapeau de sertissage .Les parties 9 et 8' constituent alors,avec l'extrémité coincée du oordon, un organe permettant la suspension ,
Dans la fig. 12, on introduit à force, dans l'alésage conique de la douille 2, la partie inférieure d'un cône double 11 muni d'un organe de suspension 10 et dont la partie supérieure
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est entourée d'une seconde douille 2" pourvue d'un rebord annulaire 7" .
Les extrémités des fibres minérales du cordon 4 sont, comme dans les autres cas de réalisation , coincées au moyen d'une baguede sertissage 8" .
La réalisation de l'extrémité d'isolateur selon la fig. 12 se fait de la façon suivante : sur l'extrémité du man- chon on place l'une sur l'autre la douille 2 et une douille supplémentaire 2" , comme dans la fig. 5, de longueur appropriée Aprèsque le cordon 4 a été passé à travers et coupé à la lon- gueur dans la fente de sciage 5 de la douille supplémentaire,' cette dernière est enlevée On introduit alors dans l'extré- mité du cordon de fibres, axialement à celui-ci , le cône dou- ble 11 qui, en dessous de l'organe 10, est entouré sans serrage par la douille 2" Les extrémités des fibres sont ainsi main- tenues autour du cône double par la pointe inférieure de celui- ci , et la douille 2" est alors passée par dessus les dites extrémités des fibres et abaissée,
jusqu'à ce qu'elle appuie sur la douille 2 . Ensuite, la bague de sertissage 8" et le cône double sont enfoncés à force .
La fig. 13 représente l'anneau 2a introduit le montage entre la douille principale 2 et la douille supplémentaire 3', et l'écrou de serrage 2b .Une fois les fibres fixées à l'an- neau 2a par la baue do sertissage 8, tout le cordon est ten- du en faisant fouiner l'écrou 2b (fig.14) puis les fibres sont tondues à demeure par l'introduction du cône 6 .
Après polymé- risation de la résine, le dispositif ayant servi à tendre les fibres peut être- démonté si on le désirationA cet effet, l'écrou. 2b étant déserré, un instrument tranchant peut être introduit dans la fonte' que le serrage de l'dorou 2b a créée entre lu (]ouille principale et 1' anneau 2a, pour sdctionner
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les parties des fibres et du cône 6 dépassant l'extrémité de la douille 2 . Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation représentés et décrits qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemples .
Il est également entendu que l'invention s'applique aussi aux isolateurs constitués d'éléments autres que le verre , tels que les éléments en porcelaine ou autre matière isolante .
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1,- Un procédé pour la fabrication d'isolateurs - électriques à long fùt constitués d'un noyau support en forme de tige ou tube en fibres minérales, notamment en fibres do verre, enrobés dans une matière plastique, et d'une couronne extérieure isolante formée d'un élément annulaire ou d'éléments annulaires superposés, par exemple en verre trempé, formant un manchon creux, caractérisé en oe que, après avoir constitué la couronne, notamment par empilage du nombre voulu d'éléments isolants sur les éléments terminaux, on introduit à l'intérieur du dit manchon le noyau support alors que son constituant plastique n'est pas enoore figé .
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The present invention relates to improvements to the methods of manufacturing long-barrel electrical insulators and aims to produce an insulator of this type having improved mechanical and dielectric characteristics.
It has already been proposed to produce such insulators by constituting them with a hollow sleeve formed from a certain number of rings, or skirts, stacked, made of an insulating material such as tempered glass, and of a core or central support in the form of a bead, rod or tube of mineral fibers, in particular of glass fibers,! ides by a hardenable plastic material or embedded in it. These insulators are very superior to the old porcelain insulators.
their dielectric properties 0 Of which also good and, moreover, their fibrous central support
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gives them much higher tensile, bending and torsional strength. Additionally, tempered glass rings are much more resistant to impact and compression than porcelain rings.
The main difficulty in the manufacture of these insulators is to achieve a sufficiently tight seal between the hollow sleeve and the fibrous central support, an essential condition to prevent the penetration of humidity, the cause of current losses. and removing the isolator from service.
In addition, no industrial process has hitherto made it possible to give the ends of the central fibrous support the best shape for the transmission of the mechanical forces to which it is subjected.
The object of the present invention is a process which makes it possible to overcome these two difficulties, on the one hand by producing a perfectly tight seal and free of voids between the sleeve and the support, and on the other hand by giving the two ends of said support the shape appropriate to the forces to be transmitted.
The method according to the invention consists, after having produced the hollow sleeve using an annular element or by stacking the desired number of insulating rings and optionally placing at its two ends the metal bushings provided with 'a conical bore flaring outwards, serving to mount it on the hooking parts, to introduce the central support into said sleeve while the material with which it is impregnated is still soft, to widen the ends of the support central so as to completely fill the conical bore of the end sleeves and to allow said support to solidify.
The seal between the sleeve and the support may be improved in various ways such as that consisting in subjecting the support to a compressive force applied to its
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ends to force the material inward and which is held until the complete solidification of the plastic material, the efficiency of this compression can be increased by carrying out the operation under vacuum. In this case, the invention provides that, during manufacture, the support will protrude .;
) on both sides, the level of the extreme metal bushings to provide an excess of material making it possible to fill the interior voluue of the sleeve at the time of compression.
Or we'll use a. tubular support which will be introduced in the plastic state into the sleeve and in which a gas pressure will be made to act in order to apply the exterior surface thereof against the internal face of the sleeve until the plastic material solidifies. This operation may be followed by the introduction, into the central void of the support, of a plastic filling material possibly reinforced with mineral fibers or glass fibers, this plastic material possibly being the same as that which 'permeated the support.
The development of the ends of the support may be effected by the introduction of a conical metallic part in these ends and in the axis of the support.
The conical metal part may be pierced with a longitudinal hole serving to insufflate gas into the tubular support mentioned above.
The insulator elements forming the sleeve may be provided, on the inner wall of the central cavity, with grooves or grooves, intended to strengthen the adhesion and the anchoring of the support when it is pressed against said inner wall for its solidification.
It is also possible to provide for heating the sleeve during the introduction of the support in order to maintain the impregnation material in the plastic state during the operation.
According to another embodiment of the invention, the difficulty of introducing the support into the
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sleeve, due to the friction between these two parts, by introducing into the central cavity of the sleeve a support which does not completely fill said cavity, which is guided and held therein by centering rings. The gap between the support and the interior wall of the cavity is then filled with the same plastic material as that which impregnates the support.
In the latter case, the centering rings can be fixed to said sleeve or move longitudinally therein.
In the latter case, the centering ring closest to the end of the sleeve through which the cord is introduced is connected to said end, and all the centering rings are connected to each other by flexible links, the length of which is length corresponds to the intervals that we want to maintain between the various rings.
In order to eliminate or reduce shrinkage, the plastic material used to fill the gap between the holder and the inner wall of the sleeve may contain fillers such as quartz powder.
In carrying out the above process, care must be taken when inserting the bead of mineral fibers. still soft so that the two ends of the cord are evenly impregnated, that they have a perfectly cylindrical shape and that they are of the same length.
When the ends of the bead of mineral fibers are opened out, which, according to the foregoing, is preferably done by the introduction of a steel cone, care must be taken to avoid pushing back and pushing back the parallel glass fibers of the bead, which would result in a reduction in its mechanical strength.
For this, we place, against the end faces of the bushes placed at the ends of said sleeve, before the introduction.
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tion of the bead of mineral fibers in the interior cavity of this sleeve, additional sockets whose bores have the same, or nearly the same, internal diameter, as the interior cavity of said sleeve, and into which the ends of the bead introduced are cut to desired uniform lengths by sawing slits formed transversely in said additional bushings, whereby the ends of the bead are secured to the main bushes after removal of the additional bushes.
According to one embodiment of the invention, the mineral fibers of the still soft free ends of the cord are, after removal of the additional bushings, radially separated by distributing them evenly around the main bush, then pressed and held by means of a crimping ring, over an annular rim projecting on the sleeve, or better on the main sleeve, on the outer face of said rim. The mineral fibers located in the conical bore of the sleeve are then pressed against the wall of said bore by the known means of introducing a conical part.
Where appropriate, the bores of the bushes placed on the ends of the sleeves can be given a cylindrical profile which makes it possible to eliminate the use of delivery cones,
It is also possible, in accordance with the invention, to produce a suspension member integral with the ends of the cord of fibers. For example, said bead can be passed through a tube and through the bore of a sleeve specially shaped for this purpose and be fixed to the last chain using a crimping cap covering said sleeve.
It is also possible to introduce into the conical bore of the bush a doubla cone provided with a suspension member and surrounded by another bush with inverted conical randomness provided *
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a flange, the fibers being passed between the outer face of the double cone and the inner face of the sleeves and clamped, by a crimping ring, to the edge of the end sleeve.
Thanks to the crimping ring mentioned above,
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the fibers of the cord are stretched to the alteriwl? r% es. bush.s9 but if it is desired that they be stretched over their entire length, we will have, between the main bush- (which in this case is not provided with a rim) and the additional bush, before l introduction of the cord, a ring provided with a projecting annular rim. The main sleeve is, in this case, provided with an external thread on which a tightening nut is screwed.
After removing the additional bush, the free end of the bead is fixed to said ring by a crimping ring and then the clamping nut is turned, which causes a slight axial displacement of the ring and, consequently, the tension of all the bead which is then kept in this state by the introduction of a cone. Once the polymerization is finished, the mounting accessories can be removed to use them again A. For this purpose, the tightening nut is loosened slightly and the cord is cut by inserting a sharp instrument into the space between the main sleeve and 1 * ring
The accompanying drawings show, by way of non-limiting examples, various embodiments of the invention.
In these drawings: FIG. 1 is an elevational view, and in partial longitudinal section, of a long-tapered insulator according to the invention; FIG. 2 represents a longitudinal section of part of an insulator with a long shaft, the sleeve of which is formed by stacked insulating rings; of a fig. 3 shows a plan view / of the centering rings; and
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FIG. 4 represents a longitudinal section of an insulator with a long rod, the sleeve of which is in one piece and in which the support bead is partially inserted; fij.5 is a longitudinal section of a long-rod insulator on which the additional bushings are placed; Fig.8 is the same insulator after removal of said additional bushings;
figs. 7,8 and 9 show the folding and fixing of a free end of the bead of mineral fibers to a socket with a conical bore; FIG. 10 represents the same operations in the case of a sleeve with a cylindrical bore; Fig.ll shows the attachment of one end of the bead of mineral fibers in a suspension member; Fig.12 shows the fixing of the end of the cord in two superimposed sockets, in combination with a double cone also constituting a suspension member; figs. 13 and 14 show the device for stretching the bead of mineral fibers over its entire length
In the example shown in FIG. 1, a is the plastic support reinforced with mineral fibers or glass fibers.
Preferably, these fibers consist of parallel elementary yarns, of uncrossed rovings or else of fabrics formed into a cord, the fibers of which, according to known methods, are agglomerated by plastic material or coated in this material. The volumetric percentage of fibers can reach 80 to 90%. The plastic materials; :) used can be thermoplastic or thermosetting resins having a high electrical resistivity, b is the insulating outer ring made up of superimposed elements preferably made of tempered glass and which are separated by gaskets c.
The rings can be. as can be seen from the dosnin, fluted on their inner surface,
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In the example shown, there are steel rings d at the end of the insulating ring which have an external thread onto which the steel covers are screwed = allowing the insulator to be attached. The bore of the rings is conical, flared outwards. The support core a is fitted into the outer ring and the rings, according to the method described above, by pressure on its ends and introduction of conical wedges. g.
In the example shown in FIG. 2, the sleeve is formed by several insulating rings b, for example made of tempered glass. Centering rings ± are introduced into their bores h; the internal diameter of said rings is smaller than that of said bores. The diameter of the bead a composed of glass fibers or mineral fibers impregnated with a plastic material is chosen so as not to completely fill the bores h but so that 'by passing through the centering rings it is slightly compressed.
The cavity existing between the walls of the bores h and the bead a is filled, after the introduction of the bead, with the same plastic material as that with which the bead is impregnated. After hardening, this additional plastic material forms, with that of l 'impregnation, a whole which completely fills the bores h.
If the sleeve does not consist of separate rings stacked but, as shown in fig. 4, of a body b 'of great length, the centering rings e' can move longitudinally in the internal bore h of the sleeve b 'and are interconnected by flexible links i. The centering ring closest to the end of the sleeve through which the cord is introduced is fixed to the sleeve b 'itself by (the links i which will be, for example, wedged between the sleeve and the end of the sleeve ,
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When the bead a is introduced, the latter drives the centering ring a 'as far as the length of the links i allows, then successively passes through the other rings in which it is slightly compressed.
The gap between the wall of the bore h and the bead a is, as already described, filled with plastic material to which a load may have been added.
In these last two embodiments of the method, the bead a does not come into contact, during its introduction into the bore of the sleeve, with the inner wall of the latter, the surface of which is large, but. with the relatively small internal surfaces of the trim rings e and s', which has the effect of considerably reducing the friction resulting from the introduction. The conger magues are arranged at intervals allowing them to keep together the:
Cord fibers and prevent them after insertion By filling the gap between the sleeve bore h and the bead a with plastic material, the long-stemmed insulation is free from cavities and moisture does not. can't get into it.
In the example shown in FIG. 5 the sleeve is formed by insulating rings 1 and provided at its ends with sockets 2 with a conical bore. Sockets: additional cylindrical bore are attached to the sockets 20 The introduction of the cord, of mineral fibers 4 is facilitated by an enlargement 3 ', in the form of a funnel, the additional sleeve placed at the inlet end of the sleeve.
In the 3 cylindrical bores of! :) additional sockets, the bead of mineral fibers retains its regular shape and uniform impregnation. The cutting to predetermined uniform lengths is effected by means of sawing irons 5 provided in the additional donuts.
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3 This operation does not deform the bead of mineral fibers.
After removing the additional bushes, it is possible, as has already been described, to introduce into the still plastic free ends of the bead of mineral fibers, a cone which will press the fibers against the wall of the conical bores of the bushes: 2 ,
In the embodiment shown in FIGS. 7, 8 and 9, the backflow of the fibers resulting from the introduction of the cone 6 is avoided. For this, the fibers of the bead 4 are distributed radially and folded over an annular rim 7 of the sleeve 2 and stuck, by the placing by force of a crimping ring 8, between the latter and the outer wall of the rim 7. In this way, the fibers, with which the cone 6, introduced immediately after, comes into contact, are stretched and held so that they cannot slip or be pushed back.
However, in many cases the ooinoement of the mineral fibers in the internal bore of the sleeve 2 is not necessary and it is sufficient to fix them by means of the crimping ring 8 which presses the ends of the bead of mineral fibers. . rales 4 against the outer wall of the flange 7. In this case, the inner bore of the sleeve 2 has a cylindrical shape, as shown in FIG. 10.
In the embodiment shown in FIG. 11, the bead of mineral fibers 4 is passed, on leaving the man-ohon, through a steel tube 9 and through the bore of a sleeve 2 placed on said tube and on the annular rim 7 ' from which the free ends, folded back, fiber backs are pressed by means of a crimping hat. Parts 9 and 8 'then constitute, with the wedged end of the cord, a member allowing the suspension,
In fig. 12, the lower part of a double cone 11 provided with a suspension member 10 and the upper part of which is forcibly introduced into the conical bore of the sleeve 2
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is surrounded by a second sleeve 2 "provided with an annular rim 7".
The ends of the mineral fibers of the cord 4 are, as in the other embodiments, wedged by means of a crimping ring 8 ".
The realization of the insulator end according to fig. 12 is done as follows: on the end of the sleeve, the sleeve 2 and an additional sleeve 2 ", as in fig. 5, of suitable length are placed one on top of the other. After the bead 4 has been passed through and cut to length in the sawing slot 5 of the additional bush, the latter is removed. The end of the fiber bead is then introduced axially to the latter, the cone dou - wheat 11 which, below member 10, is loosely surrounded by sleeve 2 "The ends of the fibers are thus held around the double cone by the lower point thereof, and sleeve 2" is then passed over the said ends of the fibers and lowered,
until it presses the socket 2. Then the 8 "crimping ring and the double cone are pressed in.
Fig. 13 shows the ring 2a introduced the assembly between the main sleeve 2 and the additional sleeve 3 ', and the clamping nut 2b. Once the fibers are fixed to the ring 2a by the crimping bar 8, all the cord is tightened by snooping nut 2b (fig. 14) then the fibers are permanently clipped by inserting cone 6.
After polymerization of the resin, the device used to tension the fibers can be dismantled, if desired, the nut. 2b being loosened, a sharp instrument can be introduced into the cast iron that the clamping of the dorou 2b has created between read (] main socket and the ring 2a, to actuate
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the parts of the fibers and of the cone 6 protruding from the end of the socket 2. It is understood that the invention is not limited to the embodiments shown and described which have been given only as examples.
It is also understood that the invention also applies to insulators made of elements other than glass, such as elements made of porcelain or other insulating material.
EMI12.1
MvEb, 4D IC.AT TOLIS
1, - A process for the manufacture of long-drum electrical insulators consisting of a support core in the form of a rod or tube made of mineral fibers, in particular glass fibers, coated in a plastic material, and of an outer ring insulator formed of an annular element or of superimposed annular elements, for example of tempered glass, forming a hollow sleeve, characterized in that, after having formed the crown, in particular by stacking the desired number of insulating elements on the terminal elements , the support core is introduced inside said sleeve while its plastic component is not yet fixed.