BE548127A

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Publication number: BE548127A
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Description


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   Lorsqu'on .chrome des obj ets en fer ou en acier au   moyen   d'halogénure de chrome gazeux, notamment de chlorure de chrome,il faut, comme l'on sait, que la teneur en carbone de la matière de base soit relativement faible. On a en effet constaté qu'aux températures   aux-   quelles s'effectue le chromage, le carbone a tendance à subir une migration en sens inverse du sens de pénétration du chrome par diffusion. Cette migration en sens inverses du carbone et du chrome   entraîne   des perturbations qui ont pour résultat de produire des couches de chrome de mauvaise qualité. 

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     On   utilise donc,, pour fabriquer des objets devant être chromés en phase gazeuse, des métaux ferreux présen- tant une teneur en carbone inférieure à   0,2   et de pré- férence à 0,1 %.   En   outre, il a déjà été proposé de pré- voir dans ces métaux des teneurs en titane, en tantale ou en niobium capables d'assurer une fixation stable du car- bone, de telle sorte qu'une migration nuisible du carbone vers la surface ne puisse se produire. D'autres propositions tendent à prévoir dans la matière de base des teneurs en éléments qui, sans fixer le carbone, s'opposent à sa migration. A cette catégorie d'éléments appartient l'alu- minium, que   l'on   prévoit par exemple selon une teneur de 1,2 à 1,5 % pour une teneur en carbone de 0,05   %   environ. 



   La présence de carbone dans la matière de base ayant été reconnue nuisible, on s'efforce dutiliser pour fabriquer des objets devant être chromés en phase gazeuse un métal appelé "fer technique". Ce métal contient du carbone dans une proportion inférieure à 0,05 %. Cependant, on a constaté que si,comme on était en droit de l'atten- dre, il est possible d'obtenir sur ces matières une couche de chrome de bonne qualité et adhérant fortement, la ma- tière de base a par contre fréquemment tendance à devenir cassante, de sorte qu'après leur chromage les objets ainsi chromés se brisent au moindre choc. 



   Les recherches qui ont conduit à l'invention ont permis de faire cette constatation remarquable que cette fragilité (qui doit être attribuée à la longue durée du traitement à la température de chromage, qui est supérieure à   1000 )   ne se manifeste plus si le fer technique est désoxydé et (ou) dénitruré lors de la fusion par addition   d'aluminium.   



   Confor ement à   l'invention,     @     utilise   donc pour la fabrication objets dont la surface doit être chromée au 

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 moyen d'un h.alrümuxe de chrome t56Z01IX, da fer tectni41I ayant une teneur en carbone in1'eri<;iire à Oxo5 ;5, qui a été désoxydé et   (ou)     dénitruré   par édition d'aluminium. 
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 Des tôles, des tubes ou des objets Ón""lo/;

  ues fabri- qués conformément à l'invention avec du fer technique désoxydé ou dénitruré par de l'aluminium, peuvent être conformés à froid sans aucun inconvénient après le trai- tement de chromage par diffusion, sans se fendre, sans se   rompre, etc.,   phénomènes qui se produisent dès le dressage lorsqu'il s'agit de matière non traitée conformément à   , 1'invention.    



   Il est connu ,il est vrai, d'utiliser l'aluminium pour la désoxydation ou la dénitruration, ce qui permet d'obtenir des qualités particulières, comme par exemple une insensibilité au vieillissement. Mais on ne pouvait en déduire que le fer technique traité de la sorte   n'acquérerait   pas de fragilité aux températures de chro- mage qui sont supérieures à 1000 .    



  Il n'y a pas d'inconvénient à ce que le fer technique @ilisé contienne une certaine quantité d'aluminium   parvenant dans la matière par suite d'un dosage excessif      lors de la désoxydation ou de la dénitruration, ce qui dans la plupart des cas ne peut être évité du fait que l'on ne connaît pas exactement la quantité d'oxygène ou d'azote contenue dans le métal en fusion. Cependant, la teneur en aluminium combiné et non combiné dans le fer technique devant être utilisé   aonformément   à l'invention, ne doit pas, de préférence dépasser 0,2 %. 



   En outre, il est avantageux de n'admettre également que dans des limites déterminées d'autres constituants du fer technique qu'il est impossible d'éviter. Aussi est- il proposé d'utiliser pour la fabrication d'objets, dont la surface est destinée a être chromée au moyen d'un 

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 halogénure de chrome, un fer technique ayant la composi- tion suivante : - 
0,02 à 0,03% de carbone jusqu'à   0,20   de silicium, de préférence jusqu'à 0, 10%, 
0,10 à 0,60   % de     manganèse,   de   préférence   0,20 à 
0,40% ; jusqu'à   0,03 %   au total de phosphore et de soufre, et   jusqu'à   0,20% d'aluminium, le reste étant formé par du fer. 



   Les détails de mise en oeuvre peuvent être modifiés, sans s'écarter de l'invention, dans le domaine des équi- valences techniques.

Claims

REVENDICATION.

--------------------------- Fer technique ayant une teneur en carbcne inférieure à 0,05% et désoxydé et (ou) dénitruré par addition d'aluminium, de telle sorte que le produit final contienne au maximum 0,2 % d'aluminium, en vue de la fabrication d'objets dont la surface est destinée à être chromée au moyen d'un halogénure de chrome galeux; et qui ne doivent présenter aucune tendance à la fragilité après le chromage.