<Desc/Clms Page number 1>
l'invention concerne le dépoussiérage de gaz poussiéreux et vise à procurer un filtre à poussière qui, de construction très simple, résiste aux températures élevées, présente un degré de séparation satisfaisant et soit pourvu d'un dispositif de nettoyage très efficace.
La solution de ce problème consiste à prévoir à l'inté- rieur d'un récipient fermé, muni dans. le haut d'un raccord pour l'arrivée du gaz poussiéreux et dans le bas d'un raccord pour l'évacuation du gaz dépoussiéré, un fond, perforé genre tamis et recouvert d'une couche d'une matière solide on petits grains, par exemple du gravier, et à prévoir également dans le récipient, tant au-dessus qu'au-dessusdu fond, un tuyau destiné à amener et il
<Desc/Clms Page number 2>
évacuer de l'air..
L'invention est basée sur le fait que des particules de poussière se déposent sur la surface d'un corps balayé par un gaz poussiéreux. Cela se produit dans une mesure d'autant plus forte que la vitesse du courant de gaz est grande. La raison en est que, pour de grandes vitesses du gaz, l'inertie des particules de pous- sière à un changement de direction est tellement grande que le gaz n'est plus en mesure d'entraîner les particules de poussière autour du corps. On peut donc arriver, avec un courant de gaz à une vitesse suffisamment grande, à ce qu'également de très fines parti- cules de poussière se déposent sur le corps. Le coefficient du degré de séparation peut être exprimé par la formule vs-. V. g .
D Dans celle-ci, vs désigne la vitesse de chute d'une particule de poussière dans de l'air calme, V là vitesse du gaz, g l'accéléra- tion due à la pesanteur et D le diamètre du corps.
Suivant l'invention, le gaz poussiéreux passe de haut en bas dans le filtre, en traversant la couche de Matière. Chaque grain de la couche constitue donc un corps qui se trouve dans le courant du gaz et sur lequel la. poussière se sépare. Le nettoyage périodique nécessaire de la matière, pour en enlever la poussière qui s'est déposée, s'effectue de manière très efficace en interrompant l'arrivée du gaz d.urant une courte période .,et en insufflant de l'air de bas en haut au travers de la couche pendant ce temps. Il est avantageux que la vitesse de l'air soit suffisante pour soulever un peu la matière et la brasser. Grâce au mouvement .'mutuel des grains de Matière ainsi produit la poussière s'en détache bien et rapidement. Elle est alors entraînée et évacuée par le courant è'air.
Dans une forme -de réalisation avantageuse de l'invention, on munit le tuyau d'amenée de l'air d'un clapet d'étranglement à commande rotative. De la sorte, on produit un courant d'air puise' qui soulève et laisse retomber alternativement la matière. Grâce à cela on la brasse intensément au cours du mouve ent ascensionnel j d'autre part, au cours du mouve ent descendant, les sraing de
<Desc/Clms Page number 3>
matière percutent fortement les uns sur les autres. On arrive fins! à détacher des grains de matière avec certitude, même la poussière adhérant très fortement.
Le dessin annexé montre à titre d'exemple une forme de réalisation de l'invention.
Figure 1 montre partiellement en coupe une installation de dépoussiérage à deux filtres, et la
Figure 2 est une coupe par la ligne II-II.
L'installation de dépoussiérage présente deux filtres 1 et 2. Tous deux possèdent une enveloppe fermée cylindrique 3 ou 4, chacune avec un raccord supérieur 5, 6, destiné à amener le gaz poussiéreux à partir d'une conduite commune 7. Dans le bas est fixé à chaque enveloppe un raccord 8, ou 9, par lequel le gaz dépoussiéré est évacué dans une conduite commune 10. Celle-ci est reliée, au côté aspiration d'une soufflerie 11, au côté de la pression de laquelle est raccordé un tuyau 12. Par celui-ci, le gaz dépoussiéré est dirigé à l'endroit où il est traité ou utilisé.
Au confluent des raccords supérieurs 5,6, ainsi que des raccords inférieure 8, 9, est fixé un clapet 13, ou 14. Les clapets sont construits de façon que l'on puisse, de l'extérieur, leur faire occuper ensemble, au choix, l'une ou l'autre des positions extrêmes représentées en traits pleins et en traits m.ixtes. Comme on le voit, dans les positions en traits pleins, le filtre 2 est séparé des conduites 7 et 10 et le filtre 1 est relié à celles-ci. Inversement, dans les positions indiquées.en traits mixtes, le filtre 1 est séparé des conduites précitées et le filtre 2 est relié à celles-ci. De la sorte, il est possible d'utiliser alternativement les deux filtres., c'est-à-dire de faire passer le gaz poussiéreux.par l'un ou l'autre filtre.
A l'intérieur de chaque enveloppe est placé un fond perforé 15, 16, genre tamis. Les deux fonds sont recouverts d'une couche 17, 18, d'une matière solide en petits grains, par exemple
<Desc/Clms Page number 4>
de gravier, d'un calibre moyen de six millimètres. Le gravier peut également.être plus fin et avoir un calibre jusqu'à environ deux millimètres. D'autre part il est également possible d'utiliser du gravier plus gros, par exemple d'un calibre moyen d'environ dix millimètres. L'épaisseur des couches 17 et 18-varie entre 20 et
200 millimètres. Elle dépend du calibre du gravier et est d'autant plus grande que le graviereestg plus grossier. Lorsque ce calibre est d'environ six millimètres, il y a avantage à ce que l'épaisseur soit d'environ 60 à 100 millimètres.
Dans les enveloppes et sous les fonds 15,.16, débouche un tuyau 19, ou 20, destiné à amener de l'air. Les deux tuyaux sont raccordés à un tuyau commun 23, qui, à son tour, est raccordé au côté pression d'une soufflerie 24. A l'intérieur de chacun des tuyaux 19, 20 est monté un clapet de fermeture 21, 22, et dans le tuyau 23 un clapet d'étranglement 25. Il est calé sur l'axe 26, monté dans le tuyau de manière à pouvoir tourner et pourvu d'une commande de rotation, non représentée. Au-dessus des fonds, dan,s chacune des enveloppes, est fixé un tuyau 28,29 pour l'évacuation de l'air. Ces tuyaux sont également pourvus chacun d'un clapet de fermeture 30, ou 31 et se prolongent en'un tuyau commun 32.
En service, la soufflerie 11 est mise en marche. En suppo- sant que la soufflerie 24 soit d'abord à l'arrêt, .les clapets 13 et
14 se trouvent dans la position en traits pleins,.tandis que les clapets 21 et 30 sont fermés et il est donc clair que, sous l'action de la soufflerie 11, le gaz poussiéreux, par exemple du gaz produit par le grillage de minerai, est aspiré de la conduite 7 au travers du filtre 1. Eri passant pr l'enveloppe 3 .le gaz traverse la couche de gravier 17 et et dépoussiéré de la manière décrite. Le gaz dépoussiéré quitte l'enyeloppe par le raccord 8 et arrive alors en passant par la conduite 10 et la soufflerie 11 dans la conduite 12, qui l'amène à l'endroit d'utilisation.
Afin que toute la poussière se dépose sur le gravier la
<Desc/Clms Page number 5>
soufflerie 11 est calculée de telle sorbe que, lorsque le gaz poussiéreux pénètre dans le lit de gravier, il ait une vitesse d'environ 2 à3 .mètres par seconde.Lorsque le glavier est d'un calibre plus petit que six millimètres de moyenne environ, la vi tesse du gaz peut être diminuée. Inversement il est à conseiller d'adopter une vitesse plus grande lorsque le gravier est plus gros. Pour un calibre d'environ deux par exemple, elle est avantageusement de un à deux mètres par seconde et peur un calibre de dix millimètres, d'environ quatre à cing mètre par seconde.
Selon la teneur en poussière du gaz, le gravier doit êtr nettoyé à intervalles plus ou moins longs. Pour cela, on procède comme suit : D'abord on amène les clapets 13 et 14 dans les positic indiquées en pointillé et on ferme simultanément les clapets 22 et ,29. Le gaz poussiéreux passe alors par le filtre 2, dans lequel le dépoussiérage continue de la manière décrite.
On ouvre eusite lesclapets 21 et 30 et on met en marche la soufflerie 24, puison met en rotation le clapet d'étranglement 25, grâce à quoi le courant d'ai que la soufflerie 24 envoie dans le tuyau 23, est transformé en un courant d'air puisé. Par la conduite 19, il arriva dans l'enveloppe 3 et la traverse de bas en haut. En chemin, il passe au travers delà couche de gravier 17, qui se soulève et retombe au rythme des pulsations.
Le gravier est ainsi nouais chaque fois qu'il se soulève à un brassage intense, de sorte que lesgrains de gravier frottent les uns contre les autres, roulent et sa retournent. D'autre part, en retombant, ils percutent forte- ment les uns contre les autres, De cette manière, les grains de gravier co.it très bien débarrassés de la poussière, qui de son côte' est entraînée par le courant d'air et évacuée par les tuyaux 26 et 32. Après un court laps de par exemple après environ deux minutes, le nettoyage du gravier est termine- La srufflerie 24 est ce nouveau arrêtée.
En outre, les clapets 21 et 30 sxont
<Desc/Clms Page number 6>
ramènes dans leur position de fermeture. Le filtre 1 ce trouve alors de nouveau prêt pour l'opération de dépoussiérée. Ci, après un certain temps déterminé, la couche de gravier 18 doit être nettoyée, le renversement des clapets 13 et 14 dans les positions de retrait déconnecte le filtre 2 des conduites 7 et 10 et le: filtre lest remis en action. On met alors en marche la soufflerie
24 ainsi que la commande de rotation du clapet d'étranglement 25 et on ouvre les clapets 22 et 29. Le courant d'air pulsé traverse alors le filtre 2, grâce à quoi la couche-de gravier 18 est net- toyée de la manière décrite plus haut.
Afin d'être assuré que la couche de gravier soit agitée de haut en bas par le courant d'air puisé, la soufflerie 24 est calculée de telle sorte que la' vitesse maximum du courant d'air, c'est-à-dire la vitesse' avec laquelle, le cJLapet de pulsation étant complètement ouvert, il entre en contact avec la couche de gravier, soit environ aussi.grande ou un peu plus grande, que celle- du courant de gaz à' cet endroit.
L'air chargé de-poussière'dans la conduite 32 peut avantageusement servir d'air-de combustion et par exemple être amené sur' la grille d'un' foyer de chaudière. La poussière se dé- pose alors sur la couche de charbon et passe ainsi dans les. scories. Pareille manière de proc(der est particulièrement apprêtée lorsque l'on doit venir à bout de grandes quantités de poussière et qu'en conséquence il faut'procéder au.nettoyage des couches de gravier 17 et 18 dans des délais si brefs qu'il ne vautpas la peine de mettre en marche et d'arrêter alternativement la souffle- rie 24. L'air se trouvant dans la conduite 32 convient particulière- ment, comme air de combustion pour les raisons suivantes.
En passant au travers de la couche de gravier, le gaz chaud transmet une partie de sa chaleur au gravier. Inversement il se produit durant l'opération de dépoussiérage un échange de chaleur entre le gravier et l'air, de sorte qu'en utilisant l'air.du tuyau 32 on dispose d'air de combustion préchauffé.
<Desc/Clms Page number 7>
EMI7.1
Au. lieu de clavier, o:a peut également utiliser d'autrc-S "iii'rpux analogues. De plus il est aussi possible d't:r.4plca;rc:r doc' corps façonnés* par exemple, des corps en coranique. Dans ce cas
EMI7.2
on peut leur donner des diamètres , égaux La forne der1 différents corps peut également dans ce cas' être standardisée, par exemple- on leur donnant la forme de billes.
Un lit ainsi fait de corps de même grandeur et de même forme, présente 1* avantage d'offrir une
EMI7.3
moindre résistance au passage ,d. gaz qu'un lit compose d'un mélange de grains de différentes grandeurs et de formes différente: comme par exemple le gravier
EMI7.4
.,.
v E N 7 C A T'I ON S 1.- Filtre pour'le'dépoussiérage de gaz,poussiéreux, en particulier degaz chauds, caractérisé en ce que dans une enveloppe fermée, qui possède dans le haut un raccord destiné à amener le gaz poussiéreux et dans'le bas un raccord pour l'évacuation de gaz dépoussiéré, .est monté, un fond perforé g,enre tamis recouvert d'une couche d'une matière en petits ,grains solides, par 'exemple du
EMI7.5
gravier,,un a l'enveloppe sont raccordés, au dessous du fond perforée Un 'tuyau d'amenée d'air et, au-dessus du fond perforée un tuyau d'évacuation d'air- '