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La présente invention concerne de nouveaux conditionnements d'objets fragiles et des macnines per- fectionnées pour la fabrication de tels conditionnements et/ou pour les mettre en oeuvre.
La mise en oeuvre desdits conditionnements est, suivant une des caractéristiques de la présente invention, réalisée dans des machines a vendre ou a distribuer*des objets fragiles par des dispositions nouvelles uesdites macnines.
On connait de nombreux dispositifs et procédés pour le conditionnement d'objets fragiles tels que, par
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exemple, oeufs, ampoules électriques, ampoules pharmaceu- tiques, etc...
En général, ces dispositifs se présentent sous forme de boltes ou caissettes dunt l'intérieur comporte des supports spécialement agencés pour recevoir les objets.
La protection mécanique de ces objets est assurés par la combinaison de la boite d'une part - qui est destinée a protéger lesdits objets fragiles contre l'écrasement et les cnocs - et du ou des supports intérieurs d'autre part - destinés a les protéger contre les effets des mou- vements brusques pouvant être imprimés a 1'empaquetage.
Mais, d'une part, la protection mécanique est en général insuffisante sauf a recourir a dos complica- tions de structure onérbuses, d'autre part les objets ne sont pas visibles, ce qui est une lacune en particulier pour les oeufs, et enfin la plupart des assemblages con- nus, et obtenus par découpage d'une feuille de carton par exemple, ont un contour de découpage complexe avec lan- guettes et rabattants, qui entraînent de nombreuses chutes ou parties de matériau non utilisées après découpage, et sont par conséquent onéreux. n d'autres termes, les dispositifs et procédés connus n'atteignent pas simutltanement les trois objectifs ci-dessus Mentionnés = solidité - visibilité - économie maximum de matière utile.
La présente invention, qui a pour but de pallier les inconvénients énoncés, a suivant un de ses aspects pour objet un procédé de conditionnement d'objets fragiles, selon lequel les objets sont maintenuspar une ou plusieurs
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cléments en forme de poutres rigides et légères, reliées par des moyens appropriés, constituant ainsi une ossature qui protège les objets tout en les laissant visibles, cnacun de ces éléments en forme de poutre formant un en- semble mécaniquement indépendant, c' est-a-dire ayant une rigidité propre suffisante pour que les moyemns de liaison ne servent en principe qu'a conférer la rigidité requise a l'ossature, et non a la poutre ;
cependant pour des rai- sons d'économie de main d'oeuvre dans l'assemblage d'une ossature, ces moyens de liaison peuvent, dai.s une certaine mesure, participer a la rigidité de la poutre, métis sans que ce soit la une obligation.
Cette ossature a une force générale allongée, au sein de laquelle les objets sont maintenus en une ou plusieurs rangées d'un nombre quelconque d'oojets, grce d des écharures ou alvéoles pratiqués aux endroits con- venables des poutres, la section droite ue ladite oosature ayant \les dimensions extérieures supérieures a. celles des objets mesurées parallèlement au plan de ladite section uroite.
La poutre, élément essentiel de cette es sature, est une poutre dite composée du type poutre-caisson, c'est-à-dire qu'elle comporte : - des faces extérieures dont l'ensemble fonte un cylindre au sens le plus général du terme,c'est-à-dire une surface géométrique dont les génératrices sont paral- lèles et dont la directrice est une courbe fermée telle que l'ellipse, l'ovale ou le cercle, ou encore un polygone quelconque, concave ou convexe.
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- si nécessaire, des contreforts, destines a rendra cette uirectrice indéformable, située de place en place et *'arc-boutant a l'intérieur des faces au cylindre, et ayant la forme générale de solides géométriques dont le contour s'adapte a celui de ladite directrice.
On. sait que ces poutres-caissons, telles qu'uti- lisées en aéronautique, sont des éléments qui, uvec le mi- nimum de matière, sont lus plus rigides possible. De plus, certaines variantes de réalisation de la présente invention permettant encore d'augmenter 1' économie de matière en uti- lisant, pour la.confection des contreforts, toutes parties des faces de la poutre qui ne sont pas indispensables a sa rigidité.
Cette poutre est faite d'un matériau en feuille quelconque, pouvant être du carton ordinaire ou imperméa- ble, du métal ou tout produit composite a base par exemple de résine syntnétique ou de matières plastiques, d'une ma- niera générale .tout matériau en feuille pouvant être décou- pé et plié. Cette poutre peut également être constituée par un tube fercé sans collure ni soudage, dont la section est de forme convenable, les contreforts éventuels étant introduits, l'un après l'autre' pe.r l'extrémite de ce tube.
Les différentes parties constitutives de la pou- tre, c'est-a-uire les faces extérieures et les contreforts, sont faites du même natériau ou de materiauxdifférents.
D'autre part, &clon certains modes de réalisation, ces parties constitutives sont de forme telle qu'elles sont découpées dans une même feuille de matériau, d'un seul coup d'outil de découpage et sans que presque aucune partie de
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ce matériau ne soit utilisé, c'est-à-dire sans presque aucu- ne cnute.
Suivant une caractéristique de l'invention, ce dispositif de conditionnement ou d'emballage d'objets fra- giles, comporte une ou plusieurs poutres composées entre laquelle., ou lesquelles, sont disposés ld sdits objets, ou lesdites poutres étant du type dit "poutres-caissons" et étant obtenues par découpage et pliage appropriés u'une feuille de matériau pliable, ce découpage et ce pliage étant tels que les contreventements intérieurs a ladite poutre sont fournis par un découpage partiel dans une ou plusieurs faces de ladite poutre, et par pliage de la par- tie découpée autour d'un arrête dudit découpage, ladite arrête étant solidaire de la face ue ladite poutre, uans laquelle sont découpés lesdits contreventements
Suivant une autre caractéristique de l'invention, il est prévu une machine a commande a main,
automatique ou semi-automatique, destinée a confectionner ou douter, a partir de flans découpés au préalable, les ossatures de conditionnement d'objets fragiles, ladite machine pouvant comprendre des éléments mécaniques séparés en nombre égal au nombre d'opérations élémentaires a effectuer pour monter l'ossature, cnacune de ces opérations s'effectuant dans un élément approprié ;
les éléments mécaniques ci-dessus dé- signés peuvent être animés d'un mouvement de va-et'-vi'ent avec une course au moins égale a la longueur du flan. uha- que opération élémentaire s'effectue pendant le déplacement "avant" de l'élseent mécanique qui s'y rapporte. le flan ayant subi l'opération en question est
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poussé vers l'élément suivant, puis est immobilisé en fin de déplacement "avant", pour être repris par l'ééments suivait en fin de déplacement "arriere" de ce dernier.
L'introduction des objets a conditionner peut se faire en cours de chaîne, au droit d'un élément appro- prié.
En plus des opérations nécessaires a la confec- tion d'une ossature entourant un certain nombre d'objets fragiles, d'autres opérations subsidiaires peuvent être faites sur la Machine telles que l'enveloppais desdits objets avec une. feuille de papier ou d'une matière trans- parente ou autre ou encore la réunion de deux boîtes cote a cote, ce qui peut être obtenu par des languettes trapé- @ zoïdales pourvues ou non d'onglets et pénétrât dans les poutres constituant chaque boîte.
Les opérations de fumage. du conditionnement a partir de feuilles de matériaux pliables peuvent être réa- lisées dans un même bloc ou bien chaque opération partiel- le Ce formge de la boîte peut être faite dans un -bloc mécanique fixe, le flan étant poussé ensuite dans le bloc -suivant par un dispositif approprié anime d'un mouvement de va-et-vient et de haut un'bas.
certaines opérations partielles peuv&nt être effectuées dans un même bloc parcourant un circuit formé,- ce circuit ferme pouvant être réalisé par une table' tour- nante, pivotant par quart ou fraction de tour, animée par un dispositif mécanique approprié utilisant par exenple les procrietes connues de la Croix de lalte a 4 branches ou plus.
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Suivant une caractéristique de l'invention, les machines destinées a conditionner ou a monter a partir de flans découpés des c mditionnements d'objets fragiles peuvent comporter un ou plusieurs jeux de double ventouses disposées sur un bras mobile et adaptées a placer des bandes de fixation munies d'onglets de forme appropriée, sur deux éléments en forme de poutre, eues, ventouses doubles étant associées avec des pistons a commande pneumatique par exemple destinés a placer un position et a conformer les bandes de fixation Munies de leurs onglets susvisés, les languettes servant a réunir deux conditionnements peuvent être munies d'onglets de renforcement analogues a ceux dont sont munies les ban- des de liaison des poutres.
Il est a noter que le dernier élément de la machine a fabriquer les conditionnements peut comporter un moyen permettant de soumettre les objets conditionnés a un exar.en de vérification, un mirage dans le cas par exemple ou les objets conditionnés sont des oeufs. suivant une autre caractéristique de l'invention, les conditionnements sont préférable! cent tels que l'ob- jet conditionné soit au-moins partiellement visiole après montage dans le conditionneront.
L'inventijn comprend, suivant une de ses carac- téristiquas, des machines distributrices ou machinés a vendre mettant en oeuvre des objets fragiles conditionnés, soit de façon a rendre au moins partiellement visible les oojts conditionnés, soit en utilisant une ou plusieurs des descriptions décrites.
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D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaitront à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation,décrite en
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relation avec les .8.'f..&s c1.-J:C:bxt.., -âigîan lesquels :
Les figures 1, 2, 3, 4 et 5 représentent en coupe différentes structures qui peuvent être utilisées en rela- tion avec des caractéristiques de la présente invention ;
La figure 6 représente un exemple de réalisation d'une poutre dite "poutre-caisson"
Les figures 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 et 14 repré- sentent des moyens possibles pour relier deux poutres ;
Les figures 15, 16 et 17 représentent des moyens qui peuvent être utilisés pour rendre l'ossature auto- résistante ;
La figure 18 représente un dispositif d'embal- lage ou de conditionnement constitué par deux'poutres uti- lisées pour maintenir des oeufs en position et pour éviter la casse ;
La figure 19 représente le moyen suivant lequel une feuille de matière flexible ou pliable doit être coupée pour constituer après pliage l'ensemble de l'emballage de la figure 18 ; .
Les figures 20, 21, 22, 23, 24, 25 et 26 illus-
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trent différentes opérations mécaniques nécessaires'à la préparation d'un dispositif d'empaquetage ou de condition- nement, comme celui montré figure 19 ;
La figure 27.représente une machine fonctionnant
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à la main destinée à l'emballage des oeufs.
La figure 28 représente une machine pour l'em- ballage d'objets fragiles, tels que des oeufs ;
La figure 29 représente une partie du dispositif montré figure 28 ;
Les figures 30, 31, 32, 33 et 34 représentent une variante d'un exemple de réalisation d'une machine pour emballer des objets ou artisles fragiles, tels que des oeufs ;dans l'exemple montré, les opérations pour mettre en forme'une feuille de matière flexible su pliable sont exécutées dans des unités mécaniques fixes, le flan ou feuille de matière pliable, après avoir été soumis à une opération dans une des unités, est passé vers l'unité suivante par des moyens appropriés décrits ci-après.
Les figures 35, 36, 37 et 38 représentent d'autres exemples de réalisation suivant lesquels certai- nes unités sont disposées de telle manière qu'elles amè- nent la même feuille ou flan destinée à être soumise à plusieurs opérations successives et qui, au lieu d'être fixes, voyagent le long d'un circuit fermé.
La figure 39 représente un élément perfectionné pour une machine destinée à la fabrication d'emballages ou de conditionnement ; ledit élément comprend un double élément muni de ventouses pneumatiques pour mettre en posi- tion des bandes de liaison sur un ensemble de poutres, lesdites bandes de liaison étant maintenues et placées en position suivant les besoins.
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La figure 40 représente un dispositif pour mettre en position des languettes destinées à unir deux ensembles de boites ou conditionnements d'objets fragiles
La figure 41 représente en coupe un dispositif perfectionné pour une machine à conditionner permettant le mirage d'objets fragiles, par exemple' le mirage d'oeufs
La figure 42 représente en perspective le dis- positif montré en coupe dans la figure 41 ;
La figure 43 représente en coupe une machine à vendre ou à distribuer, du type à aotionnement par pièce de monnaie.
Les figures 1, 2, 3, 4 et 5 représentent cinq formes possibles et/ou d'ossature maintenant et proté- geant des objets 0, représentés schématiquement de forme quelconque*
La figure 1 représente le cas de deux poutres de section rectangulaire.
La figure 2 représente le cas de quatre pou- tres de section rectangulaire ou carrée.
La figure 3 représente le cas de deux poutres de section en forme de losange.
La figure 4 représente deux poutres Gi et G2.
La figure 4 représente le cas dans lequel les deux poutres Gl et G2 ont la forme montré en coupe dans la figure 4, ce qui facilite l'empilage de plusieurs jeux de conditionnements, comme montré dans la figure 4.
La figure 5 représente le cas de deux poutres
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rectangulaires maintenant deux rangées O1 02 d'objets.
Dans les différentes figures, les éléments i- dentiques ou similaires sont désignés par les mêmes réfé rences.
Sur chacune de ces figures, on remarque les dif- férents points suivants : - L'ossature est constituée par les poutres élé- mentaires rigides G1 G2 etc... dont la section en caisson est garnie de, contreforts K1 K2 etc...
- Le contour extérieur de l'ossature ainsi for- mée à des dimensions supérieures à celles des objets.
- Les espaces tels que m ou n qui séparent les poutres, assurent la visibilité sur les objets.
- Ces objets prennent appui dans des alvéoles Pr et sont ainsi maintenus de place en place le long de l'ossature, en une ou plusieurs rangées, le nombre d'ob- jets par rangée étant quelconque, lesdites rangées pouvant d'ailleurs être en ligne droite ou en ligne brisée. Ces alvéoles sont situées soit sur une face plane de la poutre (figures 1, 4 et 5), soit sur un angle (figures 2, 3).
- Les poutres sont maintenues les unes {Les au- tres à des distances telles que m n par des moyens qui seront mentionnés plus loin, et sont reliés par différents dispositifs, également mentionnés ci-après, et représentés schématiquement sur les figures 1 à 5 par des bandes LI L2, etc...
La description ci-après, illustrée par la figure
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6, se rapporte à une poutre rectangulaire telle que celle représentée, en figure 1. Elle est donnée à titre d'exemple de réalisation et on peut appliquer tout ou partie des é- léments ou dispositiuns de détail qu'elle mentionne aux autres formes de poutres*
La poutre G telle qu'illustrée en figure 6 est obtenue par pliage et comporte, dans l'ordre : - la petite face a1, que l'on désignera par la suite par face initiale ; - la grande face externe b, dont il sera fait mention plus loin ; - la petite face a2 ;
- la grande face interne c qui comporte, à in- tervalles adéquats A, des empreintes dont la forme s'adap- te aux objets à conditionner, et qui sont représentées, à titre d'exemple, de forme circulaire déterminées par des découpures convergentes Pr qui, par pliage, viennent en
Pr épouser la forme des objets.; - enfin, le bord rabattu a;1, qui est recouvert par - ou recouvre - la face initiale. Ces deux éléments a1 et a;1 sont soit collés soit agrafés, à moins d'utili- ser une variante mentionnée plus loin dans l'exposé des moyens pour relier deux poutres.
La section rectangulaire de cette poutre"est rendue indéformable par des contreforts qui peuvent être réalisés économiquement en découpant leurs éléments dans la face'externe b dont toute la surface n'est pas
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indispensable à la rigidité de l'ensemble.
En particulier, on peut procéder comme suit :
La face externe b comporte des volets tels que Q et q1 dont un côté reste solidaire de ladite face externe et qui comportent des languettes 1.
Par pliage autour du coté qui reste solidaire de la face externe, les volets viennent s'appuyer contre la face interne c, leurs languettes 1 pénétrant dans les fen- tes v. Ces fentes sont déterminées par des découpures en 1 ainsi que 'le montrent les dessins cette forme est plus facile à découper et maintient mieux les languettes qu'un trou rectangulaire.
Les volets ainsi montés constituent deux faces de adonnes ou prismes de section triangulaire, la troisiè- me face étant la bande de largeur hl qui subsiste sur la face b de la poutre, colonnes résistant aux pressions verti- cales et latérales, et rendant le contour de la poutre in- déformable,
De plus, les languettes 1, une fois introduites dans les fentes v, prennent une position rappelant la let- tre V et retiennent la face c, de sorte que la poutre ainsi constituée forme bien l'ensemble rigide défini dans le préambule.
Par ailleurs, la figure 19, sur laquelle les traits pleins sont des découpures et les traits pointillés des pliures, montre que le découpage des faces, ainsi que des contreforts dont les languettes 1 sont imbriquées, est
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fait dans une même bande de matériau avec un seul outil.
En considérant attentivement cette figure, on constate qu'aucune partie de ce matériau n'est perdue.
Pour relier deux poutres ainsi formées, de fa- çon à obtenir une ossature telle qu'illustrée en figure 1, on peut utiliser de nombreux dispositifs. On peut notamment utiliser les procédés suivants, qui font par- tie de la présente lavention seion l'un de ces procédés, on découpe dans la face interne c et sur trois seulement de leurs cotés, des bandelettes L L2, ainsi que le contre la figure 7. Elles se situent, lors de la constitution de la poutre, dans le prolongement des faces al a2, prennent une position transversale par rapport à l'axe de l'ossature et abou- tissent sur les- petites faces de la poutre voisine, où elles sont maintenues soit par collage, soit par des a- grafes Ag, qu'il est aisé de placer, grâce aux ouvertures que laissent subsister les volets Q Q1 dans les faces externes.
Selon un autre procédé illustré par les figures 8 et 9, on utilise des bandes L' découpées séparément, et comportant des extrémités r de forme trapézoïdale. Cha- cune de ces extrémités est rabattue à l'intérieur des poutres par pliage autour das bords extérieurs.' En par- ticulier, elles sont rabattues entre les colonnes-contre- fort à travers les ouvertures que laissent subsister le découpage de ces colonnes. Ce rabattement est possible
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grâce à l'élasticité du matériau où les cornes en angles saillants des rabats r prennent appui contre les faces des colonnes triangulaires. Une fois rabattus, ils s'y main- tiennent parfaitement.
Il a été observé que dans certaines conditions de fatigues particulières du dispositif de conditionnement d'objets fragiles susvisé, il peut se produire que les extrémités trapézoïdales r et r' des bandes de liaison L' fléchissent, ce qui tend à compromettre le bon maintien des bandes de liaison L'
Suivant une caractéristique de la présente in- vention, ces extrémités r et r' sont pourvues de prolonge- ments ou onglets ra et r' a en vue de leur conférer un com- plément de rigidité pour les empêcher de fléchir.
En se référant à la figure 10, on verra une ban- de de liaison L' munie d'extrémités trapézoïdales r et r' se terminant par des onglets rectangulaires ou d'autres formes ra et r'a. L'ensemble est préférablement découpé d'une seule pièce dans une feuille de carton d'épaisseur et de consistance appropriées.
La figure 11 représente deux poutres G1 et G2 sur lesquelles, par des moyens appropriés, on a placé une bande L' repliée à ses extrémités et entrant dans des évi- dements des poutres Gl et G2 par les extrémités trapézoïda- les r et r' munies d'onglets ra ou r'a repliés comme montré sur le dessin.
Il est des cas où l'on est amené à rémir côte à
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cote deux ossatures, formées chacune par un ensemble de poutres, .
.. La figure 12 représente deux ossatures ou boi- tes Bi B2 formées chacune de deux poutres G, réunies par des languettes Lp telles qu'illustrées par la figure 13.
Ces languettes Lp sont dérivées du principe de la bande L', c'est-à-dire qu'elles comportent des extrémi- tés trapézoïdales r et r1' qui pénètrent également dans l'intérieur des poutres, et s'y maintiennent d'elles-mêmes.
De même que pour les bandes L', ces extrémités r r' peuvent comporter les onglets de,renforcement ra r'a'
On décrira plus loin un dispositif permettant la pose des bandes L' et des languettes Lp. de liaison de deux poutres
Selon un troisième procédé/ illustré par la figu- re 14, au lieu de découper séparément les poutres G1 et G2 on laisse subsister, au découpage, une bande M pro- longeant et reliant leurs faces initiales a1
Avec une telle disposition, en peut découper la totalité de l'ossature d'un seul coup d'outil, sans aucune perte de matériau, Enfin, il n'est pas nécessaire d'agrafes ou coller ensemble la face initiale al et le bord rabattu a'1 de chaque poutre, ce dernier étant maintenu coincé sous la face initiale, laquelle est maintenue par la bande commune M.
La liaison entre les faces a2 se fait par un moyen quelconque ou par l'un de ceux décrits ci-dessus.
Il convient par ailleurs de maintenir entre les Doutres la distance recuise m telle qu'indicuse dans les
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figures 1 et 2, et rappelée en figure 15, tout en assurant à l'ensemble une résistance contre toute déformation laté- rale telle qu'illustrée par la figure 15.
Pour cela, on dispose d'un grand nombre de moyens connus, parmi lesquels il convient de choisir ceux qui réservent la visibilité des objets.
A titre d'exemple, la figure 16 montre une bande Pa ondulée autour des objets. Elle a comme largeur la cote m déjà mentionnée et elle est maintenue en position par les bandelettes de liaison L1 L2
On peut utiliser le dispositif suivant illustré par la figure 17,dispositif faisant partie de la présente invention. Sur la bande M mentionnée ci-dessus on découpe en même temps que le reste des volets En en les laissant solidaires de la dite bande par un de leurs cotés et ces volets forment, après rabattement, des entretoises ou in- tercalaires, entre les poutres. Les faces initiales al sont reliées finalement par des bandes de largeur b2 ou b'2- bandes d'ailleurs rendues rigides par la présence des volets rabattus.
Une caractéristique de ce procédé réside dans le fait que cette largeur b2 ou b'2 ainsi que la .longueur LE des volets En ne sont pas liées à la distance A séparant deux objets, On peut dès lors les déterminer uniquement en fonction de la rigidité désirée pour l'ensemble. En effet, ces volets sont maintenus en position simplement
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par la présence des objets, ainsi qu'illustré en figure 16, ce qui représente une facilité pour la constitution de l'ossature.
On peut toutefois, sans sortir du cadre de l'in- vention, utiliser tout autre procédé pour relier les deux ou les diverses poutres constituant une rssature.
On peut notamment, sans sortir du cadre de l'in- vention : - relier les poutres par des bandelettes indépen- dantes, collées ou agrafées, ou par du ruban adhésif ; - utiliser un ou plusieurs anneaux ou bracelets de caoutchouc entourait l'ossature ; entourer l'ossature d'une enveloppe transparen- te quelconque, du genre pellicule cellulosique,
De même que l'on peut, sans sortir du cadre de l'invention : - changer la forme des alvéoles de logement des objets, qui peuvent être d'ailleurs de simples ouvertures découpées ; - changer la forme des contreforts du caisson de la poutre.
La description qui suit concerne une machine, à main, semi-automatique ou entièrement automatique, Capable de confectionner ou monter, à partir de flans découpés au préalable, les ossatures telles que décrites ci-dessus.
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Il sera choisi, à titre d'example pour la descrip- tion qui suit, la variante particulière de réalisation cons- tituée par la combinaison de tout ou partie des éléments illustrés dans les figures 2 à 16, variante dont la forme, s'appliquant au nombre non limitatif de 6 objets, est alors représentée à la figure 18 et dont le flan découpé, avant montage, est représenté par la figure 19.
On y reconnait : deux poutres G telles qu'illus- trées par les figures 6, des bandes de fermeture L' à extré- mités trapézoïdales telles qu'illustrées en figures 8 et 9, et enfin la bande centrale M dans laquelle sont découpés des volets En, ainsi qu'illustré en figures 14 et 17.
Dans le texte qui suit, il sera fait usage indif- féremment des termes "ossature" ou "boîte" pour désigner l'objet du brevet, monté et assemblé par les machines dé- crites ci-après*
On peut énumérer tout d'abord comme suit les opé- rations de formage partiel nécessaires au montage de la boite représentée à la figure 18
Un flan plat étant situé en f1 sur une platine p1'1, un poinçon de forme appropriée po donne à ce flan, en l'appuyant sur la seconde platine p1'1 une f orme comme indiquée en traits pointillés.
Le flan partiellement façonné représenté en f2 est posé sur la platine pl2 munie de butées bu ; des grif- fes gr sont rapprochées de p12, par un moyen quelconque, et
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dans ce rapprochement, les butées bu provoquent le pince- ment des griffes ci-dessus désignées, ce qui a pour effet de plier les volets Q comme indiqué*-,en figure 22. Ensuite, les platines articulées p12-a et p12-b pivotent, ce qui achève la formation des poutres comme le montre la figure 23, qui est une coupe suivant K-K de la figure 22.
La platine p12-b comporte des ouvertures appro- priées vo qui laissent le passage des languettes 1 pendant la fin de son pivotement.
La figure 24 illustre le pivotement approprié des poutres G pour l'introduction des objets 0.
La figure 25 représente une coupe suivant K-K de la figure 24.
Les colonnes I sont solidaires de l'embase 2 qui est celle sur laquelle s'articulent les griffes gr décrites précédemment. Ces colonnes 1 assurent le coulis- sement vertical d'un socle 3 supportant des lames de res- sort 4 terminées en forme de crochet.
Quand les griffes gr - et par conséquent l'en- semble 1-2-3-4-se rapprochent de la boite B pour le forma- ge des volets Q cités plus haut, les crochets de 4 redres- sent les volets En.
Quand les griffes gr, leur socle 2 et les. colon- nes 1 redescendent, l'ensemble 3-4 reste suspendu a la boîte B grâce au crochet 4, maintenant les volets En en place pendant la mise en place des objets 0. Cet ensemble 3-4 se détache ensuite aisément par un deuxième mouvement
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vers le bas de l'embase 2, grâce aux têtes dont sont munies les colonnes I.
Enfin, en figure 26, on voit la fermeture com- plète de la boîte, avec les bandes L' en cours de pose.
La machine à main représentée à la figure 27 réunit en un seul appareil les pièces mécaniques décrites et illustrées aux figures 20 à 26.
La platine pl2 peut coulisser verticalement le long des colonnes 4 entourées des ressorts de compression 5 et fixées sur le socle 6, lequel supporte aussi les griffes gr articulées sur leurs embases 2
Dans le cas de cette machine, où sont rassem- blés tous les éléments destinés aux diverses opérations de formage, la platine pl2 supporte : -. par les bras br1 et les points d'articulation 7 : les platines pl2-a, lesquelles supportent les platines pl2-b par les points d'articulation 8 ; - par les points d'articulation 9 :
lesplati- nés po2'
Le flan ayant été au préalable placé à la maia en f, ses bords a'1 repliés.le long des rebords to ap- partenant à pl2-b, on commence par abaisser l'ensemble le long des colonnes 4 de façon à faire jouer aux grif- fes gr le rôle décrit précédemment, puis on rabat pl2-a et p12-b comme indiqué en pointillés sur la gauche de la figure ensuite, on relève l'ensemble mobile, on déploie pls-a et pl2-b qui reviennent en position horizontale,
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puis on relève pl'2 autour de l'axe 9, comme indique sur la droite de la figure.
Pendant le relèvement de pl2 on a placé les objets, et on est alors en position pour placer les bandes de fermeture L', déjà citées'; dont les extrémi- tés trapézoïdales peuvent se rabattre grâce à des échan- crures 10 pratiquées dans pl'2
Dans une première application possible de l'in- vention à une machine à plus grande production, semi-auto- matique ou automatique, cette machine se comp 'se essentiel- lement de blocs mécaniques formant éléments séparés, en nombre égal au nombre d'opérations élémentaires de formage partiel nécessaires au montage.de la boîte ;chacun de ces blocs animé d'un mouvement de va-et-vient, est chargé d'effectuer une des opérations en question, la boîte ve- nant de subir l'une d'elle étant poussée à chaque fois vers le bloc qui suit.
De,la sorte, le flan représenté à titre d'exemple en figure 19 subit dans la machine, en pas- sant au travers de chacun de ses blocs élémentaires, toutes les phases qui le transforment en la boîte de la figure 18, entourant les objets à conditionner.
Les blocs ou éléments mécaniques mentionnés ci- dessus sont animés de leur mouvement de va-et-vient sur une course au moins égale à la longueur du f;lan ne surée dans le sens selon lequel il progresse dans la machine ; le fonctionnement du mécanisme de chaque élément, destiné à effectuer l'opération de formage partiel qui lui est
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/ impartie, est assurée pendant le déplacement "avant" de cet élément, ledit mécanisme revenant à sa position ini- tiale pendant le déplacement "arrière", position où il est alors prêt à prendre un autre flan.
A l'extrémité de chaque déplacement "avant", le flan qui vient de subir l'opération partielle y rela- tive est immobilisé et sera repris par l'élément mécani- que suivant, lorsque ce dernier aura terminé son déplace- ment "arrière".
La réalisation des mécanismes de chaque bloc ou élément peut se faire de plusieurs façons dont des exem- ples non limitatifs sont donnés plus loin les opérations élémentaires peuvent également être effectuées entièrement automatiquement ou avec une certaine intervention manuel- le destinée à les accélérer ou a en simplifier le mécanis- me.
La synchronisation du mouvement de va...et-vient des éléments peut également être réalisée de diverses façons.
Quel que soient les procédés de réalisations des mécanismes ci-dessus désignés, l'importance de l'in- tervention manuelle dans une ou plusieurs des opérations effectuées par ces mécanismes, et le mode de réalisation du synchronisme du mouvement des blocs ou éléments de la machine,objet de la présente invention, cette machine se présente sous la forme schmatiquement représentée à la figure 28.
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Les flans découpés sont stokés en S et passent de là, en suivant la flèche F qui représente le mouvement "avant", dans tous les éléments mécaniques (1) (2)...
(n)...(N) jusqu'à la fin de la chaîne où l'on obtient enfin les boites terminées B.
Ces éléments sont montés sur un chassis Ma et sont animés d'un mouvement de va-et-vient sur une course C au moins égale à la longueur du flan.
Les objets 0 sont introduits dans la chaîne de montage à un endroit approprié, dans un élément (n), et cette introduction peut être manuelle ou automatique par n'importe-quel moyen de manutention connu.:
Le passage des flans dans le premier élément en sortant de S lorsque cet élément (I) est en fin de son dé- placement "arrière" s'effectue par n'importe quel moyen connu.
Les mouvements du mécanisme de chaque élément (I) .... (N) sont conçus en fonction de l'opération que cet élément doit assurer, et ils peuvent faire appel à divers moyens connus eu à découvrir, tels que cames, cy- lindres pneumatiques ou hydrauliques, électro-aimants, mew- teurs-couples, etc....
On a décrit plus haut la suite des opérations de formage partiel dont chacune peut être effectuée dans un de ces éléments.
On peut, sans sortir du cadre de l'invention, ajouter d'autres opérations et par conséquent d'autres
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éléments sur le châssis ;notamment, on peut prévoir d'entourer'chaque boite d'une enveloppe en papier ou d'une pellicule transparente, ainsi qu'indiqué précédem- ment, et cette opération supplémentaire peut se faire grâce à un ou plusieurs éléments situés à la suite du dernier élément ou bloc (N) de la machine, figure 28.
On peut également être amené à accoler deux boîtes B côte à côté, comme déjà illustré en figure 12, Cet assemblage se fait alors dans un bloe élémentaire supplémentaire (Nn) tel qu'illustré en figure 29, animé comme les autres d'un mouvement de va-et-vient. Une boîte sur deux tombe en Bl d'une hauteur appropriée, poussée par l'élément précédent (Nn-l). La boîte suivante B2 sera poussée par cet élément (Nn-l) sur B1 La réunion des deux bottes se fait ensuite, dans l'élément (Nn) par divers moyens connus, tels que l'enveloppage sous une même feuille de papier ou transparente, le cerclage commun par une ou plusieurs bandes de caoutchouc, ou encore au moyen des languettes Lp des figures 12 et 13, par un dis- positif mécanique décrit plus loin.
Dans une deuxième application de l'invention à une machine semi-automatique ou automatique, cette machi- ne peut comporter'des éléments fixes, le flan traité étant poussé d'un élément vers le suivant, après que l'o- pération de formage est réalisée C'est cette disposition qu'illustrent les figures 30 à 34.
Un moteur Mo entraîne, par un réducteur R
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deux arbres A1 et A2 Sur le premier, une came K assure, par l'intermédiaire d'uns tige tr, l'oscillation, sur une course Cr, d'un levier La articulé en 0 sur le bâti M de la machine ; cette oscillation provoque le va-et-vient d'un chariot Ch roulant sur des rails r1 et r2 Ce cha- riot porte un poussoir p, muni d'un patin de caoutchouc pc et solidaire d'une tringlerie composée du levier Lb et de la tige t, qui coulisse dans le support su, soli- daire du chariot. Le poussoir p monte ou descend, sur une course Ci et il est maintenu aux extrémités de cette course par un bonhomme à ressort bo.
Quand le chariot Ch est au droit du bloc élé- mentaire (n) la tige t est dans le prolongement d'une autre tige t1 qui coulisse dans un support S U solidaire) lui, du bâti M. Une came k1 est calée sur l'arbre A2 de telle manière qu'elle pousse t1 à ce moment, ce qui a pour effet dabaisser le poussoir p qui s'appuye sur la boîte B, supposée avoir subi l'opération adéquate dont l'élément (n) était chargé* A ce moment, la tige tr se déplace de telle sorte à amener le chariot Ch au droit de l'élément (n + 1). Dans ce mouvement, la boîte a été entrainée par adhérence avec le patin pc La collerette qui termine la tige t vient pénétrer dans une chape et appartenant à une tige t'1 qui est à ce moment là attirée vers le bas par la came k2,ce qui a pour effet de soule- ver p et po, libérant ainsi la boîte.
A ce moment, la came K est telle que le chariot, repoussé par tr, revient
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au droit de Isolément (n),
Une troisième came K'1 est également calée sur l'arbre A2 et commande, par le levier Le et la tige t2, la manoeuvre du mécanisme intérieur à l'élément (n), qui est donc fixe et non plus mobile, mécanisme approprié à l'opération qu'il doit accomplir.
L'exposé qui précède se rattache au passage de la butte d'un élément (n) dans l'exposé suivant. On con- çoit que le dispositif décrit peut s'appliquer à tous les éléments. Il suffit par exemple de relier tous les chariots Ch à la même tige tr, d''autres cames telles que k1 k2 ou k'1 étant calées sur le même arbre a2
Les figures 35, 36, 37 et 38 illustrent une au- tre variante de réalisation de l'ensemble de la machine, variante selon laquelle certaines opérations s'effectuent, non plus par passages de la boite d'éléments en éléments tels que S, (I), (n), (N) ...
mais dans un même élément parcourant un circuit fermé - dont la forme peut d'ail- leurs être quelconque - au cours duquel les parties méca- niques dudit élément font subir à la boîte une suite ap- propriée de transformations.
La figure 35 représente la vue en plan d'une machine dans laquelle le¯ circuit fermé ci-dessus mentionné est réalisé sous la forme d'une table tournante R qui supporte quatre éléments mécaniques identiques, occupant chacun successivement les positions (Na) (Nb) (Nc) et (Nd);'p la table tourne par quarts de tours successifs
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séparés par des temps d'arrêt. Ces temps d'arrêt sont né- cessaires pour assurer, d'une part le passage de la boîte de (N-l) dans (Na) et, d'autre part, le passage de la boîte de (Ne) dans (N), la position (Nd) n'ayant pas, dans l'exemple considéré, d'opérations de formage à réalisera
Sur la figure 35, Tr est la table de réception où l'on reçoit les boîtes finies par l'élément (N).
Les opérations réalisées pendant le trajet de (Ha) vers (Nc)-font partie de la suite des opérations dé- crites.
A titre d'exemple, la figure 36 illustre ce que peut être l'une de ces opérations réalisées sur le même élé- ment, sur circuit continu.
Il s'agit de la fermeture de la boite, avec pla- cement des objets. Lorsque chaque élément de la table passe par la position (Na), il reçoit une boîte en provenance de (N-l). Une ou plusieurs opérations sont réalisées par l'é- lément en position (Na), qui peuvent être par exemple celles illustrées par le s figures 23 et 24, à savoir : pliage des volets Q et fermeture des poutres G1 et G2- Ensuite, dans le premier quart de tour de rotation de la table T, uno rampe circulaire Ra pousse la tringlerie Ta qui articule la platine supportant la boîte, autour des points A
Dans la position (Nb) le placement des bbj'ets s'effectue, et dans la position (Ne) la boîte est fermée.
Elle passe de là dans l'élément (N) où les bandes L' de fermeture sont placées, soit à la main, soit par tout moyen
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mécanique approprié.
La.rotation de la table T par quarts ou fractions quelconques de tours peut s'effectuer par divers moyens, et la présente invention n'est pas limitée à l'un d'entre eux.
A titre d'exemple, les figures 37 et 38 montrent une réalisation possible d'un de ces moyens, utilisant les propriétés mécaniques bien connues de la croix de Malte.
Un engrenage E est calé sur l'arbre A2 dont un tour de rotation représente, ainsi qu'il en découle de l'exposé qui précède, la durée de chaque opération élémen- taire, ou durée du "cycle"
Cet engrenage E en entraîne un second 4 fois plus petit, de sorte que l'arbre ar1 fait 4 tours dans la. durée de un "cycle".
La première croix de Malte, constituée par son plateau En]¯ à ergot er1 et la croix à 4 branches M1 provo- que la rotation de l'arbre ar2 d'un quart de tour pour chaque tour de ar1
La seconde croix de Malte,a quatre branches éga- lement, calée sur l'arbre AT de la table T, provoque la rotation de AT de un quart de tour pour chaque tour de ar2
De sorte que finalement, l'arbre A et la table T font bien un quart de tour par "cycle".
La figure 38 représente l'arbre AT pivotant entre deux platines fixes M-pl et M-pl2 maintenant également le reste du mécanisme.
Le couple conique Co est ici rendu nécessaire
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car les arbres A et AT sont rendus orthogonaux
Les figures 39 et 40 représentent respectivement chacune un exemple de réalisation, applicable à l'une ou l'autre des machines automatiques décrites ci-dessus, d'un dispositif de pose de la bande de liaison L' et des lan- guettes Lp pour relier deux boîtes.
Le dispositif représenté en figure 39 comporte une double ventouse V montée sur un levier LV. Cette ven- touse, alimentée par une pompe à vide au moyen du tuyau t, prélève par aspiration une bande L' dans un stock S, figu- ré sur la droite de la figure 39. Ce stock de bandes L' est préférablement placé sur un fond mobile Fm adapté à s'élever, guidé par des colonnes K et K', au fur et à me- sure que des bandes L' sont prélevées, de façon à mainte- nir la partie supérieure du stock au même niveau pour la prise d'une bande L' par le dispositif de ventouses,.
Des doigts dt et dt' doht est munie la ventouse double, recour- bent légèrement les extrémités r et r' de la bande L' La double ventouse V vient poser la bande L' sur les deux poutres Gl et G2 maintenues en placepar des pièces N et N' Les poussoirs Pc et Pc, sont mis en mouvement sous l'action d'un dispositif pneumatique ou autre figuré sché- matiquement en Cy et cy Lès extrémités r et r' de la bande sont introduites dans les évidements appropriés de Gl et de G2 comme déjà indiqué. L'onglet ra se place de lui-même à l'intérieur de la face C de la poutre C1 Quand la bande L' est placée, la dépression n'est plus admise
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par le tube t sur la Ventouse- double V qui s'écarte des poutres T1 et G2 après avoir accompli sa fonction.
Le cy- 'de peut alors'recommencer en un autre endroit le long des poutres G1 et G2
Le dispositif décrit de mise en position et de conformation des bandes L' comprend un organe de préheri sion automatique adapté pour permettre le transport des bandes de liaison jusqu'à un organe de mise en place de ladite bande sur un ensemble de deux poutres tout en fa- çonnant les extrémités r et r' et leurs onglets ra et r'1
La figure 40 est relative au cas de l'assembla- ge des deux boîtes cote à cote comme il a été indiqué précédemment.
Dans ce cas, deux ventouses telles que Va articulées en m sont mises en mouvement par un jeu de le- viers approprié de façon à venir prélever une bandelette Lp sur un stock SL, puis à parcourir le chemin indiqué par la flèche en traits pointillés pour s'articuler au- tour de la tranche des parois en cohtact des boîtes Bl et B2 venues au préalable l'une contre l'autre, comme il a été exposé précédemment. La bandelette Lp est alors placée au cours du pivotement des ventouses Va autour de m après quoi le vide n'est plus admis sur les ventouses Va qui peuvent alors recommencer leur cycle.
On peut prévoir autant de dispositifs analogues que l'on désire fixer de bandelettes Lp pour la réunion de boîtes telles que B1 et B2
La figure 41 représente en coupe un exemple de
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réalisation d'une disposition relative aux machines de conditionnement décrites précédemment et notamment un dis- positif permettant le mirage d'oeufs, lorsque ceux-ci sont les objets fragiles conditionnéso
Le dispositif montré figure 41 se place géné- ralement à l'extrémité de la machine destinée à emballer les objets fragiles, des oeufs par exemplee
Dans la figure 41, un support ou bâti S porte à la partie supérieure une fente F de longueur suffisante.
En correspondance avec la fente F se trouve un moyen d'é- clairage E envoyant un flux lumineux à travers C faisant fonction de protecteur contre les lumières parasites exté- rieures. Des miroirs M1 et M'1 placés suivant une incli- naison convenable permettent d'obtenir une vision de l'ob- jet fragile conditionné, des oeufs par exemple, suivant l'axe horizontal de l'objet.
Les rayons ainsi projetés convergent en C1 et CI 1 de façon à pouvoir éventuellement être utilisés par l'observateur dont l'oeil est en 0, Comme on le verra par les détails représentés dans la fi- gure 42, le conditionnement montré en Cd,' figure 41, est amené par un mouvement suivant la flèche F dans la boîte C éclairée par la lampe E, figure 42
De nombreuses expériences ont montré qu'un tel dispositif de mirage appliqué notamment à des oeufs est d'un rendement exceptionnel..
On peut, sans sortir du cadre de la présente invention :
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- donner aux divers organes des machines, aussi bien manuelle qu'automatique des formes différentes de celles représentées et décrites ci-dessus.
- réaliser différemment le transfert d'une boî- te d'un bloc dans l'autre, dans le cas d'une machine se- mi-automatique ou automatique à grande production.
- réaliser des opérations quelconques dans les éléments du circuit continu décrit précédemment.
- donner à ce circuit, non plus la forme c ir cu- laire assurée par une table tournante, mais une forme fer- mée quelconque.
- assurer le cheminement le long dudit circuit ccntinu par tout moyen appropriés
On peut combiner différemment les opérations élémentaires et par exemple les scinder ou les grouper différemment, constituer la machine avec un nombre diffé- rent de blocs ou éléments mécaniques séparés, on peut éga- lement grouper x éléments semblables cote à côte sur un même châssis et animés d'un même mouvement de va-et-vient, de façon à obtenir une machine dont la capacité de produc- tion est x fois celle de la machine ne comportant qu'un seul jeu d'éléments séparés, sans sortir du cadre de l'invention...
On peut enfin concevoir la machine pour le mon- tage d'ossatures constituées différeraient de ce qui a été décrit plus haut à titre d'exemple, sans sortir du cadre de l'invention.
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Les figures 43, 44 et 45 représentent à titre d'exemple une caractéristique importante de la présente invention, consistant à mettre en oeuvre des dispositifs d'emballage et de conditionnement tels que prévus par la présente invention pour la vente d'objets fragiles au moyemn de machines distributrices, déclenchées par exemple par l'introduction d'une pièce de monnaie. La figure 44 est une coupe suivant la ligne XY de la figure 43.
La figure 43 représente en coupe une armoire Am à l'intérieur de laquelle se trouve sur un plateau Pm un empilage Sd de conditionnements tels que B. Le plateau Pm est commandé de façon à se déplacer verticalement par une ou plusieurs chaînes telles que Ch s'enroulant autour de deux poulies P1 et P2, dont l'une est commandée par un mo- teur Mo actionné au moment opportun. Les conditionnements tels que B se trouvant à la partie supérieure de l'empila- ge sont poussés au moment voulu au moyen d'une palette Pa solidaire d'une chaîne Ch1 s'enroulant sur deux poulies P3 et P4, l'une de ces poulies est commandée par un moteur mo montré figure 45. On observera que ce dispositif con- venasblement actionné permet de faire tomber les condition- nements les uns après les autres dans le couloir Co jus- qu'au réceptacle Re où. le client peut en disposer.
Lorsqu'un client de la machine à vendre intro- duit une pièce de monnaie dans une fente appropriée B1, la palette Pa pousse la rangée supérieure sur une distance égale à la largeur d'une boîte. Une boîte tombe dans le
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couloir Co jusqu'au réceptacle Re où le client la prend.
Quand la dernière boîte de la rangée supérieu- re est tombée, la palette Pa revient automatiquement en position de départ et le stock SD monte d'une hauteur de boite.
Le fonctionnement reprend ensuite lors de la prochaine introduction d'une pièce dans la fente f1,
Si le client ne désire qu'une fraction de la botte, un dispositif permet de la couper à une longueur telle qu'il y soit logé le nombre voulu d'objets.
Une réalisation efficace peut être agencée comme suit
L'introduction de la pièce de monnaie dans une fente appropriée telle que F2 déclenche non seulement l'avancement de la palette Pa, et le basculement de B dans le couloir Co, mais également et au préalable, la mise en rotation d'une scie Sc, qui prend position dans le couloir Co en basculant autour du point Os. La boîte tombe sur la scie qui la coupe à la longueur voulue.
Un support br visible sur les figures 43 et 44 retient la partie de la boite non désirée ; ce support s'était placé en travers du couloir Co en même temps que la scie Se suivant la flèche f.
En tombant dans le réceptacle Re, la fraction de boîte provoque le retour.au repos de la scie Se. Par contre le support br reste en position, supportant ce qui reste de la boîte.
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En général, les clients choisissent entre des boîtes entières et des demi-boites.
Si le client qui suit celui mentionné plus haut désire une demi-boîte, l'introduction de sa pièce provoque la chute de ce que supporte br, c'est-à-dire une demi- boîte.
Par contre, s'il désire une boite entière, br s'efface suivant la flèche f en emportant la portion de boîte qu'il supporte, et une boite entière tombe dans le couloir.
Pour un troisième client, si celui-ci désire une demi-botte, br s'avance à nouveau et la demi-boite qu'il supporte bascule ; par contre, s'il désire une. boite en- tière, br reste effacé et c'est une boîte entière qui tombe. Ce cycle recommence suivant les demandes du client.
La mise en oeuvre de ces différents mouvements s'effectue aisément par le truchement, par exemple, de mi- crocontacts du commerce connectés dans des circuits de relais qui enclenchent et/ou arrêtent les mouvements en agissant sur des moteurs éledtriques d'entraînement.
A titre d'illustration, 'on donne en figure 45 le schéma électrique de la commande du mouvement de- la palette Pa, tel que décrit ci-dessus.
La pièce de monnaie p introduite dans 'la--fente F1 ferme au passage le microcontact c, qui enclenche le relais r11, provoquant la rotation du moteur mo, par la fermeture des contacts ca et cb, qui se met à tourner et
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propulse la palette Pa, grâce au fait que rl est maintenu excité par son contact c2 Quand la boîte B bascule dans le couloir Co, elle appuie au passage sur le microcontact c3 qui coupe l'excitation de r11, ce qui arrête la palette Pa,
Quand la dernière boîte Rn bascule à son tour, non seulement c3 provoque l'arrêt de mo, mais le contact c4 qui se ferme à ce moment) en série avec c5, enclenche le relais r12 dont l'excitation se maintiendra par son contact c6 et qui connecte le moteur mo sur deux phases inversées.
Ce moteur se mt à tourner à l'envers, la pa- lette Pa recule jusqu'à venir ouvrir le contact c7 qui, en coupant l'excitation de r12, arrête la course retour de Pa.
Le dispositif des ventes automatiques d'objets fragiles conditionnés peut, suivant les caractéristiques de l'intention, être pourvu de moyen de conditionnement connus de température, d'humidité ou pression.
L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisations qui viennent d'être décrits. Elle est au contraire susceptible de variantes et de modifications qui apparaîtront clairement à l'homme de l'art,