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" Appareil favorisant l'intelligibilité acoustique. "
L'invention se rapporte à un appareil favorisant l'intel- ligibilité acoustique pour des personnes se trouvant dans le vent produit par le déplacement d'un véhicule.
Le but de la présente invention est d'assurer l'intelligi- bilité entre des personnes qui,-par exemple, se trouvent sur des motocyclettes, que ces personnes se trouvent dans le side-car nt ou soie assises l'une derrière l'autre. Un autre but de l'inven- tion est de rendre l'intelligibilité possible sans dispositif électrique et, de plus, de réaliser l'appareil de telle sorte
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qu'il soit petit et maniable-, ne présente aucun danger de provo- quer des blessures en cas de bris, puisse être réparé à peu de frais et être porté agreablement par le bonductuer, c'est-à-dire éviter les bruits qui sont provoqués par le vent, et puisse être fixé aux casques de même qu'aux bonnets ou aux serre-tête.
Les dispositifs connus de ce genre présentent l'inconvé- niént soit de ne pouvoir éliminer le bruit du vent provoqué par lé déplacement d'air soit de produire, par un effet de succion, une pression désagréable dans les oreilles, soit encore de dé- porter - par un effet d'accumulation dû à ces appareils qui se trouvent sur les oreilles - la force du vent sur la tête, ce qui se fait sentir désagréablement, l'appareil selon l'invention ne devant pas nécessairement se placer sur les oreilles à moins que ceci ne soit avantageux.
,Le problème à résoudre grâce à l'invention consiste donc à faire transporter les ondes sonores par le vent lui-même afin de les rendre intélligibles, c'est-à-dire que le vent doit glisser le long de l'appareil de telle sorte qu'il se forme un espace abrité du vent dans lequel puisse s'aplanir tout tourbillon d'air éventuel provoqué par le vent, afin que les paroles de celui qui se trouve derrière, ou à côté, parviennent, non déformées et clai- res, à celui qui se trouve devant, même à des vitesses élevées, c'est-à-dire par vent fort,, où qu'il soit- possible à deux per- sonnes se trouvant dans le vent de se comprendre aisément, sans que le bruit du vent n'influe sur cette intelligibilité.
Suivant l'invention, on résoud le problème de la manière suivante : la personne qui se trouve dans le vent est munie d'un couvre-oreilles à cadre qui, s'appuyant entièrement.ou partielle- ment,de façon étanche, contre la tête, est exécuté de façon à permettre, à l'endroit choisi , par exemple par derrière,:le passage du son.
Conformément à cette caractéristique de l'invention, le
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vent, qui se présente, en premier lieu, chez la personne qui se trouve devant, est égalisé de façon telle - un espace abrité du vent étant de toute façon créé par cette personne - que cet espace abrité suffise pour permettre la compréhension aux person- nes se trouvant derrière, dans le vent.
En outre, le couvre-oreilles qui, grâce à son cadre, pro- tège l'oreille de tout phénomène de pression àésagréable et, de plus, maintient le conduit auditif dégagé, afin de ne pas influen- cer l'intelligibilité, peut être exécuté de diverses façons.
Une forme d'exécution avantageuse, en particulier pour les grandes vitesse de roulage, réside dans le fait que le couvre- oreilles, s'étendant endorme de goutte vers l'arrière, est pour- vu, à sa surface, de dispositifs égalisateurs da courant ou écou- lement par exemple de' ..saillies déflectrices séparées les unes des autres par un espace allant en diminuant vers l'arrière.
Cette forme ''d'exécution; met en pratique les conceptions de l'aérodynamique, pour produire un champ de courant efficace- ment égalisé qui permette de répondre au but de l'invention.
Une amélioration'de l'intelligibilité est rendue possible, grâce à la présente invention, du fait qu'on dispose'des membranes ou saillies conductrices ou réflectrices du son, à l'intérieur du couvre-oreilles, dansle courant des ondes sonores du entre 1 entrée et l'endroit où a lieu la réflexion dans 'le conduit auditif.
Cette caractéristique de l'invention part du principe que lorsque le vent vient de devant, le couvre-oreilles doit être fermé par devant et que les ondes sonores doivent pourvoir péné- trer par l'arrière, les ondes sonores devant alors être déviées de telle sorte qu'elles atteignent le conduit auditif, c'est-à- dire qu'une déviation, pratiquement à angle droit doit,être pro- duite par des membranes qui acheminent le son, non déformé, et le réfléchissent alors'.
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'Pour réaliser une membrane de ce genre, il s'est révélé efficace de constituer-la membrane de 'telle sorte qu'il se trou- une membrane réflectrice vers l'avant contiguë à la partie arrière permettant le passage du son, par exemple partiellement ouverte, du couvre-oreilles, et qu'il se trouve, par dessus le conduit auditif, une caisse de résonance en forme de calotte.
Deux membranes de ce genre peuvent avantageusement se com- pléter et conduire les ondes sonores dans la direction désirée; tout autres moyens connus en eux sont également possibles, pour autant que soit atteint le but de 1!invention qui est de conduire les ondes sonores prôvenant de l'arrière, en les déformant le moins possible, vers le conduit.auditif de celui qui se trouve devant.. , .
Une autre caractéristique de l'invention qui permettra. un port agréable du dispositif, réside.dans le'fait que- le couvre- oreilles est 'fixé sur un'cadre laissant l'oreille libre et déchar-
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nation "caoutchouc mousse"..;
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Conformément à cette caractéristique, on fixe'le couvre- oreilles sur un' cadre et le cadre sert alors, de plus, à fixer le couvre- oreilles ,dans un casque, à un serre-tête -ou à un bon- net sans que, lors du serrage de la mentonnière d'une coiffure de ce genre, la puissance auditive ne se trouve influencée de façon inadmissible du fait d'une pression exercée sur le conduit auditif et sans qu'il ne se produise de sensation de pression désagréable.
Suivant une autre possibilité de réalisation, le couvre- oreilles est revêtu intérieurement de moyens amortissant le son et est fermé de tous côtés.
Conformément'à cette caractéristique de l'invention, dans
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la réalisation dans laquelle l'appareil se place de façon élasti; que sur la tête et est insonorisé, on insonorise encore le recou- grement intérieur, c'est-à-dire qu'on renonce à la membrane, au- quel cas, bien entendu, il doit exister une perméabilité assez grande au son pour les signaux, etc., l'avantage résidant dans le fait que cette réalisation est moins coûteuse et que le conduc- teur lui-même peut, attendu qu'il n'est pas gêné par le bruit du vent et que le serrage du casque ne Gêne pas son ouïe, toujours se faire comprendre ou entendre les bruits, quoique ceci ne soit pas aussi aisé que dans le cas de la forme de réalisa;ion ouverte, à membranes.
Si la perception du bruit n'est pas suffisante, il subsiste encore la possibilité d'entourer l'oreille d'une boîte qui ne s'ap. puie pas sur le pavillon de l'oreille.'et qui repose, à l'aide d'un cadre élastique rembourré, sur les parties osseuses entourant l'oreille,,sans exercer d'influence sur le conduit auditif, ou qui entoure l'oreille sous la forme d'une feuille élastique ayant l'aspect de la peau, sans provoquer de pression sensible sur l'oreille.
Conformément à cette caractéristique de l'invention, la boîte peut être remplacée entièrement ou partiellement par une membrane, auquel cas il,sera veillé à ce que l'oreille soit déga- gée c'est-à-dire que le conducteur en soit pas influencé défavo- rablement dans,sa capacité de réaction, ce qui se produit notam- ment lorsque les conduits auditifs sont comprimés.
Une aupre possibilité réside dans le fait que le couvre- treilles ou dette boîte avec sa partie disposée à l'abri du vent est équipé d'une membrane ou est conformé en membrane, c'est-4- dire qu'à la place de l'orifice partiellement ouvert à l'arrière (à la figure 1), on prévoit alors une membrane.
Pour permettre un port agréable, il faut encore, pour dé- velopper l'invention, que le rembourrage du cadre se rattache à un rembourrage s'appuyant sur les tempes.
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Un exemple d'exécution de l'invention est représenté aux dessins. De l'examen de ceux-ci ressortiront encore d'autres caractéritiques. de
La figure 1 montre au/dessus et fixé à une oreille', le couvre-oreilles en forme de goutte ou épousant la forme du pavil- lon de l'oreille; la figure 2 est une vue de dessus de l'exécution en forme dégoutte dans le bonnet, ni la tête; la figure 3 est une vue latérale correspondant à celle de la figure 2 ; la figure 4 est une vue de dessous correspondant 'à celle de la figure 2 ; la figure 5 illustre, par des vues de face et latérale, les possibilités d'exécution d'un cadre; la figure 6 montre, vu d.e face, le couvre-oreilles en for- me de boite entourant l'oreille et,garni intérieurement de moyens amortissant le son,' sur un bonnet;
la- figure 7 est une coupe selon la ligne A-B de la figure
6, en vue latérale ; la figure 8 montre, vu de face, un casque de motocycliste, pourvu d'une membrane. la figure 9 est une coupe selon la ligne A-B de la figure
8, et les figures 10 et 11 montrent, conformément aux figures
6 et 7, la botte munie de membranes.
A la figure 1, on désigne par 1 le dispositif en forme de goutte ou présentant la forme du pavillon de l'oreille, représenté en coupe. Par 2, on désigne la forme de la tête de celui qui porte le casque, 3 désigne l'oreille et 4, les ondes sonores'qui par- viennent de l'arrière, et qui sont par exemple émises par celui qui se trouve derrière, et sont, en 5, dirig ées plus loin, ainsi que le montre le flèche, pour atteindre l'oreille, après avoir été réfléchies en 6..'La membranne dirigeant plus loin les ondes
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sous sonores est désignée par 7. Cette membrane, forme de caisse de résonance, est fixée en 8 au boîtier, à l'aiee d'un rivet creu le rivet creux étant désigné par 9 et la caisse de résonance, par
10. La référence 11 désigne une plaque de recouvrement fendue.
La fente doit permettre le passage du son, et le recouvrement sert à écarter de l'oreille la pluie ou la n'eige. Le dispositif en for- me de goutte est alors fixé sur le cadre 12 à l'aide de vis 13, 14, des rembourrages élastiques 15 et 16, garantissant un port agréable, déchargeant l'oreille. Il ressort également de l'examen de la figure 1 que l'oreille demeure entièrement dégagée grâce à ces rembourrages, c'est-à-dire que l'oreille n'appuie nulle part sur le dispositif acoustique.
La figure 1 montre qu'en 15 et 16, l'apareil s'appuie étroitement sur la tête, et que dans le dernier tiers de la lon- gueur de l'appareil, celui-ci présente un repli par lequel peu- vent pénétrer les ondes sonores, comme indiqué en 4. Ce repli est désigné par 17 et la partie du couvre-oreilles entourant l'oreille par 18.
Dans l'exemple d'exécution sont encore prévues des saillies défectrices 19,20, 21, qui, ainsi que le montre la figure 2, vont en se rapprochant vers l'arrière c'est-à-dire que la dis- en tance/22, 23 est plus grande qu'en 24, 25 ce qui permet d'obtenir un bon écoulement du courant, l'air qui 'arrive étant guidé par la saillie centrale 19, ce qui permet d'obtenir une bonne égalisa- tion.
La figure 4 montre encore que la cavité 18 dégage entière- ment l'oreille, particulièrement du fait que, ainsi que le montre la figure 5, le cadre 12, grâce à l'évidement en 26,ne repose sur la tête qu'en 27 et que là encore, ainsi que le montre la fi- gure 1, il existe des couches intermédiaires en matière spongieuse afin d'éviter la transmission vers la tête elle-même de tout bruit éventuel propre à l'appareil acoustique.
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A la figure 8, 28 désigne un casque qui comporte un protège nuque 29. Dans ce protége-nuque et dans les protecteurs latéraux sont diposées des membranes 30, 31, qui, lorsqu'on serre la men- tonnière 32, couvrent exactement les oreilles. La membrane est àlors rigidement tendue et permet une transmission non déformée de signaux et desbruitsde la rue, sans devenir gênante pendant le port et sans transmettre le vent provoqué par le déplacement du véhicule.
Les figures 10 et 11 représentent, un vue de face et en vue.latérale, un couvre-oreilles qui est exécuté en forme de botte garnie intérieurement de moyens amortissant le son, 33 et 34 dési- gnant ces boites et 35, 36,des xxxxxxxx membranes qui. sont placées séparément ou ensemble dans les boites, des parties' entières de la boîte .pouvant également être constituées par cette membrane..
On obtient le même résultat; c'est-à-dire que.l'oreille demeure dégagée et qu'une transmission du son est possible sans que les bruits/du vent, la pluie etles influences de la température ne se fassent sentir désagréablement.
Les figures 6'et 7 correspondent aux figures 10 et 11, mais les appareils représenté ne possèdent pas-de membranes.
Comme'domaines où la présente invention peut trouver application, on citera tous les cas possibles où uné personne ou un objet se trouvant dans le vent produit par le déplacement d'un véhicule produit un tourbillon d'air et où l'on veut réaliser l'intélligi- se trouvant en arrière et une personne se trouvant bilité , à l'encontre du vent, entre une personne/à l'avant, ou in- versement, ou à partir d'une personne se trouvant sur le côté, sans qu'en, l'occurrence on ait besoin de moyens électriques, du genre de ceux qui sont nécessaires pour la transnission de messages par fil, ou de n'importe quel dispositif provoquant une grande résis- tance à l'écoulement du courant et des phénomènes dus à la pres- sion sur l'oreille, et qui, par conséquent, soient désagréables à porter.