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Machine à couper le tabac..-\
Dans les machines à couper, tout particulièrement le tabac, et lorsque la matière à couper est guidée vers une einbou- chure, en direction du dispositif à couper, il est connu d'utili- ser plusieurs couteaux circulaires rotatifs, portés par un porte- couteaux rotatif ; les couteaux circulaires passant devant la dite embouchure et des meules d'aiguisage étant prévues pour les dits
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couteaux circulaires.
Bien que ces couteaux circulaires présentent l'avantage essentiel qu'il est possible d'obtenir une coupe par traction, en opposition à la coupe par'pression du couteau à guillotine, les' dispositifs actuels munis de couteaux circulaires présentent cependant le désavantage qu'il ,n'est pas possible d'aiguiser les couteaux impeccablement' et en permanence pendant le fonctionnement de la machine, étant donné que les meules se salissent en raison d.e la poussière provenant de l'aiguisage et de l'émeri de la meule.
Il en découle que les couteaux s'émoussent et qu'il est impossible d'obtenir une coupe impeccable. Ceci provoque une formation de poussière de tabac qui, associée à'la poussière de l'émeri, accroît fortement le salissement,
Enfin, le désavantage de la'formation de poussière par le tourbillonnement de la poussière de tabac est encore accru par le fait que la poussière de l'émeri et du tabac se mélange à la poussière du métal lors.de l'aiguisage des tranchants. Un fonc- tionnement permanent ne peut donc pas être envisagé pour les machines à couper le tabac munies de porte-couteaux rotatifs et de couteaux circulaires.
Jusqu'à présent, les porte-couteaux-étaient déplacés en continu vers la matière a couper, au fur et à mesure de l'usure des couteaux. A cette fin l'axe d'actionnement du porte-couteaux - était axialement déplaçable.dans la partie supérieure du boîtier' de la machine à couper, et ce, par l'intermédiaire d'un démulti- plicateur approprié. De ce fait, le réglage des' couteaux circu- laires, mis en rotation, s'effectuait en déplaçant le porte- couteaux vers la matière à couper.
De telles machines à couper nécessitent, par conséquent, une construction relativement compliquée afin d'obtenir cette action.
L'invention vise à obtenir un réglage très simple des couteaux circulaires, ou bien du porte-couteaux, par rapport à la matière à couper.
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En outre, elle vise à l'exécution d'un dispositif à couper le tabac qui est approprié au fonctionnement permanent et dans lequel il est possible de garantir l'aiguisage impeccable des couteaux circulaires.
Enfin, l'invention vise à éliminer presque totalement la poussière de tabac, tout particulièrement de manière qu'elle ne puisse pas se mélanger à la poussière du métal et de l'émeri, de façon à réduire fortement le risque de salir les meules et à obte- nir, par conséquent, que les couteaux restent plus longtemps aiguisés.
L'invention se base sur la constatation qu'il est possi- ble d'obtenir un réglage beaucoup plus simple et uniforme entre les couteaux circulaires et la matière à.couper en déplaçant l'embou- chure de sortie du canal d'amenée de tabac par rapport au porte- couteauxrotatif et, par conséquent, des couteaux circulaires.
L'invention réside dans le fait que l'embouchure de-sor- tie du canal d'amenée de tabac peut être déplacée parallèlement par rapport à l'axe du porte- couteaux et est déplacée en continu, au moyen d'un actionnement spécial,- en direction des disques de couteau circulaire, non-déplaçables, passant devant la dite embou- chure, et ce, suivant l'usure des dits couteaux.
L'avantage essentiel de cette forme d'exécution du dispositif de .réglage résidé dans le fait qu'il n'est sujet à au-. cune modification de l'écartement entre le bottier et le porte- couteaux, ce qui permet de trouver une solution simple au point de vue constructif, tout particulièrement de l'actionnement et de la mise au point précise des tranchants des couteaux circulaires et des moyens d'aiguisage. Cette exécution empêche le salissement des moyens d'actionnement pour les disques de couteau circulaire.
L'invention propose, en outre, que le moyen d'aiguisage prévu pour l'aiguisage des couteaux circulaires, par exemple des meules, soit déplaçable suivant l'usure des dits couteaux et ré- gleble par rapport à ces derniers, ainsi que de prévoir des dispo-
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sitifs de dressage spéciaux servant à dresser les meules aigui- sant les couteaux circulaires et dont les dresseurs (diamants) sont maintenus par une butée dans le plan du bord antérieur de l'embouchure déplaçable.
Enfin, l'utilisation de tubes d'aspiration servant à évacuer les poussières de l'aiguisage, de l'emeri et du métal, ... ainsi que l'exécution spéciale des couteaux circulaires en forme d'assiette, représentent une nouveauté et un progrès techniques..
Plusieurs formes d'exécution, données à titre d'exemple non limitatif, sont représentées aux dessins annexés, dans lesquels :
La fig.l est une vue latérale, en coupe partielle, d'une, machine à couper le tabac avec l'actionnement représenté schémati- quement.
La fig.2 est une vue frontale de la fig.l.
La fig.3 est une autre forme d'exécution de la machine.
La fig.4 est une vue frontale des couteaux circulaires de la construction suivant la fig.3,
La fig.5 représente à plus grande échelle et partielle- ment en coupe l'exécution du dispositif de dressage disposé dans le porte-couteaux en forme-de tambour.
La fig.5 est une coupe transversale d'un disque de couteau circulaire.
La fig.7 est une autre forme d'exécution du disque de . couteau circulaire. r
La machine à couper est munie d'une embouchure 10 tra- versée par la matière à couper 11 de manière. connue, par exemple, par l'intermédiaire de courroies transporteuses 12, disposées dans le haut et dans le bas constituant un canal d'amenée de tabac en forme de trémie,
La matière à couper est coupée par des couteaux circu- laires 13 (par exemple quatre), tout particulièrement en forme d' assiette,.qui sont placés sur un porte-couteaux rotatif 14 qui est fixé sur un axe entraîné 21, exécuté, par exemple, BOUS la
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forme d'un arbre creux.
Le porte-couteaux 14 est constitué par un boîtier en forme de tambour sur lequel sont disposés les disques de couteau 13, placés sur des arbres appropriés, Ce tambour 14 sert à recevoir les moyens d'actionnement,, par exemple des entraî- nements à courroie 84, actionnés par un axe entraîné 85.
L'entraînement de l'arbre creux 21 et de l'axe 85 est effectué depuis un moteur principal 23; par l'intermédiaire d'un actionnement 22a, disposé dans la partie supérieure du boîtier 22 et qui n'est pas spécialement détaillé au dessin.
L'embouchure 10 du canal d'amenée de tabac se déplace parallèlement par rapport à 1,'axe 21 du porte-couteaux et est déplacée en permanence, au moyen d'un actionnement spécial 36, vers les couteaux circulaires' 13 non-déplaçables et passant à côté de l'embouchure. Ainsi que représenté à la fig.1, l'embouchure 10 est constituée par une douille déplaçable 33 dont le prolongement
34 s'engage dans un chariot déplaçable 35. Le chariot 35 est dépla- cé vers les couteaux circulaires 13 passant devant l'embouchure, par exemple, par voie hydraulique par l'intermédiaire du piston du cylindre sous pression 70.
Le cylindre sous pression 70 est relié par la canalisa- tion 71 à un deuxième cylindre sous pression 72 dont le piston
73 est avancé en permanence, par l'actionnement*spécial 36 qui peut ' ' être constitué par un actionnement à vis sans fin, de manière qu' il soit possible d'obtenir -en permanence l'application de l'embou- chure déplaçable 10., contre les couteaux circulaires, malgré l'usu- re de ces derniers,
L'aiguisage des couteaux circulaires 13 est obtenu par des moyens d'aiguisage, par exemple une ou plusieurs meules 20 qui sont également déplaçables suivant l'usure des couteaux cir- culaires et qui sont réglables par rapport à ces derniers.
Ceci est obtenu également, par exemple par un chariot 75 influencé par un cylindre sous pression 74 et pouvant; servir simultanément de support au moteur d'actionnement 76.
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Enfin, on prévoit un dispositif de dressage, par exemple une pierre de dressage (diamant) 31 qui est disposée sur un bras déplaçable 32. Celui-ci est déplacé dans le sens de la flèche A par le piston d'un cylindre sous pression 77, .et ce, d'une valeur iden- .tique à celle du déplacement de l'embouchure 10. A cette fin le cylindre sous pression'77 est. relié à la canalisation de fluide sous pression 71, par l'intermédiaire 'de la canalisation 71a.
Chacun des pistons des cylindres sous pression 70, 74 et 77 est influencé par un ressort 78.
Le bras déplaçable 32 de la pierre de dressage tourne dans un palier 79 et est actionné par un entraînement 80, égale- ment par le moteur 76 de l'actionnement des meules, de manière que les meules 20 soient dressées uniformément lors de la rotation de ces dernières. La meule, ainsi que les moyens d'actionnement et le dispositif de dressage sont avantageusement recouverts d'un manteau 81 en forme d'enveloppe auquel est relié un tube d'aspira- tion 82 qui sert à évacuer la poussière du meuiage et du métal ainsi que les particules de tabac éventuellement entrafinées,
L'invention permet d'obtenir que le tranchant des cou- teaux circulaires,
10 bord de la meule et le dispositifde dressa- ge soient disposes en permanence dans un plan vertical par rapport au bord de transport de l'embouchure déplaçable 10, même si les' couteaux circulaires sont usés, aiguisés ou dressés.
Dans la forme d'exécution représentée à la fig.3, le ' déplacement de l'embouchure 10 est effectué directement par voie mécanique par l'intermédiaire du chariot 35, depuis l'actionnement -spécial 36, constituée par'exemple, par un actionnement à vis sans fin. L'avancement de la'machiné à couper s'effectue, par exemple, de manière identique à celle de l'exécution représentée schémati- quement aux figs.l et 2.
Ici également les couteaux circulaires 13 sont disposés à l'intérieur d'un bottier cylindrique 14, servant de porte- couteaux et exécuté tout particulièrement sous la forme d'un tam-
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bour. Cependant, ainsi que représenté aux fies.3 et 4, une partie en forme de segment de la périphérie des couteaux dépasse, par les fentes 15, du bottier 14 servant de porte-couteaux.
Les moyens d'actionnement pour chaque disque de couteau
13, ici par exemple des moteurs individuels 16, sont également disposés à l'intérieur du porte-couteaux 14 en forme de tambour.
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Ce dernier est obturé, par exemple, par un ou plusieurs couvercles amovibles 17. Les moteurs d'actionnement 16 avec leurs disques d'entraînement sont, en outre, disposés dans le bottier cylindri- que du porte-couteaux 14, et ce, dans une chambre séparée 18 qui peut être obtenue en prévoyant un manteau de tambour intérieur 19.
A l'intérieur du porte-couteaux 14, cylindrique, respec- tivement en forme de tambour, sont, ,en outre, disposées des meules connues pour les couteaux circulaires 132 Ainsi que représenté au dessin, il est possible de ne prévoir qu'une seule meule 20 pour tous les couteaux circulaires, cette meule ne participe pas à la rotation du porte-couteaux, mais possède un actionnement spécial.
L'actionnement du bottier 14 en forme de tambour est effectué au moyen d'un actionnèrent à transmission, non représenté, depuis l'arbre d'entraînement 21, disposé dans le'boîtier 22 du chssis de machine et par.l'intermédiaire du moteur 23.
La meule 20 (la même chose est vraie si plusieurs meules étaient utilisées) peut être déplacée dans le sens de la flèche B.
Ce déplacement lent, automatique de la meule en direction des cou- teaux circulaires 13 peut être obtenu, par exemple, du fait que ces derniers sont reliés à un arbre creux 25, placé sur l'arbre 21, et qui, lors de sa rotation,'est.déplacé par l'intermédiaire d'un actionnement à démultiplication 26, par exemple au moyen d'un actionnement à vis sans fin.
L'arbre creux 25 est mis en rotation, par'exemple, par les moteurs 16, au moyen d'un actionnement à organe de traction, par l'intermédiaire du disque d'entraînement 28.
Enfin, suivant l'invention, des dispositifs de dressage spéciaux, également disposés dans le porte-couteaux fermé 14 en
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forme, de tambour, sont adjoints à la ou aux meules 20 pour les couteaux circulaires'13. Ces dispositifs de dressage peuvent être constitués, dans cette forme d'exécution également, par des pierres de dressage (diamants) 31 entraînées, qui sont placées dans un bras déplaçable 32.
Afin de maintenir le tranchant des couteaux circulaires., le bord des meules et la pierre de dressage en permanence dans un plan vertical, il est nécessaire que le dispositif de dressage 31, 32 soit mis sous l'action d'un ressort 78 et que, lors de la rota- tion du porte-couteaux, il trouve son application contre un disque 83 relié, localement fixe, à l'embouchure déplaçable 10, ainsi qu'il ressort de la fig.5.
Afin d'évacuer la poussière du métal et de la meule se formant lors de l'aiguisage des couteaux circulaires 13 et afin d'éviter le salissement du tambour de porte-couteaux-, on prévoit des tubes d'aspiration 93, également disposés dans le porte- couteaux en forme de tambour et qui sont reliés à un tube d'aspi- ration 94.
Dans la forme d'exécution de la fig.3, les tubes d'aspi- ration 93 sont reliés au tube d'aspiration 94 par l'intermédiaire d'une chambre d'aspiration 93a.
Du fait'' que les disques de couteau circulaire sont ai- guisés à la périphérie intérieure de leur voie de rotation,' ils sont en contact avec les meules à des Intervalles plus rapprochés que si ces dernières agissaient sur la périphérie extérieure de la voie de rotation des couteaux circulaires.
Le dressage des meules par l'intermédiaire du.dispositif de dressage 31, 32 s'effectue'-périodiquement et pendant l'aigui- sage.
Du fait que le moyen de dressage 31,32 est disposé ex- centriquement, le dressage de la meule par le dispositif de dres- sage est effectué périodiquement. Pendant le dressage, l'aiguisage des couteaux est interrompu, ce qui permet le refroidissement des couteaux. Inversément, pendant l'aiguisage périodique des couteaux,,
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lorsque du fait de sa rotation le moyen de dressage n'est donc plus en contact avec la meule, il est possible d'obtenir une possibilité de refroidir le diamant de dressage,,
Le dispositif peut être construit de manière que le dres- sage de la meule s'effectue pendant un tiers environ de la période de l'aiguisage, tandis que pendant les deux autres tiers' de la période, la meule n'est pas dressée.
Les couteaux sont donc aigui- sés pendant que le moyen de dressage n'est plus en contact avec la meule.,
Ainsi qu'il ressort de la fig.6, le disque de couteau circulaire en'forme d'assiette est. constitué par une plaque de base circulaire 86 et par un couteau annulaire 87, fixé sur la dite plaque. Le tranchant 87a est aiguisé par les meules.
Dans la forme d'exécution représentée à la fig.7', la plaque de base 86 porte un couteau annulaire 88 qui est disposé en direction de la matière à couper et angulairement par rapport à son axe d'entraînement 89. Le tranchant 88a du.couteau est orienté vers la matière à couper.
Le couteau annulaire est profilé et, à cette fin, il est muni d'un bord de support replié angulairement 90 par lequel il est fixé à la plaque de base 86. A cette fin, on applique des moyens de ,. , fixation au-dessus de ce bord de support 90, par exemple un anneau, une éclisse, ou similaire, appliqué par vissage.
Le dessin fait ressortir que le couteau annulaire 88 est tenu par un couvercle d'obturation 92, par exemple vissé sur le bord 91, de préférence, renforcé, de la plaque de base. De ce fait, il est possible d'obtenir une'plaque uniforme, fermée, pour le couteau circulaire.
Les couteaux annulaires 88 présentent donc la forme d'un manteau tronconique qui est orienté en direction de la matière à couper et angulairement par rapport à l'axe d'actionnement 89.