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L'invention est relative à un mécanisme de commande pour des ma- chines-outils afin qu'un élément mobile de la machine puisse être amené à une position voulue et prédéterminée et puisse être immobilisé dans cette position avec une précision de l'ordre d'une fraction de centième de milli- mètre; et elle concerne, plus spécialement, un mécanisme de commande de ce genre pour des machines-outils du genre des aléseuses-perceuses-fraiseuses horizontales combinées. L'invention sera décrite comme étant appliquée à des machines de ce genre.
L'invention a pour objet un mécanisme de commande pour une machi- ne-outil comportant un élément propre à supporter un autre élément de ma- nière qu'il puisse se déplacer par rapport au premier et des moyens, action- nés mécaniquement, pour déplacer cet autre élément à des vitesses et/ou dans des sens différents, le méoanisme de commande en question comportant des moyens munis d'interrupteurs électriques et propres à commander le fonctionnement desdits moyens mécaniques ainsi que des moyens de repérage coopérant avec ces moyens avec interrupteurs pour amener cet autre organe à une ou plusieurs positions prédéterminées et comprenant, à cet effet, des moyens d'actionnement et des moyens sensibles à ces moyens d'actionnement, au moins un des deux moyens, cités en dernier lieu, étant mobile par rap- port à l'autre en vue d'intervenir,
après son déplacement, pour faire fonc- tionner les moyens avec interrupteurs.
L'invention réside en certaines constructions, combinaisons et agencements d'organes faisant partie de ces mécanismes. D'autres buts et avantages apparaîtront au cours de la description donnée ci-après d'un mode de réalisation qùi est montré, à titre d'exemple, sur les dessins ci-annexés sur lesquels les mêmes organes sont désignés par les mêmes chiffres de ré- férence.
La fig. 1 montre, en perspective, une aléseuse-perceuse-fraiseuse horizontale combinée, établie conformément à l'invention,
La fig. 2 montre, en coupe schématique, la partie de cette machi- ne qui sert à entraîner la broche porte-outil et qui est logée dans le bâti de celle-ci.
La fige 3 montre, semblablement, la partie de la machine, qui sert à entraîner la broche porte-outil et est logée dans la tête de broche de la machine.
La fig. 4 montre, semblablement, les mécanismes pour déplacer la tête de broche, le chariot et la table suivant un mouvement alternatif.
La fig. 5 montre, à plus grande échelle et en perspective, le poste de commande suspendu.
La fig. 6 montre, à plus grande échelle et en perspective la par- tie de la machine qui comporte le mécanisme de repérage de positionnement.
Les figs. 7, 8 et 9 montrent, à plus grande échelle et respecti- vement en élévation (le couvercle de la boîte de commande étant enlevé), en coupe suivant 8-8 fig. 7 et en vue de côté depuis la gauche de la fig.
7, une partie du mécanisme de repérage ou de positionnement.
La fige 10 montre, à plus grande échelle et en élévation, une partie de la fige 7.
La fige 11 montre, en coupe suivant 11-11 fige 10, une partie du dispositif de la fige 10.
La fige 12 montre, semblablement à la fige Il, ce même dispositif mais avec les organes dans des positions différentes.
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Les figso 13, 14 et 15 montrent, respectivement en coupe horizon- tale suivant 13-13 sur les figs. 10 et 15, en coupe verticale suivant 14 fig. 10 et en coupe verticale suivant 15-15 fig. 13, ce même dispositif.
Les figs. 16 et 17 montrent, semblablement à la fig.7 et en cou- pe suivant 17-17 fig. 16, un mécanisme par lequel la tête de broche peut être positionnée automatiquement quand on utilise des calibres axiaux usuels.
Les figs. 18 et 19 montrent des schémas des circuits de la partie électrique de la machine à laquelle l'invention est appliquée.
La machine, montrée sur les dessins, comprend un bâti A portant, à une extrémité, une colonne ou poupée fixe B munie de glissières vertica- les 10 et 11 le'long desquelles la tête de broche C peut coulisser vertica- lement alors qu'à l'autre extrémité est prévue une colonne ou poupée mobi- le D qui peut coulisser le long de deux glissières horizontales 12, dont une seulement est visible sur les dessins, des glissières 12 étant établies sur la face supérieure du bâti. Ces glissières 12 supportent également un cha- riot E comportant des glissières horizontales 14 et transversales 15 sur sa face supérieure, ces glissières supportant, à leur tour, la table de travail F. La poupée mobile D comporte des glissières verticales le long desquelles le bloc d'appui ou la lunette G peut être déplacé verticalement.
La tête de broche C peut être déplacée verticalement le long des glissières 10 et 11, à l'aide d'une vis-mère 16 tourillonnée d'une manière appropriée dans la machine et vissée dans un écrou fixé à cette tête C. La broche 17 peut non seulement tourner dans des sens opposés, mais elle peut être déplacée dans un sens ou dans l'autre le long de son axe à des vites- ses différentes afin que l'on puisse obtenir un mouvement d'avancement lent et un mouvement d'avancement rapide. Le bloc d'appui ou la lunette G peut être déplacé, en même temps que se déplace la tête de broche C à l'aide d'une vis-mère verticale 18 logée dans la poupée mobile D et reliée au mé- canisme d'entraînement qui fait tourner la vis-mère 16.
Le chariot E peut être déplacé longitudinalement par rapport à la broche le long des glissiè- res 12 et la table F peut être déplacée transversalement et à des vitesses différentes par rapport à la broche le long des glissières 14 et 15 par un mécanisme décrit en détail plus loin.
La vitesse et le sens de rotation de la broche, etc., ainsi que les mouvements susdits des différents éléments de la machine-outil, par exem- ple pour l'avancement lent ou rapide de la broche, de la tête de broche, du chariot, de la table, etc., sont obtenus par des moyens mécaniques et leur fonctionnement peut être commandé depuis un endroit approprié à proximité de la machine.
La machine, telle que montrée, comprend un moteur réversi- ble 20 servant à la rotation et à l'avancement lent de la broche 17, ce moteur étant suspendu et logé sous un capot 21 établi à proximité de l'ex- trémité gauche de la machine, un moteur réversible 22 pour l'avancement lent et rapide de la tête de broche C ce moteur étant logé également sous le capot 21, ainsi qu'un moteur réversible 23 pour l'avancement rapide de la broche, ce moteur étant monté sur la tête de broche C. D'autres moteurs sont utilisés mais leur emplacement et leur fonctionnement n'ont pas be- soin d'être décrits pour la compréhension de l'invention.
Le moteur 20 fait tourner et avancer lentement la broche 17. Le moteur 22 commande les avancements lents et rapides de la''tête de broche C, du chariot E et de la table F. Le moteur 23 sert à l'avancement rapide de la broche 17. Les moteurs en question sont reliés sélectivement aux diffé- rents mécanismes de commande par l'intermédiaire de transmissions à vites- se variable appropriées, par des embrayages ou accouplements convenables, etc.., dont les commandes sont montées sur le bâti A de la machine ou à
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proximité de celui-ci, sur la tête de broche C, sur le poste de commande suspendu H porté par l'extrémité inférieure d'un tube vertical relié à un bras 24, orientable en tous sens, par un câble flexible 25 et/ou un mécanis- me de repérage automatique décrit ci-après.
On peut faire tourner la broche 17 à des vitesses différentes par son moteur 20, par une transmission à vitesse variable J (fig. 2) logée dans une boîte de vitesses appropriée montée sur le bâti de la machine, par un arbre vertical 28, dont l'extrémité inférieure est tourillonnée dans la boîte de vitesse alors que son extrémité supérieure est supportée dans la colonne ou poupée fixe B, et par la transmission à engrenages K, logée dans la tête de broche C. Le moteur 22 est relié à l'arbre entraîné 30 de la transmission à vitesse variable J par une courroie en V et par des en- grenages 31 et 32 dont le premier est fixé à un arbre portant la poulie en- traînée par la courroie en V alors que l'engrenage 32 est calé sur l'arbre
20.
L'arbre entraîneur 33 de la transmission à vitesse variable J permet d'entraîner la broche à neuf vitesses différentes et comprend des baladeurs
34 et 35 pouvant coulisser respectivement sur les arbres 30 et 33 tout en pouvant coopérer avec les couronnes dentées 36 et 37 fixées sur un arbre in- termédiaire 380
Les baladeurs 34 et 35 sont engagés à clavette longue sur les ar- bres 30 et 33 sur lesquels ils peuvent coulisser, en vue d'obtenir les dif- férentes vitesses, à l'aide d'un mécanisme approprié qui ne fait pas partie de l'invention et n'est donc pas montré ni décrit en détail.
L'arbre 40, entraîné par la transmission à engrenages K, est tou- rillonné dans la tête de broche et est relié à l'extrémité supérieure de l'arbre vertical 28 par un pignon conique 41 porté par la tête de broche et calé sur l'arbre 28. Le pignon conique 41 engrène avec un pignon conique 42 fixé sur 1''extrémité de gauche de l'arbre 40. La broche 17 peut coulis- ser à clavette longue dans un harnais 43 tourillonné dans des coussinets appropriés de la tête de broche C, ce harnais portant des couronnes dentées 44 et 45 fixées sur lui. Les couronnes 44 et 45 peuvent venir en prise, à volonté et respectivement, avec des roues dentées 46 et 47 faisant partie d'un baladeur engagé à clavette longue sur l'arbre 40.
Un entraînement à grande vitesse peut être obtenu par l'intermédiaire d'une transmission fi- nale 48, avec courroie en v, quand la couronne dentée 47 engrène avec un pignon 50 calé sur un arbre 51 tourillonné dans la tête de broche, cet ar- bre portant la poulie motrice de la transmission à courroie 84. Le bala- deur, qui porte les roues dentées 46 et 47, peut coulisser le long de l'ar- bre 40 à l'aide d'une manette 52 montée sur l'extrémité avant d'un arbre horizontal tourillonné dans la tête de broche. L'extrémité arrière de cet arbre porte une fourchette qui peut agir sur le baladeur.
La broche 17 peut avancer rapidement, dans un sens ou dans l'au- tre, par une vis-mère 53 tourillonnée dans un prolongement de la tête de broche et logé dans un écrou 54, en deux pièces, monté dans le coulisseau 55 à proximité de l'extrémité de gauche de la broche 17 et relié à celle-ci d'une manière appropriée.
On peut faire tourner la vis-mère 53 dans un sens ou dans l'autre et à des vitesses différentes depuis le manchon 43 à l'aide des engrenages 56 et 57, le premier étant fixé sur l'extrémité de gauche du manchon alors que le dernier est calé sur l'extrémité de droite d'un ar- bre 58 qui est tourillonné dans la tête de broche C et qui forme l'arbre d'entraînement d'une transmission à vitesse variable L, logée dans une boi- te de vitesses appropriée établie dans la. tête -de broche. L'engrenage 60, formant l'organe entraîneur de la transmission L, est relié opérativement à un arbre horizontal 61 tourillonné dans la tête de broche par l'intermédiai- re d'un engrenage 62 calé sur l'extrémité de gauche de cet arbre 61.
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L'arbre 61 peut êtrerelié opérativement à un arbre horizontal 63, tourillonné dans la tête de broche et s'étendant, en substance, sur toute la longueur de celle-ci, par l'intermédiaire des couronnes dentées 64 et 65 portées par un manchon calé sur l'arbre 61. La couronne dentée 64 engrène avec un pignon 66 engagé librement sur l'arbre 63 et la couronne dentée 65 engrène avec un pignon 67 qui, à son tour, est en prise avec un pignon 68 engagé librement sur l'arbre 63. Le pignon 67 est engagé librement sur un arbre intermédiaire 70 et le pignon 68 tourne dans le sens opposé à celui du pignon 66.
Les pignons 66 et 68 peuvent être reliés sélectivement à l'ar- bre 63 par un manchon d'accouplement coulissant 71 relié à clavette longue sur l'arbre 63 entre les pignons 66 et 68, les extrémités opposées de ce man- chon 71 portant des crabots qui peuvent coopérer avec des crabots correspon'- dants prévus sur les faces adjacentes des moyeux de ces pignons.
Le manchon d'accouplement 71 est maintenu normalement dans une position intermédiaire ou neutre par deux ressorts 72 et 73, mais il peut être déplacé vers la gauche pour entraîner l'arbre 63 par le pignon 66 ou vers la droite pour relier le pignon 68 à l'arbre 63, ces coulissements se .faisant respectivement sous la commande de'solénoïdes électriques 74 et 75.
Le plongeur du solénoïde 74 est relié à un organe coulissant 76 muni d'une fente 77 en forme de came et dans laquelle est logé un galet por- té par une tige 78 pouvant coulisser axialement. Le plongeur du solénoïde 75 est relié à la tige 78 de la même manière que le plongeur du solénoïde 74 est relié à la tige 78 excepté que la fente 80, en forme de came et mé- nagée dans l'organe 81, qui correspond à l'organe 76, est inclinée dans le sens opposé à celui de la fente 77. Les extrémités inférieures des fentes 77 et 80 sont élargies afin que le fonctionnement d'un des organes 76 et 81 ne soit pas gêné par la présence de l'autre organe. L'organe coulissant 78 porte une fourchette, fixée sur son extrémité de droite et logée dans une gorge ménagée dans le manchon coulissant 71.
La tige 78.occupe norma- lement une position dans laquelle le manchon d'accouplement 71 est mainte- nu à sa position neutre par les ressorts 72 et 73 qui sont logés dans une entaille de la tige et sont en contact avec les faces opposées d'une butée fixée sur le bâti de la machine.
L'extrémité de gauche de l'arbre 63 est reliée à un pignon 82, engagé librement sur cet arbre, par l'intermédiaire d'un embrayage 83 qui est desserré automatiquement en cas de surcharge. Le pignon 82 constitue le pignon moteur d'un train d'engrenages M dont le pignon entraîné 84 est fixé sur l'extrémité de la vis-mère 53. A proximité de son extrémité de droite, l'arbre 63 est relié opérativement à un volant 85 pour faire avan- cer la broche à la main, à une manivelle 86, à des cadrans gradués fixes et réglables, etc., comme bien connu. Le mécanisme, tel que montré, ne fait pas partie de l'invention.
La broche 17 peut être déplacée rapidement dans un sens ou dans l'autre à l'aide du moteur reversible 23 pour l'avance rapide, ce moteur étant relié en permanence à l'arbre 63 par les engrenages 90 et 91, l'arbre 92 et le couple conique 93, 94, le pignon conique 94 étant calé sur l'ar- bre 63.
Le moteur réversible 22 pour 1 avancement de la tête de broche C, est relié opérativement à un arbre horizontal 100, tourillonné dans le bâti A, par l'intermédiaire d'une transmission 101 avec courroie en V et les engrenages droits 102 et 103. A l'aide de l'engrenage 103 l'entraîne- ment se fait à une vitesse relativement basse pour l'avancement lent par l'intermédiaire d'une transmission à vitesse variable N et un accouplement à glissement 0 ou à une vitesse relativement élevée pour l'avancement rapi- de par l'intermédiaire d'un embrayage à friction ou à disques P qui est nor-
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malement desserré, d'un arbre 104 et de l'accouplement à glissement 0.
Les engrenages et autres organes pour le changement de vitesse d'avancement sont logés dans une boîte de vitesse appropriée, établie dans le bâti A, A l'ai- de de la transmission N on peut faire tourner l'arbre 100 à des vitesses différentes et à l'aide de l'embrayage à friction P, qui est normalement desserré et dont l'élément entraîné est supporté par un engrenage 105 conti- nuellement en prise avec l'engrenage 103, l'arbre 100 peut être entraîné à volonté, à une vitesse élevée. L'engrenage 103 est calé sur l'arbre entraî- né de la transmission N et l'engrenage 105 est engagé librement sur l'arbre 104.
L'élément moteur de l'embrayage à friction P est engagé à clavette longue sur l'arbre 104 qui est en alignement axial sur l'arbre 100 et cet élément peut être déplacé, pour assurer le serrage de l'embrayage P, après l'excitation d'un solénoïde 106 à commandé électrique et relié à un bras d'un levier coudé 107 articulé au bâti et dont l'autre bras est relié à un organe 108 qui, à son tour, actionne les éléments de l'embrayage.
Le dernier engrenage 110, qui est l'engrenage moteur de la trans- mission N, engrène en permanence avec l'engrenage 111 qui forme l'élément à vitesse réduite de l'accouplement à glissement 0. L'engrenage 111 est en- gagé librement sur l'arbre 100 et fait partie intégrante de l'élément mo- teur 112 d'un accouplement à emboîtement, normalement serré, dont l'élément 113 est engagé à clavette longue sur l'arbre 100.
L'extrémité de gauche de l'élément entraîné 113, par rapport à la fig. 4, comporte plusieurs dents inclinées ou en forme de cames 114 qui coopèrent avec des dents analogues 115 prévues sur un élément moteur à grande vitesse, fixé sur l'extrémité de droite de l'arbre à grande vitesse 104. L'élément 113 est continuellement sollicité vers la gauche, par rapport à la fig. 4, par un ressort de compres- sibn 117 intercalé entre cet élément et l'engrenage 111. La construction est telle que l'arbre 100 soit normalement relié à la transmission N par les éléments d'accouplement 112 et 113, normalement serrés, et que les en- grenages 110 et 111 soient reliés à l'arbre 104 qui tourne à la même vites- se que l'arbre 100, à cause du contact existant entre les dents 114 et 115.
Après le serrage de l'embrayage à friction P, l'arbre 104 tourne à une vitesse plus élevée que l'arbre 100. A cause de cette différence de vitesse, les dents 114 de l'élément coulissant 113 de l'accouplement à dents sont obligées de grimper sur les dents 115 de l'élément 116 porté par l'ar- bre 104 et il en résulte que l'élément coulissant 113 se déplace vers la droite,ce qui interrompt le contact entre les dents de cet élément et celles de l'élément 112 qui, à son tour, débraye l'entraînement à petite vitesse.
Ensuite, l'arbre 100 tourne à la même vitesse élevée que l'arbre 104. Le déplacement de l'élément 113 vers la droite est limité par le ressort de compression 117 et la construction est telle que les dents coopérantes 114 et 115 ne peuvent jamais s'écarter les unes des autres. Les deux faces des dents 114 et 115 sont inclinées de sorte que le dispositif peut fonction- ner quand le moteur 22 tourne dans un sens ou dans l'autre. Quand l'embray- age P est desserré, le ressort 117 remet les dents coopérantes des éléments d'accouplement 112 et 113 en contact, ce qui rétablit la liaison avec l'ar- bre 100 pour l'avancement lent à la place de l'avancement rapide.
L'arbre 100 peut être relié opérativement à un arbre horizontal 120, tourillonné dans le bâti A de la machine et s'étendant en substance sur toute la longueur de celui-ci, par l'intermédiaire des couronnes dentées 121, 122 d'un harnais calé sur l'arbre 100. La couronne dentée 121 engrène avec un pignon 123 et la couronne dentée 122 avec un pignon 124 qui, à son tour, engrène avec le pignon 1250
Le pignon 124 est engagé librement sur un arbre intermédiaire 126 et le pignon 125 tourne dans le sens opposé à celui du pignon 123. Les pi-
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gnons 123 et 125 sont supportés coaxialement par rapport à l'arbre:120 en étant calés sur les éléments entraînés d'un double embrayage à friction 8 q que l'on trouve dans le commerce.
L'embrayage particulier S, tel que montré, est connu sous le nom "Maxitorq" à disque flottant et auto-verrouillage, cet embrayage double étant vendu par The Carlyle Johnson Machine Company à Manchester (Connecti- cut) E.U.A. et ses détails sont montrés dans la revue Sweet's File for Pro:- duct Designers (1944), de sorte qu'il n'est plus montré et décrit en détail.
Il suffit de dire qu'il comprend un manchon coulissant 127 qui, lorsqu'il est déplacé vers la droite, oblige l'arbre 120 à être entraîné par le pignon 123 et, lorsqu'il est déplacé vers la gauche,oblige cet arbre 120 à être en- traîné par le pignon 125. L'élément d'embrayage 127 comporte une gorge dans laquelle est engagée une fourchette de commande 128 fixée sur l'extrémité de gauche d'une tige coulissante 130 maintenue normalement dans une position, pour laquelle l'élément d'accouplement 127 est dans sa position neutre, par des ressorts de compression logés dans une entaille de la tige 130 et pre- nant appui sur les faces opposées d'une butée fixe 131 montée sur le bâti de la machine.
La tige 130 peut être déplacée vers la droite pour relier le pi- gnon 123 à l'arbre 120 à l'aide d'un solénoïde électrique 133 et vers la gauche pour relier le pignon 125 à l'arbre 120 à l'aide d'un solénoïde élec- trique' 134. Le plongeur du solénoïde 133 est relié à un organe coulissant 135 muni d'une fente inclinée 136, en forme de came, dans laquelle est lo- gé un galet porté par la tige coulissante 130. Le plongeur du solénoïde 134 est relié à la tige coulissante 130 d'une manière analogue à celle de l'organe 135, excepté que la fente profilée 137 de l'organe 138, qui corres- pond à l'organe 135, est inclinée dans le sens opposé à celui de la fente 136.
Les extrémités supérieures des fentes 136 et 137 sont élargies afin que le fonctionnement d'un des organes 135 et 138 ne soit pas gêné par l'autre organe. Les extrémités opposées de l'arbre 120 sont reliées opérativement aux vis-mères 16 et 18 qui servent à faire monter et descendre respective- ment la tête de broche C et le bloc d'appui ou la lunette G par l'intermé- diaire des couples coniques 140-141 et 142-143, respectivement. Le pignon conique 140 est fixé sur l'extrémité de gauche de l'arbre 120 et engrène continuellement avec le pignon conique 141 qui est calé sur l'extrémité in- férieure de la vis-mère 16.
Le pignon conique 141 engrène également avec un pignon conique 144 fixé sur l'extrémité arrière d'un arbre 145 qui fait saillie sur la face avant de la machine où elle est propre à recevoir une manivelle à l'aide de laquelle on peut faire monter et descendre, à la main, la tête de broche C et le bloc d'appui G. Le pignon conique 142 est engagé à clavette longue sur l'arbre 120 afin que l'on puisse écarter ou rappro- cher la colonne porte-lunette ou poupée mobile D de la colonne B portant la tête de broche C.
La table F peut être déplacée, suivant un mouvement alternatif sur les glissières 14 et 15, par une vis-mère tourillonnée sur le chariot E et vissée dans un écrou fixé à la face inférieure de la table F. La vis- mère 150 peut être reliée, à volonté, à un arbre nervuré 151 pour être en- trâîné par celui-ci, cet arbre étant tourillonné dans le bâti A tout en s'étendant dans le sens de la longueur de celui-ci. L'arbre 151 est conti- nuellement relié à l'arbre 100 par les engrenages Q de manière à être en- traîné par cet arbre. Un arbre 152 est tourillonné dans le chariot E et relié à l'arbre 151 par le couple conique R dont le pignon entraîné est enga- gé à clavette longue sur l'arbre 151. de manière à permettre le déplacement du chariot E dans le sens de la longueur du bâti sur les glissières 12.
La vis-mère 150, qui sert à déplacer la table F, peut être reliée sélectivement à l'arbre 152 de la même manière que l'arbre 120 est relié à l'arbre 100.
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Il suffit de ddire que les organes analogues, utilisés à cet effet, sont désignés par les mêmes chiffres de référence mais avec un indice "prime".
Le chariot E est déplacé le long des glissières 12 par une vis- mère 153 supportée dans le sens longitudinal du bâti A et vissée dans un écrou coopérant avec cette vis-mère et porté par le chariot 2. La vis-mè- re 153 est reliée à l'arbre 100 de la même manière que l'arbre 120, à l'aide duquel on fait monter et descendre la tête de broche C, est relié à l'arbre
100, de sorte que ce mode de liaison n'est pas décrit en détail. Il suffit de dire que les organes analogues, utilisés à cet effet, sont désignés par les mêmes chiffres de référence mais avec un indice "seconde".
Pendant le fonctionnement et après que les vitesses d'avancement ont été réglées à l'aide de la transmission J qui détermine la vitesse de rotation et les transmissions L et N pour les avancements lent et rapide, les opérations restantes de la machine sont réglées à partir du poste de commande automatique de répétition ou de repérage. Les boutons-poussoirs prévus pour les commandes de la tête de broche C, du chariot E et de la table F sont disposés en groupe et sont agencés de manière à pouvoir déter- miner le sens du déplacement. Chaque groupe comporte deux boutons pour l'avancement continu et deux boutons pour l'avancement intermittent ou pas à pas, par exemple de 2,5 cm chaque fois.
Les deux boutons de chaque grou- pe pour l'avancement continu comportent des ampoules électriques qui éclai- rent les boutons quand ils sont refoulés temporairement et qui restent al- lumés aussi longtemps que le mécanisme d'avancement, commandé par ces bou- tons, fonctionne. L'opérateur peut donc se rendre compte, d'un regard, quel est le mécanisme qui fonctionne et dans quel sens le fonctionnement a lieu.
Les commandes sont, de préférence, reliées de manière telle entre elles que la tête de broche, le chariot et la table ne puissent se déplacer d'une ma- nière continue aussi longtemps que la broche 17 ne tourne pas.
La rotation de la broche est commandée par trois interrupteurs, 160, 161 et 162 munis de boutons poussoirs. Les deux interrupteurs supé- rieurs 160 et 161 obligent la broche à tourner d'une manière continue dans des sens opposés quand leurs boutons de commande sont refoulés pendant un instant. L'interrupteur de droite 160 (figo 5) déclenche la rotation con- tinue de la broche dans le sens indirect (celui des aiguilles d'une montre) alors que l'interrupteur de droite 161 provoque la rotation de la broche dans le sens opposé ou indirect. L'interrupteur inférieur 162 fait tourner la broche, d'une manière intermittente, dans le sens direct aussi longtemps qu'on appuie sur son bouton.
La broche peut avancer d'une manière continue vers la droite, quand on appuie momentanément sur le bouton de l'interrup- teur 163 pour l'avance continue et lente de la broche et vers la gauche quand on appuie momentanément sur le bouton de l'interrupteur 164, La bro- che est déplacée rapidement vers la droite ou vers la gauche quand on ap- puie sur l'un ou l'autre des boutons des interrupteurs 165 et 166 qui com- mandent le déplacement rapide de la broche vers la droite ou vers la gau- che. Le mouvement continue seulement aussi longtemps qu'on appuie sur le bouton de l'interrupteur correspondant.
Les interrupteurs qui provoquent le déplacement de la tête de broche C d'une manière continue et d'une manière intermittente sont dési- gnés par 167, 168, et 170, 171. En appuyant momentanément sur le bouton de l'interrupteur 167 pour le déplacement continu de la tête de broche C on déclenche le déplacement continu de cette tête vers le haut. En appuyant sur le bouton de l'interrupteur 168, on provoque le mouvement continu de la tête C en sens inverse. Les interrupteurs 170, 171 provoquent respecti- vement la montée et la descente intermittente ou pas à pas (par exemple de 2,5 cm) de la tête de broche.
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Les interrupteurs avec boutons poussoirs, pour obtenir les avan- cements et les reculs continus intermittents, sont désignés respectivement par 172, 173 et 174, 175. En appuyant momentanément sur le bouton de l'in- terrupteur 172, qui commande l'avancement continu de la table F, on fait avancer la table d'une manière continue vers l'avant de la machine, Par contre, quand on appuie momentanément sur le bouton de l'interrupteur 173, commandant le recul de la table F, on déclenche le mouvement de celle-ci vers l'arrière de la machine. Les interrupteurs 174 et 175 provoquent res- pectivement l'avancement et le recul intermittents de la table.
Les interrupteurs, qui déclenchent le mouvement continu et le mou- vement intermittent du chariot, sont désignés respectivement par 176, 177 et 178, 1790 En appuyant momentanément sur le bouton de l'interrupteur de droi- te 176, qui commande le mouvement continu du chariot, celui-ci se déplace d'une manière continue vers la droite et en appuyant sur le bouton de l'in- terrupteur de gauche 177, le chariot se déplace d'une manière continue vers la gauche. Les interrupteurs 178 et 179 déclenchent respectivement les mouvements intermittents' du chariot vers la droite et la gauche. Les mou- vements rapides de la tête de broche, du chariot et de la table sont comman- dés par un interrupteur 180.
Quand le bouton de cet interrupteur est refou- lé, un quelconque ou tous les mouvements d'avancement de la tête de broche, du chariot et de la table, qui fonctionnent à ce moment, sont continus mais à une vitesse plus grande, aussi longtemps qu'on continue à appuyer sur le bouton. En plus des interrupteurs à bouton-poussoir, dont question plus haut, le poste de commande suspendu H est muni d'un interrupteur à bouton 181 pour la mise en marche du moteur des avancements 22, d'un interrupteur à bouton 182 pour interrompre tous les avancements et d'un interrupteur 183 pour arrêter toutes les opérations de la machinee
Comme expliqué plus haut, un des buts de l'invention est de réa- liser une machine-outil nouvelle et perfectionnée qui comprenne un mécanis- me automatique et actionné par un moteur,
pour amener automatiquement et suivant une séquence, un élément mobile de la machine à une ou plusieurs positions repérées ou déterminées avec une précision d'un centième de milli- mètre, ce mécanisme étant tel que les opérations puissent, si on le désire, être répétées exactement suivant un cycle prédéterminé,
On se réfère plus spécialement aux fig. 6 à 15 qui montrent:¯.le mécanisme de commande du positionnement avec répétition. Ce mécanisme com- prend une boîte de commande 185 fixée sur la tête de broche C et contenant trois micro-interrupteurs électriques 186, 187 et 188, établie dans le circuit de commande du moteur 22 pour les avancements, ainsi que l'embraya- ge S commandant le mécanisme par lequel on obtient le mouvement vertical de la tête de broche.
L'actionnement des interrupteurs 186, 187 et 188 se fait par un organe de commande 190, ayant une forme générale cylindrique et logé dans la boîte 185, les extrémités de cet organe sortant des deux côtés hors de cette boîte. L'extrémité de l'organe 190, qui dépasse à gau- che par rapport à la fig. 7, est entaillée en 191, pour former une arête ou un doigt de calibrage 1920 Une lame élastique 193, dont l'extrémité su- périeure est fixée à la boîte 185 et dont l'extrémité inférieure est en contact avec une surface 194 (fig, 14) normalement verticale, de l'organe 190, cette surface étant obtenue par fraisage ou autrement de manière à for- mer dans cet organe une rainure 195, sollicite élastiquement l'organe de commande 190 et le doigt de calibrage 192 vers leur position montrée sur les fige 7, 9 et 10.
On fait observer que, lorsque le doigt de calibrage 192 occupe la position montrée sur les fig. 7,9 et 10, il pénètre dans une gorge 196 ménagée dans une tige de commande 197 pour la répétition des po- sitions, cette tige étant montée d'une manière amovible sur le châssis ou sur une partie fixe de la machine. La tige de commande 197 est supportée,
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comme montré, d'une manière amovible, dans une rainure peu profonde 198, en forme de V, ménagée dans la partie avant d'un arbre rainuré 199, fixe et vertical en étant logée entre des blocs dont un, désigné par 200, se trou- ve en haut alors que l'autre, désigné par 201, se trouve en bas. Ces blocs sont fixés d'une manière réglable sur l'arbre 199.
Des pinces élastiques
202, établies à proximité des extrémités opposées de la tige de commande et engagées sur celle-ci et sur l'arbre 199. maintiennent la tige en place sur l'arbre.
La tige de commande 197 comporte plusieurs gorges périphériques
196 qui déterminent:chacune une position dans laquelle on désire arrêter la tête de broche C pour qu'elle puisse exécuter un travail déterminé. Les bords supérieurs 203 des gorges 196 se trouvent à des distances prédétermi- nées les unes dès autres et forment des surfaces de calibrage avec lesquel- les le doigt 192 coopère pour arrêter la tête de broche à la position voulue.
Les tiges de commande 197 sont interchangeables et des tiges de commande différentes sont utilisées pour des travaux différents.
Pour la machine montrée, le repérage ou positionnement se fait toujours quand la tête de broche C s'approche de la position repérée en se déplaçant vers le bas. Dans ces conditions, le doigt de calibrage 192 glis- se le long de la surface de la tige de commande 197 et maintient l'organe de commande 190 dans la position montrée en traits interrompus sur la fig.9 et en traits pleins sur la fig. 12 jusqu'à ce que le doigt atteigne une des gorges 196. Quand le doigt 192 pénètre dans une des gorges 196 de la tige 197, l'organe de commande 190 est déplacé angulairement par la lame élasti- que 193 jusqu'à la position montrée sur les fig, 7, 9 et 10. Quand l'orga- ne est dans la position de la fig. 12, le micro-interrupteur 186 est main- tenu fermé par un doigt 204 qui fait saillie sur l'organe 190.
Quand ce- lui-ci occupe une autre position quelconque, l'interrupteur 186 est ouvert.
D'une manière similaire, l'ouverture et la fermeture de l'interrupteur 187 dépendent de la position de l'organe de commande 190. A cet effet, on fait comporter à celui-ci un méplat 205, relativement large, à sa surface supé- rieure, comme visible sur les fig. 10 et 11, ce méplat étant formé par le fond d'une rainure transversale 206. Le bord avant du méplat 205 est en contact avec l'extrémité inférieure d'un plongeur 207 d'un indicateur gradué 208, que l'on trouve dans le commerce, alors que l'extrémité supérieure de ce plongeur est en contact avec l'organe de commande 209 du micro-interrup- teur 1870 L'agencement est tel que, lorsque le doigt de calibrage 192 occu- pe l'une ou l'autre des positions montrées sur les fig.
Il et 12, l'interrup- teur 187 soit ouverto Par contre, s'il est déplacé dans le sens direct par rapport à l'une ou l'autre de ces figures, depuis la position montrée sur la fig. 11 et comme décrit en détail plus loin, le plongeur 207 est soulevé pour ouvrir l'interrupteur 187.
Quand on désire régler à la main la position de la tête de broche C ou quand on veut éviter que le doigt de calibrage 192 intervienne après que la tête de broche a été amenée à sa position haute et quand la tige de commande 197 est en place, on peut déplacer l'organe de commande à la main vers une position inactive, c'est-à-dire vers une position pour laquelle le doigt 192 est écarté de la tige 197 ce qui se fait en faisant tourner une manette 210, qui se trouve à droite de la boite de commande 185, depuis sa position abaissée (fig. 7 et 9) jusqu'à sa position relevée, montrée en traits interrompus sur la fig. 9. La manette 210 est fixée sur l'extrémité, dépassant à droite, d'un organe 211 tourillonné dans la boîte 185, en dessous et légèrement en arrière de l'organe de commande 190 (fig. Il).
L'organe 211 peut être retenu dans la boîte 185 et maintenu dans toute position de réglage par un ressort de compression 212 engagé sur l'extrémité de gauche, de section réduite, de l'organe 211 et intercalé entre un épaulement 213,
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formé par une encoche (fig. 13) ménagée dans la paroi de la boîte 185 et dans laquelle le ressort est logé, et une rondelle 214 fixée sur l'extrémi- té de gauche de l'organe 211. Un bloc d'arrêt semi-circulaire 215, logé dans une gorge périphérique 216 de l'organe 211 tout en étant empêché de se déplacer axialement, par une vis 217, coopère avec un ergot 218 porté par l'organe 211; pour limiter la rotation de celui-ci.
L'organe 211 est relié opérativement à l'organe de commande 190 par une liaison avec jeu, afin de ne pas gêner le fonctionnement normal de celui-ci. Cette liaison comprend un doigt 225, fixé sur l'organe 190 et engagé dans une rainure 226 (fig. 14) de l'organe 211. Quand la manette occupe sa position abaissée, l'organe 190 peut tourner, en ce qui concerne l'organe 211, du moment que le doigt 225 peut se déplacer librement dans la gorge 226.
Quand la manette 210 est déplacée angulairement jusqu'à sa posi- tion relevée, la rotation de l'organe 211 met le fond 227 de la rainure 226 en contact avec la face de gauche de l'extrémité inférieure du doigt 225, par rapport à la fig. 14, ce qui amène l'organe de commande 190 dans une po- sition dans laquelle le doigt de calibrage 192 est écarté de la tige de com- mande 1970 L'organe de commande 190 est maintenu dans cette position par l'organe 211 jusqu'à ce que'la manette 210 soit ramenée à sa position abais- sée.
L'interrupteur 188 comporte un bras de manoeuvre 230 dont l'extré- mité libre porte un galet 231, propre à venir en contact et à rouler sur le pourtour de l'organe 211 et à venir en contact avec un méplat 232 (fig. 14) formé par une rainure 233 ménagée dans la partie inférieure de l'organe 211 forme celui-ci occupe sa position montrée sur la fig. 14. L'interrupteur 188.est normalement fermé mais, quand on fait tourner l'organe 211 vers une position pour laquelle l'organe de commande 190 devient inactif, le galet
231 roule sur le pourtour de l'organe 211 et ouvre l'interrupteur 188.
Des mécanismes analogues sont utilisés pour régler le fonctionne- ment de la table F. Ces mécanismes ne sont pas décrits en détail. Il suf- fit de dire que les organes correspondants sont désignés par les mêmes chif- fres de référence munis d'un indice "prime" et que la boîte de commande 185' est fixée sur le chariot E alors que les tiges de commande 197' sont dépla- cées par rapport à celle-ci, quand la table F est déplacée, car elles sont logées, d'une manière amovible, dans une auge s'étendant le long de la table du côté où se trouve l'opérateur. Des mécanismes analogues ne sont pas uti- lisés dans la machine, telle que montrée, pour régler les mouvements du cha- riot E mais il est évident qu'ils peuvent être adoptés si on le désire.
Le fonctionnement de la machine, avec une commande manuelle, est décrit ci-après à l'aide des schémas électriques des fig. 18 et 19. Comme- la manière particulière de régler la rotation de la broche et des mouvements d'avancement lent où rapide de la broche dans la tête de broche C ne fait pas partie de l'invention, ces parties de la commande de la machine ne sont pas montrées ni décrites. Il suffit de dire que les différentes opérations, dont question plus haut, peuvent être effectuées en appuyant sur les boutons convenables 160 à 166 et que les mouvements continus ou permanents, une fois qu'ils ont été déclenchés, peuvent être arrêtés en poussant sur l'un ou l'autre des boutons des interrupteurs 182 et 183 suivant les circonstances.
Le moteur 22, qui fournit la puissance pour l'avance lente de la tête de broche C, du chariot E et de la table F dans le sens voulu, généra- lement désignée comme étant l'avance de fraisage, fonctionne normalement d'une manière continue et dans le même sens, ce moteur étant mis en marche en pressant sur le bouton de l'interrupteur 181. Ceci établit un circuit depuis la ligne La en passant par l'interrupteur d'arrêt complet 183, le
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fil 240, l'interrupteur 182 de tous les avancements, le fil 241, l'interrup- teur 181 pour la mise en marche du moteur 22, le fil 242 et le solénoïde
243 du contacteur 244 pour la marche avant, ce circuit aboutissant à la li- gne L2 L'excitation du solénoïde de commande 243 du contacteur 244 susdit ferme les contacts 245, 246, 247 et 248, normalement ouverts, de celui-ci.
La fermeture des contacts 245, normalement ouverts, établit un circuit de garde pour le solénoïde de commande 243 après que l'on cesse d'agir sur le bouton de l'interrupteur 181 qui fait démarrer le moteur 22. La fermeture des contacts 246, 247 et 248, normalement ouverts, du contacteur 244, relie le moteur 22 aux lignes d'alimentation Ll, L2 et L3, le moteur tournant en- suite dans le sens de l'agencement jusqu'à ce que le bouton de l'interrupteur
182 de tous les avancements ou le bouton de l'interrupteur 183 pour l'arrêt complète soit refoulé, à moins que l'un quelconque des interrupteurs limi- teurs, en cas de dépassement, etc., (non montrés) ait été ouvert.
Le moteur 22 étant mis en marche, les paires d'engrenages 123, 125 ou 123', 125' ou 123", 125", engagés librement sur l'arbre 120, ainsi que les vis-mères 150, 153, sont entraînés respectivement, les engrenages de chaque paire tournant dans des directions opposées. Comme expliqué plus haut, ces engrenages peuvent être reliés sélectivement à l'arbre 120 qui les supporte et, à leur tour, entraîner l'élément de la machine-outil dans le sens voulu à l'aide des organes d'accouplement coulissants 127, 1271 et 127" sous le contrôle des solénoïdes 133, 134 et 133', 134' et 133", 134" qui commandent respectivement ces accouplements, l'excitation et la mise en circuit de ces solénoïdes étant obtenues à partir du poste de commande suspendu H et du mécanisme de commande à répétition.
On va considérer tout d'abord la commande telle qu'elle est ef- fectuée à partir du poste de commande suspendu H qui est différente de cel- le obtenue à partir du mécanisme de commande par repérage ou à répétition .dont il sera question plus loin, La tête de broche C est obligée de mon- ter, d'une manière continue, quand on pousse momentanément sur le bouton de l'interrupteur 167 par lequel on obtient la montée continue de ladite tête, cette poussée provoquant la fermeture des contacts, normalement ou- verts, de cet interrupteur.
On établit ainsi un circuit partant de la li- gne L1 et passant par l'interrupteur à bouton 183 par lequel on obtient l'ar- rêt complet, le fil 240, les contacts, normalement ouverts de l'interrup- teur 167 pour la montée continue de la tête de broche, ces contacts étant' maintenant fermés, le fil 250, le solénoïde de commande 251 du relais 252 pour la commande de la montée de la tête C et aboutissant à la ligne L2 ce qui excite le relais 252 en fermant les contacts 253 et 254, normalement ou- verts, de celui-ci. La fermeture des contacts 253, normalement ouverts, établit un circuit de garde pour le relais 252 susdit ¯depuis le fil 240 jusqu'au fil 250.
La fermeture des contacts 254, normalement ouverts, du re- lais 252 établit un circuit depuis le fil 240 par les contacts 254, qui sont maintenant fermés, le fil 255, les contacts 256, normalement ouverts, du relais 257, ces contacts étant maintenant fermés pour la raison que l'inter- rupteur 188, commandé par l'organe 211, est maintenant fermé ce qui établit un circuit partant du.'fil 240 et passant par l'interrupteur 188, le fil 258 et le solénoïde 260 du relais 257 pour aboutir à la ligne L2. Depuis les contacts 256, le circuit continue par le fil 261, le solénoïde de com- mande 262 du relais 263 par lequel on obtient la montée de la tête, pour aboutir à la ligne L2.
L'excitation du relais 263 susdit provoque la ferme- ture des contacts 264, normalement ouverts, de celui-ci, ce qui établit un circuit partant de la ligne Ll et passant par les contacts normalement ou- verts 264 et qui sont maintenant fermés, le fil 265 et le solénoïde 133, qui commande la montée de la tête, pour aboutir à la ligne L2.
L'excitation de ce solénoïde 133 met l'organe d'accouplement 127
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en contact avec l'organe d'accouplement prévu sur le moyeu de l'engrenage
123 ce qui oblige l'arbre 120 à tourner dans un sens pour lequel la tête de broche C monte à une vitesse lente. La tête continue à monter jusqu'à ce que le circuit de garde du relais de commande 252 soit interrompu par l'opérateur quand celui-ci appuie sur le bouton de l'interrupteur 183 de l'arrêt total ou quand un interrupteur limiteur d'interblocage ou de dépas- sement (non montré) s'ouvre. Il est à noter que des interrupteurs limiteurs d'interblocage et de dépassement appropriés sont utilisés pour empêcher que des manoeuvres de déplacement dans deux sens différents à la fois, etc.., - puissent avoir de l'effet, comme cela se fait couramment pour des machines de ce genre.
Ces organes de contrôle n'ont, toutefois, pas été montrés sur le schéma des circuits dans un but de simplification!.
La tête de broche C descend d'une manière continue lorsqu'on ap- puie momentanément sur le bouton de l'interrupteur 168, ce qui ferme les contacts, normalement ouverts, de celui-ci. Ceci établit un circuit, de- puis la ligne Ll, par l'interrupteur d'arrêt complet 183, le fil 240, les contacts normalement ouverts de l'interrupteur 168 pour la descente continue (ces contacts étant maintenant fermés) le fil 266 et le solénoïde de comman- de 267 du relais 268 commandant la descente de la tête, ce circuit aboutis- sant à la.ligne L2. On obtient ainsi l'excitation du relais 268, ce qui fer- me ses contacts 270, 271 et 272, normalement ouverts. La fermeture des con- tacts 270, normalement ouverts, établit un circuit de garde pour le relais
268 depuis le fil 240 jusqu'au fil 266 par l'interrupteur normalement fermé
187 et le fil 269.
La fermeture des contacts 271, normalement ouverts, du relais 268, établit un circuit depuis le fil 240 et passant par les contacts
271, qui sont maintenant fermés, le fil 273, les contacts normalement fermés
274 du relais 275 qui est maintenant hors circuit, le fil 276 et le solénoï- de de commande 277 du relais 278 pour la descente de la tête C, ce circuit aboutissant à la ligne L2. L'excitation de ce relais 278 ferme les contacts
280; normalement ouverts mais qui sont maintenant fermés, le fil 281 et le solénoide 134 pour la descente de la tête, ledit circuit aboutissant à la ligne L2.
L'excitation de ce solénoïde 134 provoque le serrage entre l'élé- ment d'accouplement 127 et l'élément prévu sur le moyeu de"l'engrenage 125, ce qui oblige l'arbre 120 à tourner dans un sens pour lequel on obtient la descente de la tête de broche C à une vitesse lente. La tête continue à descendre jusqu'à ce que le circuit de garde du relais de commande 268, pour la descente, soit interrompu par l'opérateur quand il appuie sur le bouton de l'interrupteur 183, pour l'arrêt complet ou quand s'ouvre un interrupteur d'interblocage ou analogue (non montré).
Le mouvement continu de montée ou de descente de la tête de broche peut être poursuivi pendant que son déplacement se fait dans un sens ou dans l'autre, à une vitesse rapide quand l'opérateur appuie sur le bouton de l'interrupteur 180 pour obtenir le mouvement rapide,ce qui ferme les contacts, normalement ouverts, de cet interrupteur. On établit ainsi un circuit par- tant de la ligne LI et passant par l'interrupteur à bouton 183 pour l'arrêt complet, le fil 240, les contacts normalement ouverts de l'interrupteur 180 (ces contacts étant maintenant fermés), le fil 282 et le solénoïde de comman- de 283 du relais 284 pour le mouvement rapide, ledit circuit aboutissant à la ligne L2, ce qui fait fonctionner le relais et ferme ses contacts 285, nor- malement ouverts.
On établit ainsi un circuit partant de la ligne Ll et pas- sant par les contacts 285, normalement ouverts et maintenant fermés, le fil
286 et le solénoïde de commande 106 de l'embrayage P, jusqu'à la ligne L2.
On obtient ainsi l'excitation du solénoide 106 et le serrage de l'embrayage
P, de sorte que l'arbre,104, tournant à grande vitesse, entraîne l'arbre 100 et, par conséquent, la vis-mère 16, à une vitesse rapide de la manière décri- te plus haut.'
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La tête de broche C peut monter, d'une manière intermittente, en appuyant sur le bouton de l'interrupteur 170, commandant la montée itermit- tente de la tête, ce qui ferme les contacts normalement ouverts de cet inter- rupteur.
Ces contacts sont-établis dans un circuit branché en dérivation sur les contacts 254, normalement ouverts du relais 252 commt la montée, continue de la tête de broche, Quand on appuie sur le bouton de l'interrup- teur 170 pour fermer les contacts de celui-ci, un circuit est établi depuis le fil 240 par les contacts normalement ouverts de l'interrupteur 170, le fa fil 255, les contacts 256 du relais 257 qui sont normalement ouverts mais sont maintenant fermés pour la raison que l'interrupteur 188, commandé par l'organe 211, est maintenant fermé, ce qui établit un circuit partant du fil 240 et passant par 1''interrupteur 188, le fil 258, le solénoïde de com- mande 260 du relais 257 pour aboutir à la; ligne L2.
Depuis les contacts
256, le circuit continue, par le'fil 261 et le solénoïde de commande 262 du relais 263, pour la montée de la tête, pour aboutir à la ligne L2. L'ex- citation du relais 263 ferme les contacts 264, normalement ouverts, ce qui alimente le solénoïde 133, pour la montée de la tête, de la manière décrite plus haut, ce qui fait coulisser l'élément d'accouplement 127 jusqu'à ce qu'il soit serré contre l'élément d'accouplement prévu sur le moyeu de l'en- grenage 123, ce qui oblige l'arbre 120 à tourner et la tête C à se déplacer vers le haut. La montée de la tête continue aussi longtemps que l'on appuie sur le bouton de l'interrupteur 170.
La tête de broche C peut descendre d'une manière intermittente quand on appuie sur le bouton de l'interrupteur 171 en vue de fermer les contacts normalement ouverts de celui-ci, ces contacts étant établis dans un circuit branché en dérivation sur les contacts 271, normalement ouverts, du relais 268 qui commande la descente continue de la tête. Quand on ap- puie sur le bouton de l'interrupteur 171 pour fermer les contacts de celui- ci, on établit un circuit depuis le fil 240 et passant par les contacts normalement ouverts de l'interrupteur 171, le fil 273, les contacts 274 normalement ouverts du relais 275, ces contacts étant maintenant fermés, le fil 276 et le solénoïde 277 qui commande le relais 278 pour la descente de la tête, ce circuit aboutissant à la ligne 12.
L'excitation du relais
278 ferme les contacts 280, normalement ouverts, ce qui alimente le solénoï- de 134, pour la descente de la tête, de la manière décrite plus haut, ce qui fait coulisser l'élément d'accouplement 127 jusqu'à ce qu'il soit en contact avec l'élément d'accouplement prévu sur le moyeu de l'engrenage 125, ce qui oblige l'arbre 120 à tourner et la tête C à descendre. La descente de la tête continue aussi longtemps que l'opérateur appuie sur le bouton de l'interrupteur 171 pour la descente intermittente.
On peut faire reculer la table d'une manière continue en appuyant momentanément sur le bouton de l'interrupteur 173, pour le recul continu de la table, ce qui ferme les contacts normalement ouverts. On établit ainsi un circuit partant de la ligne Ll et passant par l'interrupteur 183 pour l'arrêt complet, le fil 240, les contacts de l'interrupteur 173 qui sont normalement ouverts mais maintenant fermés, le fil 290 et le solénoïde 291 qui commande le relais 292 pour le recul continu de la table, ce circuit aboutissant à la ligne L2. On obtient ainsi l'excitation du relais 292 et la fermeture de ses contacts normalement ouverts 293, 294. La fermeture des contacts 293, normalement ouverts, établit un circuit de garde pour le relais 292 depuis le fil 240 -jusqu'au fil 290.
La fermeture des contacts 294, normaement ouverts, du relais 292, établit un circuit depuis le fil 240 par les contacts 294, qui sont maintenant fermés, le fil 295. les con- tacts 296 du relais 297 qui sont normalement ouverts mais maintenant fermés pour la raison que l'interrupteur 188', commandé par l'organe 211', est main- tenant fermé, ce qui établit un circuit depuis le fil 240 par l'interrupteur
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188', le fil 298, le solénoïde de commande 300 du relais 297 jusqu'à la li- gne L2. Depuis les contacts 296, le circuit continue par le fil 301, le so- lénoide 302, commandant le reste 303 pour le recul de la table, jusqu'à la ligne L2.
L'excitation du relais 303 ferme les contacts 304 normalement ouverts ce qui établit un circuit depuis la ligne Ll par les contacts 304, qui sont normalement ouverts mais maintenant fermés, le fil 305 et le solé- noide 133' pour le recul de la table, jusqu'à la ligne L2.
L'excitation du solénoide 133' fait coulisser Isolement d'accou- plement 127' jusqu'à ce qu'il soit en contact avec l'élément d'accouplement prévu sur le moyeu de l'engrenage 123', ce qui oblige la vis-mère 150 à tourner dans un sens pour lequel la table F recule à une vitesse lente. La table continue à reculer jusqu'à ce que le circuit de garde du relais 292 soit interrompu par l'opérateur quand il appuie sur le bouton de l'interrup- teur 183 pour l'arrêt de toutes les opérations ou quand un interrupteur limiteur d'interblocage, de dépassement, etc., s'ouvre, les interrupteurs de ce genre n'étant pas montrés sur le schéma-des circuits pour simplifier celui-ci,,
La table F avance d'une manière continue quand on appuie momenta- nément sur le bouton de l'interrupteur 172 pour l'avance continue de la ta- ble, ce qui ferme les contacts normalement ouverts de cet interrupteur. On établit ainsi un circuit depuis la ligne Ll et passant par l'interrupteur d'arrêt total 183, le fil 240, les contacts de l'interrupteur 172, qui sont normalement ouverts mais maintenant fermés, le fil 306 et le solénoide 307, commandant le reste 308 pour l'avancement de la table, ce circuit aboutis- sant à la ligne L2. L'excitation du relais 308 provoque la fermeture de ses contacts 310, 311 et 312, normalement ouverts. La fermeture des contacts 310 établit un circuit de garde du relais 308 depuis le fil 240 jusqu'au fil 306 en passant par l'interrupteur 187', normalement fermé, et le fil 313.
La fermeture des contacts 311 du relais établit un circuit -depuis le fil 240 par les contacts 311, qui sont maintenant fermés, le fil 314, les contacts 315, normalement fermés, du relais 316, maintenant hors circuit, le fil 317 et le solénoïde de commande 318 du relais 319 pour l'avance de la table, ce circuit aboutissant à la ligne L2, L'excitation du relais 319 ferme ses contacts 320, normalement ouverts, ce qui établit un circuit depuis la ligne Ll par les contacts 320, qui sont normalement ouverts mais mainte- nant fermés, le fil 321 et le solénoide 134')commandant l'avance de la table,
jusqu'à la ligne L2. L'excitation du solénoïde 134' fait coulisser l'élément d'accouplement 127' jusqu'à ce qu'il soit en contact avec l'élément d'accou- plement prévu sur le moyeu de l'engrenage 125', ce qui oblige la vis-mère 150 à tourner dans un sens pour lequel la table F avance à une vitesse len- te. La table continue à avancer jusqu'à ce que le circuit du relais 380 soit interrompu quand l'opérateur appuie 'Sur le bouton de l'interrupteur d'arrêt 183 ou quand un interrupteur d'interblocage ou analogue (non montré inter- vient.
Pendant que la table se déplace, d'une manière continue, dans un sens ou dans l'autre, son mouvement peut être poursuivi, quel que soit le sens suivant lequel il a lieu, à une vitesse rapide quand l'opérateur appuie sur le bouton de l'interrupteur pour l'avance rapide, en vue de fermer les contacts, normalement ouverts, de celui-ci. Il se forme ainsi un circuit par lequel le solénoïde 106, qui provoque le serrage de l'embrayage P, est excité, ce qui fait intervenir l'arbre 104, tournant à une vitesse élevée, pour entraîner l'arbre 100 et, par conséquent, la vis-mère 150 à une vites- se rapide de la manière décrite plus haut.
La table F peut avancer par intermittence vers l'arrière quand on appuie sur le bouton de l'interrupteur 175 pour fermer ses contacts normale-
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ment ouverts, ceux-ci étant établis dans un circuit branché en dérivation sur les contacts 294 normalement ouverts, du relais 292 qui commande le re- cul continu de la table Quand on appuie sur le bouton de l'interrupteur
175 pour fermer ses contacts, un circuit est établi depuis le fil 240 par les contacts, normalement ouverts, de cet interrupteur 175, le fil 295, les contacts 296, qui sont normalement ouverts et.maintenant fermés, du relais
297, car l'interrupteur 188', commandé par l'élément 211', est maintenant fermé de sorte qu'on obtient un circuit partant de la ligne 240 et passant par l'interrupteur 188', le fil 298,
le solénoïde de commande 300 du relais
297 et aboutissant à la ligne L2. Depuis les contacts 296, le circuit con- tinue par le fil 301 et par le solénoïde 302, qui commande le relais 303 pour le recul de la table, pour aboutir à la ligne L2. L'excitation du re- lais 303 ferme les contacts 304, normalement ouverts, pour exciter le solé- noide 133' à l'aide duquel on obtient le recul de la table, de la manière décrite plus haut, ce qui fait coulisser l'élément d'accouplement 127'pour le mettre en contact avec l'élément d'accouplement prévu sur le moyeu de l'engrenage 123', ce qui oblige la vis 150 à tourner et à faire reculer la table F. Le recul de la table continue aussi longtemps qu'on appuie sur le bouton de l'interrupteur 175.
La table F peut avancer par intermittence quand on appuie sur le bouton de l'interrupteur 174 de manière à farmer les contacts normalement ouverts, ces contacts étant établis dans un circuit branché en dérivation sur les contacts 311, normalement ouverts, du relais 308 qui commande l'a- vancement continu de la table. Quand on appuie sur le''bouton de l'interrup- teur 174 pour fermer les contacts de celui-ci, on établit un circuit par- tant du fil 240 et passant par les contacts, normalement ouverts, de l'in- terrupteur 174 susdit, par le fil 314. les contacts 315 du relais 316, qui sont normalement ouverts mais maintenant fermés, le fil 317, et le solénol- de de commande 318 du relais 319, qui commande l'avancement de la table, pour aboutir à la ligne L2.
L'excitation du relais 319 ferme les contacts 320, normalement ouverts, par lesquels on obtient l'alimentation du solé- noïde 134' qui commande l'avancement de la table de la manière décrite plus haut .ce qui met l'élément d'accouplement 127' en contact avec celui prévu sur le moyeu de l'engrenage 125' pour faire tourner la vis-mère 150 à l'ai- de de-laquelle la table F avance et ce mouvement continue aussi longtemps que l'on appuie sur l'interrupteur 174.
Quand on désire utiliser les organes de la machine par lesquels on obtient la commande pour la répétition de position, les leviers de com- mande 210 et 210' sont amenés à leurs,positions respectives pour la comman- de à répétition en vue d'ouvrir les interrupteurs 188, 188' et d'amener les doigts 192 et 192' des organes de commande 190 et 190' à leur position ac- tive pour qu'ils puissent venir respectivement en contact avec les tiges 197 et 197' qui commandent la répétition des positions. En d'autres mots, les leviers 210 et 210' sont amenés à la position montrée en traits pleins, en ce qui concerne le levier 210, sur les figs. 6 à 14.
Les interrupteurs par lesquels on obtient le mouvement continu de la tête debroche C, le mou- vement intermittent de celle-ci, le :recul continu de latable F et le recul intermittent de celle-ci, ces interrupteurs étant désignés respectivement par 167, 170,173 et 175, sont rendus inactifs et le fonctionnement de la ma- chine devient alors le suivant en considérant, tout d'abord, les mouvements de la tête de broche C.
Comme indiqué plus haut, la répétition des positions se fait tou- jours quand la tete de broche C se déplace vers le bas en partant d'un point sui se trouve au-dessus de la première position ou station à laquelle un travail de l'outil doit se faire. Dans ces circonstances, le doigt de repé-
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rage 192 de l'organe de commande 190 est normalement en contact'avec une partie de l'organe de commande 197, pour la répétition des positions, au- dessus d'une des gorges de commande 196 ménagées dans celui-ci, c'est-à-di- re une position analogue à celle montrée en traits interrompus sur la fig.9.
Quand l'organe de commande 190 occupe la position en question, l'interrup- teur 186 est fermé par l'organe 204. La descente de la tête de broche C débute en- refoulant momentanément le bouton de l'interrupteur 168 pour la descente continue de ladite tête de broche. On forme ainsi un circuit par- tant de la ligne Ll et passant par l'interrupteur 183 pour l'arrêt total et normalement fermé, le fil 240, les contacts normalement ouverts de l'in- terrupteur 168 pour la descente continue de la tête de broche, le fil 266, le solénoïde 267 qui commande le relais 268 pour la descente de la tête, jusqu'à la ligne L2, ce qui excite ce relais 268 et ferme ses contacts 270, 271 et 272, normalement ouverts.
La fermeture des contacts 270 établit un circuit de garde pour le relais 268 depuis le fil 240 par l'interrupteur 187¯normalement fermé, le fil 269, les contacts normalement ouverts 270 du relais 268 jusqu'au fil 266. La fermeture des contacts 271 du relais 268 é- . tablit un circuit depuis le fil 240 par les contacts 271, le fil 273, les contacts 274 normalement fermés du relais 275, ce relais cessant d'être ex- cité, le fil 276, le solénoïde de commande 277 du relais 278 pour la descen-- te de la tête jusqu'à la ligne L2. L'excitation du relais 278 ferme les contacts 280, normalement ouverts, de celui-ci en établissant un circuit par- tant de la ligne Ll et passant par les contacts normalement ouverts 280, le fil 281 et le solénoïde 134, pour la descente de la tête, jusqu'à la ligne L2..
L'excitation du solénoïde 134 met l'élément d'accouplement 127 en contact avec celui prévu sur le moyeu d'engrenage 125, ce qui oblige l'arbre 120 à tourner dans un sens pour lequel on obtient la descente de la tête de broche C à une vitesse lente. L'excitation du relais 278 ferme éga- lement ses contacts 325, normalement ouverts, ce qui établit un circuit de- puis le fil 240 et passant par l'interrupteur 186, qui est maintenant fer- mé, comme indiqué plus haut, le fil 326, les contacts 327, maintenant fer- més, du relais 257 qui n'est plus excité, le fil 328, les contacts 325, main- tenant fermés, du relais 278, le fil 330, le solénoïde de commande 331 du relais 332 jusqu'à la ligne L2.
L'excitation du solénoide 331 du relais 332 ferme ses contacts normalement ouverts 333 et ouvre ses contacts 334, 335, normalement fermés.
La fermeture des contacts 333 établit un circuit passant depuis le fil 240a par les contacts 333, le fil 336, le solénoïde de commande 337 du relais 338 jusqu'à la ligne L2, ce qui ferme les contacts 340, 341 et 342 dé ce relais. La fermeture des contacts 341, le fil 282, le solénoïde de comman- de 283 du relais 284 pour la descente rapide jusqu'à la ligne L2, ce qui ferme les contacts 285, normalement ouverts, du relais 284 en excitant le relais de commande 106 de l'embrayage P, de sorte que la tête C continue à descendre mais avec une vitesse rapide, jusqu'à ce que le doigt de repérage 192 de l'organe de commande 190 pénètre dans la première gorge 196 de la tige de commande 197 pour la répétition des positions. Quand ceci a lieu, la commande occupe la position montrée sur les fig. 6 à 11.
L'organe de com- mande 190 tourne, par l'effet du ressort 193, jusqu'à la position dont ques- tion plus haut, ce qui provoque l'ouverture de l'interrupteur 186 pour in- terrompre le circuit passant .par le solénoïde 331 commandant le relais 332a pour ouvrir ses contacts 333, normalement ouverts, et pour fermer ses con- tacts 334, 335, normalement fermés° La fermeture des contacts 334, qui se fait avant la fermeture des contacts 333, établit un circuit depuis le fil 240 par lescontacts 334, le fil 343, les contacts-340 normalement ouverts et qui sont maintenant fermés, du relais 257, le fil 346 et le solénoïde de com-
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mande 347 du relais jusqu'à la ligne L2.
L'excitation du relais ferme ses contacts 350, 351 normalement ou- verts et ouvre ses contacts 274 normalement fermés, cette ouverture inter- rompant le circuit du solénoïde 277 du relais 278, pour la descente de la tête, ce qui permet à ses contacts 280 de s'ouvrir en faisant cesser l'exci- tation du solénoïde de commande 134 et le retour dé l'accouplement S à sa position neutre ce qui interrompt la descente de la tête de broche C.
Com- me cette descente se fait rapidement avant l'arrêt de la tête, le doigt de repérage de l'organe de commande 190 se trouve à une distance appréciable en dessous du bord supérieur ou de repérage de la gorge dans laquelle ce doigt est logé,
La fermeture des contacts 350 du relais 275 établit un circuit de garde pour son solénoïde de commande 347 depuis le fil 240 par l'interrup- teur 187, qui est maintenant fermé, le fil 269, les contacts 350, le fil
344, les oontacts 345, le fil 346 et le solénoïde de commande 347 jusqu'à la ligne L2.
Après la fermeture des contacts 334, normalement fermés, du re- lais 332, les contacts 333,normalement ouverts, de celui-ci s'ouvrent, ce qui interrompt le circuit passant par le solénoïde de commande 337 du re- lais 338 en ouvrant les contacts 340, 341, 342, normalement ouverts de ce- lui-ci. L'ouverture des contacts 340, par lesquels le circuit du solénoi- de de commande 347 du relais 275 est fermé au début, n'affecte pas ce re- lais à cause de son circuit de garde, dont question plus haut et qui passe par l'interrupteur 187.
L'ouverture des contacts 341 des relais 338 inter- rompis le circuit du solénoïde de commande 283 du relais 284, ce qui fait cesser l'excitation du solénoïde- de commande 106 de l'embrayage P pour permettre le desserrage de celui-ci, de sorte que l'arbre 100 est entraîné à une vitesse lente par le variateur de vitesse N.
La fermeture des contacts 251 du relais 275 établit un circuit depuis le fil 240 par les contacts 351, le fil 352, les contacts 272 du relais 268, ce relais étant maintenant excité, le fil 261, le solénoïde de commande 262 du relais 263 pour la montée de la tête de broche, ce qui fer- me les contacts 264, normalement ouverts, de ce relais en établissant un circuit partant de la ligne Ll et passant par les contacts 264, le fil 265, le solénoïde de commande 133 de l'accouplement S jusqu'à la ligne L2.
L'ex- citation du solénoïde de commande 133 met l'élément d'accouplement 127 en contact avec celui prévu sur le moyeu de l'engrenage 123 ce qui oblige l'ar- bre 120 et, par conséquent, la vis-mère 16 à tourner à une vitesse lente . dans un sens pour lequel la tête de broche C monte et ce mouvement continue à vitesse vitesse jusqu'à ce que le circuit de garde, passant par l'inter- rupteur 187, du relais 275 soitinterrompu par l'ouverture de cet interrup- teur 187 par l'effet du plongeur 207 qui traverse l'indicateur gradué 208, ce plongeur ayant été déplacé vers le haut par le contact de son extrémité inférieure avec la face 205 de l'organe de commande 190 qui a basculé dans le sens direct,-par rapport auxfig. 9, 11.
et 12, par le contact du doigt de calibrage 192 avec la face orientée vers le bas de la tige de commande 197 pour les répétitions. Quand le circuit de garde du solénoïde 347 du re- lais 275 est ouvert par l'ouverture de l'interrupteur 187, les contacts 351, normalement ouverts, s'ouvrent, ce qui interrompt le circuit de garde du solénoïde 262 du relais 263 qui commande la montée de la tête de broche, en ouvrant les contacts 264, normalement ouverts, de celui-ci ce qui interrompt l'excitation du solénoïde de commande 133 de l'accouplement S et celui-ci retourne à sa position neutre pendant que la tête de broche s'arrête àlla position dans laquelle on a voulu l'amener.
Quand le forage ou toute autre opération voulue est achevée, la
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tête de broche peut être amenée à sa position de repérage suivante en ap- puyant sur le bouton de l'interrupteur 168 pour la descente continue de la tête, ce qui établit un circuit partant de la ligne Ll et passant par l'in- terrupteur d'arrêt complet 183, le fil 240, les contacts normalement ouverts et maintenant fermés de cet interrupteur 168, le fil 266, le solénoïde de commande 267 du relais 268 jusqu'à la ligne L2. L'excitation du solénoïde 267 ferme ses contacts 270, 271 et 272 normalement ouverts. La fermeture des contacts 270 établit un circuit de'garde pour le relais depuis le fil 240 par l'interrupteur fermé 187, le fil 269, les contacts 270 jusqu'au fil 266.
La fermeture des contacts 271 établit un circuit depuis le fil 240 par les contacts 271, le fil 273, les contacts normalement fermés 274, qui sont alors fermés, du relais 275, le fil 276, le solénoïde de commande 277 du relais 278 jusqu'à la ligne L2. L'excitation du relais 278 par le solé- noide 277 ferme les contacts 280, normalement ouverts, de celui-ci,ce qui établit un circuit depuis la ligne Ll par les contacts 280, maintenant fer- més, le fil 281 et le solénoïde 134 de l'accouplement S.
L'excitation de ce solénoïde 134 met l'élément d'accouplement 127 en contact avec celui prévu sur le moyeu de l'engrenage 125, ce qui oblige l'arbre 120 à tourner de manière à faire descendre la tête de broche C et cette descente continue aussi longtemps que l'interrupteur 186 reste fermé par le doigt de repérage 192 qui glisse sur la surface de la tige de comman- de 197. Quand l'interrupteur 186 est fermé, un circuit est établi depuis le fil 240 par l'interrupteur 186, le fil 326, les contacts 327, normalement fermés et maintenant fermés, du relais 257, le fil 328, les contacts 325 du relais 278, le fil 330, le solénoïde de commande 331 du relais 332 jus- qu'à la ligne L2.
Le fonctionnement du relais 332 provoque celui du relais 338 de la manière décrite plus haut pour fermer les contacts 341, normale- ment ouverts, de celui-ci, ce qui établit un circuit depuis le fil 240 par les contacts 341, le fil 282, le solénoïde de commande 283 du relais 284 jusqu'à la ligne L2. La fermeture des contacts 285,normalement ouverts, du relais 284 établit un circuit depuis la ligne Ll par les contacts 285, le fil 286 et le solénoïde de commande 106 de l'embrayage P jusqu'à la li- gne L2, ce qui oblige l'arbre 104, tournant à grande vitesse, et par consé- quent la vis-mère 16, à fonctionner à une vitesse rapide.
La tête de bro- che continue à descendre à une vitesse rapide jusqu'à ce que le doigt de calibrage 192 pénètre dans la gorge suivante 195 de la tige de commande 197 après quoi se répète l'opération d'arrêt de la tête de broche, décrite plus haut.
La répétition du positionnement de la table F se fait toujours pendant que celle-ci avance en partant d'une position qui se trouve en a- mont de la première position ou station dans laquelle on veut que l'outil fasse une opération. Dans ces conditions',, le doigt de repérage de l'organe de commande 190' est normalement en contact avec une partie'de litige de commande 197', pour la répétition des positions, en amont des gorges 196' de cette tige. Quand l'organe de commande 190' occupe la position susindi- quée, l'interrupteur 186' est fermé.
L'avance de la table F est déclenchée en appuyant momentanément sur le bouton de l'interrupteur 172 qui commande l'avance continue et lente de la table, ce qui établit un circuit partant de la ligne Ll et passant par les contacts normalement fermés de l'interrup- teur d'arrêt complet 183, le fil 240, les contacts de l'interrupteur 172, le fil 306, le solénoïde de commande 307 du relais 308 pour l'avancement lent de la table jusqu'à la ligne L2, ce qui excite le relais 308 et ferme ses contacts, normalement ouverts 310, 311 3120 La fermeture des contacts 310 établit un circuit de garde pour le relais 308 depuis le fil 240 par l'interrupteur 187' normalement fermé, le fil 313, les contacts 310, norma- lement ouverts, le relais 308 et le fil 306.
La fermeture des contacts 311
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établit un circuit depuis le fil 314, les contacts 315, normalement fermés du relais 316, qui n'est alors pas excité, le fil 317, le solénoïde de com- mande 318 du relais 319 pour l'avance lente de la table jusqu'à la ligne L2
L'excitation du relais 319 ferme ses contacts 320 normalement fermés, ce qui établit un circuit partant de la ligne Ll et passant par les contacts normalement ouverts 320, le fil 321 et le solénoïde 134' pour l'avancement lent de la table jusqu'à la ligne L2.
L'excitation du solénoïde 134' met l'élément d'accouplement 127' en contact avec celui prévu sur le moyeu de l'engrenage 125', ce qui oblige la vis-mère 150 à tourner dans un sens pour lequel la table avance à une vi- tesse lenteo L'excitation du relais 139 ferme également ses contacts 353, normalement ouverts, ce qui établit un circuit depuis le fil 240 par l'in- terrupteur 186', qui est maintenant fermé comme indiqué plus haut, le fil 354, les contacts 355, normalement fermés du relais 297, qui est maintenant désexcité, le fil 328, les contacts 355 maintenant fermés du relais 319, le fil 330, le solénoïde de commande 331 du relais 332 jusqu'à la ligne L2.
L'excitation du solénoïde 331 ferme ses contacts 333 normalement ouverts et ouvre ses contacts 335 normalement fermés. La fermeture des contacts 333 du relais 332 établit un circuit depuis le fil 240 par les con- tacts 333, le fil 336, le solénoïde de commande 337 du relais 338 jusqu'à L2,ce qui ferme les contacts 340, 341, 342, normalement ouverts, de ce re- lais 338 La fermeture des contacts 341 établit un circuit depuis le fil 240 par les contacts 341, le fil 281, le solénoïde de commande 283 du re- lais 284 pour l'avance rapide, jusqu'à la ligne L2, ce qui ferme les contacts 285, normalement ouverts, de ce relais 284 en excitant le solénoïde de com- mande 106 de l'embrayage P, ce qui oblige la table à continuer son mouvement d'avancement mais à une vitesse rapide.
La table F continue à avancer jusqu'à ce que le doigt de calibra- ge 192 de l'organe de commande 190' pénètre dans la première gorge 196' de la tige de commande 197' pour la répétition des positions. Dans ce cas, l'organe de commande 190' tourne, ce qui permet l'ouverture de l'interrup- teur 186', ce qui interrompt le circuit du solénoïde de commande 331 du re- lais en ouvrant ses contacts 333 normalement ouverts et en fermant ses con- tacts 335 normalement fermés.
La fermeture des contacts 335, qui se fait avant l'ouverture des contacts 333, établit un circuit depuis le fil 240 et passant par les contacts 335, le fil 356, les contacts 342, normalement ouverts, et maintenant fermés, du relais 338, le fil 344, les contacts 357 normalement fermés du relais 297, le fil 358 et le solénoïde de commande 359 du relais 316 jusqu'à la ligne L2.
L'excitation du solénoïde 359 du relais 316 ferme les contacts 360, 361, normalement ouverts, de celui-ci et ouvre ses contacts 315 nor- malement fermés. L'ouverture des contacts 315 du relais 316 interrompt le circuit du solénoïde du relais 319 pour l'avancement de la table, ce qui permet l'ouverture de ses contacts 320, de sorte que le solénoïde de com- mande 134' cesse d'être excité et que l'accouplement S' retourne à sa posi- tion neutre, ce qui arrête le mouvement d'avancement de la table.. Comme celle-ci a avancé à une vitesse rapide, avant d'être arrêtée, le doigt de calibrage 192 de l'organe de commande 190' se trouve à une distance appré- ciable derrière le bord avant ou de repérage de la gorge 196' dans laquel- le il est engagé.
La fermeture des contacts 360, normalement ouverts, du relais 316 établit un circuit de garde pour le solénoïde de commande 359 de ce relais, ce circuit partant du fil 240 et passant par l'interrupteur 187', qui est maintenant fermé, le fil 313, les contacts 360, le fil 344, les con- tacts 357, le fil 358 et le solénoïde de commande 359 pour aboutir à la li-
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gne L2
Après la fermeture des contacts 334 du relais 332, les contacts 333,normalement ouverts, de celui-ci, 's'ouvrent ce qui interrompt le circuit du solénoïde de commande 337 du relais 338, ce qui ouvre les contacts 340, 341, 342, normalement ouverts, de celui-ci.
L'ouverture des contacts 342, à l'aide desquels le circuit passant par le solénoïde 359 du relais 316 a- vait été initialement établi, n'affecte pas ce relais à cause du circuit de garde, dont question plus haut et établi par l'intermédiaire de l'interrup- teur 187'. L'ouverture des contacts 341 du relais 338 interrompt le cir- cuit du solénoïde de commande 283 du relais 284, ce qui fait cesser l'exci- tation du solénoïde de commande 106 de l'embrayage P de sorte que celui-ci est desserré et que l'arbre 100 sera ensuite entraîné, par le variateur N, à une vitesse lente.
La fermeture des contacts 361 du relais 316 établit un circuit passant, depuis le fil 240, par les contacts 361, le fil 362, les contacts 312 du relais 308 qui est maintenant excité, le fil 301 et le solénoïde de commande 302 du relais 303 pour le recul de la table, ce qui ferme les contacts 304. normalement ouverts, de celui-ci de manière à établir un cir- cuit partant de la ligne Ll et passant par les contacts 304, le fil 305, .le solénoïde de commande 133, de l'accouplement S' jusqu'à la ligne L2. L'ex- citation du solénoïde 133' met l'élément d'accouplement 127' en contact avec celui du moyeu de l'engrenage 123', ce qui oblige la vis-mère 150 à tourner, à une vitesse lente, dans un sens pour lequel la table F recule.
Elle continue, à reculer à une vitesse lente jusqu'à ce que le circuit de garde, passant par l'interrupteur 187' et prévu pour le relais 316, soit interrompu par l'ouverture de l'interrupteur 187' à l'aide de l'organe de commande 190' par le contact de son doigt de repérage avec la face, orien- tée vers l'arrière, de la tige de commande 197', pour les répétitions.
Quand le circuit de garde du solénoïde 359 du relais 316 est interrompu par l'ouverture de l'interrupteur 187', les contacts 360, 361, normalement ou- verts, s'ouvrent, ce qui interrompt le circuit de garde du solénoïde de com- mande du relais 303 pour le recul de la table en ouvrant les contacts 304, normalement ouverts, de celui-ci de manière à faire cesser l'excitation du solénoïde de commande 133' de l'accouplement S' et celui-ci revient à sa position neutre, de sorte que la table s'arrête à la position à laquelle on a voulu l'amener.
Quand le forage ou toute autre opération est terminée, la table peut être déplacée vers sa position répérée suivante en appuyant sur le bouton de l'interrupteur 172 qui commande l'avancement continu de la table à une vitesse lente, ce qui établit un circuit partant de la ligne Ll et passant par l'interrupteur 183 pour l'arrêt total, le fil 240*-,les contacts normalement ouverts et maintenant fermés de l'interrupteur 172; le fil 306 et le solénoïde de commande 307 du relais 308 pour aboutir à la ligne L2.
L'excitation du solénoïde ferme les contacts 310, 311, et 312, normalement ouverts, du relais 308. La fermeture des contacts 310 établit un circuit de garde pour le relais 308, ce circuit passant par le fil 240, l'interrup- teur 187' qui est maintenant fermé, le fil 313, les contacts 310 et le fil 306. La fermeture des contacts 311 établit un circuit partant du fil 240 et passant par les contacts 311, le fil 314, les contacts fermés 315 du relais 316,leefil 317, le solénoïde de commande 318 du relais 319 jusqu'à la ligne L2. L'excitation du solénoïde 318 ferme les contacts 320, norma- lement ouverts, du relais 319 ce qui établie un circuit partant de la li- gne Ll et passant par les contacts 320, qui sont maintenant fermes, le fil 321, le solénoïde de commande 134' de l'accouplement S' et la ligne L2.
L'excitation du solénoïde 134' met l'élément d'accouplement 127'
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en contact avec celui du moyeu de l'engrenage 125', ce qui oblige la vis- mère 150 à tourner, de sorte que la table avance jusqu'à ce que l'interrup- teur 186' soit fermé par le doigt de calibrage 192 de l'organe de commande
190 qui glisse sur la surface de la tige de commande 197'0 Quand l'inter- rupteur 186' est fermé, un circuit est établi depuis le fil 240 par l'in- terrupteur 186', le fil 354. les contacts fermés 355 du relais 297, le fil
328, les contacts 353 du relais 319, le fil 330, le solénoïde de commande
331 du relais 332 et la ligne L2.
L'excitation du relais provoque l'inter- vention du relais 338 de la manière décrite plus haut ce qui ferme les con- tacts 341, normalement ouverts, de ce dernier en établissant un circuit pas- sant par le fil 240, les contacts 341, le fil 282, le solénoïde de comman- de 283 du relais 284 et la ligne L2. La fermeture des contacts 285, nor- malement ouverts, du relais 284 établit un circuit depuis la ligne Ll par les contacts 285, le fil 286 et le solénoïde de commande 106 de l'embrayage P jusqu'à la ligne L2, ce qui déclenche l'avance rapide de la table et cet- te avance continue jusqu'au moment où le doigt de calibrage 192 de l'orga- ne de commande 190' pénètre dans la gorge de commande suivante 196' de la tige de commande 197', après quoi l'opération d'arrêt de la table, décrite plus haut, est répétée.
Comme expliqué plus haut, les divers éléments mobiles de la machi- ne-outil sont immobilisés sur place avec le résultat qu'ils ne risquent pas de dépasser la position mais s'arrêtent à la position exacte et prédé- terminée avec une précision correspondant à une fraction de deux centièmes de millimètre. La position peut être vérifiée sur le cadran gradué.
L'invention envisage également de se servir de tiges de mesure en bout ou calibres axiaux usuels, de pair avec le mécanisme de commande des positions de répétition, pour déterminer automatiquement la position de la tête de broche, la table ou le chariot dans le cas où l'on a prévu le mécanisme de commande susdit. A cet effet, on a recours à un adaptateur, désigné d'une manière générale par T et bien visible sur les fig. 16 et 17, que l'on monte sur la boite 185 et qui comporte une tige mobile coopérant avec le doigt de calibrage 192 de l'organe de commande 190 pour venir en contact avec une tige de mesure en bout ou calibre axial usuel pour action- ner l'organe de commande automatique 190 quand la tête de broche, la table ou le chariot, suivant le cas, se déplace vers une position prédéterminée par rapport à la tige de mesure ou du calibre axial.
L'adaptateur T comprend un bloc 365 attaché sur le côté de la boîte 185 du mécanisme de commande de répétition à l'aide de deux vis 366 qui traversent les trous ménagés dans le bloc et sont vissées dans des trous prévus dans la paroi de la boîte. Le bloc 365 est traversé par un alésage 367 dans lequel peut coulisser la tige 368 de l'adaptateur, cette tige étant sollicitée vers le bas par un ressort 370. L'extrémité supérieure de l'a- lésage 367 a une section transversale réduite pour former un épaulement sur lequel une extrémité du ressort 370 prend appui.
La partie supérieure de la tige 368 a une section réduite pour qu'elle puisse coulisser dans la partie réduite et sa partie inférieure 371 est élargie de manière à pouvoir coulis- ser sans jeu dans la partie inférieure de l'alésage tout en formant un épau- lement sur lequel repose l'extrémité inférieure du ressort 370. L'extrémi- té supérieure de la tige 368 dépasse hors du bloc 365 et un collet 372 est fixé sur cette extrémité pour venir en contact avec la face supérieure du bloc, limitant ainsi le mouvement vers le bas de la tige par le ressort.
L'extrémité inférieure de la tige 368 comporte deux gorges péri- phériques 374 qui correspondent aux gorges 196 de la tige de commande 197 dont question plus haut. Normalement, le ressort 370 sollicite la tige 368 vers le bas, ce mouvement étant limité par le collet 372 et le doigt de ca-
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librage 192 est orienté vers le haut pour appuyer sur la partie 371 de la tige, comme montré en traits interrompus sur la fig. 9.
Une tige de mesure en bout 375 est logée dans la rainure 198 de l'arbre nervuré 199 et est supportée par un bloc 201 analogue à la tige de commande 197 décrite plus haut. L'extrémité sup érieure de la tige 375 peut venir en contact avec l'extrémité inférieure 376 de la tige 368 de l'a- daptation quand la boîte 185 descend en limitant ainsi la descente de la tige 368 et en obligeant la boîte 185 et l'organe de commande à descendre par rapport à la tige, de sorte que le doigt 192 pénètre dans la gorge su- périeure 374.
On suppose que le mécanisme de commande pour la tête de broche est actionné de la manière décrite plus haut pour la répétition des posi- tions et que la tête de broche se trouve au-dessus de la position décrite alors que la tige 368 est à sa position la plus basse par rapport au bloc 365, le doigt de calibrage 192 étant en contact avec la partie 371 de la tige 368.
On appuie sur le bouton de l'interrupteur 168 pour la descente continue de la tête ce qui déclenche le mouvement rapide vers le bas de la tête de broche de la manière décrite plus haut à propos du fonctionnement avec répétition jusqu'à ce que l'extrémité inférieure de la tige vienne en contact avec la tige de mesure 375 pendant que le doigt 192 continue à des- cendre jusqu'à ce qu'il pénètre dans la gorge supérieure 374 et oblige l'or- gane de commande 190 à permettre l'ouverture de l'interrupteur 186. Il en résulte que la tête de broche est entraînée vers le haut.à une vitesse len- te jusqu'à ce que le doigt de calibrage 192 vienne en contact avec la face supérieure de la gorge 374 et fasse tourner l'organe 190 pour actionner l'interrupteur 187 et arrêter le mouvement de la tête de broche, comme dé- crit plus haut.
Bien qu'on ait seulement décrit la commande de la tête de broche à l'aide d'une tige de mesure en bout, ou d'un calibre axial, il est évident que la table et le chariot peuvent être positionnés rapidement et exacte- ment d'une manière automatique, en toute position prédéterminée, en se ser- vant d'une tige de mesure en bout appropriée de pair avec un mécanisme de commande de répétition de position comme décrit plus haut.
Quand l'adaptateur T est en place, il est évident que la tige de broche peut être déplacée verticalement à la main et peut être amenée à toute position voulue en se servant de tiges de mesure en bout et de l'in- dicateur gradué 208. Quand la tige de mesure voulue ou le nombre de tiges de mesure désirées a été mis en place dans la ou les rainures 198 de l'ar- bre nervuré 199, on fait tourner l'arbre 145 à la main pour faire descen- dre la tête de broche C jusqu'à ce que le doigt de repérage 192 pénètre dans la gorge supérieure 3740 Ensuite, on fait tourner l'arbre 145 en sens in- verse pour faire monter la tête jusqu'à ce que l'indicateur gradué montre que la tête occupe la position exacte à laquelle elle doit être amenée.
Il en résulte de ce qui; précède que le dispositif décrit permet d'atteindre les buts éhumérés et d'autres à l'aide d'une machine-outil nou- velle et perfectionnée,'plus particulièrement une aléseuse-perceuse et fraiseuse combinée et horizontale que l'on munit d'un mécanisme nouveau pour pouvoir amener en une ou plusieurs positions déterminées un quelconque des éléments de la machine.
Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à celui de ces modes d'applica- tion, non plus qu' à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant plus spécialement été indiqués, elle en embrasse, au contraire, tou- tes les variantes.