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Dans le brevet d'invention n 5I7.357 du 3 février 1953, il est question d'un dispositif de réglage du débit d'un fluide dans une conduite, comportant un corps fixe dans lequel un piston pourvu d'un joint torique en matière élastique est immobilisé angulairement quand on le déplace axia- lement par rapport à un siège contre lequel on peut le faire appuyer en faisant tourner un manchon pourvu d'un filet intérieur et d'un filet exté- rieur, celui-ci étant engagé dans le corps fixelsusdit tandis que l'autre est engagé sur une partie filetée du piston et présente au moins une des deux caractéristiques: sans et pas du filet, différente de la caractéristique correspondante de l'autre filet.
Dans ce dispositif, la rotation du piston est empêchée par la dis- position de l'extrémité non filetée d'une vis vissée dans le ooprs fixe, dans une rainure du piston ménagée parallèlement aux génératrices de celui-ci.
Avec un dispositif de réglage de ce genre, il peut arriver que lorsque la tige du piston vient buter contre l'organe de manoeuvre en se vis- sant dans le filet intérieur de manchon susdit, un effort brutal de l'usager exercé sur cet organe de manoeuvre dans le sens correspondant à l'ouverture, cisaille l'extrémité non filetée de la vis susdite. Lorsque ce cisaillement a eu lieu, l'usager peut dévisser complètement le manchon hors du corps fixe en entraînant axialement le piston et, par conséquent, le fluide à contrôler peut s'échapper dans l'atmosphère et y provoquer des accidents.
Pour remédier à cet inconvénient, dans le dispositif de réglage suivant l'invention, ledit piston présente, entre sa partie filetée et sa partie pouvant venir en contact avec l'organe qui l'immobilise angulaire- ment, une section transversale telle que sa résistance à la torsion soit inférieure à la résistance au cisaillement de cet organe.
Dans le but de permettre l'emploi d'un piston dont la partie de résistance moindre à la torsion soit cependant encore robuste, on prévoit que l'organe empêchant la rotation du piston soit constitué par une broche qui traverse complètement le piston dans une boutonnière axiale de celui-ci et qui est engagée dans la paroi du corps fixe de chaque côté du piston.
Grâce à cette disposition, la résistance au cisaillement de la broche sus- dite est doublée, ce qui permet d'augmenter la résistance à la torsion de la tige du piston.
En vue de diminuer les chances qu'un usager ignorant et brutal cisaille l'organe qui empêche la rotation du piston, il est, en outre, pré- vu que la tige du piston affleure la face extérieure de l'organe de manoeu- vre du manchon à deux filets quand le piston est sur son siège et soit nettement en saillie par rapport à cette surface quand le piston permet le passage du fluide.
L'usager peut ainsi s'apercevoir aisément quand le piston est é- carté de son siège et ne pas être tenté de le soulever davantage quand il constate que le débit du fluide est nul.
L'invention est également relative à un dispositif de réglage du débit d'un fluide dans une conduite, comprenant un piston obturateur pour- vu d'un joint en résine synthétique polymérisée destiné à venir en contact avec un siège.
Le joint d'étanchéité en résine synthétique polymérisée présente l'avantage d'être insensible à un grand nombre de liquides et de gaz et notamment à des hydrocarbures qui sont gazeux à la température et à la pression ordinaires mais que l'on a coutume de transporter à l'état liqué- fié dans des réservoirs munis d'un dispositif de réglage du débit de gaz à utiliser.
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Ce joint d'étanchéité présente cependant l'inconvénient de ne pas présenter la souplesse désirable pour permettre à l'usager de bien se rendre compte de la fermeture convenable du dispositif, sans exercer un effort exa- gérément élevé sur le siège et le joint.
La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient.
Selon un des moyens utilisés à cet effet, une matière déformable et élastique est disposée en arrière du joint en résine synthétique poly- mérisée.
Selon un autre moyen; ledit joint présente une rainure circonféren- tielle en arrière de la partie pouvant venir en contact avec le siège.
D'autres particularités et détails de l'invention apparaîtront au cours de la description des dessins annexés au présent mémoire, qui repré- sentent schématiquement, et à titre d'exemple seulement, quelques formes d'exécution du dispositif suivant l'invention.
La figure 1 est une coupe axiale dans une prémière forme d'exécu- tion de ce dispositif.
La figure 2 est une coupe transversale par un plan désigné par la ligne II-II à la figure 1.
La figure 3 est une coupe axiale dans une autre forme d'exécution du dispositif suivant l'invention.
Les figures 4 et 5 sont des coupes axiales dans la partie inférieu- re de deux autres formes d'exécution du piston faisant partie du dispositif suivant l'invention.
Dans ces différentes figures, les mêmes notations de référence dési- gnent des éléments identiques.
A la figure 1, on a représenté un dispositif de réglage du débit d'un fluide dans une conduite. Ce fluide est constitué, par exemple, par un gaz provenant de l'évaporation d'un liquide contenu dans un réservoir sur lequel le dispositif suivant l'invention est monté.
Celui-ci comprend un corps fixe 2 dans lequel un piston 3 peut coulisser. Dans ce piston, sont ménagées des rainures circulaires 4 dans chacune desquelles on peut placer un joint torique en matière élastique telle que du caoutchouc. Un joint de ce genre a été représenté en 5 dans une des rainures 4.
Pour déplacer axialement le piston 3, on fait tourner un volant 6 solidaire d'un manchon 7 pourvu d'un filet intérieur 8 et d'un filet ex- térieur 9. Celui-ci est engagé dans une partie filetée correspondante du corps fixe 2 tandis que le filet 8 est engagé sur une partie filetée 10 solidaire du piston 3. Le filet intérieur 8 présente au moins une de ses deux caractéristiques sens et pas différente de la caractéristique corres- pondante du filet extérieur 9.
Le piston 3 est immobilisé angulairement quand on fait tourner le manchon 6, par une broche 11 qui traverse complètement ce piston dans une boutonnière 12 dirigée parallèlement à l'axe du piston. Cette broche 11 est, en outre, engagée dans la paroi du corps fixe 2, de chaque côté du pis- ton. Cette broche se présente avantageusement sous la forme d'un rivet dont la tête 13 est logée dans un évidement 14 du corps 2 et dont l'autre extrémi- té est refoulée contre ce corps après la mise en place de cette broche.
Les deux parties 3a et 3b (figure 2) du piston qui subsistent de
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part et d'autre de la boutonnière 12 dans la partie de ce piston comprise entre la tige filetée 10 et la broche 11 présentent ensemble une section transversale telle que la résistance à la torsion de ces deux parties soit inférieure à la résistance au cisaillement de la broche 11, Comme on s'en rend compte facilement, cette dernière résistance est double de celle que présenterait la broche 11 si elle ne pénétrait pas dans la paroi du corps fixe des deux cotés du piston 3.,
Quand on fait tourner le volant 6 dans le sens pour lequel un joint d'étanchéité 15 monté dans le piston 3 est écarté d'un siège 16, il arrive un moment où l'extrémité de section réduite 17 du piston 3 vient buter contre le volant 6.
A ce moment, la rotation de celui-ci sous un ef- fort normal est empêchée par la broche 11. Si l'usager manoeuvre ce volant d'une manière trop brutale, par exemple à l'aide d'une grande clef, il tord les deux parties 3a et 3b avant d'avoir sectionné la broche 11 et, par consé- quent, il ne peut pas continuer à faire monter le piston et à finalement faire sortir celui-ci du corps fixe 2, ce qui pourrait provoquer de graves accidents par suite de l'échappement du fluide dont on doit contrôler le débit.
Dans la position occupée à ce moment par le piston, le ou les joints toriques 5 continuent à assurer parfaitement l'étanchéité. Le dé- montage du robinet en vue du remplacement du piston doit être effectué en atelier. Il suffit de limer la partie rivée de la broche 11 pour pouvoir enlever le piston détérioré et, lorsqu'un nouveau piston a été mis en pla- ce, il suffit de river une nouvelle broche pour que la réparation soit ter- minée.
Dans la forme d'exécution représentée à la figure 3, l'extrémité 17 de la tige du piston 3 affleure la face extérieure 18 du volant 6 quand le joint d'étanchéité 15 est sur le siège 16.
Dans la position représentée à la figure 3, le piston est écarté de sa soupape et l'extrémité 17 susdite est nettement en saillie par rapport à cette surface extérieure 18. L'usager est donc prévenu de ce que son pis- ton est bien ouvert.
A la figure 4, on a représenté une autre forme d'exécution du joint d'étanohéité destiné à venir appuyer contre le siège 16. Ce joint d'é- tanchéité est, comme dans les formes d'exécution représentées aux figures 2 et 3, en résine synthétique polymérisée mais une couche 19 de matière déformable et élastique telle que du caoutchouc est disposée en arrière de la partie venant en contact avec le siège. Cette partie présente vers l'ar- rière une saillie 20 serrée dans un anneau en caoutchouc 19, ladite saillie 20 s'étendant sur une partie seulement de l'épaisseur de cet anneau.
A la figure 5, le joint en résine synthétique polymérisée 15 pré- sente une rainure circonférentielle 21 en arrière de la partie pouvant ve- nir en contact avec le siège. Cette dernière partie est d'épaisseur décrois- sante depuis le fond de la rainure 21 vers l'entrée de cette rainure. Dans cette forme d'exécution, comme dans celle représentée à la figure 4, le joint d'étanchéité est plus souple que dans le cas d'un joint tel que celui représenté aux figures 1 et 3. Cette plus grande souplesse est avantageuse dans le cas d'emploi de résine synthétique polymérisée parce qu'elle permet à l'usager de mieux se rendre compte de ce que le robinet a été amené sur son siège, sans serrer exagérément le joint contre celui-ci.
D'autre part, la matière utilisée pour le joint résiste très bien à un très grand nombre de fluides' et, en particulier, aux hydrocarbures tels que les essences, les huiles et les gaz liquéfiés.
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Il est évident que l'invention n'est pas exclusivement limitée aux formes d'exécution représentées et que bien des modifications peuvent être apportées dans la forme, la disposition et la constitution de cer- tains des éléments intervenant dans sa réalisation, à condition que ces modifications ne soient pas en contradiction avec l'objet de chacune des revendications suivantes.
REVENDICATIONS.
1. Dispositif de réglage du débit d'un fluide dans une conduite, comportant un corps fixe dans lequel un piston pourvu d'un joint torique en matière élastique est immobilisé angulairement quand on le déplace axia- lement par rapport à un siège contre lequel on peut le faire appuyer en faisant tourner un manchon pourvu d'un filet intérieur et d'un filet exté- rieur, celui-ci étant engagé dans le corps fixe susdit tandis que l'autre est engagé sur une partie filetée du piston et présente au moins une des deux caractéristiques:
sens et pas du filet, différente de la oaractéristi- que correspondante de l'autre filet, caractérisé en ce que ledit piston présente, entre sa partie filetée et sa partie pouvant venir en contact avec l'organe qui l'immobilise angulairement, une section transversale telle que sa résistance à la torsion soit inférieure à la résistance au cisaillement de cet organe.