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On connaît déjà, divers procédés d'apposition ou de projection de vernis, élaborés soit à base d'alcool, soit de nitro-oellulose, de poly- chlorure de vinyle, etc..., employés pour le vernissage des papiers dits couchés, par exemple, et dont le but est de réaliser une protection physique et chimique, c'est à dire, une sorte d'isolement, du papier et de 1!encre d'imprimerie, pour ên éviter ou au moins réduire, le risque d'altération par les agents extérieurs.
Toutefois, les moyens de vernissage actuellement connus et utili- sés, s'ils permettent d'obtenir le résultat recherché, ont le grave incon- vénient de donner aux papiers ainsi enduits, une présentation souvent cri- tiquée du fait de la présence de marbrures, cycliques ou non, communément dénommées "peau d'orange", de striures, etc.., de plus ces procédés ne don- nent pas à la couche vernissée, la présentatnion lisse et brillante souhai- tée pour de telles -applications.
On connaît également, des machines dites à calandrer et parti- culièrement de telles machines utilisées pour l'industrie photographique, qui elles, permettent de réaliser une surface uniformément séchée, lisse et brillante, de la face comportant l'émulsion, préalablement hydratée de ces papiers.
Le premier objet de l'invention vise dans ces conditions, l'ap- plication nouvelle et spécialement la combinaison de ces deux procédés connus et appropriés, d'apposition ou de projection de vernis, sur des pa- piers imprimés de préférence sur papier couché, avec le procédé de calan- drage ultérieur, dans le but d'obtenir un nouveau produit industriel consti- tué par : un papier caractérisé par une protection efficace contre les agents extérieurs et une présentation impeccable, lisse et brillante, comparable à celle des papiers photographiques.
Toutefois il importe de bien préciser que, la simple transposition des vernis actuellement utilisés et l'utilisation des machines existantes pour le calandrage des papiers photographiques, donne des résultats incer- tains et souvent décevants, aussi, c'est le second objet de l'invention d'approprier les vernis à cette nouvelle utilisation, et d'adapter de telles machines à cette nouvelle application.
En outre, du fait de la présence de substances toxiques, dans les dits vernis nitrocellulosiques, de tels papiers vernis et calandrés, ne sont pas utilisables, en raison de la réglementation actuelle, chaque fois qu'ils sont destinés à empaqueter des produits dits "alimentaires".
Or, on connaît aussi des vernis tels que ceux à base de résines vinyliques, qui par leur composition, seraient employables pour ces .appli- cations "alimentaires", mais le calandrage de tels vernis est rendu pra- tiquement impossible, avec le matériel habituel de calandrage, du fait qu'à la température nécessaire pour réaliser cette opération, ces vernis collent à la calandre chaude, et se trouvent alors arrachés de leurs supports.
Dans ces conditions, l'invention vise encore, à éviter le collage de tels vernis à base de résines vinyliques, et plus généralement à base de résines synthétiques - même additionnées de substances visant la stabi- lité au rayonnement ultra-violet par exemple - lors de l'opération de ca- landrage, qui a alors pour but principal d'assurer après polymérisation, un malaxage doublé d'un laminage tel que la couche plastique soit rendue homogène et étanche, par une sorte de colmatage des micro trous produits par le bullage dans le vernis, tandis que l'aspect lisse et brillant en ré- sultant n'est plus qu'un résultat secondaire.
Conformément à l'invention, pour éviter ce collage du vernis sur la calandre, on assurera une lubrification convenable de toute la surface
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de calandrage du cylindre, de façon à constituer un film régulier et conti- nu mais de très faible épaisseur, permettant de réaliser ainsi une zone de séparation particulièrement sûre et efficace, entre le vernis et la calan- dre .
Cette lubrification pourra être assurée de n'importe quelle ma- nière connue, même manuellement, ou en incorporant le lubrifiant dans le vernis, mais de préférence l'apport de lubrifiant sera tel qu'il entretien- ne, automatiquement et continuellement, un film continu et calibré particu- lièrement mince, par laminage contre la calandre par exemple.
Le lubrifiant pourra être employé sous une forme quelconque soit sous une forme liquide comme une huile, sous une forme pateuse comme une graisse, sous une forme solide comme une cire ou enfin sous une forme pul- vérulente comme les stéarates employés en fonderie; ils pourront aussi être d'une nature quelconque c'est-à-dire, d'origine végétale comme une huile de ricin, animale, minérale ou même synthétique comme les composés organo- siliciques.
Cette solution de la lubrification du cylindre de calandrage est si efficace, pour éviter le collage des vernis sur la calandre, que des essais ont permis au présent inventeur de vérifier, que cette zone de sépa- ration constituée par le lubrifiant, permettait même de calandrer des col- les, qui par leur nature même devraient tendre à attacher à la calandre, et que par exemple, une colle à base de résines vinyliques en dispersion, c'est-à-dire en suspension dans de l'eau - sous forme d'émulsion - telle que celle vendue sous l'appellation "RHODOPAS 6000" par la Sté Rhône-Pou- lenc, et habituellement utilisée comme colle dans l'industrie du papier, se décolle très aisément et sans précaution particulière de la calandre chau- de, au point que l'on obtient ce résultat,
même en l'absence de tout sup- port et qù'alors on réalise un film transparent et étanche, d'un prix de revient très économique, puisque de telles colles sont d'un prix beaucoup moins élevé que les vernis, aussi l'invention vise encore expressément les produits industriels nouveaux ainsi obtenus et les procédés proposés en per- mettant l'obtention.
Enfin, l'invention vise encore plus particulièrement, une appro- priation de la machine dite à calandrer telle que, les deux opérations ayant pour objet d'enduire d'abord, puis de calandrer ensuite, soient réalisées consécutivement et presque simultanément, par la même machine fonctionnant "en continu'!, et pouvant même comporter plusieurs "étages" successifs de calandrage, pour parfaire l'homogénéisation et l'étanchéité du film plasti- que, ainsi que l'application des procédés mentionnés, sur des supports de toute nature, tels que : des papiers, des cartons, des tissus tramés ou non tramés, à base de fibres naturelles ou synthétiques et plus généralement sur tous supports susceptibles "d'être passés en calandre" comme tous les métaux en feuilles minces et tous les bois déroulés ou synthétiques.
On comprendra mieux les caractéristiques nouvelles et les avanta- ges de l'invention en se reportant à la description suivante et aux dessins annexés, donnés à simple titre d'exemple pour matérialiser une forme possi- ble mais non limitative et un schéma d'une variante de l'invention et dans lesquels:
La Fig. 1 représente, une vue en élévation d'une machine dite à calandrer, appropriée à la mise en oeuvre des procédés de l'invention.
La Fig. 2 représente, une coupe de profil, selon la ligne A-A de la Fig. 1.
La Fig. 3 représente un schéma d'une variante de machine selon l'invention.
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Dans les Fig. 1 et 2 on a: une machine constituée d'un 'bâti -I- réalisé sous la forme d'une ossature métallique en fers "U" assemblés et soudés entre-eux.
Ce 'bâti -I- supporte deux douilles, -2- et-3-, immobilisant un axe -4-, autour duquel peut entrer en rotation, entre ses paliers d'extré- mité, un cylindre -5-.
L'axe -4-, creux de préférence, permet d'assurer facilement l'a- limentation d'un système convenable de chauffage, avantageusement électri- que comme cela est représenté Fig. 2, par exemple par quatre résistances disposées sur un support isolant -6-, dans l'espace creux autour de l'axe -4- .
Le cylindre -5- est constitué d'un gros tube épais, bon conduc- teur de la chaleur, avantageusement réalisé en alliage d'aluminium -7-, ex- térieurement usiné et fretté par un tube mince et concentrique, obtenu à partir d'une feuille d'acier inoxydable, de la nuance dite à 18/8 par exem- ple, roulée et soudée, ensuite soigneusement poli.
Ce cylindre -5- est solidaire d'un pignon -8-, qui en permet l'entraînement par une chaine correspondante, engrénant avec un second pi- gnon -9- d'un diamètre convenable, claveté sur l'arbre lent d'un réducteur de vitesse à roue et vis sans fin-10-.
La vis du dit réducteur -10- est entraînée par une poulie -II- reliée à une autre -12- par une ou des courroies trapézoïdales de préféren- ce, de façon à assurer l'entraînement à une vitesse prédéterminée du cy- lindre -5- par un moteur électrique par exemple.
Un second cylindre -14- en caoutchouc, sensiblement de même lon- gueur que le cylindre -5-, est moulé autour d'un axe-15- et peut entrer en rotation dans les coussinets -16- et -17- supportés par un cadre, sus- ceptible de basculer lui-même autour d'un axe -18- dans des paliers -19- et-20- et ainsi, de maintenir élastiquement en pression, ce cylindre -14- contre le cylindre -5-, par l'action de tendeurs à vis tels que -21- (Fig.2), manoeuvrés par des volants-22- et -23--formant écrous.
Si une telle organisation d'une machine à calandrer, peut paraî- tre comparable à celle des machines déjà utilisées dans l'industrie photo- graphique, il% importe de bien préciser que, pour l' application considérée, elle doit nécessairement être appropriée pour sa nouvelle fonction et le but poursuivi par l'invention.
En effet, pour une machine traditionnelle, telle qu'employée ac- tuellement dans l'industrie photographique, comportant un cylindre tel que -5- de l'ordre de 210 millimètres de diamètre et de 500 mm. de longueur, la pression totale exercée par les tirants et suffisante pour obtenir le résultat recherché, est de l'ordre de 350 Kgs et se répartit sur une sur- face de caoutchouc déformé par cette pression, de l'ordre de 250 centimètres carrés, de plus, la vitesse linéaire du papier entraîné par le cylindre est de l'ordre de 2 mètres à la minute, ce qui conduit à l'utilisation d'un moteur de l'ordre de un quart de cheval-vapeur.
Or l'expérience montre que les caractéristiques d'une telle ma- chine, sont impropres à l'obtention du nouveau produit de l'invention et, à des conditions normales d'exploitation.
En effet, des recherches et une série d'essais, ont permis au présent inventeun de vérifier, que le résultat recherché ne pouvait être obtenu, qu'après des modifications profondes des conditions de service, telles que pour une machine de même capacité que la première, c'est-à-dire, comportant un cylindre de 210 mm. de diamètre et 500 mm. de longueur, la
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pression exercée par les tirants devait atteindre une valeur 10 fois supé- rieure, tout en se répartissant sur une surface sensiblement équivalente, ce qui conduit à utiliser un cylindre -14- en caoutchouc, d'une dureté très différente;
que de plus la vitesse d'entraînement du papier peut être avan- tageusement augmentée, même triplée, ce qui conduit à un nouveau rapport de vitesse de l'ensemble du système d'entraînement et à une augmentation né- cessaire de la puissance du moteur, qui devient de l'ordre de un cheval- vapeur.
Au contraire en ce qui concerne l'opération préalable de vernis- sage du papier, les procédés actuellement connus et employés peuvent tou- jours l'être, de la façon habituelle et sans précautions particulières: soit par projection, soit par report soit par le procédé dit à la raclet- te, etc.,.
Néanmoins, on signalera dans le cadre de l'invention, une appro- priation des vernis connus, qui a permis au présent inventeur d'obtenir des résultats particulièrement avantageux et concluants, pour l'usage considéré et visé par l'invention, consistant en une simple addition de plastifiants.
A ce titre on conseillera, dans le cadre de l'invention, l'utili- sation d'un vernis nitrocellulosique, non thermoplastique, insensible aux rayons ultra-violets, tel que celui vendu dans le commerce sous la dénomi- nation C.M.F. 80 des Ets. Clément Rivière, ou équivalent, après addition d'une prcportion de l'ordre de 5% en poids de plastifiants, par exemple, à base d'huile de ricin d'une nuance quelconque.
Dans la Fig. 3 on a un schéma de variante de machine dans lequel: un tambour, permettant le déroulement d'un support, par exemple un papier tel que -31- destiné à être calandre, dont le passage et l'enserrement en- tre uncylindre doseur ou calibreur - de préférence en métal inoxydable - tel que-32- et le cylindre dfentrainement -- de préférence en caoutchouc de dureté convenable - tel que -33- permet, du fait de la présence d'une réser- ve à niveau constant du produit à enduire telle que -34-, (constituée par exemple de RHODOPAS 6000 comme proposé plus haut) d'assurer une couche ré- gulière et uniforme de ce produit sur la face supérieure du papier -31-.
Ce papier -31- continuant à être entraîné, avec sa couche d'en- duit, par le cylindre d'entraînement -33- viendra alors au contact du cylin- dre de calandrage -35-, chauffé dans ce but, et contre lequel il se trouve appliqué, sous une pression convenable, par le cylindre -33-, dans des con- ditions analogues à celles décrites plus haut.
Bien que ce ne soit pas indispensable dans tous les cas, le film plastique ainsi calandré et le papier lui servant de support, seront delré- férence maintenus ensemble contre la calandre -35-, selon un arc d'enroule- ment (oc ) variable avec la nature et l'épaisseur de l'enduit et de son sup- port ainsi que la vitesse d'entraînement, de façon à en assurer un séchage et une polymérisation suffisante, après quoi, un second calandrage, réalisé dans des conditions analogues au premier, mais cette fois entre le cylindre -35- et le cylindre -36- (semblable au cylindre -33-) entraîné en synchro- nisme avec le cylindre -33-, permet de parfaire l'homogénéité et par suite l'étanchéité du revêtement plastique du papier.
Eventuellement, un ou plusieurs oalandrages intermédiaires,* réali- sés dans des conditions analogues au premier, par exemple comme représenté en pointillé par le schéma, entre la calandre -35- et le cylindre-37- analogue au cylindre -33- permettront encore d'accroître plus progressive- ment l'homogénéité du film plastique, avant de l'enrouler ainsi que son sup- port -s'il en a un comme dans l'exemple choisi - après la dernier train de calandrage, tel qu'entre -35- et -36-, vers -38- sur un tambour correspon-
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dant.
Enfin, une réserve de lubrifiant à niveau constant, constituée entre la calandre -35- et le cylindre -39-, par de l'huile de ricin par exemple en -40-, permet par cette disposition du cylindre -39-, d'étaler un film continu d'huile, d'épaisseur très mince, sur toute la surface du cylin- dre de calandrage -35-, et de régler cette épaisseur à une valeur optimum: permettant d'assurer sûrement le décollage du revêtement plastique de la calandre -35-, sans qu'il en résulte toutefois, des traces résiduaires sus- ceptibles de tacher.
En outre, comme cela est représenté Fig. 3, ce cylindre - 39- peut encore - mais non obligatoirement - assurer une lubrification continue du cylindre -32-.
Enfin, il est évident que l'invention ne se limite pas aux procé- dés et aux machines décrites et représentées pour l'obtention des nouveaux produits de l'invention et qui pourront varier selon les problèmes indus- triels à résoudre, que particulièrement, la constitution de la machine pour- ra varier tant dans l'organisation du bâti que du système d'actionnement, qu'en outre elle ne se limite pas aux points décrits ci-dessus, considérés isolément ou en combinaisons, mais qu'au contraire elle englobe toutes les variantes, comportant l'utilisation d'une ou plusieurs de ces caractéristi- ques avec -boutas autres connues, et tous les moyens comparables ou équiva- lents ainsi que les nouveaux produits industriels obtenus par l'applica- tion de ces procèdes, ou présentant les nouveaux caractères de l'invention.
REVENDICATIONS.
1. Un procédé dans lequel, l'opération de vernissage habituelle- ment réalisée sur des papiers couchés et imprimés est complétée et combi - née avec une opération de séchage et de calandrage, assurant à de tels pa- piers, une présentation impeccable lisse et brillante.
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Various varnish coating or spraying processes are already known, produced either on an alcohol basis, or on nitro-cellulose, polyvinyl chloride, etc., used for the varnishing of so-called coated papers, for example, and whose purpose is to achieve a physical and chemical protection, that is to say, a kind of isolation, from paper and printing ink, to avoid or at least reduce, the risk of alteration by external agents.
However, the varnishing means currently known and used, if they make it possible to obtain the desired result, have the serious drawback of giving to the papers thus coated, a presentation often criticized because of the presence of marbling. cyclic or otherwise, commonly referred to as "orange peel", streaking, etc., furthermore, these methods do not give the glazed layer the smooth and shiny presentation desired for such applications.
Also known are so-called calendering machines and particularly such machines used for the photographic industry, which for their part make it possible to produce a uniformly dried, smooth and shiny surface of the face comprising the emulsion, previously hydrated with these. papers.
The first object of the invention aims, under these conditions, at the new application and especially at the combination of these two known and appropriate processes, of applying or spraying varnish, on papers printed preferably on coated paper. , with the subsequent calender process, with the aim of obtaining a new industrial product consisting of: a paper characterized by effective protection against external agents and an impeccable, smooth and shiny presentation, comparable to that of papers photographic.
However, it is important to point out that the simple transposition of the varnishes currently used and the use of existing machines for calendering photographic papers, gives uncertain and often disappointing results, so this is the second object of the study. invention to adapt the varnishes to this new use, and to adapt such machines to this new application.
In addition, due to the presence of toxic substances, in said nitrocellulose varnishes, such varnished and calendered papers cannot be used, due to current regulations, each time they are intended to package so-called "products" food ".
Now, varnishes such as those based on vinyl resins are also known, which by their composition would be employable for these "food" applications, but calendering such varnishes is made practically impossible, with the usual equipment. calendering, because at the temperature necessary to perform this operation, these varnishes stick to the hot calender, and are then torn from their supports.
Under these conditions, the invention also aims to avoid the sticking of such varnishes based on vinyl resins, and more generally based on synthetic resins - even with the addition of substances aimed at stability to ultraviolet radiation for example - when of the calendering operation, the main purpose of which is then to ensure, after polymerization, a mixing coupled with a rolling such that the plastic layer is made homogeneous and waterproof, by a kind of plugging of the micro holes produced by the bubbling in the varnish, while the resulting smooth and shiny appearance is only a secondary result.
According to the invention, to avoid this sticking of the varnish on the calender, suitable lubrication of the entire surface will be ensured
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calendering of the cylinder, so as to constitute a regular and continuous film but of very small thickness, thus making it possible to produce a particularly safe and effective separation zone between the varnish and the calendar.
This lubrication can be ensured in any known manner, even manually, or by incorporating the lubricant into the varnish, but preferably the supply of lubricant will be such that it automatically and continuously maintains a film. continuous and calibrated particularly thin, by rolling against the calender for example.
The lubricant may be used in any form, either in a liquid form such as an oil, in a pasty form such as a grease, in a solid form such as a wax or finally in a pulverulent form such as the stearates used in foundry; they may also be of any nature, that is to say, of plant origin such as castor oil, animal, mineral or even synthetic such as organosilicon compounds.
This solution of lubricating the calendering cylinder is so effective in preventing the varnishes from sticking to the calender that tests have enabled the present inventor to verify that this separation zone formed by the lubricant even made it possible to calendar. glues, which by their very nature should tend to stick to the calender, and that for example, an adhesive based on vinyl resins in dispersion, that is to say in suspension in water - in the form emulsion - such as that sold under the name "RHODOPAS 6000" by Sté Rhône-Pou- lenc, and usually used as an adhesive in the paper industry, peels off very easily and without any particular precaution from the hot calender. of, to the point that we obtain this result,
even in the absence of any support and that then a transparent and waterproof film is produced, at a very economical cost price, since such glues are much cheaper than varnishes, also The invention is also expressly aimed at the new industrial products thus obtained and the methods proposed for obtaining them.
Finally, the invention aims even more particularly at an appropriation of the so-called calendering machine such that, the two operations having as their object the first coating, then of subsequent calendering, are carried out consecutively and almost simultaneously, by the machine. same machine operating "continuously" !, and possibly even comprising several successive calendering "stages", in order to perfect the homogenization and the tightness of the plastic film, as well as the application of the mentioned processes, on supports of any nature, such as: paper, cardboard, woven or non-woven fabrics, based on natural or synthetic fibers and more generally on all substrates liable to "be calendered" like all metals in thin sheets and all peeled or synthetic wood.
The new characteristics and the advantages of the invention will be better understood by referring to the following description and to the appended drawings, given by way of example to illustrate a possible but nonlimiting form and a diagram of a. variant of the invention and in which:
Fig. 1 shows an elevational view of a so-called calendering machine, suitable for implementing the methods of the invention.
Fig. 2 shows a profile section, along the line A-A of FIG. 1.
Fig. 3 represents a diagram of a variant of the machine according to the invention.
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In Figs. 1 and 2 we have: a machine consisting of a 'frame -I- made in the form of a metal frame in "U" irons assembled and welded together.
This frame -I- supports two bushes, -2- and-3-, immobilizing an axis -4-, around which a cylinder -5- can rotate between its end bearings.
The axis -4-, preferably hollow, makes it easy to ensure the supply of a suitable heating system, advantageously electric as shown in FIG. 2, for example by four resistors arranged on an insulating support -6-, in the hollow space around the axis -4-.
The cylinder -5- consists of a large, thick tube, a good conductor of heat, advantageously made of aluminum alloy -7-, externally machined and shrunk by a thin and concentric tube, obtained from 'a sheet of stainless steel, of the so-called 18/8 grade for example, rolled and welded, then carefully polished.
This cylinder -5- is integral with a pinion -8-, which allows it to be driven by a corresponding chain, meshing with a second pinion -9- of a suitable diameter, keyed on the slow shaft of a speed reducer with wheel and worm-10-.
The screw of said reducer -10- is driven by a pulley -II- connected to another -12- by one or more trapezoidal belts, so as to ensure the drive at a predetermined speed of the cylinder - 5- by an electric motor for example.
A second rubber cylinder -14-, substantially the same length as the cylinder -5-, is molded about an axis-15- and can rotate in the bearings -16- and -17- supported by a frame, capable of tilting itself around an axis -18- in bearings -19- and-20- and thus, of maintaining elastically in pressure, this cylinder -14- against the cylinder -5-, by the action of screw tensioners such as -21- (Fig.2), operated by handwheels-22- and -23 - forming nuts.
If such an organization of a calendering machine may appear comparable to that of machines already used in the photographic industry, it is important to specify that, for the application considered, it must necessarily be suitable for its new function and the aim of the invention.
In fact, for a traditional machine, such as currently used in the photographic industry, comprising a cylinder such as -5- of the order of 210 millimeters in diameter and 500 mm. in length, the total pressure exerted by the tie-rods and sufficient to obtain the desired result, is of the order of 350 kg and is distributed over a rubber surface deformed by this pressure, of the order of 250 square centimeters, in addition, the linear speed of the paper driven by the cylinder is of the order of 2 meters per minute, which leads to the use of a motor of the order of a quarter of a horsepower.
However, experience shows that the characteristics of such a machine are unsuitable for obtaining the new product of the invention and, under normal operating conditions.
In fact, research and a series of tests have enabled the present invention to verify that the desired result could only be obtained after profound modifications of the operating conditions, such as for a machine of the same capacity as the first, that is to say, comprising a cylinder of 210 mm. in diameter and 500 mm. in length, the
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the pressure exerted by the tie rods had to reach a value 10 times greater, while being distributed over a substantially equivalent surface, which leads to the use of a rubber cylinder, of very different hardness;
furthermore, the paper feed speed can be advantageously increased, even tripled, which leads to a new speed ratio of the entire feed system and to a necessary increase in engine power , which becomes of the order of one horsepower.
On the contrary as regards the preliminary operation of varnishing the paper, the currently known and employed processes can always be used in the usual way and without special precautions: either by spraying, or by transfer or by spraying. so-called squeegee process, etc.,.
Nevertheless, within the scope of the invention, an appropriation of known varnishes will be noted, which has enabled the present inventor to obtain particularly advantageous and conclusive results, for the use considered and targeted by the invention, consisting of a simple addition of plasticizers.
In this regard, the use of a nitrocellulose varnish, non-thermoplastic, insensitive to ultraviolet rays, such as that sold commercially under the name C.M.F. 80 of Ets. Clément Rivière, or equivalent, after addition of a proportion of the order of 5% by weight of plasticizers, for example, based on castor oil of any shade.
In Fig. 3 there is a diagram of a variant of a machine in which: a drum, allowing the unwinding of a support, for example a paper such as -31- intended to be calendered, of which the passage and the clamping between a metering cylinder or calibrator - preferably of stainless metal - such as -32- and the drive cylinder - preferably of rubber of suitable hardness - such as -33- allows, due to the presence of a constant level reserve of the product to be coated such as -34- (consisting for example of RHODOPAS 6000 as proposed above) to ensure a regular and uniform layer of this product on the upper face of the paper -31-.
This paper -31- continuing to be entrained, with its coated layer, by the drive roller -33- will then come into contact with the calendering roller -35-, heated for this purpose, and against which it is applied, under suitable pressure, by the cylinder -33-, under conditions similar to those described above.
Although this is not essential in all cases, the plastic film thus calendered and the paper serving as its support, will be held together against the calender -35-, according to a variable winding arc (oc). with the nature and thickness of the coating and its support as well as the driving speed, so as to ensure sufficient drying and polymerization, after which, a second calendering, carried out under conditions similar to first, but this time between the cylinder -35- and the cylinder -36- (similar to the cylinder -33-) driven in synchronism with the cylinder -33-, allows to perfect the homogeneity and therefore the tightness of the plastic coating of paper.
Optionally, one or more intermediate oalandrages, * carried out under conditions similar to the first, for example as shown in dotted lines by the diagram, between the calender -35- and the cylinder-37- similar to the cylinder -33- will still allow d '' more gradually increase the homogeneity of the plastic film, before winding it as well as its support - if it has one as in the example chosen - after the last calendering train, such as between - 35- and -36-, around -38- on a corresponding drum
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before.
Finally, a reserve of lubricant at constant level, formed between the calender -35- and the cylinder -39-, by castor oil for example in -40-, allows by this arrangement of the cylinder -39-, to spread a continuous film of oil, very thin, over the entire surface of the calendering roll -35-, and adjust this thickness to an optimum value: making it possible to reliably ensure the separation of the plastic coating from the calender -35-, without resulting, however, any residual traces liable to stain.
Further, as shown in Fig. 3, this cylinder - 39- can still - but not necessarily - provide continuous lubrication of the cylinder -32-.
Finally, it is obvious that the invention is not limited to the processes and to the machines described and represented for obtaining the new products of the invention and which may vary according to the industrial problems to be solved, that in particular, the constitution of the machine may vary both in the organization of the frame and in the actuation system, and moreover it is not limited to the points described above, considered individually or in combinations, but on the contrary it encompasses all the variants, comprising the use of one or more of these characteristics with -but other known ones, and all the comparable or equivalent means as well as the new industrial products obtained by the application of these processes, or exhibiting the new features of the invention.
CLAIMS.
1. A process in which the varnishing operation usually performed on coated and printed papers is supplemented and combined with a drying and calendering operation, assuring such papers a smooth and impeccable presentation. brilliant.