BE536292A - - Google Patents

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BE536292A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C10PETROLEUM, GAS OR COKE INDUSTRIES; TECHNICAL GASES CONTAINING CARBON MONOXIDE; FUELS; LUBRICANTS; PEAT
    • C10BDESTRUCTIVE DISTILLATION OF CARBONACEOUS MATERIALS FOR PRODUCTION OF GAS, COKE, TAR, OR SIMILAR MATERIALS
    • C10B55/00Coking mineral oils, bitumen, tar, and the like or mixtures thereof with solid carbonaceous material
    • C10B55/02Coking mineral oils, bitumen, tar, and the like or mixtures thereof with solid carbonaceous material with solid materials
    • C10B55/04Coking mineral oils, bitumen, tar, and the like or mixtures thereof with solid carbonaceous material with solid materials with moving solid materials
    • C10B55/08Coking mineral oils, bitumen, tar, and the like or mixtures thereof with solid carbonaceous material with solid materials with moving solid materials in dispersed form
    • C10B55/10Coking mineral oils, bitumen, tar, and the like or mixtures thereof with solid carbonaceous material with solid materials with moving solid materials in dispersed form according to the "fluidised bed" technique

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Description

       

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   La présente invention est relative à un procédé et à un appareil de cokéfaction fluidifiée, et spécialement à un système con- venant pour la mise en oeuvre d'une cokéfaction fluidifiée à l'échelle indus- trielle.L'invention est encore'plus particulièrement relative à un système permettant l'équilibrage des températures et d'empêcher une agglutination et une agglomération excessive dans de grands réacteurs de cokéfaction flui-   difiée.   



   La cokéfaction fluidifiée est fondamentalement bien connue.Elle consiste à introduire une alimentation hydrocarbonée lourde, telle qu'un brai de pétrole, dans un lit   fldidifié   dense de solides finement divisés à une température de cokéfaction appropriée et à un taux d'alimentation to- tal d'environ   0,3 .   2 ou même 5 pieds d'alimentation   liqùide   par heure par poids de solides fluidifiés.Les vitesses de gaz fluidifiant se rangent habituellement d'environ 0,5 à 3 pieds par   seconde.La   température de coké- faction peut se situer entre environ   850   et   15000P   ou plus,suivant le but principal de l'opération.

   On préfère des températures inférieures à envi- ron   1100 F,   lorsqu'on désire produire un maximum de distillat dans la gamme du gasoil pour une conversion en carburant de moteur par un cracking catalytique, tandis qu'on préfère des températures supérieures à environ   1200 F,   lorsque.le but principal est de produire des hydrocarbures aromati- ques et oléfiniques.Dans l'un ou l'autre cas, l'alimentation hydrocarbonée est introduite, d'une façon générale, dans le lit fluidifié à un niveau don- né par un gicleur unique ou un anneau,de gicleurs, et elle est pyrolitiquement dé- composée dans la zone de réaction, en formant les vapeurs hydrocarbonées désirées, qui sont enlevées en vue de subir un nouveau traitement,

   et un dépot carboné qui se dépose sur les particules fluidifiées sous forme de couches en forme de pellicules.En conséquence, on a accoutumé d'enlever une portion des solides de la zone de réaction, en partie pour récupérer du coke produit net, en partie pour broyer une certaine quantité de ce coke en vue de son retour vers le réacteur, de manière à maintenir une   distri-   bution ou répartition de dimensions de particules à peu près constante dans le réacteur, et en partie pour faire circuler une certaine quantité du coke vers le réchauffeur où le coke en circulation est   chauffé   et ensuite renvoyé au réacteur de cokéfaction pour fournir la chaleur requise de ob- kéfaction   .. -     @   , .

   , 
On a démontré avec succès le fonctionnement de tels procédés en laboratoire et dans de petites installations   pilotes.Cependant,en   dépit d'expériences approfondies avec des réacteurs de cracking catalytique flui- difié, on a rencontré des complications imprévisibles dans le fonctionne- ment de réacteurs plus grands de cokéfaction fluidifiée, spécieùment dans ceux qui ont un rapport hauteur-diamètre élevé.A titre d'exemple, un appa- reil de cokéfaction cylindrique d'une capacité d'alimentation de brai d' environ 5000 barrels par jour, opérant à un taux d'alimentation de brai d'environ 0,5 poids de brai par heure par' poids de solides fluidifiés   @   dans le réacteur, et à une vitesse de gaz, dans la partie supérieure du récipient, d'environ 3 pieds par seconde,

   aura un diamètre d'environ 3 pieds et une hauteur d'environ 75 pieds, et contiendra un lit fluidifié den- se d'environ 60 pieds de profondeur.Des unités de cracking catalytique fluidifiée   h&bituelles,   telles que des réacteurs de cokéfaction fluidifiée ont la tendance indésirable de développer des différences de température importantes et désordonnées, d'une partie à l'autre du réacteur , du fait d'un mélange insuffisant.

   Il y a également une plus grande tendance que les solides fluidifiés deviennent assez visqueux, et que de ce   fait,le   lit fluidifié s'embourbe à des taux d'alimentation de   brai,que   l'on   trouvait   précédemment satisfaisants dans des opérations pilotes.Un autre symptome d'opération, insatisfaisante est la formation de gros agglomérats, ce qui a pour résultat une perte de coke élémentaire de valeur. 

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   Un but de la présente invention est de procurer un procédé et un   a pareil   de cokéfaction fluidifiée, ayant des caractéristiques de répar- tition de températures améliorées,, des caractéristiques de fluidi- fication améliorées à des taux d'alimentation hydrocarbonee satisfaisants, et des tendancesréduites à l'agglomération de particules, spécialement dans des réacteurs élevés ayant un rapport hauteur/diamètre d'au moins 6/1 et no- tamment un rapport atteignant 10 ou 20 pour 1.Un autre but est de présenter un système d'injection d'une alimentation d'huile hydrocarbonée lourde dans un récipient de cokéfaction fluidifiée, quelle que soit la forme du réci- pient, en évitant que le lit de solides fluidifiés ne s'embourbe et ne s' agglomère.

   Ces buts   ,et   d'autres, de même que la nature générale et les   avan-   tages de l'invention et le meilleur mode de mise en oeuvre de celle-ci appa- raîtront de la description suivante et des dessina annexés. 



   Les dessins sont des illustrations   schématiques   d'un appareil englobant   la   présente invention et agencé pour fonctionner suivant celle-ci. 



   La figure 1 illustre une forme simplifiée d'un récipient de coké- faction présentant des conduites multiples d'admission et de coke chaud', 
La figure 2 représente une conception préférée de récipient de cokéfaction, ayant une allure conique en vue de maintenir une vitesse sen- siblement uniforme de gaz fluidifiant. 



   L'alimentation est injectée suivant une série de plans espacés verticalement suivant le volume de solides fluidifiés enfermés   qntre   eux. 



  L'appareil de cokéfaction ,tel que représenté ,est chauffé par un brûleur du type à solides fluidifiés. 



   On a découvert maintenant que les difficultés susmentionnées dans une cokéfaction fluidifiée à grande échelle peuvent être réduites au mi- nimum en alimentant le brai dans le réacteur sous des   conditio   spéciales soigneusement contrôlées.On a trouvé plus particulièrement que les diverses difficultés sont dues principalement aux concentrations locales excessives d'alimentation liquide dans le lit fluidifie, et à un mélange de haut en bas insuffisant Tout ceci est encore aggravé par le fait que plus le ré- acteur est grand, plus grand est'le gicleur normalement utilisé pour 1' injection de   l'alimentation.Tout   cela a. pour résultat des températures lo-   calement   réduites et des solides trop humides qui tendent à s'agglomérer et même à se cokéfier avant que la.

   turbulence du lit ne puisse rompre de tels agglomérats humides.Un tel phénomène n'ajamais été sérieusement ren- contré dans le procédé commercial le plus étrontement apparenté, à savoir dans le crocking catalytique fluidifiée du gasoil, ni dans des opérations de cokéfaction fluidifiée à petite échelle. Dans le cas   d'uncracking   cata- lytique fluidifié, l'aptitude pratiquement totale à la vaporisation empê- che apparemment les solides fluidifies de rester humides pendant un temps appréciable quelconque et, de ce fait, la turbulence dans le lit fluidifié reste essentiellement non altérée , malgré des concentrations élevées en liquides dans le voisinage de l'admission   d'alimentation.   



   Par opposition au cracking catalytique et à une cokéfaction flui- difiée à petite échelle, si toute l'alimentation hydrocarbonée résiduaire est introduite à un niveau donné dans un réacteur de cokéfaction de dimen- sions commerciales, une concentration locale très élevée de liquide se crée.En particulier, par exemple,une alimentation de 5000 barrels d'hydro- carbure par jour suivant la section transversale d'un réacteur ayant un dia- mètre de 9 pieds donnera un taux d'alimentation d'environ 3,5 barrels par heure par pied carré de section transversale du réacteur, ou environ 2,5 gallons par minute par pied carré.On a trouvé ces chiffres quelque peu excessifs pour obtenir une cokéfaction fluidifiée continue satisfaisante dans un tel récipient relativement élevée et étroit,

   spécialement avec des ali- 

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 mentations contenant une fraction importante de matière non vaporisable sous des conditions de cokéfaction, par exemple, des   alimentationshydrocarbonées   lourdes caractérisées par une teneur en carbone Conradson d'au moins 5% en poids, et notamme celles qui ont une teneur en carbone Conradson de par exem- ple 20 à 50% en poids.De ce fait, on atrouvé que des conditions de cokéfac- tion fluidifiée spécialement avantageuse peuvent être établies dans des opéra- tions à grande échelle, par exemple dans des oparations correspondant à un taux d' alimentation de 1000 à 10.

   000 barrels ou plus d'hydrocarbure résiduaire par jour,lorsque cette alimentation est introduite dans le lit fluidifié à plusieurs niveaux consécutifs, de manière que le taux d'alimentation à cha- que niveau soit inférieur à environ 5 gallons par minute par pied carré de section transversale du réacteur, de préférence entre environ 0,1 à 1,5 gallon par minute par pied carré pour des récipients plus petits qu'environ    10 pieds de diamètre et jusqu'a environ 3 gallons par minute pour de plus grands récipients alant jusqu'à environ 15 pieds de diamètre.En outre,les   niveaux successifs d'alimentation sont, de préférence espacés verticalement de telle sorte que des volumes à peu près égaux de solides fluidifiés exis- terait entre   eux.Pour   des appareils de cokéfaction cylindriques,

  un espace- ment préféré des plans d'injection est de 1 à 2 fois le diamètre du réac- teur.Evidemment, le taux d'alimentation admissible à chaque niveau sera d'autant plus faible que l'alimentation est plus lourde et en particulier que la teneur en carbone Conradson de celle-ci est plus import'ante, que la température de réaction es plus basse, que la vitesse de   fludifi-   cation est plus faible et que la surface totale des solides fluidifiés par unité de volume du réacteur est plus petite. 



   Un autre perfectionnement encore   peut-être   obtenu non   seulement   en injectant l'alimentation hydrocarbonée à différents niveaux, mais encore en introduisant des soldes   fraîchement   chauffés, d'aire superficielle spécifique relativement élevée, dans le réacteur, à plusieurs niveaux différents.On préfère spécialement renvoyer des solides fraichement brûlés dans le réacteur à peu près aux mêmes niveaux que l'alimentation   franche,   afin de rendre la répartition de température moins dépendante d'un contre-   mélange.Ces   solides fraîchement brûlés ont une plus grande aire superficiel- le et, par conséquent, une plus grande capacité   adsôrptive   pour l'alimen- tation liquide que des particules d'une dimension similaire,

  qui ont été dans le réacteur pendant un certain temps et ont'déjà été en contact avec une certaine quantité d'alimentation liquide.En conséquence, on atrouvé qu'une telle injection multiple de solides augmente les possibilités d' utilisation du réacteur jusqu'à un degré étonnant, spécialement dans les cas où l'alimentation liquide est également introduite à différents niveaux. 



   Un mode d'application   préférée-dé   l'invention sera maintenant dé- crit dans son application à la cokéfaction fluidifiée d'une huile brute de Louisiane du Sud, réduite sous le vide, ayant un point d'ébullition atmos- phérique initial d'environ 1000 F, une gravité d'environ 2  API;

   et une teneur en carbone Conradson d'environ 30%en poids .Cependant, on comprendra que l'invention est largement applicable à diverses autres alimentations hydrocarbonées lourdes ayant une gravité qui peut se situer d'environ -10 à 20  API, une teneur en carbone   Coadson   d'environ 5 à 50% en poids, et des caractéristiques d'ébullition telles qu'au moins 10 ou 25% en poids de l'alimentation ne puissent pas être vaporisées à la pression atmosphérique sans pyrolyse intense.D'autres exemples ,particuliers de ces   alimentations   sont des résidus   -de*pétrole   longs ayant un point d'ébullition initial supérieur à environ 600 F, des résidus courts en brais sous le vide bouillant au-dessus d'environ 100 F, des matièresbbrutes vierges ontlères des huiles de cycle catalytiques lourdes,

  des huiles   de'schiste,diverses   poix de houille etc.. 

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   En se référant à la figure 1, l'alimentation est de préférence, préchauffé par des moyens   habituels.non   représentés, jusqu'à environ 400 à   800 F,   par exemple jusqu'à   700 F,   c'est-à-dire, jusqu'à une température élevée quelque peu inférieure à la température de   cokéfaction   réelle.L' alimentation préchauffée est alors pompée par une conduite 1 à un taux d'environ 5000 barrels par jour en vue de son introduction dans le réacteur de cokéfaction fluidifiée 10 , ce qui correspond à un taux d'alimentation liquide d'environ 0,5 poids d'alimentation par heure par poids de solides fluidifiés présents dans le réacteur.Le réacteur est un récipient cylindri- que d'une largeur d'environ 9 pieds et d'une hauteur d'environ 75 pieds,

   contenant des particules de coke fluidifiées finement   divisées.Les   solides peuvent avoir un diamètre d'environ 20 à 500 ou 1000 microns, la plus grande partie ayant environ 80 à 300 microns.Ces solides sont maintenus sous la forme d'une masse fluidifiée turbulente ayant une densité apparenté d' environ 10 à 60 livres par pied cube, par exemple, 40 livres par pied cube, et ayant un niveau supérieur 11 se situant à environ 60 pieds au- dessus du fond du réacteur.Au-dessus du niveau 11, se trouve une phase de vapeur diluée ne contenant qu'une quantité relativement petite de solides entrainés.

   Une fluidifcation des solides est obtenue par les vapeurs hydrocarbonées ascendantes formées par la cokéfaction de l'alimentation, et également par un gaz fluidifiant inerte, tel que de la vapeur sur- chauffée qui est habituellement introduite dans le fond du réacteur 10 par une conduite 5.

   La partie inférieure du   réacteur   10 peut être convenable- ment étranglée pour former un puits 6 dans lequel les solides en circulation peuvent être libérés des hydrocarbures volatilisables à l'aide du courant de gaz inerte susmentionné 5.L'addition de ce gaz extérieur-su facteur peut s'élever jusqu'à environ 0,5 à   10%   en poids parrapport à l'élimen- tation hydrocarbonée, 2% en poids étant une valeur convenable.Le taux d' addition de ce gaz extérieur est convenablement réglé pour procurer une vitesse superficielle totale de gaz ascendant d'environ 0,5 à 6 pieds par seconde dans le réacteur.On préfère   généralement   des vitesses de gaz d'en- viron 1 à 3 pieds par seconde, étant entendu que'la vitesse de gaz tend,à augmenter aux niveaux progressivement plus élevés dans leréacteur,

   du fait du développement de quantités croissantes de vapeur hydrocarbonée par cokéfaction de l'alimentation lourde. 



   Le lit fluidifié est maintenu à une température de cokéfaction d'environ 800  à   1200 F,   de préférence à environ 950 F, point auquel un distillat convenant pour un cracking   caàlytique   doit être le produit prin- cipal désiré.Des températures plus élevées peuvent être utilisées, si des matières pétro-chimiques, telles que de l'éthylène ou des aromatiques,sont les principaux produits désirés.La pression dans la partie supérieure du réacteur 10 est habituellement la pression atmosphérique, par exemple,en- viron 10 livres par pouce-carré de pression effective, bien que des pressions effectives plus élevées allant jusqu'à environ 100 livres par pouce carré, de même que des pressions supérieures à la pression atmosphérique,

   puissent être utilisées également si des considérations spéciales le justifient.E- videmment, la pression au fond du réacteur est beaucoup plus élevée qu'au sommet, du fait de la pression pseudo-hydrostatiques exercée par le lit de solides fluidifiés. 



   Suivant la présente invention, l'alimentation chaude de la con- duite 1 est introduite dans le lit fluidifié du réacteur 10 en portions é- gales par une série de gicleurs d'alimentation 2, 3 et 4 disposés à trois niveaux différents séparés l'un de l'autre par une distance verticale d' environ 15   pieds.Il   doit être compris évidemment que l'alimentation peut être introduite à un plus grand nombre de niveaux que les   :

  trois   représen- tés, et, dans certaines circonstances, deux niveaux d'alimentation seule- , ment peuvent suffire, suivant principalement le rapport du taux d'alimen- 

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 tation à la section transversale du   réacteur.Du   fait, l'injection de   l'ali-   mentation sous forme d'une série de courants à différents niveaux simule'' le traitement de ces courants individuels dans des réacteurs séparés ayant la même section transversale que le réacteur 10,mais ayant une   hautpur   correspondant seulement à la distance entre deux niveaux d'alimentation voisins.

   On a trouvé que la distribution de l'alimentation sur les solides de même que l'uniformité des autres conditions, sont de loin meilleures dans ces réacteurs relativement peu profonds que dans un réacteur profond ayant la dimension totale du réacteur 10 mais pourvu d'une injection d'alimentation à un seul niveau. 



   Les vapeurs hydrocarbonées libérées dans la zone de cokéfaction fluidifiée, de même que toute vapeur injectée, s'élévent au-dessus du ni- veau 11 du lit fluidifié, en entraînant une certaine quantité de solides et en formant une phase de vapeur diluée ayant une densité d'environ 0,01 à 
1 livre par pied cube, suivant la vitesse de gaz, la dimension des particu- les solides et d'autres facteurs bien connus, .En vue de récupérer les so- lides   entraînés   hors des vapeurs, celles-ci sont envoyées, de préférence dans un cyclone 14 ou autre moyen équivalent adapté à la séparation de solides entraînés,

   d'avec des   gaz.Les   solides séparés peuvent alors être envoyés au lit fluidifié par une canalisation plongeante 15.Les vapeurs plus ou moins libres de poussières s'échappent alors au sommet par la conduite 16 en vue d'un autre traitement   désiré.Par   exemple, les vapeurs de 'produit peuvent être fractionnées, et la fraction de gasoil résultante peut être ca- talytiquement craquée pour former de l'essence d'une manière bien connue en soi, ou bien d'autres procédés habituels peuvent être utilisés suivant le produit final désiré.A titre d'exemple, une telle cokéfaction de résidus sous le vide peut produire environ 10 à 20% en poids de coke, 7 à 12% en poids de C3 et de gaz plus légers, environ 15 à 25% d'une fraction d'essence C4/430 F,

   environ 45   à   65% en volumes d'une fraction de gasoil bouillant de 4300 à 1015 F, et 0 à environ 25% en volumes d'une fraction résiduaire. 



  Les 'chiffres particuliers varieront évidemment d'un cas à l'autre, suivant la matière de l'alimentation, la condition de réaction particulière,le degré auquel le résidu lourd est recyclé, etc. 



   Au fur et à mesure que l'alimentation hydrocarbonée est cokéfiée dans le récipient 10, elle subit une réaction endothermique qui la craque en vapeurs hydrocarbonées plus légères ainsi qu'en un résidu carboné solide ou coke.Ce coke se dépose en couches, en forme de pellicules, sur les par- ticules fluidifiées finement divisées, en provoquant une augmentation con- tinue des dimensions de particules.En conséquence ,à la fois pour mainte- nir les solides dans une gamme de dimensions permettant une fluidification   convenable   et pour fournir la chaleur de cokéfaction, une oertaine quan- tité des particules solides sont enlevées, de façon continue, du réacteur par une canalisation verticale 19;

   de préférence après épuration dans le puits susmentionné 6.Le coke épuré est alors envoyé vers un réchauffeur con- venable, où il est chauffé jusqu'à une température supérieure   à   la tempéra- ture de réaction régnant dans le récipient de cokéfaction   10.Ce   chauffage tend également à augmenter l'aire   superficiele   du coke en circulation par conversion plus complète du coke frais produit dans le procédé.De plus,une aire superficielle supplémentaire peut être obtenue en   activant   le coke enlevé, avec de la vapeur surchauffée, de toute manière connue. 



   Une manière convenable d'obtenir la chaleur de réaction suppose le brûlage partiel du coke enlevé et le renvoi de la partie non brûlée à la zone de cokéfaction.Par exemple, du coke chaud enlevé par la canalisation 19 peut, être mélangé avec un gaz contenant de l'oxygène, tel que de l'air introduit par la conduite 21.La suspension résultante peut alors être en- voyée vers le haut à travers un brûleur 20.Dans celui-ci, le mélange d'air et de coke est, de préférence, maintenu sous forme d'un lit fluidifié tur- 

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 bulent dense, similaire à celui présent.- dans le récipient   10,   de   manière   à permettre une durée de séjour suffisante pour que la combustion se déve- loppe jusqu'au degré désiré.Par exemple,

  environ 15 à 25% en poids du coke produit dans le procédé peuvent ainsi être   brûlas .Le   résidu -de combustion- solide chaud est enlev4 du brûleur par la conduite   229,en   étant entraîné dans.les gaz de combustion   chauds Ces   gaz sont alors, de préférence, séparés des solides chauds par passage à travers un moyen de séparation, tel qu'un cyclone 23, les gaz étant emmenés par une conduite 24, tandis que les soli- des chauds séparés sont renvoyés au récipient de cokéfaction, par une con- duite   25.Une   partie du coke séparé, de préférence après un refroidissement approprié, est également, de préférence,enlevée par une conduite 29 en vue de son passage à un broyeur non représenté, de manière à fournir la quan- tité requise de coke élémentaire ou coke en semences,

   destiné à retourner au récipient de cokéfaction.Tout surplus net de coke peut également )être récupéré à ce point comme produit.Ou bien, du coke produit et du coke pour le broyeur peuvent être enlevés directement du récipient de cokéfaction ou du dispositif d'enlèvement ou épuration, avant leur passage à travers le brûleur. 



   Evidemment, il doit être entendu que tout moyen convenable autre que le brûleur illustré, du type à circulation ascendante, peut )être employé pour chauffer les solides en circulation.Par exemple, un'soutirage de fond peut être utilisé sur le brûleur à lit fluidifié,.grâce auquel les   solides-bhauds   sont enlevés directement du lit fluidifié se trouvant dans la partie inférieure du brûleur, au lieu que tous les solides soient em- portés par le dessus dans les gaz de combustion.De même, au lieu de brûler   les.solides   en   phases   fluidifiée dense, la combustion peut être admise à s'effectuer pendant que les solides passent sous la forme d'une suspension diluée dans de   L'air   à travers une conduite de transfert, étroite de lar- geur convenable,

   ce qui est bien connu en pratique.De plus, au lieu de four- nir la chaleur de cokéfaction par combustion partielle du coke   produit,un   combustible extérieur, tel que de l'huile de torche ou un gaz combustible peut être employa   omme   source de chaleur, et une plus grande quantité de coke peut alors être récupérée comme   produit.ans   un tel cas, la chaleur requise peut être   transférée   aux solides du procédé, en circulation soit par contact direct avec les gaz de combustion soit par transfert indirect de chaleur. 



   Suivant la présente invention, on obtient un avantage spécial lorsque le coke réchauffé est renvoyé au récipient de cokéfaction à une série de niveau plutôt qu'au seul niveau habituel .En particulier, au lieu de renvoyer tout le cokeréchauffé par la canalisation 75, le coke peut être introduit dans le récipient de cokéfaction 10 en portions à peu près égales par une série de conduites   25 ,    26   et 27, ces conduites libérant,de préfé- rence, leur charge près des jets d'alimentation fraîche sortant des gicleurs respectifs d'alimentation.

   De cette manière, le réacteur étroit élevé 10 est plus réellement converti en une série de réacteurs superposés ayant un rapport relativement petit hauteur/diamètre; de ce fait, les avantages' inhérents à la présente invention sont encore accrus.Il doit être entendu qu'on peut utiliser des gicleurs d'alimentation autres que ceux représen- tés au dessinoPar exemple, les injecteurs d'alimentation peuvent être en fait prévus au ras de la paroi intérieure du réacteur et peuvent délivrer l'alimentation dans le lit fluidifié par vaporisation avec de la vapeur, de l'azote ou un gaz hydrocarboné comprimé.Lorsqu'un seul jet individuel d'alimentation de ce genre est employé à chaque niveau, il est particuliè- rement avantageux que des jets consécutifs soient disposés alternativement suivant les côtés apposés du réacteur,

   de manière à assurer une distilla- tion uniforme de l'alimentation. 

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   Que les solides chauds soient renvoyés au réacteur à une série de niveaux ou à un seul, lorsque le récipient de cokéfaction opère à 8000 à 
1200 F, par exemple 900 F, il est avantageux de chauffer le coke dans le réchauffeur jusqu'à une température d'au moins environ   100 F   supérieure à la température de cokéfaction, des températures de sortie du réchauffeur d' environ 1200  à   1400 F,   par exemple   1300 F,   étant spécialement préférées.La vitesse de renvoi de ces solidesrchauds dépendra évidemment de ladifférence de températures entre le récipient de   cokéfaction   et le réchauffeur, et également d'autres facteurs tels que la température de préchauffage de 1' alimentation. 



   Il doit être entendu que le lit de solides fluidifiés ne doit pas être composé de carbone pur ou de particules de coke.Le sable, le quartz, du catalyseur épuisé, etc. sont satisfaisants dans certaines applications. 



  Lorsqu'on utilise de telles matières inertes, le carbone sera déposé sur les particules dans le récipient de cokéfaction et   brlé,   dans la   zone   de combustion.Si on le   désirée   la cokéfaction peut être contrôlée de manière que seule la quantité de carbone suffisante pour fournir la chaleur à la réaction soit déposée sur les particules', 
La figure 2 des dessins annexés illustre une autre conception préférée de récipient de cqkéfaction fluidifiée.Le récipient 50 comporte une section étroite d'enlèvement ou d'épuration de courant à la base.Au- dessus de celle-ci, il y a une   section   conique contenant la zone pyro- lytique principale.Le récipient est en forme conique,

   de manière que la vitesse des gaz ascendants reste sensiblement uniforme endépit'dufait- qu'une volatilisation de l'alimentation crée des volumes supplémentaires de gaz. 



  Au-dessus du niveau pseudo-liquide 59 du lit fluidifié, le récipient est rétréci de manière quela vitesse des gaz ascendants augmente. De cette manière, un entraînement, de faible importance, de particules solides se produira, et les particules entraînées nettoyeront les surfaces voisines en enlevant les dépôts de coke, s'il y en a. 



   En se référant à la figure 2, l'alimentation chauffée pénètre par un collecteur 51.Elle est vaporisée dans le lit fluidifié par une série de gicleurs 56 à une série de points disposés,aussi bien circonférentielle- ment que verticalement. 



   On peut utiliser tout type de gicleur qui donnera une dispersion fine de l'alimentation sans exiger des quantités excessives de gaz de dis- persion. L'alimentation pénétré dans les gicleurs par les conduites 52,53, 54 et 55 en provenance du collecteur. 



   L'espacement vertical des plans des gicleurs est déterminé pour une large part par le volume de solides fluidifiés contenu dans le récipient entre les   plans.L'agencement   horizontal est réglé, dans une grande mesure, par la vitesse d'alimentation admissible par pied carré d'aire de récipient à chaque plan.Le volume de solides fluidifiés, nécessaire entre les plans, est en rapport avec la   vitessse   à laquelle l'alimentation est ajoutée.Ceci est souvent exprimé en livres par heure par livre de solides fluidifiés,   poids/heure/poids.La   vitesse sera.

   fixée par la quantité de la charge d'ali- mentation, le préchauffage de l'alimentation, la température opératoire,les caractéristiques des   olides   fluidifiés, et d'autres facteurs.En général la limite pour la vitesse d'alimentation est de'l'ordre d'environ 0,1 à 3 poids/heure/poids.Le volume correspondant est de   0,007   à 0,5 pied cube par livre d'alimentation par heure.On a montré qu'une vitesse d'alimenta- tion d'environ 2 gallons par minute par pied carré de section transversale de réacteur au plan d'injection donne un bon rendement. 



   Les vapeurs hydrocarbonées volatiles formées par la pyrolyse s' élèvent au-delà du niveau   pseudo-iiquide   59 du lit fluidifié vers les 

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 séparateurs à cyclone 57.Les particules entraînées sont enlevées des va- peurs dans les séparateurs et renvoyées au lit par les conduites 58.Les vapeurs de produit s'échappent alors au sommet par la conduite 60 en vue d'un traitement ultérieur,tel qu'un fractionnement (non   représentée.De   la vapeur est admise à 1'appareil de cokéfaction par la conduite 63 pour flui- difier le lit et pour libérer les particules de coke, des hydrocarbures avant le transfert des particules au brûleur. 



   L'excès de coke produit dans le procédé, en même temps que des particules non fluidifiables de grandes dimensions, sont enlevés par la conduite 61 comme produits.Une partie du lit   fluidïfié   est continuelle- ment enlevée par la conduite 62 et   transférée   au brûleur   64.Les   chicanes 65   empêchent?les   particules de grandes dimensions d'entrer dans la con-    duite 62.Un gaz de transporta par exemple, de la vapeur, est fourni en une série de points à la conduite 62 par ds conduites 66.Les solides se trou-   vant dans la conduite 62 sont déchargés dans le brûleur par une conduite   67.   



   De l'air ou un gaz contenant de l'oxygène sont admis au brûleur 64 par la conduite 68.Cet air fluidifie les particules solides dans le brûleur et soutient une combustion partielle des solides contenant du carbone. De cette manière, les solides fluidifiés sont maintenus dans le brûleur à une température d'environ 1300 F.Des chicanes 69 aident à la dis- tribution de l'air entrant. 



   Les produits de combustion s'élèvent vers le haut dans les cy- clones 70 où les solides entraînés sont enlevés et renvoyés par les condui- tes 71 au lit.Les gaz de combustion, exempts de solides, sont enlevés du brûleur par la conduite 72. 



   Des particules de coke chaudes se trouvant à la température du lit du brûleur, sont continuellement enlevées par la canalisation verticale   73.Ces   particules descendant puis passent dans la conduite 74 où elles sont emportées par de la vapeur de transport fournie par des conduites 75.Les solides chauffés circulent alors vers"le haut en direction du lit du réac- teur. En général, environ 10 à 15 livres de solides chauds, sont introduites dans le réacteur par livre d'alimentation fraîche. 



   La présente invention n'est pas limitée aux détails ci-avant mais bien des modifications ou variantes sont possibles sans sortir du cadre du présent brevet. 



    REVENDICATIONS . .   



   1. Dans un procédé de conversion d'une   alimentation   hydrocarbo- née liquide lourde en produits plus légers et en résidu carboné solide,par contact avec des solides inertes chauds maintenus sous la forme d'une masse fluidifiée dense   prof onde,dans   une zone de cokéfaction verticalement   allon-   gée, le perfectionnement qui comprend l'injection de cette alimentation hydrocarbonée dans cette masse fluidifiée dense, à une série de niveaux es- pacés verticalement, le taux   d'alimentation   hydrocarbonée injectée dans cette masse, à tout niveau quelconque, étant égal à moins   d'environ   5 gal- lons par minute par pied carré de section transversale de la zone de co- kéfaction.



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   The present invention relates to a process and apparatus for fluidized coking, and especially to a system suitable for carrying out fluidized coking on an industrial scale. The invention is still more particularly relating to a system for balancing temperatures and preventing agglutination and excessive agglomeration in large fluidified coking reactors.



   Fluidized coking is fundamentally well known, and involves introducing a heavy hydrocarbon feed, such as petroleum pitch, into a dense fluidized bed of finely divided solids at an appropriate coking temperature and total feed rate. of about 0.3. 2 or even 5 feet of liquid feed per hour per weight of fluidized solids. Fluidizing gas velocities usually range from about 0.5 to 3 feet per second. Coking temperature can be between about 850 and 15000P or more, depending on the main purpose of the operation.

   Temperatures below about 1100 F are preferred, when it is desired to produce maximum distillate in the diesel range for conversion to engine fuel by catalytic cracking, while temperatures above about 1200 F are preferred. , when the main purpose is to produce aromatic and olefinic hydrocarbons. In either case, the hydrocarbon feed is generally introduced into the fluidized bed at a given level by a single nozzle or ring of nozzles, and it is pyrolitically decomposed in the reaction zone, forming the desired hydrocarbon vapors, which are removed for further treatment,

   and a carbonaceous deposit which deposits on the thinned particles in the form of film-like layers. As a result, it has been customary to remove a portion of the solids from the reaction zone, in part to recover neat produced coke, in part to grind a certain quantity of this coke with a view to its return to the reactor, so as to maintain an approximately constant distribution or particle size distribution in the reactor, and in part to circulate a certain quantity of the coke to the heater where the circulating coke is heated and then returned to the coking reactor to provide the required heat of obstruction.

   ,
Such processes have been successfully demonstrated in the laboratory and in small pilot plants; however, despite extensive experimentation with fluidized catalytic cracking reactors, unforeseeable complications have been encountered in the operation of reactors. largest in fluidized coking, especially those with a high height-to-diameter ratio. For example, a cylindrical coker with a pitch feed capacity of about 5000 barrels per day, operating at a pitch feed rate of about 0.5 weight pitch per hour per weight of fluidized solids in the reactor, and at a gas velocity, in the top of the vessel, of about 3 feet per second ,

   will be about 3 feet in diameter and about 75 feet high, and will contain a dense fluidized bed about 60 feet deep. Typical fluidized catalytic cracking units, such as fluidized coker reactors have the undesirable tendency to develop large and disordered temperature differences between parts of the reactor due to insufficient mixing.

   There is also a greater tendency for the fluidized solids to become quite viscous, and as a result, the fluidized bed will become bogged down at pitch feed rates, which were previously found to be satisfactory in pilot operations. Another symptom of unsatisfactory operation is the formation of large agglomerates, which results in a loss of valuable elemental coke.

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   An object of the present invention is to provide a process and the like of fluidized coking, having improved temperature distribution characteristics, improved fluidization characteristics at satisfactory hydrocarbon feed rates, and reduced tendencies. agglomeration of particles, especially in high reactors having a height / diameter ratio of at least 6/1 and in particular a ratio of up to 10 or 20 to 1. Another object is to present an injection system of Feeding heavy hydrocarbon oil to a fluidized coking vessel, regardless of vessel shape, preventing the bed of fluidized solids from becoming bogged down and agglomerated.

   These and other objects, as well as the general nature and advantages of the invention and the best mode for carrying it out, will be apparent from the following description and the accompanying drawings.



   The drawings are schematic illustrations of an apparatus embodying the present invention and arranged to function therein.



   Figure 1 illustrates a simplified form of a coking vessel having multiple inlet and hot coke lines,
Figure 2 shows a preferred coking vessel design, having a conical shape in order to maintain a substantially uniform flow rate of the fluidizing gas.



   The feed is injected in a series of vertically spaced planes along the volume of fluidized solids enclosed therebetween.



  The coker, as shown, is heated by a fluidized solids type burner.



   It has now been found that the aforementioned difficulties in large scale fluidized coking can be minimized by feeding the pitch into the reactor under special carefully controlled conditions. More particularly, it has been found that the various difficulties are due mainly to the concentrations. excessive localities of liquid supply to the fluidized bed, and insufficient top-to-bottom mixing. All this is further aggravated by the fact that the larger the reactor, the larger the nozzle normally used for the injection of gas. food. All this has. resulting in locally reduced temperatures and excessively humid solids which tend to clump and even coke before the.

   Bed turbulence cannot break up such wet agglomerates. Such a phenomenon has never been seriously encountered in the most closely related commercial process, namely in the catalytic fluidized crocking of gas oil, nor in small-scale fluidized coking operations. ladder. In the case of thinned catalytic cracking, the substantially complete ability to vaporize apparently prevents the thinned solids from remaining wet for any appreciable amount of time and therefore the turbulence in the fluidized bed remains essentially unaltered. , despite high liquid concentrations in the vicinity of the feed inlet.



   As opposed to catalytic cracking and small scale fluidified coking, if all of the residual hydrocarbon feed is introduced at a given level into a commercially-sized coking reactor, a very high local concentration of liquid is created. In particular, for example, a feed of 5000 barrels of hydrocarbon per day following the cross section of a reactor having a diameter of 9 feet will give a feed rate of about 3.5 barrels per hour per hour. square foot of reactor cross-sectional area, or about 2.5 gallons per minute per square foot. These figures were found to be somewhat excessive to achieve satisfactory continuous fluidized coking in such a relatively tall and narrow vessel,

   especially with food

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 statements containing a substantial fraction of material which cannot be vaporized under coking conditions, for example, heavy hydrocarbon feeds characterized by a Conradson carbon content of at least 5% by weight, and especially those which have a Conradson carbon content of e.g. - 20 to 50% by weight. Hence, it has been found that especially advantageous fluidized coking conditions can be established in large scale operations, for example in operations corresponding to a feed rate of. 1000 to 10.

   000 barrels or more of waste oil per day, when this feed is introduced into the fluidized bed at several consecutive levels, so that the feed rate at each level is less than about 5 gallons per minute per square foot of reactor cross section, preferably between about 0.1 to 1.5 gallons per minute per square foot for vessels smaller than about 10 feet in diameter and up to about 3 gallons per minute for larger vessels up to 'to about 15 feet in diameter. In addition, the successive feed levels are preferably vertically spaced so that approximately equal volumes of fluidized solids would exist between them. For cylindrical coking machines,

  a preferred spacing of the injection planes is 1 to 2 times the diameter of the reactor. Obviously, the admissible feed rate at each level will be all the lower the heavier the feed and in particular that the Conradson carbon content thereof is greater, that the reaction temperature is lower, that the rate of fludification is lower and that the total surface of the fluidized solids per unit volume of the reactor is smaller.



   Still another improvement can be obtained not only by injecting the hydrocarbon feed at different levels, but also by introducing freshly heated balances, of relatively high specific surface area, into the reactor, at several different levels. freshly burnt solids in the reactor at about the same levels as the frank feed, in order to make the temperature distribution less dependent on back-mixing. These freshly burnt solids have a larger surface area and, for example, therefore, greater adsorption capacity for liquid feed than particles of a similar size,

  which have been in the reactor for some time and have already been in contact with a certain amount of liquid feed. Accordingly, it has been found that such multiple injection of solids increases the possibilities of using the reactor up to to an astonishing degree, especially in cases where the liquid feed is also introduced at different levels.



   A preferred mode of application of the invention will now be described in its application to the fluidized coking of a crude oil from South Louisiana, reduced under vacuum, having an initial atmospheric boiling point of. about 1000 F, a gravity of about 2 API;

   and a Conradson carbon content of about 30% by weight. However, it will be understood that the invention is widely applicable to various other heavy hydrocarbon feeds having a gravity which can range from about -10 to 20 API, a content of Coadson carbon from about 5 to 50% by weight, and boiling characteristics such that at least 10 or 25% by weight of the feed cannot be vaporized at atmospheric pressure without intense pyrolysis. peculiar to these feeds are long petroleum residues having an initial boiling point greater than about 600 F, short residues in vacuum pitches boiling above about 100 F, virgin raw materials containing oils. heavy catalytic cycles,

  slate oils, various coal pitches, etc.

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   Referring to Figure 1, the feed is preferably preheated by customary means not shown, to about 400 to 800 F, for example up to 700 F, i.e., up to 'at an elevated temperature somewhat below the actual coking temperature. The preheated feed is then pumped through line 1 at a rate of about 5000 barrels per day for introduction into the fluidized coking reactor 10. which corresponds to a liquid feed rate of about 0.5 feed weight per hour per weight of fluidized solids present in the reactor. The reactor is a cylindrical vessel approximately 9 feet wide and d 'a height of about 75 feet,

   containing finely divided, fluidized coke particles. The solids may be about 20 to 500 or 1000 microns in diameter, most of which is about 80 to 300 microns. These solids are maintained as a turbulent fluidized mass having a relative density of about 10 to 60 pounds per cubic foot, for example, 40 pounds per cubic foot, and having an upper level 11 being about 60 feet above the bottom of the reactor. There is a dilute vapor phase containing only a relatively small amount of entrained solids.

   Fluidification of the solids is obtained by the ascending hydrocarbon vapors formed by the coking of the feed, and also by an inert fluidifying gas, such as superheated vapor which is usually introduced into the bottom of the reactor 10 through line 5. .

   The lower part of the reactor 10 can be suitably constricted to form a well 6 in which the circulating solids can be liberated from the volatilizable hydrocarbons with the aid of the aforementioned inert gas stream 5. The addition of this external gas. factor can be up to about 0.5 to 10% by weight relative to the hydrocarbon feed, 2% by weight being a suitable value. The rate of addition of this external gas is suitably controlled to provide Total surface velocity of gas rising from about 0.5 to 6 feet per second through the reactor. Gas velocities of about 1 to 3 feet per second are generally preferred, with the understanding that the gas velocity tends to increase. to increase to progressively higher levels in the reactor,

   due to the development of increasing amounts of hydrocarbon vapor by coking the heavy feed.



   The fluidized bed is maintained at a coking temperature of about 800 to 1200 F, preferably about 950 F, at which point a distillate suitable for caalytic cracking should be the desired main product. Higher temperatures may be used. , if petrochemicals, such as ethylene or aromatics, are the main desired products. The pressure in the upper part of the reactor 10 is usually atmospheric pressure, for example, about 10 pounds per inch. square effective pressure, although higher effective pressures of up to about 100 pounds per square inch, as well as pressures above atmospheric pressure,

   can also be used if special considerations justify it. Obviously, the pressure at the bottom of the reactor is much higher than at the top, due to the pseudo-hydrostatic pressure exerted by the bed of fluidized solids.



   According to the present invention, the hot feed from line 1 is introduced into the fluidized bed of reactor 10 in equal portions through a series of feed nozzles 2, 3 and 4 arranged at three different separate levels 1 '. from each other by a vertical distance of about 15 feet. It should be understood of course that food can be introduced at a greater number of levels than:

  three repre- sentations, and in some circumstances two levels of feeding only, may suffice, depending mainly on the ratio of the feeding rate.

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 tation to the cross-section of the reactor. In fact, injecting the feed as a series of streams at different levels '' simulates the treatment of these individual streams in separate reactors having the same cross-section as the reactor 10, but having a high purity corresponding only to the distance between two neighboring supply levels.

   It has been found that the distribution of feed over solids, as well as the uniformity of other conditions, is far better in these relatively shallow reactors than in a deep reactor having the full size of reactor 10 but provided with a deep reactor. single stage power injection.



   The hydrocarbon vapors released in the fluidized coking zone, as well as any injected vapor, rise above the level 11 of the fluidized bed, entraining a certain amount of solids and forming a dilute vapor phase having a density of about 0.01 to
1 pound per cubic foot, depending on gas velocity, solid particle size and other well known factors. In order to recover the entrained solids from the vapors, the latter are preferably sent to a cyclone 14 or other equivalent means suitable for the separation of entrained solids,

   The separated solids can then be sent to the fluidized bed by a plunging pipe 15. The vapors more or less free of dust then escape at the top through the pipe 16 for another desired treatment. For example, the product vapors can be fractionated, and the resulting gas oil fraction can be catalytically cracked to form gasoline in a manner well known per se, or other customary methods can be used according to the desired end product.For example, such vacuum coking of residues can produce about 10-20 wt% coke, 7-12 wt% C3 and lighter gases, about 15-25% d 'a fraction of C4 / 430 F gasoline,

   about 45 to 65% by volume of a fraction of gas oil boiling at 4300 to 1015 F, and 0 to about 25% by volume of a residual fraction.



  The particular figures will obviously vary from case to case, depending on the material of the feed, the particular reaction condition, the degree to which the heavy residue is recycled, etc.



   As the hydrocarbon feed is coked in vessel 10, it undergoes an endothermic reaction which cracks it into lighter hydrocarbon vapors as well as a solid carbonaceous residue or coke. This coke settles in layers, in shape. of films, on the finely divided fluidized particles, causing a continuous increase in particle size. Accordingly, both to keep the solids within a range of sizes for suitable fluidization and to provide heat during coking, a certain quantity of the solid particles are continuously removed from the reactor through a vertical pipe 19;

   preferably after purification in the aforementioned well 6. The purified coke is then sent to a suitable heater, where it is heated to a temperature above the reaction temperature prevailing in the coking vessel 10. This heater Also tends to increase the surface area of the circulating coke by more complete conversion of the fresh coke produced in the process. In addition, additional surface area can be obtained by activating the removed coke, with superheated steam, in any known manner .



   One suitable way to obtain the heat of reaction involves partial burning of the removed coke and returning the unburned portion to the coking zone. For example, hot coke removed through line 19 may be mixed with a gas containing oxygen, such as air introduced through line 21. The resulting suspension can then be sent upwards through a burner 20. In this, the mixture of air and coke is, preferably maintained in the form of a tur-

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 dense bulent, similar to that present in the container 10, so as to allow a sufficient residence time for the combustion to develop to the desired degree.

  about 15 to 25% by weight of the coke produced in the process can thus be burnt. The hot solid combustion residue is removed from the burner through line 229, being entrained in the hot combustion gases. preferably separated from the hot solids by passage through a separation means, such as a cyclone 23, the gases being carried through a line 24, while the separated hot solids are returned to the coking vessel, through a con - pick 25. Part of the separated coke, preferably after appropriate cooling, is also preferably removed through line 29 for passage to a mill, not shown, so as to provide the required amount of coke. elementary or coke in seeds,

   for return to the coking vessel Any net surplus coke may also) be recovered at this point as product Or, produced coke and coke for the grinder can be removed directly from the coking vessel or removal device or purification, before they pass through the burner.



   Obviously, it should be understood that any suitable means other than the illustrated burner, of the upflow type, may) be employed to heat the circulating solids. For example, a downdraft may be used on the fluidized bed burner. ,. whereby the hot solids are removed directly from the fluidised bed in the lower part of the burner, instead of all the solids being carried over the top into the flue gases. Similarly, instead of burning them .Solids in dense fluidized phases, combustion may be allowed to proceed while the solids pass as a slurry diluted in air through a narrow transfer duct of suitable width.

   which is well known in the art. In addition, instead of providing the heat of coking by partial combustion of the coke produced, an external fuel, such as torch oil or a fuel gas may be employed as a source of heat. heat, and more coke can then be recovered as product. In such a case, the required heat can be transferred to the process solids, circulating either by direct contact with the flue gases or by indirect heat transfer.



   According to the present invention, a special advantage is obtained when the reheated coke is returned to the coking vessel at a series of levels rather than just the usual level. In particular, instead of returning all the heated coker through line 75, the coke can be introduced into the coking vessel 10 in approximately equal portions through a series of conduits 25, 26 and 27, these conduits preferably releasing their charge near the jets of fresh feed exiting the respective nozzles of the jets. food.

   In this way, the tall narrow reactor 10 is more effectively converted into a series of stacked reactors having a relatively small height / diameter ratio; therefore, the advantages inherent in the present invention are further increased. It should be understood that feed nozzles other than those shown in the drawing can be used. For example, feed nozzles can in fact be provided. flush with the interior wall of the reactor and can deliver the feed to the fluidized bed by vaporization with compressed steam, nitrogen or hydrocarbon gas. When a single individual feed jet of this kind is employed to at each level, it is particularly advantageous that consecutive jets are arranged alternately along the affixed sides of the reactor,

   so as to ensure uniform distillation of the feed.

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   Whether the hot solids are returned to the reactor in a series of levels or just one, when the coking vessel is operating at 8000 to
1200 F, for example 900 F, it is advantageous to heat the coke in the heater to a temperature of at least about 100 F above the coking temperature, heater outlet temperatures of about 1200 to 1400 F , eg 1300 F, being especially preferred. The discharge rate of these hot solids will obviously depend on the temperature difference between the coking vessel and the heater, and also other factors such as the preheating temperature of the feed.



   It should be understood that the fluidized solids bed should not consist of pure carbon or coke particles, sand, quartz, spent catalyst, etc. are satisfactory in certain applications.



  When using such inert materials, the carbon will be deposited on the particles in the coking vessel and burnt, in the combustion zone. If desired the coking can be controlled so that only sufficient carbon is supplied to provide the heat of the reaction is deposited on the particles',
Figure 2 of the accompanying drawings illustrates another preferred design of a fluidized curing vessel. The vessel 50 has a narrow section for removing or purifying current at the base. Above this there is a section. conical containing the main pyrolytic zone. The container is conical,

   so that the velocity of the ascending gases remains substantially uniform regardless of the volatilization of the feed creating additional volumes of gas.



  Above the pseudo-liquid level 59 of the fluidized bed, the vessel is narrowed so that the speed of the rising gases increases. In this way, a small amount of entrainment of solid particles will occur, and the entrained particles will clean neighboring surfaces removing coke deposits, if any.



   Referring to Fig. 2, the heated feed enters through a manifold 51. It is vaporized into the fluidized bed by a series of nozzles 56 at a series of points arranged, both circumferentially and vertically.



   Any type of nozzle can be used which will give a fine dispersion of the feed without requiring excessive amounts of dispersal gas. The feed entered the jets through lines 52, 53, 54 and 55 from the manifold.



   The vertical spacing of the planes of the nozzles is largely determined by the volume of fluidized solids in the vessel between the planes; the horizontal arrangement is regulated, to a large extent, by the allowable feed rate per square foot of vessel area at each plane. The volume of fluidized solids required between planes is related to the rate at which feed is added. This is often expressed in pounds per hour per pound of fluidized solids, weight / hour / weight.The speed will be.

   determined by the amount of the feed, the preheating of the feed, the operating temperature, the characteristics of the fluidized olides, and other factors. Usually the limit for the feed rate is The order of about 0.1 to 3 wt / hour / wt. The corresponding volume is 0.007 to 0.5 cubic feet per pound of feed per hour. It has been shown that a feed rate of about 2 gallons per minute per square foot of reactor cross section at the injection plane gives good performance.



   The volatile hydrocarbon vapors formed by the pyrolysis rise above the pseudo-liquid level 59 of the fluidized bed towards the

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 Cyclone separators 57. Entrained particles are removed from the vapors in the separators and returned to the bed through lines 58. Product vapors then escape at the top through line 60 for further processing, such as. Fractionation (not shown. Steam is admitted to the coker through line 63 to fluidify the bed and to liberate the coke particles from the hydrocarbons before the particles are transferred to the burner.



   Excess coke produced in the process, along with large non-flowable particles, is removed through line 61 as products. Part of the fluidized bed is continuously removed through line 62 and transferred to burner 64 The baffles 65 prevent large particles from entering the line 62. A transport gas, for example, steam, is supplied at a series of points to the line 62 through the line 66. in line 62 are discharged into the burner through line 67.



   Air or an oxygen-containing gas is admitted to burner 64 through line 68. This air fluidizes the solid particles in the burner and supports partial combustion of the carbon-containing solids. In this manner, the fluidized solids are maintained in the burner at a temperature of about 1300 F. Baffles 69 aid in the distribution of the incoming air.



   Combustion products rise upward in cycles 70 where entrained solids are removed and returned through lines 71 to bed. Combustion gases, free of solids, are removed from the burner through line 72 .



   Hot coke particles, at the temperature of the burner bed, are continuously removed through the vertical pipe 73. These particles descend then pass into the pipe 74 where they are carried by the transport steam supplied by the pipes 75. The heated solids will then flow upward to the reactor bed. Typically about 10 to 15 pounds of hot solids are introduced into the reactor per pound of fresh feed.



   The present invention is not limited to the above details but many modifications or variations are possible without departing from the scope of the present patent.



    CLAIMS. .



   1. In a process of converting a heavy liquid hydrocarbon feed into lighter products and solid carbon residue, by contact with hot inert solids maintained as a deep dense fluidized mass, in a zone of vertically elongated coking, the improvement which comprises the injection of this hydrocarbon feed into this dense fluidized mass, at a series of vertically spaced levels, the rate of hydrocarbon feed injected into this mass, at any level whatever, being equal to less than about 5 gallons per minute per square foot of cross-section of the caking zone.


    

Claims (1)

2. Un procédé suivant la revendication 1, dans lequel lesdits ni- veaux d'alimentation sont séparés l'un de l'autre par une distance verti- cale égale à environ 1 à 2 fois le diamètre de la zone de cokéfaction. 2. A process according to claim 1, wherein said feed levels are separated from each other by a vertical distance equal to about 1 to 2 times the diameter of the coking zone. 3. Un procédé suivant la revendication 1,dans lequel, des solides fraîchement chauffés jusqu'à une température d'au moins 100 F supérieure à la température de cokéfaction sont introduits dans la zone de cokéfaction <Desc/Clms Page number 9> à une série de points verticalemqnt espacés vpisins des divers niveaux d' alimentation. 3. A process according to claim 1, wherein solids freshly heated to a temperature of at least 100 F above the coking temperature are introduced into the coking zone. <Desc / Clms Page number 9> at a series of vertically spaced points at the various feed levels. 4. Dans un procédé dans lequel une alimentation hydrocarbonée liquide lourde, ayant un point d'ébullition initial supérieur à 600 F et une teneur en carbone Conradson d'au moins 10% en poids est convertie en une portion importante d'hydrocarbures de la gamme du gasoil et en une petite portion d'un résidu carboné solide par contact dans une zone de cokéfaction avec des particules de coke inertes chaudes dont lesdimensions se rangent entre environ 20 et 1000 microns, lesdites particules étant main- tenues à une température de cokéfaction d'environ 800 à 1200 F sous la forme d'une masse fluidifiée turbulente dense ayant une profondeur égale à environ 6 à 20 fois son diamètre, et dans lequel les particules de coke sont enlevées vers le bas, hors de cette masse fluidifiée, 4. In a process in which a heavy liquid hydrocarbon feed, having an initial boiling point greater than 600 F and a Conradson carbon content of at least 10% by weight is converted to a significant portion of the range hydrocarbons. gas oil and in a small portion of a solid carbonaceous residue by contact in a coking zone with hot inert coke particles the dimensions of which range between about 20 and 1000 microns, said particles being maintained at a coking temperature of '' about 800 to 1200 F in the form of a dense turbulent fluidized mass having a depth equal to about 6 to 20 times its diameter, and in which the coke particles are removed downwards out of this fluidized mass, puis chauffées jusqu'à une température d'au moins 100 F supérieure à la température de cokéfaction, et les solides chauffés sont renvoyés à cette zone de coké- faction pour fournir la chaleur de cokéfaction à ladite zone,le perfection- nement qui comprend l'injection de cette alimentation hydrocarbonée dans ladite masse fluidifiée dense à un taux total d'alimentation d'environ.0,1 à 3 poids d'alimentation hydrocarbonée par heure par poids de solides flui- difiés sous forme d'une série de courants à une série de niveaux espacés verticalement, le taux d'alimentation hydrocarbonée injectée dans cette masse, à tout niveau quelconque,étant égal à environ 0,1 à 3 gallons par minute par pied carré de section -transversale de la zone de cokéfaction. then heated to a temperature of at least 100 F above the coking temperature, and the heated solids are returned to this coking zone to provide the heat of coking to said zone, which refinement includes injection of this hydrocarbon feed into said dense fluidized mass at a total feed rate of about 0.1 to 3 weight of hydrocarbon feed per hour per weight of fluidized solids as a series of streams at a series of vertically spaced levels, the rate of hydrocarbon feed injected into this mass, at any level, being equal to about 0.1 to 3 gallons per minute per square foot of cross-section of the coking zone. 5. Un procédé suivant la revendication 4,dans lequel la hauteur entre des niveaux consécutifs d'injection d'alimentation est égale à en- viron 1 à 2 fois le diamètre de la zone de cokéfaction. 5. A process according to claim 4, wherein the height between consecutive feed injection levels is about 1 to 2 times the diameter of the coking zone. 6. Un procédé suivant la revendication 4,dans lequel les solides chauffés sont renvoyés à a zonede cokéfaction suivant une série de points voisins des différents niveaux d'alimentation liquide. 6. A process according to claim 4, wherein the heated solids are returned to the coking zone at a series of points adjacent to different liquid feed levels. 7. Un appareil pour la conversion thermique d'hydrocarbures lourds en produits plus légers en présence d'un lit dense de solides iner- tes fluidifiés, qui comprend: une chambre de cokéfaction cylindrique ver- ticale caractérisée par un rapport hauteur/diamètre compris entre environ 6/1 et 20/1; une série de moyens gicleurs d'alimentation espacés l'un au-dessus de l'autre à des intervalles égaux à environ 1 à 2 fois le diamè- tre de la chambre,et agencés pour introduire l'alimentation liquide dans cette chambre ; des moyens pour injecter un gaz fluidifiant vers le haut à travers cette chambre; des moyens pour enlever des solides pulvérulents, d'une partie inférieure de la chambre; et des moyens de chauffage aptes à fournir la chaleur de réaction à cette chambre. 7. An apparatus for the thermal conversion of heavy hydrocarbons into lighter products in the presence of a dense bed of fluidized inert solids, which comprises: a vertical cylindrical coking chamber characterized by a height / diameter ratio of between about 6/1 and 20/1; a series of feed nozzle means spaced one above the other at intervals equal to about 1 to 2 times the diameter of the chamber, and arranged to introduce the liquid feed into this chamber; means for injecting a fluidifying gas upwards through this chamber; means for removing powdery solids from a lower part of the chamber; and heating means capable of supplying the heat of reaction to this chamber. 8. Un appareil suivant la revendication 7, dans lequel lesdits moy- ens de chauffage consistent en un système de chauffage agencé pour brûler et chauffer une partie des solides enlevés de la chambre de cokéfaction jusqu'à une température élevée, et en une série de conduite reliant ledit système de chauffage à ladite chambre de cokéfaction, l'extrémité de décharge de chaque conduite étant localisée dans cette chambre de cokéfaction à peu près au même niveau qu'un des moyens gicleurs susdits de 1'alimenta- tion, ces conduit étant agencées pour renvoyer les solides chauffés susdits du système de chauffage à la chambre de cokéfaction. 8. An apparatus according to claim 7, wherein said heating means consist of a heating system arranged to burn and heat a portion of the solids removed from the coking chamber to an elevated temperature, and of a series of. pipe connecting said heating system to said coking chamber, the discharge end of each pipe being located in this coking chamber at approximately the same level as one of the aforesaid nozzle means of the supply, these pipes being arranged to return the aforesaid heated solids from the heating system to the coking chamber. 9. Dans un procédé de conversion d'un hydrocarbure liquide lourd en produits plus légers et en résidu carboné solide, par contact avec des particu- les solides chaudes maintenues sous la formé d'une masse fluidifiée dans un réacteur, le perfectionnement qui comprend l'injection de cet hydrocarbure liquide dans cette masse à une série de niveaux espacés verticalement,le taux d'alimentation d'hydrocarbure étant de 0,1 à 3 poids par heure par <Desc/Clms Page number 10> poids de particules solides. 9. In a process for converting a heavy liquid hydrocarbon into lighter products and solid carbonaceous residue, by contact with hot solid particles maintained as a fluidized mass in a reactor, the improvement which comprises: injection of this liquid hydrocarbon into this mass at a series of vertically spaced levels, the hydrocarbon feed rate being 0.1 to 3 weights per hour per <Desc / Clms Page number 10> weight of solid particles. 10.Le procédé de la revendication 9, dans lequel cet hydrocarbure liquide est injecté suivant une série de points horizontaux à chacun de ces niveaux espacés verticalement. 10. The process of claim 9, wherein said liquid hydrocarbon is injected at a series of horizontal points at each of these vertically spaced levels. 11. Le procédé de la revendication 9,dans lequel l'intervalle entre lesdits niveaux espacés verticalement est tel qué des volumes sensi- blement égaux de solides fluidifiés existent entre ces niveaux. 11. The method of claim 9, wherein the interval between said vertically spaced levels is such that substantially equal volumes of fluidized solids exist between these levels. 12. Le procédé de la revendication 11,dans lequel la quantité de cet hydrocarbure liquide injecté à chaque niveau est sensiblement uni- forme, et dans lequel en outre ledit volume est égal à 0,007 à 0,5 pied cube par heure par livre de solides injectés à un niveau quelconque. 12. The process of claim 11, wherein the amount of said liquid hydrocarbon injected at each level is substantially uniform, and further wherein said volume is 0.007 to 0.5 cubic feet per hour per pound of solids. injected at any level. 13. Appareil pour la conversion d'huiles résiduaires lourdes, qui comprend ; grand récipient de cokéfaction; une série de gicleurs traversant la paroi de ce récipient en une série de points verticalement espacés, la distance verticale entre ces points étant détermhnée par le volume de solides fluidifiés contenus dans le récipient entre les plans, espacés verticalement, -de ces points, ledit volume étant sensiblement égal entre ces plans et étant de 0,007 à 0,5 pied cube par heure par livre d'alimentation d'huile injectée suivant l'un quelconque de ces plans ; moyens d'introduction de cette huile par ces gicleurs; des moyens de maintien d'une masse fluidifiée turbulente dense de solides sub- divisés dans ce récipient ; 13. Apparatus for the conversion of heavy waste oils, which comprises; large coking vessel; a series of nozzles passing through the wall of this container at a series of vertically spaced points, the vertical distance between these points being determined by the volume of fluidized solids contained in the container between the planes, spaced vertically, -of these points, said volume being substantially equal between these planes and being from 0.007 to 0.5 cubic feet per hour per pound of oil feed injected in any one of these planes; means of introducing this oil by these nozzles; means for maintaining a dense turbulent fluidized mass of subdivided solids in said vessel; des moyens pour faire circuler ces solides, de ce récipient à travers un réchauffeur extérieur avec retour ensuite au- dit récipient; des gicleurs supplémentaires disposés dans le fond du récipient ; et des moyens pour injecter du gaz à travers ces gicleurs supplémentaires. means for circulating these solids, from this container through an external heater, then returning to said container; additional nozzles arranged in the bottom of the container; and means for injecting gas through these additional jets. 14. Dans un procédé de conversion d'un hydrocarbure liquide lourd en produits plus légers et en résidu carboné solide, par contact avec des particules solides chaudes maintenues sous la forme d'une masse fluidifiée dans un réacteur, le perfectionnement qui comprend l'injection de cet hy- drocarbure liquide dans cette masse à une série de points horizontaux, disposés suivant une série de niveaux espacés verticalement,le taux d'ali- mentation de cet hydrocarbure liquide étant de 0,1 à 3 poids par heure par poids de particules solides et étant inférieur à 5 gallons par minute par pied carré de surface transversale, à l'un quelconque de ces niveaux espacés verticalement. 14. In a process of converting a heavy liquid hydrocarbon into lighter products and a solid carbonaceous residue, by contact with hot solid particles maintained as a fluidized mass in a reactor, the improvement which comprises injection of this liquid hydrocarbon in this mass at a series of horizontal points, arranged in a series of vertically spaced levels, the rate of supply of this liquid hydrocarbon being from 0.1 to 3 weight per hour per weight of particles solids and being less than 5 gallons per minute per square foot of cross-sectional area, at any of these vertically spaced levels.
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