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On connaît de nombreux dispositifs qui servent à déterminer la mise à feu d'une charge explosive à la suite d'une pression, même légère qui vient s'exercer sur des organes de transmission particuliers reliés à cette charge. On exige en premier lieu de tels dispositifs une sécurité et une régularité de fonctionnement, même après qu'ils ont été longtemps exposés aux effets des intempéries et du contact avec le terrain dans le- quel ils sont enfouis. La présence d'éléments tels que ressorts, crochets, leviers, arbres de rotation, tirants, et analogues, que l'on rencontre gé- néralement dans les dispositifs n question, va à l'encontre des conditions stipulées plus haut, de sorte qu'il arrive fréquemment des perturbations dues à la détérioration du matériel, surtout là où il s'agit de mécanismes compliqués.
Une autre condition essentielle, et partant difficile à réa- liser, consiste dans l'absence de tout risque lors de la pose, particulièrement lorsqu'il s'agit de mines dites "anti-personnel", douées d'une gran- de sensibilité.
Une caractéristique fondamentale du dispositif qui sera décrit ci-après réside dans l'absence d'organes de transmission mécaniques, étant donné que son fonctionnement est entièrement pneumatique, à l'exclusion des pièces métalliques. La nature inaltérable par le temps des matières plas- tiques qui entrent dans sa constitution (polytène, vipla, résines synthé- tiques) est connue et a été consacrée par la pratique de la technique cou- rant.
D'autre part, et malgré l'extrême sensibilité de ce dispositif, sa pose dans les champs de mines s'effectue sans aucun danger pour les exé- cutants et ne requiert ni une habileté particulière, ni des connaissances spéciales. De plus,l'absence d'éléments métalliques rend impossible le re- pèrage de ce dispositif par les détecteurs électro-magnétiques de mines.
La figure 1 est une vue schématique représentant une coupe axiale du dispositif en question. Celui-ci se compose en substance d'un boîtier
1 contenant de l'air à la pression atmosphérique et divisé en deux chambres
4 et 5 au moyen d'un diaphragme du d'une membrane élastique ou plastique
2. Sur ce diaphragme s'appuie un petit plateau 3, muni d'une tige centra- le 7 qui se termine par une pointe 9, de telle sorte qu'une pression engen- drée dans la chambre 4 sera transmise à travers le diaphragme à ce plateau et amènera le déplacement de celui-ci vers le haut. Un tel déplacement est toutefois normalement empêché par la présence d'une rondelle d'arrêt 8 et ne pourra se produire que lorsque la valeur de la poussée communiquée par le plateau aura atteint la limite de la résistance à la rupture de cet- te rondelle.
Lorsque ceci se produit, le plateau en forme de champignon renversé 3, 7, 9 reçoit une impulsion à la suite de laquelle sa pointe 9 vient frapper la capsule du détonateur 10, déterminant ainsi l'explosion.
Le fonctionnement décrit ci-dessus a lieu lorsque la pression dans la chambre 4 dépasse celle de la chambre 5. Cette dernière chambre commu- nique avec un tube flexible 12 dont l'autre extrémité est en communication avec une enveloppe 13 contenant une ampoule cassable 14 (en verre par exem- ple), dans laquelle on a fait le vide. Il est évident qu'une rupture de cette ampoule produira, par l'entremise du tube flxible 12, une certaine raréfaction de l'air contenu dans la chambre 5 et donc une différence posi- tive entre les pressions des chambres 4 et 5, différence qui, en agissant sur le plateau 3, détermine l'actionnement du dispositif.
Le même effet pourrait être obtenu de toute évidence en faisant communiquer la chambre 4 avec un tuyau souple 11, analogue au tuyau 12 se terminant par une enveloppe 15 renfermant une ampoule 16 qui, dans ce cas, contient de l'air comprimé.
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Les paragraphes qui précèdent ont donc mis en évidence la manière dont on peut déterminer le déclenchement d une mine dotée du dispositif d'inflammation décrit ci-dessus,par l'écrasement de l'extrémité d'un des tubes flexibles disposés convenablement dans le terrain autour de l'arme.
Si les deux chambres 4 et 5 étaient séparées non pas au moyen d'un diaphragme, mais à l'aide d'un corps cylindrique mobile longitudinalement à la manière d'un piston, ce corps étant muni d'une pointe de percussion du c8té de la chambre 5, on obtiendrait évidemment un fonctionnement du dispositif conforme aux conditions spécifiées plus haut.
Un avantage très notable de ce dispositif réside dans la possibilité d'utiliser un grand nombre de tubes flexibles, étant donné que le fonctionnement de chacun de ceux-ci est, comme on peut le voir, indépendant ¯de celui des autres tubes flexibles, le nombre de ces tubes pouvant par conséquent être élevé, de manière à déterminer de multiples points d'actionnement de l'arme, qui constituent pour ainsi dire un tapis de points de mise à feu autour de celle-ci.
La Fig. 2 représente à titre d'exemple une application pratique du système décrit ci-dessus, tel qu'utilisé dans une mine "anti-personnei".
Les chiffres de référence identiques à ceux utilisés dans la Fig. 1 se réfèrent à des organes analogues à ceux désignés par les mêmes chiffres dans cette dernière Figure. Ici également, l'ensemble est constitué par un corps central et par un certain nombre de tubes flexibles.
Le corps principal est constitué par un boîtier composé de trois pièces 1, 17,18 vissées les unes aux autres, comme montré dans cette figure, mais qui pourraient aisément être réunies entre elles de n'importe quelle autre manière, par soudure par exempleo Ce boîtier comprend trois espaces ou chambres séparées 4, 5, 19, dont les deux premières sont séparées par la membrane 2 et exercent la même fonction que les chambres désignées par les mêmes chiffres dans la Fig. 1, tandis que la chambre 19 est appelée à contenir la masse explosive et ;le détonateur 10.
Sur la chambre 5 est branché, par l'intermédiaire du- raccord 22, un tube flexible 12, 12',muni de deux éléments 13, 13' en série, chacun de ces éléments contenant une ampoule dans laquelle on a fait le vide, de sorte que la rupture de l'une ou de l'autre de ces ampoules suffit à déterminer le fonctionnement de la mine. Il est bien entendu que les éléments en série affectés à chacun des tubes flexibles peuvent être prévus en un nombre supérieur à deux. La sen- sibilité du dispositif résulte du fait que, pour provoquer le déclenchement il suffit d'une faible pression d'écrasement exercée sur un des éléments à vide, pression comparable à celle nécessaire pour provoquer la rupture d'une petite lampe électrique ordinaire.
La forme des ampoules pourra évidemment être quelconque, soit, autre que la forme sphérique représentée dans la fig. 2.
Dans cette dernière Fig., on a adopté une disposition grâce à laquelle le détonateur 10 est mobile et, à l'état de repos, s'appuie par son embouchure sur la tige du plateau en forme de champignon renversé 3, 7, tandis que le percuteur 9 est. fixé sur le bouchon d'obturation 20 de la chambre à explosif 18. Une telle disposition permet d'obtenir une plus grande sécurité lors du transport de l'arme, étant donné que celle-ci peut être ainsi aisément désamorcée par le démontage de l'obturateur portant le percuteur, cet obturateur n'étant appliqué ultérieurement qu'au moment de la pose de la mine dans le terrain.
D'autre part, on obtient une sécurité tôtale lors de la pose de la mine constituée de la manière décrite ci-dessus, en laissant provisoirement ouverte la chambre 5 pendant toute la durée de la mise en place de l'arme dans le sol, empêchant ainsi, en cas de rupture accidentelle d'un des éléments à vide une chute consécutive de la pres-
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#ion dans cette chambre, et donc'un allumage de la mine. On pourra par exemple appliquer à cette chambre un tube flexible supplémentaire libre et ouvert à son extrémité extérieure, tube qui ne sera obturé, ultérieurement, que lorsque l'opération de la mise en place sera complètement terminée.
Les enveloppes 13, 13', etc.., des éléments à vides seront de préférence transparentes, tandis que les ampoules pourront contenir une petite quantité d'une substance quelconque dont la teinte se modifie au contact de l'air, ce qui permettra de contrôler, par la teinte de la substance en question, l'absence effective de l'air, c'est-à-dire la permanence du vide dans chaque ampouleo
La Fig. 3 représente une variante du dispositif des Figs. 1 et 2, variante dans laquelle les éléments fracturables multiples, semblables à l'ampoule 15, sont remplacés par un élément unique à vide d'air et qui, au moment du fonctionnement, est mis en communication avec la chambre 5 du dispositif de mise à feu représenté dans les susdites Fig. 1 et 2.
Ceci se produit de la manière suivante
Le récipient 23 est enfermé dans un vase 22 à parois rigides, qui est en communication, d'une part, avec la susdite chambre 5 et, d'autre part, avec un ou plusieurs tubes 27, 29 établis en une matière plastique ou élastique et qui s'élargissent à leur extrémité, comme montré dans la
Fig. , de façon à présenter une forme tubulaire aplatie, comme montré en
28, ces tubes contenant de l'air à la pression atmosphérique.
Le vase 22 est divisé en deux parties par la'membrane 26 située en regard des emboù- chures des tubes précités dans le vase 22 et portant au centre une pointe
25, située à une faible distance du fond du récipient évacué 23, en un point où ce fond est constitué par une paroi très mince 24. Lorsque l'ex- trémité tubulaire 28 est soumise à un écrasement ou une compression, l'air qui est comprimé dans cette extrémité communique au diaphragme 26 une pression qui repousse la pointe 25 contre la mince paroi 24, en provoquant, lorsque cette pression atteint une valeur adéquate, la fracture ou la perforation de cette paroi.
Grâce à la communication qui s'établit: alors entre les chambres 23 et 22, il se produit dans cette dernière une dépression, laquelle se transmet à son tour, par l'intermédiaire du tube de raccordement 12, à la chambre 5 du dispositif de mise à feu représenté dans les Figs. précédentes, en déterminant le déclenchement de ce dispositif. On voit que l'avantage de cette disposition particulière par rapport à celle des Figs. précitées consiste en ce qu'elle permet d'éviter l'emploi d'éléments fracturables multiples, ceux-ci étant remplacés par un récipient unique 23, cela tout en maintenant l'avantage qui consiste en un rayon d'action très important de l'arme.
En outre, l'élément 23 peut être formé de manière à comporter des parois solides et épaisses, à l'exception de la petite partie de fond mince 24; de plus, lorsqu'on adopte un récipient métallique, le système d'obturation de celui-ci peut être constitué par une lame mince fixée au fond par soudure et facile à perforer.
La Fig. 4 représente le même dispositif, lequel est toutefois éta,bli cette fois-ci en vue de fonctionner non pas par pression, mais par traction ou "arrachement", soit lorsqu'on tire sur un fil 36-37 tendu entre deux points fixes 34, 35, comme cela se pratique dans le cas de barrages des champs de mines "anti-personnel". Dans cette figure, le récipient 23, où l'on a fait le vide, présente la forme d'une bouteille dont le col 39 comporte une portion de moindre résistance à la flexion. L'enveloppe extérieure 22 aura également la forme d'une bouteille et sera établie, du moins au point d'attache du col, en une matière plastique et flexible. Cette enveloppe est en communication, comme dans le cas de la Fig. 3, au moyen du tube 12, avec la chambre 5 de l'amorce 1.
Cette dernière pourra être enfouie
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dans le sol de telle façon que le col émerge au-dessus de la surface de celui-ci et se trouve au centre d'un anneau 40 porté par le fil tendu du barrage 36, 37. Il est donc évident que lorsqu'une traction s'exerce sur ce fil dans un sens ou dans l'autre, et que, par conséquent, l'anneau se déplace par rapport à sa position normale, le col de la bouteille formant l'enveloppe sera attiré de façon à s'incliner dans le sens de la traction, jusqu'au moment où il provoquera la rupture du col de la bouteille intérieure 23, ce qui aura pour conséquence un déclenchement du dispositif par dépression, d'une manière analogue à celle indiquée précédemment à propos de la Fig. 3.
La Fig. 5 représente un dispositif combiné qui réunit les caractéristiques de fonctionnement des deux cas précédents et peut par conséquent être actionné tant par dépression que par traction ou arrachement. Dans le cas représenté dans cette dernière figure, on voit un fil tendu entre deux piquets 34, 35 à l'aide d'une paire de ressorts 32 agencés sur l'enveloppe 22. Cette dernière porte une embouchure obturée à l'aide d'un diaphragme 31, lequel est réuni, par 1 intermédiaire d'un fil 33 exempt de tension, au fil de barrage 37 d'une part et, d'autre part, à l'élément d'obturation 30 d'un orifice pratiqué dans le fond du récipient 23, dans la partie de celui-ci opposée à celle où se trouve la pointe de perforation 25, dont la fonction demeure la même que celle déjà indiquée à propos de la Fig. 3.
Lorsque, comme montré dans la figure 5, l'élément d'obturation 30 susdit est constitué par une mince lame soudée au fond de la chambre 23, que l'on suppose être en métal, cette lame se déchire lorsqu'un effort de traction adéquat s'exerce sur le fil 37, cet effort étant transmis grâce à la mise sous tension du fil médian 33. Le diaphragme plastique 31 a pour seule fonction d'obturer le vase ou l'enveloppe 22 ; ilconstitue en substan- ce un bouchon déformable.
Dans la partie opposée est située, comme il a été dit plus haut,la pointe de perforation 25 qui agit par pression de la- manière déjà exposée à propos de la Figo 3 Il est donc évident qu'aussi bien le déchirement de la languette d'obturation 30 du récipient à vide, que la perforation ou la rupture du fond de ce récipient par la pointe 25, produisent le même effet de dépression pneumatique à l'intérieur de l'enveloppe 22, dépression qui se transmet, à travers le tube 12, au dispositif d'inflammation, dont elle provoque l'actionnement. Ce dernier aura donc lieu soit lors de l'écrasement d'un tube flexible 28, soit à la suite d'un choc ou d'une traction exercés sur le fil de barrage 36-37.
Une autre application du dispositif de la Fig. 1 pourra consister à utiliser le déclenchement du système, consécutif à la rupture d'un quelconque des éléments fracturables 14, etc.., aux fins d'alarme ou de sécurité. Si l'on dispose de tels éléments dans des lieux où la violation d'un passage (au-dessous du sol par exemple) ou l'ouverture d'une porte (par exemple celle d'un coffre-fort) déterminent la rupture d'un élément fracturable, le déplacement du plateau 3 qui en est alors la conséquence peut être utilisé pour produire la fermeture d'un circuit d'alarme ou pour provoquer directement la chute d'un rideau de fer ou analogue.
A cette fin, il suffit que l'organe mobile du système, ou bien le petit plateau précité, mette en action, lorsqu il est soulevé, soit un levier de l'interrupteur d'un circuit électrique local, soit le levier de commande de la fermeture automàtique d'une porte ou d'un rideau de fer ou analogue.
REVENDICATIONS.
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Many devices are known which serve to determine the firing of an explosive charge following a pressure, even slight, which is exerted on particular transmission members connected to this charge. In the first place, such devices require safety and regularity of operation, even after they have been exposed for a long time to the effects of bad weather and of contact with the ground in which they are buried. The presence of elements such as springs, hooks, levers, rotation shafts, tie rods, and the like, which are generally found in the devices in question, goes against the conditions stipulated above, so that 'disturbances due to deterioration of the equipment frequently occur, especially where it is a question of complicated mechanisms.
Another essential condition, and therefore difficult to achieve, consists in the absence of any risk during laying, particularly in the case of so-called “anti-personnel” mines, endowed with great sensitivity. .
A fundamental characteristic of the device which will be described below resides in the absence of mechanical transmission members, given that its operation is entirely pneumatic, to the exclusion of metal parts. The unalterable nature of the plastics which go into its constitution over time (polytene, vipla, synthetic resins) is known and has been established by the practice of the current technique.
On the other hand, and in spite of the extreme sensitivity of this device, its installation in minefields is carried out without any danger for the operators and does not require any particular skill or special knowledge. In addition, the absence of metallic elements makes it impossible to locate this device by electromagnetic mine detectors.
FIG. 1 is a schematic view showing an axial section of the device in question. This essentially consists of a housing
1 containing air at atmospheric pressure and divided into two chambers
4 and 5 by means of a diaphragm of an elastic or plastic membrane
2. On this diaphragm rests a small plate 3, provided with a central rod 7 which ends in a point 9, so that a pressure generated in the chamber 4 will be transmitted through the diaphragm. to this plateau and will cause the displacement of this one upwards. Such a displacement is however normally prevented by the presence of a stop washer 8 and can only occur when the value of the thrust communicated by the plate has reached the limit of the breaking strength of this washer.
When this happens, the inverted mushroom-shaped plate 3, 7, 9 receives an impulse as a result of which its tip 9 strikes the capsule of the detonator 10, thus determining the explosion.
The operation described above takes place when the pressure in chamber 4 exceeds that of chamber 5. The latter chamber communicates with a flexible tube 12, the other end of which is in communication with a casing 13 containing a breakable bulb 14. (glass, for example), in which we created a vacuum. It is obvious that a rupture of this bulb will produce, through the flexible tube 12, a certain rarefaction of the air contained in the chamber 5 and therefore a positive difference between the pressures of the chambers 4 and 5, difference which, by acting on the plate 3, determines the actuation of the device.
The same effect could obviously be obtained by making the chamber 4 communicate with a flexible pipe 11, similar to the pipe 12 terminating in a casing 15 enclosing an ampoule 16 which, in this case, contains compressed air.
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The preceding paragraphs have therefore demonstrated the way in which the triggering of a mine equipped with the ignition device described above can be determined by crushing the end of one of the flexible tubes arranged suitably in the ground. around the gun.
If the two chambers 4 and 5 were separated not by means of a diaphragm, but by means of a cylindrical body movable longitudinally in the manner of a piston, this body being provided with a percussion point on the side chamber 5, one would obviously obtain operation of the device in accordance with the conditions specified above.
A very notable advantage of this device lies in the possibility of using a large number of flexible tubes, given that the operation of each of these is, as can be seen, independent of that of the other flexible tubes, the a number of these tubes can therefore be high, so as to determine multiple points of actuation of the weapon, which constitute, so to speak, a carpet of firing points around the latter.
Fig. 2 shows by way of example a practical application of the system described above, as used in an "anti-personi" mine.
The reference numbers identical to those used in Fig. 1 refer to bodies similar to those designated by the same numbers in the latter figure. Here too, the assembly consists of a central body and a number of flexible tubes.
The main body consists of a box made up of three parts 1, 17, 18 screwed together, as shown in this figure, but which could easily be joined together in any other way, by welding for example. housing comprises three separate spaces or chambers 4, 5, 19, the first two of which are separated by the membrane 2 and perform the same function as the chambers designated by the same numbers in FIG. 1, while the chamber 19 is called to contain the explosive mass and; the detonator 10.
On the chamber 5 is connected, by means of the connector 22, a flexible tube 12, 12 ', provided with two elements 13, 13' in series, each of these elements containing an ampoule in which a vacuum has been made, so that the rupture of one or the other of these bulbs is sufficient to determine the operation of the mine. It is understood that the elements in series assigned to each of the flexible tubes can be provided in a number greater than two. The sensitivity of the device results from the fact that, in order to trigger the triggering, a low crushing pressure exerted on one of the vacuum elements is sufficient, pressure comparable to that necessary to cause the rupture of an ordinary small electric lamp.
The shape of the bulbs could obviously be any, that is to say, other than the spherical shape shown in FIG. 2.
In this last Fig., An arrangement has been adopted by which the detonator 10 is movable and, in the rest state, rests by its mouth on the rod of the upside-down mushroom-shaped plate 3, 7, while the striker 9 is. fixed on the sealing plug 20 of the explosive chamber 18. Such an arrangement makes it possible to obtain greater safety during transport of the weapon, given that the latter can thus be easily defused by dismantling the weapon. 'shutter carrying the striker, this shutter not being applied subsequently until the time of the mine being placed in the ground.
On the other hand, early safety is obtained during the laying of the mine constituted in the manner described above, by temporarily leaving the chamber 5 open throughout the duration of the placement of the weapon in the ground, thus preventing, in the event of accidental breakage of one of the empty elements, a subsequent drop in
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#ion in this room, and therefore an ignition of the mine. For example, it is possible to apply to this chamber an additional flexible tube free and open at its outer end, which tube will not be closed subsequently until the installation operation is completely completed.
The envelopes 13, 13 ', etc., of the empty elements will preferably be transparent, while the ampoules may contain a small quantity of any substance the color of which changes on contact with air, which will make it possible to check, by the color of the substance in question, the effective absence of air, that is to say the permanence of the vacuum in each ampoule
Fig. 3 shows a variant of the device of Figs. 1 and 2, variant in which the multiple fracturable elements, similar to the bulb 15, are replaced by a single element with vacuum air and which, at the time of operation, is put in communication with the chamber 5 of the placing device. fire represented in the aforementioned Fig. 1 and 2.
This happens in the following way
The container 23 is enclosed in a vessel 22 with rigid walls, which is in communication, on the one hand, with the aforesaid chamber 5 and, on the other hand, with one or more tubes 27, 29 made of a plastic or elastic material. and which widen at their end, as shown in
Fig. , so as to present a flattened tubular shape, as shown in
28, these tubes containing air at atmospheric pressure.
The vessel 22 is divided into two parts by the membrane 26 located opposite the openings of the aforementioned tubes in the vessel 22 and bearing in the center a point
25, located a short distance from the bottom of the evacuated container 23, at a point where this bottom is formed by a very thin wall 24. When the tubular end 28 is subjected to crushing or compression, the air which is compressed in this end communicates to the diaphragm 26 a pressure which pushes the tip 25 against the thin wall 24, causing, when this pressure reaches an adequate value, the fracture or perforation of this wall.
Thanks to the communication which is established: then between the chambers 23 and 22, there is produced in the latter a depression, which is transmitted in turn, by means of the connection tube 12, to the chamber 5 of the device. firing shown in Figs. previous ones, by determining the triggering of this device. It can be seen that the advantage of this particular arrangement over that of Figs. aforementioned consists in that it makes it possible to avoid the use of multiple fracturable elements, these being replaced by a single container 23, this while maintaining the advantage which consists of a very large radius of action of the 'armed.
Further, the element 23 may be formed to have solid and thick walls, except for the small thin bottom portion 24; in addition, when a metal container is adopted, the closure system thereof may consist of a thin blade fixed to the bottom by welding and easy to perforate.
Fig. 4 shows the same device, which is however established this time in order to operate not by pressure, but by pulling or "tearing", that is to say when pulling on a wire 36-37 stretched between two fixed points 34 , 35, as is the practice in the case of blockades of "anti-personnel" minefields. In this figure, the container 23, where the vacuum has been made, has the shape of a bottle, the neck 39 of which has a portion of lower flexural strength. The outer casing 22 will also have the shape of a bottle and will be made, at least at the point of attachment of the neck, of a plastic and flexible material. This envelope is in communication, as in the case of FIG. 3, by means of the tube 12, with the chamber 5 of the primer 1.
The latter can be buried
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in the ground so that the neck emerges above the surface of the latter and is in the center of a ring 40 carried by the taut wire of the dam 36, 37. It is therefore evident that when a pull is exerted on this wire in one direction or the other, and that, therefore, the ring moves from its normal position, the neck of the bottle forming the casing will be attracted so as to tilt in the direction of traction, until the moment when it will cause the rupture of the neck of the inner bottle 23, which will result in a triggering of the device by vacuum, in a manner similar to that indicated previously with regard to Fig. . 3.
Fig. 5 shows a combined device which combines the operating characteristics of the two previous cases and can therefore be actuated both by depression and by pulling or tearing. In the case shown in the latter figure, we see a wire stretched between two stakes 34, 35 using a pair of springs 32 arranged on the casing 22. The latter carries a mouth sealed with the aid of a diaphragm 31, which is joined, by means of a tension-free wire 33, to the barrier wire 37 on the one hand and, on the other hand, to the sealing element 30 of an orifice made in the bottom of the container 23, in the part of the latter opposite to that where the perforation point 25 is located, the function of which remains the same as that already indicated with regard to FIG. 3.
When, as shown in FIG. 5, the aforesaid closure element 30 is constituted by a thin blade welded to the bottom of the chamber 23, which is assumed to be made of metal, this blade tears when a tensile force adequate is exerted on the wire 37, this force being transmitted thanks to the tensioning of the median wire 33. The plastic diaphragm 31 has the sole function of closing off the vessel or the casing 22; it constitutes in substance a deformable plug.
In the opposite part is located, as has been said above, the puncture point 25 which acts by pressure in the manner already explained in connection with Fig. 3 It is therefore evident that both the tearing of the tongue d 'sealing 30 of the vacuum container, that the perforation or rupture of the bottom of this container by the tip 25, produces the same effect of pneumatic depression inside the casing 22, which is transmitted through the tube 12, to the ignition device, which it causes actuation. The latter will therefore take place either during the crushing of a flexible tube 28, or following an impact or traction exerted on the barrier wire 36-37.
Another application of the device of FIG. 1 may consist in using the triggering of the system, following the rupture of any of the fracturable elements 14, etc., for alarm or security purposes. If such elements are available in places where the violation of a passage (below the ground for example) or the opening of a door (for example that of a safe) determines the rupture of 'a fracturable element, the displacement of the plate 3 which is then the consequence thereof can be used to produce the closure of an alarm circuit or to directly cause the fall of an iron curtain or the like.
To this end, it suffices for the movable member of the system, or the aforementioned small plate, to actuate, when it is raised, either a lever of the switch of a local electrical circuit, or the control lever of automatic closing of a door or an iron curtain or the like.
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