<Desc/Clms Page number 1>
L'invention concerne un stator bipolaire pour un moteur à induc- tion monophasé, dont chaque pôle est subdivisé en un certain nombre de pôles partiels, la plupart comportant des enroulements de court-circuit, dont cer- tains sont interconnectés et les deux premiers pôles partiels diamétrale- ment opposés ne comportant pas d'enroulement de court-circuit.
Un tel sta- tor est mentionné par exemple dans le brevet américain No. 2.467.755 Ce stator présente un inconvénient : permet difficilement d'obtenir un champ tournant, qui, en ce qui concerne le décalage dans le temps entre les divers champs magnétiques, est suffisamment symétrique pour ramener les variations de vitesse et les vibrations du rotor, au minimum imposé pour certaines ap- plications, par exemple pour les phonographes et pour les appareils d'enre- gistrement et de reproduction magnétiqueo Dans un moteur à condensateur, ce résultat s'obtient plus facilement, car on dispose de deux champs(qui sont décalés, tant dans l'espace que dans le temps, de 90 Toutefois, le moteur à condensateur présente un autre inconvénient : le condensateur est un élément additionnel qui peut provoquer des perturbations ettqui est assez coûteux;
de plus, le moteur est plus volumineux et plus lourd. En outre, le passage à une autre tension d'alimentation, par exemple de 220 V à 11ov. nécessite une autre capacité.
L'invention est basée sur l'idée que l'on peut obtenir dans un moteur à induction monophasés sans condensateur un champ tournant, pra- tiquement symétrique, approprié aux applications précitées, pour autant que l'on satisfasse à certaines conditions énumérées ci-après.
Suivant l'invention, dans un stator du type mentionné, chaque pôle comporte au moins cinq pôles partiels, pratiquement de même largeur, uniformément répartis sur la périphérie et le dernier pôle partiel de cha- que pôle comporte un enroulement de court-circuit individuel, tandis que dans chaque pôle un shunt magnétique est prévu entre le premier pôle par - tiel, non muni d'un enroulement de court-circuit, et tant le dernier pôle partiel voisin que l'avernier pôle partiel de l'autre pôle , le pre - mier shunt se disposant devant et le second derrière l'enroulement de court-circuit mentionné, et tous les autres enroulements de court-circuit sont interconnectés.
On peut obtenir ainsi un champ tournant, pratiquement symé- trique tant en ce qui concerne le décalage dans l'espace que le décalage dans-le temps
Suivant une autre particularité de l'invention, pour obtenir au moins des inductions égales sur toute la périphérie dans l'entrefer, cer- tains pôles partiels sont, dans la direction radiale, plus courts que les au- tres.
La description du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortit tant du texte que du dessin faisant, bien en- tendu partie de l'invention.
La figo 1 est une vue en élévation d'un stator bipolaire à dix pôles partiels.
La figo 2 est une vue de profil du stator représenté sur la fig.1
La fig. 3 est une vue en élévation d'un stator bipolaire à 12 pôles partiels, conforme à l'invention.
Sur la fig 1. le stator est indiqué par 11 et la bobine par 12; les pales partiels 1 à 5 constituent le pale I, et les pôles partiels 6 à
<Desc/Clms Page number 2>
10, l'autre pôle II Les deux premiers pôles partiels diamétralement opposes 1 et 6 de chaque pôle I et II ne sont pas blindés, tandis que les pô-
EMI2.1
les 29 3 et 4g respectivement 7s 8 et 99 comportent des enroulements de court-circuit interconnectés.
EMI2.2
La forme de réalisation représentée satisfait à la condüwànn que le décalage dans l'espace doit être symétrique car le long de la pé-
EMI2.3
riphérie, les dix pôles partiels ont pratiquement la même longueur et sont également écartés.
Chaque pôle partiel embrasse sur la circonférence environ 36 . de sorte que les dix pôles partiels recouvrent ensemble la pé-
EMI2.4
riphérie totale de 3Vt!
Afin d'obtenir un champ tournant symétrique - en ce qui concerne le décalage dans le temps entre les divers champs des pôles partiels
EMI2.5
6 à 10 du pc3le II (et il en est de même pour les champs des pôles partiels 1 à 5 du pôle I) - il faut donc provoquer dans le temps les décalages sui-
EMI2.6
vants (comme les dix pôles partiels embrassent 360 g le champ de chaque pô- le partiel doit être décalé de 36 par rapport au champ d'un pôle partiel précédent) :
EMI2.7
<tb>
<tb> Ó1 <SEP> entre <SEP> le <SEP> pôle <SEP> partiel <SEP> 6 <SEP> et <SEP> le <SEP> pèle <SEP> partiel <SEP> 7 <SEP> = <SEP> 36
<tb>
EMI2.8
0(2 " n 11 Il 6 n n n n 8 = 720 3 If n n n 6 n n n 9 = loB Oc 4 Il K Il Il 6 If n If "IO = 144 oC 5 If 9Y 4F n 6 n n n 1 = 1800
EMI2.9
Le décalage t::l.:
5 entre les deux pôles partiels non blindés 6 et 1 étant obtenu automatiquement, par le fait que ces deux pôles partiels sont re liés magnétiquement, de manière directe, aux deux extrémités de la bobine 120
En pratique, il s'est avéré assez facile d'obtenir par un choix judicieux des dimensions des enroulements de court-circuit 13 et 14, connectés entre eux, des décalages de 36 entre le pôle partiel non blindé 6 et le pôle partiel 7. respectivement de 72 entre le pôle partiel 6 et le
EMI2.10
pôle partiel 8. Bien que le pôle partiel 9 comporte également un enroule- ment de court-circuit, il sest montré impossible d'obtenir un décalage de 108 entre le pôle partiel 6 et le pôle partiel 9.
En interconnectant les
EMI2.11
enroulements de court-circuit ce qui porte le décalages'a. sa valeur maximtm1g on obtient 850. On peut agrandir artificiellement ce décalage, en couplant le pôle partiel 9 directementam champ du pôle partiel 1, à l'aide d'un shunt magnétique 16, judicieusement dimensionné. Ce dernier champ est en effet décalé de 180 par rapport au, champ du pôle partiel 6.
Ceci implique que le décalage entre les champs du pôle partiel 1 et du pôle partiel 9 est de 180 - 85 = 95 . ce qui, par un dimensionnement judicieux du
EMI2.12
shunt 169 permet de porter le décalage du pôle partiel 9 de 85 à 18 a
Toutefois, par suite de la présence indispensable du shunt 16 le pôle partiel 10 doit être entouré d'un enroulement de court-circuit individuel 17 qui est dimensionné de façon que le décalage puisse être porté à une valeur aussi élevée que possible. Bien que le déphasage du champ du pôle partiel 10 soit aussi avantageusement influencé par le champ provenant du pôle partiel 1 par l'intermédiaire du shunt 16,ceci est encore insuffisant..
Toutefois, ce déphasage a pu être porté pratiquement à la va-
EMI2.13
leur requise de 144 11 par l'emploi d'un second shunt 18, directement entre le pôle partiel 10 et le pôle partiel 11, d'une manière identique à celle réalisée pour le pôle partiel 9, à 1'aide du couplage magnétique direct entre le pôle partiel 9 et le pôle partiel 1 à l'aide du shunt 16.
<Desc/Clms Page number 3>
Le pôle I est réalisé de la même manière que le pôle II
L'agencement décrit permit donc d'obtenir un champ tournant pratiquement symétrique, tant en ce qui concerne remplacement que le temps.
Une troisième conditin à laquelle il faut satisfaire, est que, pour rendre le rotor exempt de vibrations, l'intensité maximum du champ dans l'entrefer doit, dans la mesure du possible, être la même pour chaque pôle. Gomme les paliers du rotor ont toujours un certain jeu, sous 1'ef- fet d'intensités de champ différentes dans les entrefers, le rotor subira des forces d'attraction différentes et pourra donc être mis en vibration.
Dans le cas de paliers rigoureusement ajustés, cette vibration pourra, dans de nombreux cas, être ramenée à un minimum. Toutefois, ceci peut présenter des inconvénients par suite des tolérances de fabrication admises pour la fabrication en grande série. Dans de tels cas, on peut obvier à 1'inconvénient mentionné, en faisant en sorte que l'intensité de champ dans l'entrefer de chaque pôle partiel soit la même, ce qui peut êtrépobtenu en affaiblissant localement l'intensité du champ, là où c'est nécessaire, par 1'emploi d'un plus grand entrefer c'es-à-dire par umraccourcissement du pôle partiel dans la direction radiale.
C'est ainsi que, pour un entrefer de, par exemple, 0,25 mm en regard des pôles partiels 8 à 10 on peut utiliser, en regard des pôles partiels 6 et 7, un entrefer de, par exemple, 0,5 mm.
La figo 3 est un exemple d'un stator bipolaire conforme à 1'in- vention, dont chaque pôle est subdivisé en six pôles partiels et qui comporte donc au total 12 pôles partielso Les décalages entre deux pôles par tiels successifs doivent donc être de 30
La construction conforme à l'invention est particulièrement avantageuse pour des moteurs du type cuirassé, comportant deux bobines disposées chacune d'un côté du stator, ce qui permet de réduire notablement la dispersion et les dimensions du moteur.