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La France est un pays pauvre en minerais hématites et la fabri- cation des fontes hématites ou semi-phosphoreuses, dont l'utilisation s'ac- croît d'année en année, ne peut se faire qu'à partir de minerais d'importa- tion ou de ferrailles,, La fonte fabriquée avec des ferrailles généralement quelconques et d'assez mauvaise qualité présente d'ailleurs des phénomènes d'hérédité souvent gênants pour les utilisateurs.
En revanche. la France possède dans le bassin lorrain un gisement fort important de minerai phosphoreux et il est du plus grand intérêt d'utiliser ce minerai pour fabriquer les fontes hématites et semi-phosphoreuses dont la France a besoin, sans avoir recours aux ferrailles réservées aux fours Martin par exemple.
La présente invention a pour objet un procédé de fabrication de fonte hématite ou semi-phosphoreuse à partir d'un minerai de fer phosphoreux; il consiste
1 à fabriquer au haut fourneau,. ou dans tout autre appareil. à partir du minerai phosphoreux, une fonte Thomas de caractéristiques habi- tuelleso
2 à traiter cette fonte en milieu oxydant par un laitier déphosphorant à une température strictement contrôlée : a) le laitier déphosphorant est un laitier basique. oxydant, dont la composition théorique est voisine de SiO210. CaO 45. Oxydes de fer 45. Ce laitier peut être pratiquement obtenu par un mélange approprié de chaux, de minerai fin calcaire résidu du concassage et criblage des minerais et de poussières de gaz de Hauts fourneaux.
Ces deux derniers produits sont de faible valeur marchande et tendent à encombrer les usines :leur utilisation sidérurgique a nécessité jusqu'ici des installations d'agglomération fort onéreuses de construction et de fonctionnement. b) la température ne doit à aucun moment dépasser 1300 si l'on ne veut pas éliminer une trop grande quantité de carbone, qu'il serait évidemment possible de rajouter ensuite mais cette sujétion entraînerait des frais et des complications peu économiques.
La fabrication peut notamment être élaborée dans un four électrique à double fréquence, ou dans un four à arc muni d'un enroulement de brassage,, l'un ou l'autre de ces fours permettant à l'opérateur d'être maftre de la température et du brassage de la fonte et du laitier.
Le mode opératoire est ainsi le suivant :
La fonte liquide sortant du haut fourneau ou d'un mélangeur et dont l'analyse est par exemple la suivante :
EMI1.1
<tb>
<tb> Si <SEP> 0,45 <SEP> S <SEP> 0,046
<tb> Mn <SEP> 0.55 <SEP> P <SEP> 1.72 <SEP> C <SEP> total <SEP> 3.65
<tb>
est versée dans un four électrique à enroulement de brassage (système ASEA) d'une capacité de 16 To
La température est réglée et maintenue inférieure à 1300 .
Le laitier solide dont l'analyse est par exemple
EMI1.2
<tb>
<tb> SiO <SEP> 8. <SEP> 30
<tb> Al2O3 <SEP> 3. <SEP> 19
<tb> FeO <SEP> 19. <SEP> 29
<tb> Fe2O3 <SEP> 19. <SEP> 06
<tb> CaO <SEP> 36. <SEP> 40
<tb>
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et le point de fusion voisin de 1165 est introduit peu à peu dans le four, le mouvement de brassage du bain étant mis en service.
L'opérateur surveille la température qu'il règle par l'enfon- cement des électrodes, et l'allure de la réaction qu'il règle suivant les procédés bien connus des aciéristes : additions de chaux ou de fondants.
La quantité de laitier dépend évidemment de la déphosphoration désirée, donc de l'analyse de la fonte à obtenir - elle est de l'ordre de 25% pour la
EMI2.1
fonte seml+phosphoreuse à 0.70% de P et de l'ordre de 5 pour la fonte hématite à 0,100 % de P.
L'analyse finale de la fonte obtenue est par exemple :
EMI2.2
<tb>
<tb> Fonte <SEP> 1/2 <SEP> phospho <SEP> reuse <SEP> : <SEP> Si <SEP> 0.02
<tb> Mn <SEP> 0.20
<tb> s <SEP> 0,040
<tb> P <SEP> 0.72
<tb> G <SEP> total <SEP> 3.02
<tb> Fonte <SEP> hématite <SEP> Si <SEP> 0.01
<tb>
EMI2.3
Mn o, in
EMI2.4
<tb>
<tb> S <SEP> 0,040
<tb> P <SEP> 0.098
<tb> C <SEP> total <SEP> 2.65
<tb>
Il est bien entendu que l'exemple de mise en oeuvre de l'invention qui a été décrit ci-dessus a été donné à titre purement indicatif et nullement limitatif et que de nombreuses modifications peuvent être apportées sans qu'on s'écarte pour cela du cadre de la présente invention.
REVENDICATIONS.
1. Ce procédé de fabrication de fonte hématite ou semi-phosphoreuse à partir d'un minerai de fer phosphoreux consiste à traiter la fonte Thomas produite au haut fourneau par un laitier déphosphorant basique oxydant à- une température inférieure à 1300 .
2. Le laitier est pratiquement réalisé par un mélange de matériaux de peu de valeur : chaux, minerais fins calcaires, résidus de concassage et criblage des minerais, poussières de gaz de hauts-fourneaux.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
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France is a country poor in hematite ores and the manufacture of hematite or semi-phosphorous cast iron, the use of which is increasing year by year, can only be done from imported ores. - tion or scrap, The cast iron manufactured with generally any scrap and of rather poor quality presents moreover phenomena of heredity often annoying for users.
On the other hand. France has in the Lorraine basin a very important deposit of phosphorous ore and it is of the greatest interest to use this ore to manufacture the hematite and semi-phosphorous castings which France needs, without having recourse to the scrap reserved for Martin furnaces for example.
The present invention relates to a process for manufacturing hematite or semi-phosphorous cast iron from a phosphorous iron ore; it consists
1 to be manufactured in the blast furnace ,. or in any other device. from phosphorous ore, a Thomas cast iron of usual characteristics
2 to treat this melting in an oxidizing medium with a dephosphorizing slag at a strictly controlled temperature: a) the dephosphorizing slag is a basic slag. oxidant, the theoretical composition of which is close to SiO210. CaO 45. Iron oxides 45. This slag can be practically obtained by a suitable mixture of lime, fine limestone ore left from crushing and screening of ores and blast furnace gas dust.
These last two products are of low market value and tend to encumber factories: their use in the steel industry has hitherto required agglomeration installations which are very expensive to build and operate. b) the temperature must not at any time exceed 1300 if one does not want to eliminate too much carbon, which it would obviously be possible to add later, but this subjection would lead to costs and uneconomical complications.
The manufacture can in particular be carried out in a double frequency electric furnace, or in an arc furnace provided with a stirring winding, one or the other of these furnaces allowing the operator to be master of the temperature and mixing of pig iron and slag.
The operating mode is as follows:
Liquid cast iron leaving the blast furnace or a mixer, the analysis of which is for example as follows:
EMI1.1
<tb>
<tb> If <SEP> 0.45 <SEP> S <SEP> 0.046
<tb> Mn <SEP> 0.55 <SEP> P <SEP> 1.72 <SEP> C <SEP> total <SEP> 3.65
<tb>
is poured into an electric winding brewing oven (ASEA system) with a capacity of 16 TB
The temperature is set and kept below 1300.
The solid slag whose analysis is for example
EMI1.2
<tb>
<tb> SiO <SEP> 8. <SEP> 30
<tb> Al2O3 <SEP> 3. <SEP> 19
<tb> FeO <SEP> 19. <SEP> 29
<tb> Fe2O3 <SEP> 19. <SEP> 06
<tb> CaO <SEP> 36. <SEP> 40
<tb>
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and the melting point close to 1165 is introduced little by little into the furnace, the stirring movement of the bath being put into service.
The operator monitors the temperature which he regulates by sinking the electrodes, and the rate of the reaction which he regulates according to the methods well known to steelmakers: additions of lime or fluxes.
The quantity of slag obviously depends on the desired dephosphorization, therefore on the analysis of the melt to be obtained - it is of the order of 25% for the
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seml + phosphorous cast iron at 0.70% P and of the order of 5 for hematite cast iron at 0.100% P.
The final analysis of the cast obtained is for example:
EMI2.2
<tb>
<tb> Fonte <SEP> 1/2 <SEP> phospho <SEP> reuse <SEP>: <SEP> Si <SEP> 0.02
<tb> Mn <SEP> 0.20
<tb> s <SEP> 0.040
<tb> P <SEP> 0.72
<tb> G <SEP> total <SEP> 3.02
<tb> Cast iron <SEP> hematite <SEP> If <SEP> 0.01
<tb>
EMI2.3
Mn o, in
EMI2.4
<tb>
<tb> S <SEP> 0.040
<tb> P <SEP> 0.098
<tb> C <SEP> total <SEP> 2.65
<tb>
It is understood that the example of implementation of the invention which has been described above has been given purely as an indication and in no way limiting and that numerous modifications can be made without deviating for this. within the scope of the present invention.
CLAIMS.
1. This method of manufacturing hematite or semi-phosphorous cast iron from a phosphorous iron ore consists in treating the Thomas cast iron produced in the blast furnace with a basic oxidizing dephosphoric slag at a temperature below 1300.
2. The slag is practically produced by a mixture of materials of little value: lime, fine limestone ores, residues from crushing and screening of ores, dust from blast furnace gas.
** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.