BE528804A - - Google Patents

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BE528804A
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Description


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   La présente invention concerne les appareils pour l'essai d'in- duits. Un induit peut présenter plusieurs défauts courants,par exemple un court-circuit entre spires   d'une   bobineune coupure, une bobine à nombre de spires trop faible, une bobine à nombre de spires trop élevé, inversion des connexions d'une bobine. Un court-circuit entre spire d'une bobine d'induit peut être décelé au moyen de l'appareil décrit et revendiqué dans le brevet belge n  527.681 du 27 Mars 1954' 
La présente invention a pour but de procurer un appareil d'essai pour déceler, dans un induite un ou plusieurs des défauts précités. 



   L'appareil d'essai d'induits conforme à l'invention comprend une génératrice produisant un champ magnétique alternatif, une commande fai- sant tourner l'induit à vérifier dans le champ magnétique, un dispositif de captation faisant contact avec deux lames à la fois du collecteur de ma- nière à prendre aux bornes d'une bobine d'induit à un moment donné, un signal fonction de la tension induite dans cette bobine quand elle occupe une posi- tion déterminée dans le champ, et un appareil indicateur restant insensible aussi longtemps que le signal est compris entre des limites déterminées et donnant des indications quand le signal dépasse ces limites. 



   L'appareil peut comprendre plusieurs indicateurs agencés de fa- çon qu'un indicateur ou l'autre, ou aucun ne donne une indication, suivant la paire de limites consécutives entre lesquelles le signal est compris. 



   Il a été constaté que chacun des défauts précités donne une tension d'am- plitude différente quand la bobine est placée dans un champ magnétique variable, et la mesure de l'amplitude de la tension induite dans une bobine soumise à vérification indiquera, dans les conditions convenables, la présence et la nature du défaut. Les limites peuvent être choisies de façon que le signal soit compris entre deux limites différentes suivant que l'induit a un des défauts suivants ;inversion des connexions d'une bobine, une bobine à nombre de spires trop élevé, une bobine   acceptable,   une bobine à nombre de spires trop faibles et une coupure. 



   L'appareil peut comprendre une disposition de circuits combinant le signal capté et une tension de référence produite par la génératrice du champ magnétique, de façon que l'indicateur soit insensible à une simple variation du débit de la génératrice. 



   La fréquence de la génératrice du champ magnétique peut être grande comparée au nombre de tours de l'induit par minute de sorte que, même si l'induit tourne sans arrêt., chaque bobine est connectée au dispositif de captation pendant au moins plusieurs oscillations de la génératrice et le signal capté représente bien l'état de la bobine. 



   Des moyens peuvent être prévus avec le dispositif de commande pour arrêter automatiquement la rotation de l'induit après un nombre de tours déterminé, supérieur à uno Un essai peut être entamé, par exemple, en enfon- çant un bouton et si aucun défaut n'apparait, l'induit arrête automatiquement sa rotation après, au moins;, un tour, c'est-à-dire après l'essai de toutes les bobines. 



   Un moyen peut aussi être prévu pour arrêter la rotation de 1' induit quand un indicateur signale un défaut. Si l'arrêt de l'induit est rapide, le dispositif de captation se trouve., à l'arrêta en contact avec les lames de collecteur reliées à la bobine défectueuse qui peut être ainsi facilement repérée. 



   L'appareil peut comprendre une minuterie qui ne sélectionne qu' une fraction d'une période de lamec'est-à-dire la période pendant laquelle une seule bobine d'induit est en contact avec le dispositif de captation les indicateurs donnant ainsi une indication de la tension induite dans la bobine pendant la dite fraction de période seulement. L'appareil peut aussi comprendre un dispositif de conformation dont le débit est fonction du signal prélevé par le dispositif de captation et commandé par la minuterie de façon que le dit débit ne soit fonction que du signal capté pendant la 

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 fraction choisie de période de lame. 



   Le débit du conformateur est ainsi indépendant des transitoires faisant partie de la tension induite de la bobine et düs à l'établissement et à la rupture du contact entre les lames du collecteur et le dispositif de commutations et constitue une reproduction fidèle de l'état de la bobine 
Chaque indicateur peut être alimenté par une lampe commandée par grille séparée;, de préférence un thyratron. Le débit du conformateur peut alors actionner   électïvement   une des lampes, suivant son amplitude et, par conséquent, l'état de la bobine reliée au dispositif de captation. 



   L'invention peut être mise en pratique de différentes manières et une de ses formes d'exécution est décrite ci-après, à titre d'exemple, avec référence aux dessins annexés,dans lesquels : 
La figure 1 est un schéma d'un appareil conforme à l'invention 
La figure 2 est un schéma de circuits d'un mécanisme électronique servant à séparer les parties utiles et les parties sans intérêt de la tension induite dans chaque bobine d'un induit soumis à vérification et à utiliser les parties voulues pour actionner un mécanisme détecteur et indicateur. 



   La figure 3 est un schéma d'un appareil détecteur et de signa-   lisation   ou d'alarme commandé par l'appareil de la figure 2. 



   La figure 4 est un graphique donnant les tensions entre deux lamelles de collecteur voisines pour l'état normal et des états anormaux de l'induit. 



   La figure 5 est un graphique montrant diverses transformations subies par les formes d'onde de la figure 4 pour faciliter la détection des états d'induit. 



   La figure 6 est une forme d'onde montrant le changement apporté à une partie du signal représenté à la figure 4, de manière à obtenir un minutage convenable de certaines parties de l'appareil. 



   La figure 7 est une forme d'onde montrant des transformations subies par le signal final représenté à la figure 5, de manière à sélectionner le mécanisme d'alarme convenable; et 
La figure 8 est une forme d'onde montrant comment on distingue deux défauts d'induit relativement proches l'un de l'autre au point de vue type'. 



  Description générale  du procédé.-   
Avant de décrire l'invention en détail, on en décrira la marche générale en se référant particulièrement aux figures 4 et 5. Il est supposé que l'induit à vérifier a déjà passé l'essai de court-circuit. Même un induit exempt de court-circuits peut avoir cinq types de défauts ou états normal acceptable, désigné ci-après par "N"; coupure,désignée ci-après par "O-C", nombre de spires d'une bobine inférieur à un minimum acceptable, désigné ci-après par   "D-T";   nombre de spires d'une bobine supérieure à un maximum acceptable, désigné ci-après par   uS-Tu;   connexions d'une bobine inversées, désignées ci-après par "I-C".

   Il y a peu de chances qu'un induit donné présente plus d'un des quatre défauts précités à la fois et il sera supposé que cela ne se produit pas; un induit ayant deux défauts ne serait jamais accepté d'ailleurs° puisqu'il serait éliminé pour un de ceux-   ci ,   
De façon générale, l'induit à vérifier tourne dans un champ magnétique normal produit par un courant basse fréquence. A titre d'exemple, l'induit considéré comprend vingt-quatre bobines d'induit et vingtquatre lames de collecteur. L'induit est supposé tourner à   60     tours-minu-   te, soit un tour par seconde, et le champ basse fréquence oscille à 2.400 périodes par seconde.

   Un induit tournant dans un tel champ fait apparaître 

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 aux bornes de ses bobines, une tension fonction de sa position dans le champ et grosso modo proportionnelle au nombre de spires de la bobine considérée. 



   Une paire de pointes sont mises en contact avec deux lames de collecteur voisines et la tension prise entre elles* et dénommée ci-après le signal prélevée est fonction de l'état de la bobine connectée à ces la- mes et signale l'existence de tout défaut des types précités. La figure 4 représente des signaux prélevés provenant d'un induit normal et d'induits ayant les défauts énumérés ci-dessus. Chaque signal prélevé de la figure 4 est désigné par la même référence que celle du défaut d'induit correspondant 
Il faut noter que les rectangles de la figure   4   sont les enveloppes des signaux prélevés, la tension prélevée par les pointes ayant la fréquence du champ magnétique. Les dessins de la figure 4 supposent une commutation parfaite sans courants transitoires. 



   Les références t1 et t4 désignent, dans chaque cas, les moments respectifs   où   les deux pointes entrent en contact et perdent le contact avec   une paire de lamelles de collecteur voisines. Le temps se déroulant de t1 à t est défini ci-après par l'expression "période de lame". Le temps de t4 4a t pendant lequel les pointes sont en contact avec les lamelles isolantes séparant les lames est dénommé ci-après "période d'entre-lames". La   durée de ces périodes varie un peu à cause des tolérances de fabrication et de l'imperfection de la commutation. En outre, la valeur du signal prélevé trop près des moments t1 et t4 est invariablement entachée par des variations transitoires imprévisibles ne donnant aucune information sur l'état de la bobine considérée.

   C'est pourquoi une grande partie du signal prélevé est supprimée avant d'utiliser le reste pour déterminer l'état de la bobine. On n'utilise en fait que la fraction de signal prélevée entre   t et   t3, par des procédés décrits plus loin, pour déterminer l'état de la bobine. Pendant la courte partie milieu t2 à t3. de la période de lame, les transitoires ont disparu . la commutation est stable et le signal prélevé représente fidèlement l'état de la bobine. 



   Le signal prélevé lui-même ne convient pas pour une interpré- tation et une détection directes de l'état de la bobine. Par conséquent les signaux prélevés, comme ceux représentés à la   figure 4.,   sont appli- qués à un dispositif électronique dénommé ci-après dispositif conformateur associé à une minuterie pour sélectionner la partie utile du signal prélevé et la convertir en une forme d'onde qui distingue nettement les différents   types de signaux prélevés au temps t3  La sortie du circuit de conformation et de minuterie est représentée par la famille de formes d'onde de   tension à l'extrême droite de la figure 5, chaque forme d'onde portant la référence de l'état de bobine d'induit qu'elle représente.

   La caracté- ristique significative de ces formes d'onde est une montée très raide de   la tension au temps t suivie d'une chute exponentielle donnant une forme à peu près triangulaire. Si les formes d'onde S-T et 1-C, supérieures à   la forme d'onde normale, peuvent être utilisées directement pour indiquer leur présence à travers les circuits sensibles aux niveaux de tension, ceci n'est pas possible avec les formes d'onde D-T et O-C qui sont infé- rieures à la forme d'onde normale. C'est pourquoi la sortie du circuit de conformation et de minuterie est appliquée à une paire de détecteurs qui rejettent tous les signaux sauf les D-T et O-C, introduisent un retard entre les deux et les convertissent de façon à pouvoir les utiliser pour actionner des alarmes convenables. 



   En plus du dispositif général ci-dessus,, l'appareil comprend un dispositif-qui, en présence d'un quelconque des défauts précités, ar- réte immédiatement   l'installation   et actionne une signalisation convenable qui informe l'opérateur du type de défaut détecté. En outre l'appareil désigne généralement la bobine d'induit dans laquelle le défaut se présente 

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 Appareil de commande et de support de   bobines..-.   



   La figure 1 représente un induit soumis à vérification ayant un collecteur 2 et un arbre 3 tournant dans des paliers 4 situés de part et d'autre d'une excitation classique 5 constituée par une bobine inductrice L   conne ctée   aux bornes d'une partie du secondaire d'un transformateur   16,   par l'intermédiaire d'un conducteur.6. Le primaire du transformateur est alimenté par un générateur basse fréquence   17.   Les bobines de l'induit 1 sont soumises, par la bobine   L,   à un champ magnétique basse fréquence qui induit dans celles-ci une tension fonction de l'intensité du champ, la position instantanée de toute bobine considérée dans le champ, et à l'état de la bobine. 



   L'arbre moteur 3 est pris, de façon amovible, dans un manchon d'accouplement 7 solidaire d'un bout d'arbre 8 sortant d'un moteur   d'en-   traînement 9 à engrenages réducteurs. L'arbre 8 porte un tambour de frein 10 associé à un sabot de frein 11 appliqué par un ressort 12. Un solénoïde 13, quand il est excité., retire le sabot de frein 11. 



   Le réseau d'alimentation 14 est relié au moteur 9 et au solénolde 13 en parallèle,par l'intermédiaire d'un interrupteur normalement fermé 15   commandé   par came et de quatre interrupteurs 20, 21, 22 et 23, dont un des quatre s'ouvre de manière à couper le moteur et appliquer le frein, quand un défaut est détecté dans un induit soumis à vérification.

   Il y a aussi en série avec le moteur un interrupteur à commande à main 9a, un interrupteur à bouton-poussoir normalement ouvert 18 en parallèle avec 1' interrupteur 15 et servant à alimenter le moteur quand l'interrupteur 15 est ouvert, et une lampe 19 mise aux bornes du réseau 14 par l'intermédiaire du contact normalement fermé de l'interrupteur   15.   Le solénoïde 13 est aussi relié au réseau   14   par un interrupteur 13a qui peut être fermé de manière à exciter le solénoïde et enlever le frein, quand l'interrupteur 15 est ouvert. 



   Faire tourner l'arbre 8 à un tour par seconde semble être une solution très satisfaisante pour la plupart des induits de moteur de type commercial. Un essai complet de l'induit se fait en une révolution de 1' induit d'une durée d'une seconde. Il est cependant souhaitable de faire accomplir plus d'un tour par l'induit, de manière à faire l'essai réel dans des conditions normales. A cet effet, une came 25 entraînée par des engrenages 26 de l'arbre 8 actionne l'interrupteur à came 15 pour déconnecter le moteur 9 et le solénoïde   13   et allumer la lampe 19. Le rapport réducteur est tel que l'interrupteur soit actionné après un tour et demi de l'arbre 8.

   Au démarrage du moteur, l'interrupteur 18 est momentanément fermé pour un temps suffisant à permettre à la came 25 de libérer l'interrupteur à came   15,   après quoi le bouton poussoir 18 peut être relâché, et le moteur continue à tourner l'induit pendant un tour et demi. 



   Chaque fois qu'une bobine de l'induit 1 passe à l'endroit   où   elle coupe le maximum de lignes de force du champ produit par la bobine L, les lames de collecteur connectées à cette bobine vienne en contact avec une paire de pointes de contact avec le collecteur 27 et 28 portées par un bras 29 pivotant dans un support 30. La figure 1 représente le bras 29 levé, les pointes 27 et 28 écartées du collecteur 2. Quand le bras 29 est abaissé,   c'est-à-dire   qu'il pivote dans le sens des aiguilles d'une montre à la figure 1, les pointes 27 et 28 reposent sur le collecteur 2 et peuvent venir en contact avec chacune des bobines séparément. 



   L'écartement entre les pointes   27   et 28 est important, aussi par rapport à l'épaisseur des pointes. Il doit être impossible de connecter les pointes à deux lames de collecteur non voisines et la largeur couverte par l'entre-pointes ne peut pas dépasser la largeur d'une lame et de deux entre-lames de collecteur. La largeur de chaque pointe sera avantageusement un peu supérieure à la largeur d'un entre-lames de façon que les pointes passent régulièrement d'une lame à l'autre quand l'induit tourne, et l'écart entre les bords frontaux des deux pointes peut être égal à l'écart entre les 

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 bords frontaux de deux lames de collecteur voisines. 



   Le signal induit dans chaque bobine d'induit quand celle-ci vient en contact avec les pointes 27 et 28, la position de mesure, est appliqué à un conformateur 31 par un conducteur 32. Ce signal est dénom- mé le signal prélevé. Le conformateur 31 est associé à une minuterie 
33 pour rejeter tout le signal prélevé entre l'instant t1 de mise en   contact de la bobine avec les pointes et l'instant t de rupture du contact excepté la partie comprise entre les instants t2 et t4 3. he signal produit entre t2 et t3 représente fidèlement l'état de la bobine d'induit à vérifier.   



   La figure   4   représente les signaux prélevés sur des bobines présentant différents défauts et indique les instants %1, t2, t3 et t4. 



   L'onde de sortie du dispositif de conformation et de minuterie représentée à l'extrême droite de la figure 5, est appliquée directement aux signalisations S-T et I-C, 35 et 36, qui sont protégées par des circuits- portes de façon à ne pas pouvoir être actionnées par des pointes de tension inférieures aux niveaux S-T et I-C de ce graphique. Si des pointes de ten- sion aussi élevées sont appliquées aux signalisations, le circuit corres- pondant est alimenté et l'interrupteur 21 ou 20 s'ouvre pour couper le moteur et appliquer le frein 11. Cette protection directe ne peut pas être utilisée pour les défauts O-C et D-T, parce que les pointes de ten- sion caractéristiques sont inférieures à la pointe normale.

   La sortie du conformateur 31 est donc aussi appliquée à un détecteur 0-C 37 et à un dé- tecteur D-T 38 qui actionnent respectivement une alarme 0-C 39 et une alar- me D-T 40, si la sortie du conformateur 31 a une pointe de tension sembla- ble aux niveaux D-T et O-C sur le graphique d'extrême-droite de la figure 5. 



   Si une quelconque des signalisations est actionnée, un   inter-   rupteur de commande 20, 21, 22 ou 23 s'ouvre et arrête   l'essai.   Les com- mandes du moteur et du frein sont arrangées de façon à agir très rapide- ment, et l'induit s'arrête généralement avec les pointes 27 et 28 posées sur les lames de collecteur reliées à la bobine d'induit présentant le défaut. 



  Ceci n'est pas utile, si l'existence du défaut a pour résultat la mise au rebut inconditionnelle de l'induit en défaut. Cependant, dans le cas de l'analyse d'induits soumis à des essais spéciaux et du rendement des ma- chines et des opérateurs de bobinage, il est souvent utile non seulement de connaître la nature du défaut mais sa localisation, et le procédé ci- dessus permet de déterminer la bobine défectueuse. 



   Quand un défaut est découvert, l'appareil d'essai est arrêté dans une position angulaire où la came 25 ne touche pas l'interrupteur 15. 



  Dès qu'un défaut est découvert, l'opérateur marque les lames de collecteur arrêtées sous les pointes 27 et 28, si ce renseignement est désiré. Le bras 29 est ensuite relevé dans sa position de la figure 1, de manière à écar- ter les pointes du collecteur. Un interrupteur à bouton-poussoir normale- ment ouvert 42 en shunt sur les interrupteurs 20, 21, 22 et 23 connectés en série, peut être fermé par l'opérateur de manière à alimenter le moteur 9 et le solénoïde 13, qu'un des interrupteurs 20 à 23 soit ouvert ou non, et le moteur continue à tourner jusqu'à coupure du moteur et du solénolde par l'ouverture de l'interrupteur 15 par la came 25. 



   Une fois la faute découverte, l'interrupteur associé à   l'indi-   cateur de défaut en question reste ouvert et 1-'alarme reste à l'état de mar- che. Pour rappeler le système, il faut couper la tension d'alimentation de l'ensemble des alarmes 35, 36, 39 et 40. Ces alarmes sont alimentées par une source   comnune   de tension stabilisée, par exemple 300 volts, à travers un interrupteur à came normalement fermé 44 et une ligne marquée 300 R. L' interrupteur 44 peut être ouvert par une came   45   actionnée par l'arbre 8 à travers une paire d'engrenages 46. Les vitesses de rotation des cames 45 et 25 sont les mêmes, et les deux interrupteurs 44 et 15 s'ouvrent ensemble. 

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  La came 45 est étudiée de façon que l'interrupteur 44 ne se ferme qu'après l'interrupteur 15, afin que la tension soit appliquée au dispositif de signalisation un certain temps   aprs   la mise en marche du moteur au début d'un essai, de manière à empêcher de fausses indications dues à des transitoires de commutation. Comme l'induit accomplit un tour et demi pour un essai complet;, ce retard   n'empêche   pas que toutes les bobines soient vé-   rifiées .    



   Le bras 29 porte une came 41   qui   ouvre un interrupteur normalement fermé 43, quand le bras 29 est relevé dans sa position représentée à la figure 1. Ceci déconnecte le générateur basse fréquence 17, et il est bon qu'il en soit ainsi de façon qu'aucune tension ne soit induite dans 1' induit 1. 



  Le conformateur. 



   La figure 2 donne les circuits du conformateur 31 et de la minuterie 33. Le conducteur 32 de la pointe 27 est relié à la grille d'une triode amplificatrice 50 du conformateur 31. Le signal prélevé apparat! aux bornes de deux résistances 51 et 52 en parallèle, avec une extrémité à la terre. 



   Si la bobine essayée est coupée,, les pointes sont reliées par un circuit à impédance relativement élevée consistant en la mise en série de toutes les autres bobines d'induit. Les valeurs des résistances 50 et 51 sont choisies de façon que le courant passant dans ce circuit à haute impédance provoque une chute de tension environ égale à la moitié de la tension prélevée sur une bobine   normale.   Si l'induit contient plus d' une bobine O-C, la tension prélevée est nulle et provoque une alarme O-C. 



  Si la bobine d'induit connectée aux pointes a trop peu de spires, le signal prélevé est faible et provoque une alarme O-C. Ce défaut peut être   distin-   gué d'une coupure en utilisant un interrupteur normalement fermé 53 qui, ouvert, déconnecte la résistance 51 de la terre et laisse seule la   résistan-   ce 52 dans le circuit des pointes. La résistance 52 est suffisamment élevée pour empêcher qu'un courant important ne circule dans l'induit et ainsi une bobine coupée donne un signal prélevé de valeur à peu près normale, tandis qu'une bobine à nombre de spires trop faible donnera toujours un signal prélevé faible. 



   La cathode de la triode 50 est mise à la terre par une résistance 58 et son anode est reliée à la source de tension anodique 300 R, par les résistances 56 et 57 en série dont le point commun est mis à la terre par un condensateur 55. La résistance 56 et le condensateur 55 forment un filtre de découplage isolant la source de tension anodique de la triode 50, de fa-   çon   à ne pas influencer d'autres parties aussi connectées à cette source. 



   La résistance variable 57., la triode 50 et la résistance 58 constituent un amplificateur du signal prélevé. La sortie de l'amplificateur apparaît aux bornes d'un condensateur 59 en série avec une paire de diodes connectées en opposition 60 et 61. L'anode de la diode 60 et la cathode de la diode 61 sont mises à la terre par des filtres intégrateurs identiques   54   et 62 respectivement. Le condensateur 59 a une grande valeur et se charge sous l'effet de toute composante continue comprise dans la sortie de la triode 50, de façon que l'état de la bobine soit donné correctement par 1' amplitude de la composante alternative de la sortie. 



   La partie négative de la sortie de la triode 50 passe par la diode 60 et la tension aux bornes du filtre 54 est appliquée à la minuterie 33 Les valeurs des éléments des filtres 54 et 62 sont déterminées principalement par la nécessité d'atteindre une tension continue aux bornes des résistances de filtre, mais les constantes de temps des filtres doivent permettre à la tension de   tomber.\)   en substance., à zéro, quand les pointes touchent les isolants d'entre- lames aux instants t4 et t1. La tension de sortie cathodeterre de la diode 61 est représentée par la ligne 63 de la figure 5.

   Cette 

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 tension et toutes les tensions représentées aux figures 5, 6 et 7 portent les références utilisées dans les circuits 2 et 3 où elles sont représen- tées par des lignes en pointillé affectées de la référence correspondante. 



   La tension 63 est comparée à une tension de référence de façon que des variations de débit du. générateur 17 n'apparaissent pas   comme   des défauts de bobine. L'enroulement secondaire du transformateur 16 a sa prise médiane mise à la terre et la bobine d'induction L est alimentée par une   extrémité,   la cathode d'une diode   64   étant reliée à l'autre extrémité, de sorte que la tension instantanée à la cathode de la diode   64   est tou- jours égale et opposée à l'entrée de la bobine L, les pertes réactives étant négligées.

   L'anode de la diode   64   est mise à la terre par un filtre intégra- teur comprenant une résistance variable 65 et un condensateur 65a en paral- lèle; les valeurs des éléments sont les mêmes que pour le filtre 62, cha- que filtre ayant le même effet sur la sortie d'une des diodes 61 ou   64.   



   La résistance 65 est reliée à un pole d'un commutateur tripo- laire à trois positions 66 représenté dans la position où le filtre 65-65a est mis à la terre. L'appareil de vérification est étalonné au moyen d' un interrupteur et d'un appareil de mesure associé 128. La cathode de la diode 61 et un curseur de la résistance 65 sont reliés par deux résistances d'égale valeur 68 et 69 en série dont le point commun est connecté à la grille de commande d'une lampe amplificatrice actionnée 73. Convenablement étalonnée, la tension au point commun des résistances 68 et 69 est zéro pen- dant la période de lame t1-54 d'un essai d'une bobine d'induit sans défaut. 



  La tension aux bornes de la résistance 69 est constante et de polarité opposée à la tension 63s comme le montre le niveau de tension 67 de la figure 5. 



   Les lignes de tension 70 de la figure 5 représentent les tensions types entre le point commun des résistances 68 et 69 et la terre pendant un essai. Si une bobine d'induit soumise à vérification présente un défaut, les sorties des filtres 62 et 65-66a ne s'équilibrent pas et c'est pourquoi un condensateur supplémentaire 71 est connecté entre le point commun des résistances 68 et 69 et la terre, afin que la tension 70 se rapproche d' une tension continue pratiquement constante, de la polarité et de l'amplitude déterminées par la valeur de la tension 63. Le condensateur 71 est shunté par un interrupteur 720 La minuterie. - 
Avant de continuer la description du   conformateur,   il est utile de dire un mot de la minuterie 33. Son rôle principal est d'identifier 1' instant t1 où les pointes 27 et 28 viennent en contact avec une bobine d'induit. 



   Des transitoires peuvent se produire au début de chaque période de lames les pointes dansant et faisant et coupant plusieurs fois le contact, ce qui donne une série de courtes variations de tension exactement ai moment t1 qui doit, de ce fait, être déterminé avec précision. 



   La moitié négative du signal prélevé est dérivée du conformateur 31 à la minuterie 33 par une connexion allant de l'anode de la diode 60 à la terre par une résistance 77 et un condensateur 78 en série constituant un filtre intégrateur. La tension anode-terre de la diode 60 est représentée par la ligne 76 de la figure 6. Le point commun de la résistance 77 et du condensateur 78 est connecté à la grille d'une triode amplificatrice et écreteuse 79 dont la cathode est à la terre et l'anode est connectée à la source 300 R par une résistance de limitation de courant 80.

   La sortie de la triode 79 est appliquée à un filtre constitué par un condensateur 81 et une résistance 82 en série ayant une constante de temps telle qu'il tende à rendre carrée la sortie de l'amplificateur   79.   Une diode 83 est connectée aux bornes de la résistance 82 de façon que seules les tensions positives de la résistance 82 soient appliquées à une résistance 84 connectée entre la résistance 82 et la grille d'une seconde triode amplificatrice 85. L'anode de 

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 cette dernière est reliée à la source 300 R par une résistance de limita- tion de courant 86 et la cathode est connectée à un diviseur de tension 87 relié entre la source 300 R et la terre, on place ainsi une polarisation fixe, de 8 volts par exemple, sur la cathode de la triode 85. 



   La tension appliquée à la grille de la triode 85 a une amplitu- de de crête d'environ 20 à 35 volts et la polarisation de 8 volts sur la cathode assure la saturation de la triode pour toute tension d'entrée supé- rieure à 8 volts, ce qui a pour effet un nouvel   écrêtage   de la tension d' entrée 
La sortie de la triode 85 apparaît aux bornes d'un condensa- teur 88 et d'une résistance 89 en série ayant un effet d'intégration sup-   plémentaire.   Une diode 91 est mise aux bornes de la résistance 89 reliée à la grille d'une triode 90. L'anode de celle-ci est reliée à la source 300 R par une résistance de limitation de courant   92,   et sa cathode est à la terre.

   La tension de sortie anode-terre de la triode 90 est repré- sentée par la forme d'onde 93 de la figure 6, qui est à peu près carrée et délimite assez bien les instants t1 et t4. La triode 90 est donc sa- turée entre les temps t4 et t1 et mise au cut-off entre t1 et t4 de maniè- re à produire la forme d'onde carrée   93.   L'équarrissage répété de la ten- sion d'entrée de la minuterie par amplification des petites amplitudes et écrêtage des grandes amplitudes donne la forme d'onde 93 en substance indé- pendante des transitoires de la forme d'onde 76 et définissant avec préci- sion les moments t1 et t4. 



   L'anode de la triode 90 est connectée à une source de tension négative -300 R de 300 volts, par un condensateur 94 et une résistance 95 en série. le point commun du condensateur 94 et de la résistance 95 est relié à la grille de commande de la première lampe 96 d'un générateur d'im- pulsions. Par l'effet de différentiation des éléments 94 et 95, la ten- sion de grille a une polarisation continue négative constante avec des poin-   tes aiguës positives et négatives aux instants t1 et t4 respectivement, comme représenté en 97 à la figure 6.   



   Le générateur d'impulsions produit des impulsions de tension   quand il est actionné par les pointes positives des instants t1. Il comprend les triodes 96 et 98 dont les anodes sont couplées par des résistan-   ces série 99 et 100 dont le point commun est à la terre. Les cathodes de ces triodes sont réunies à la source-300 R par une résistance de limita- tion de courant   101.   L'anode de la triode 96 est reliée aux cathodes par un condensateur 102 et une résistance 101a en série. Le point commun de la résistance 101a et du condensateur 102 est aussi relié à la grille de com- mande de la triode 98.

   La tension de grille de la triode   96,   représentée par la forme d'onde 97, a une forte composante négative, aucun courant ne circule dans la résistance 101a. et la grille et la cathode de la triode 98 se trouvent au même potentiel, le condensateur 102 étant chargé. Chaque pointe positive de la forme d'onde 97 rend la triode 96 conductrice, de sorte que le condensateur se décharge dans la résistance 101a et la tension de la grille de la triode 98 tombe en-dessous du cut-off, rendant celle-ci non conductrice Après le passage de la pointe de la forme d'onde   97,   le condensateur est rechargé par la source -300 R jusqu'à un moment déterminé par les valeurs de la résistance 101a et du condensateur 102,

     où   le poten- tiel de la grille de la triode 98 revient en-deçà du cut-off et la triode redevient conductrice. 



   La sortie du générateur d'impulsions,   c'est-à-dire   la tension entre l'anode de la triode 93 et la terre, est représentée par la forme d' onde 103 de la figure 6. La triode   93   est au cut-off entre les instants t1   et t   et saturée de t2 à t1. Le temps t1 à t2 est déterminé par la con- stante de temps de la combinaison résistance-condensateur   10,la-102   qui doit être calculée en fonction du nombre de lames de l'induit vérifié et la vites- se de rotation, de façon que le temps t2 tombe environ au milieu d'une   pério-   

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 de de lame, quand le signal prélevé est probablement exempt de transi- toires de commutation. 



   L'échantillonnage du signal prélevé commence à l'instant   t2, et après comparaison avec la tension de référence introduite par la triode 64 dans le conformateur 31, le signal prélevé est réellement mesuré   pour connaître l'état de   l'induit.   



   La mesure se fait pendant une période d'échantillonnage dont la durée est déterminée par un circuit comprenant les triodes   104   et 105 cou- plées par leurs anodes à travers des résistances 106 et 107 dont le point commun est mis   à   la terre. Les cathodes des triodes 104 et 105 sont réu- nies à la source-300 R par une résistance 108 et un commutateur à trois positions 109 de préférence mécaniquement solidaire du commutateur 66. 



   La grille de la triode   104   est reliée à la source -300 R par le commuta- teur 109 et une résistance 110. Un condensateur   111   et une résistance 112 sont mis en série entre cathode et anode de la triode   104,   et leur point commun est relié à la grille de la triode   105.   La sortie de la triode 98 est couplée, par un condensateur 113, à l'anode de la triode 104. La ré- sistance 106 et le condensateur 113 constituent un différentiateur qui ap-   plique une pointe algue de tension négative, à l'instant t2, à l'anode de la triode 104 et au condensateur 111, comme représenté par la ligne en pointil-   lé 103ade la figure   6.   Cette pointe actionne le circuit.

   La pointe de   tension positive de 1'instant t1 est absorbée par une diode écreteuse 114. 



  Quand le circuit 105 est stable, la triode 105 est saturée et la triode     104   est au cut-off. La grille de la triode   104   est maintenue à -300 volts et la cathode est positive par rapport à la grille, de la différence de po- tentiel aux bornes de la résistance 108. La pointe négative de la tension 103 abaisse momentanément la tension anodique de la triode   104   et permet au condensateur 111 de se décharger suffisamment pour ramener la grille de la triode 105 en-deçà du cut-off de manière à enlever la tension gril- le-cathode négative de la triode   104   et à rendre celle-ci momentanément   conductrice.

   Après le cut-off à l'instant t2, la tension de la grille de la triode 105 descend exponentillement à la valeur de cut-off et le air-   cuit redevient stable. 



   L'Intervalle de temps entre le cut-off de la triode 105 et son retour à l'état conducteur,est déterminé par la constante de temps du fil- tre composé de la résistance   112   et du condensateur 111. Cette constante de temps, est de préférence, beaucoup plus courte que celle des condensateur 102 et résistance 101a. et n'est utilisée que pour déterminer la courte durée de la période d'échantillonnage pendant laquelle le signal prélevé est réel- lement rénové. 



   La sortie du circuit apparaît aux bornes de la résistance 107 et est représentée par la forme d'onde 115 de la figure 6 montrant que la triode 105 est saturée, excepté pendant la courte période de cut-off entre t2 et t3. 



  Eachantillonnage. 



   L'anode de la triode 105 est reliée à la grille de suppression de la lampe amplificatrice actionnée 73 du conformateur   31.   L'anode de la lampe 73 est reliée à la source 300 R par une résistance de limitation de courant 116 et un pole du   commutateur   66. Dans la position occupée par ce- lui-ci à la figure 2, la résistance 116 est connectée   à   la source 300 R. 



  Un diviseur de tension 117 composé d'un groupe de résistances série dont deux variables, est connecté entre la source 300 R et la terre. 



   La grille-écran de la lampe 73 est reliée, par une résistance 118, à une des résistances variables du diviseur de tension 117, et sa   ca-   thode est reliée à l'autre résistance variable du diviseur de tension   117.   



  Les potentiels de la cathode et de la grille-écran sont réglés de façon à maintenir la lampe 73 au cut-off, sauf quand la grille de suppression est au potentiel de terre. 

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   La forme carrée de la tension 115 assure que la grille de sup- pression maintienne la lampe 73 au cut-off jusqu'à l'instant t2 où le po- tentiel de la grille de suppression est réduit au potentiel de terre, et la remette au cut-off à l'instant t3 où la grille de süppression est à nou- veau ramenée brusquement au-delà de la tension négative de out-off. 



   Entre les instants t2 et t3, quand la grille de suppression est au potentiel de terre, la lampe est commandée par les tensions de sor- tie combinées des diodes 64 et 61, ce qui est représenté par la forme d'onde 70 de la figure 5 Pendant la mise au cut-off de la lampe 73, le condensa- teur 120 relié à son anode et en parallèle à la terre par   l'intermédiaire '   d'une résistance 121 et d'une diode de clamping 122, se charge notablement à travers la résistance 116. Dès que la lampe 73 devient conductrice, du courant anodique circule de la source 300 R dans la résistance 116 et du condensateur 120 jusqu'à stabilisation du circuit, après quoi le seul cou- rant anodique circulant provient de la source 300 R. La durée de la pério-   de d'échantillonnage t2 à t3 doit être suffisante pour atteindre la stabilité.   



   La tension anode-terre stable de la lampe 73 représentée par la forme d'onde 124 de la figure 5, est déterminée uniquement, pendant la pé- riode d'échantillonnage, par la tension de la grille de commande. Par con-   séquent,   la tension aux bornes du condensateur 120 est déterminée, à chaque   instant t3, par l'amplitude de la tension 70 pendant la période d'échantillonnage. A l'instant t la tension totale disponible pour faire passer du courant dans les résistances 116 et 121, est la tension de la source 300 R   moins la tension aux bornes du condensateur 120, cette différence étant la même que la chute de tension finale aux bornes de la résistance 116 durant la période d'échantillonnage précédente.

   La tension aux bornes de la résis- tance 121 est une fonction de la tension aux bornes de la résistance 116 et est représentée par les mêmes formes 125 à la figure 5. Les formes d'onde   125 sont caractérisées par une pointe brusque à l'instant t3 suivie d'une chute exponentielle jusqu'à l'instant t2 suivant.   



   La tension aux bornes de la résistance 121 est appliquée à la grille d'une triode 126 montée en cathodyne, son anode étant reliée directe- ment à la source 300 R et sa cathode mise à la terre par une résistance 127 aux bornes de laquelle apparaît la tension de sortie du conformateur 31. 



  Les formes d'onde 125 représentent qualitativement aussi la tension de sor- tie de la triode 126, ainsi que les tensions appliquées aux dispositifs d' alarme et de détection décrits plus loin. 



    Etalonnage   du   conformateur.-   
Le conformateur 31 est étalonné comme suit : on ouvre les inter- rupteurs   % et   44a pour empêcher la rotation du moteur et la mise en marche des alarmes. L'interrupteur 13a est fermé de façon à libérer le frein 11. 



  On déposes dans les paliers   4,un   induit ayant une bobine normale sans défaut et on tourne l'induit de manière à amener la bobine en contact avec les poin- tes, après quoi on abaisse le bras 29 en veillant à ce que les pointes tou- chent les lames de collecteur reliées à la bobine de référence. Les commu- tateurs 66 et 109 sont placés dans leur position médiane de façon que le filtre 65 soit mis à la terre, à travers l'appareil de mesure 128, et le générateur d'impulsions 104, 105 n'est pas polarisé.

   On règle ensuite le potentiomètre 17a de façon que l'aiguille de l'appareil de mesure 128 aille à fond d'échelle; ceci peut être obtenu, par exemple, avec une chute de ten- sion de 10 volts aux bornes de la résistance   65.   Le curseur de la résistan- ce variable 65 est bloqué dans sa position médiane de façon à donner une tension positive d'environ 5 volts au point de réunion des résistances 68 et 69. On amène alors les commutateurs 66 et 109 dans leur position d'ex- trême droite, représentée à la figure 2, ce qui place l'appareil dé mesure 128 dans le circuit anodique de la lampe 73 et met le générateur d'impulsions 104, 105 hors service. 

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   Pratiquement dès enlèvement de la tension -300 R du générateur d'impulsions   104,   105, la grille de suppression de la lampe 73 prend le potentiel de terre, ce qui correspond à la condition de période d'échan- tillonnage. On ferme ensuite l'interrupteur 72 de manière à mettre la grille de commande de la lampe 73 à la terre. Les résistances variables du diviseur de tension   117   sont réglées de façon à varier les potentiels de grille-écran et de cathode de la lampe 73 jusqu'à ce que l'aiguille de l'appareil de mesure 128 se trouve approximativement à mi-échelle.

   On ou- vre ensuite l'interrupteur 72 et on règle la résistance 57 du circuit ano- dique de la triode 50 de façon   à   ramener l'aiguille de l'appareil de mesure à mi-échelle, ce qui signifie que la sortie de la diode de tension prélevée
61 est exactement égale et opposée à la sortie de la triode de référence 64 et que la grille de commande de la lampe 73 est au potentiel de terre. A ce moment, on peut vérifier la qualité de   l'étallonnage   en ouvrant et fermant l'interrupteur   72;   la lecture de l'appareil de mesure ne peut pas varier. L'étalonnage est ainsi terminé et les commutateurs 109 et 66 sont placés dans leur position de la figure 2, de manière à mettre le générateur d'impulsions   1049   105 en service et à isoler l'appareil de mesure 128.

   On ouvre l'interrupteur 13a et on ferme l'interrupteur 44a pour remettre l'appareil d'essai en état de marche. 



  Les Signalisations. -
La figure 3 représente les détecteurs de coupure et de nombre de spires insuffisant 37 et 38, et les signalisations de coupure, nombre de spires insuffisant, nombre de spires trop élevé et mauvaise.connexion 39, 40, 35 et 36 respectivement, présentés comme des unités séparées délimitées par les lignes en pointillé. La sortie du conformateur 31 est ap-   pliquée   au dispositif de la figure 3 par un conducteur 130 relié à la cathode de la triode 1260 Signalisations S-T et I-C. -
La détection des états S-T et I-C est relativement simple, puisque ceux-ci s'expriment par des valeurs de pointe de la tension 125 supérieures à une valeur déterminée. 



   La signalisation I-C 36 comprend un thyratron 132 don t la grille de commande est reliée, par une résistance de limitation de courant de grille 133, au conducteur 130. La grille-écran et la cathode du thyratron 132 sont reliées à la source 300 R, à travers un diviseur de tension résistif 1340   Celui-ci   peut être réglé de manière à maintenir la cathode et la grille-écran à un potentiel déterminé proportionné   à   la sortie du conformateur de telle façon que le thyratron 132 ne puisse pas s'allumer, à moins que la tension appliquée par le conformateur 131 à la grille de commande soit assez grande pour devoir être produite dans la sortie du conformateur par une connexion de bobine incorrecteo L'anode du thyratron 132 est reliée par une résistance de limitation du courant 135 et la bobine d'un relais 136,

   à l'interrupteur de l'alimentation anodique 44a. Un condensateur 137 est connecté entre la ligne d'alimentation anodique et la terre, de façon à protéger la signalisation contre des tensions transitoires. Quand il est excité, le relais 136 ouvre l'interrupteur 20 et aussi un interrupteur 138 connecté entre l'alimentation anodique 300 R et les autres signalisations. 



  Le moteur 9 s'arrête et le frein 11 est appliqué, l'essai est arrêté et la tension anodique est enlevée des autres signalisations. L'interrupteur 138 est un inverseur et alimente un néon indicateur de défaut I-C 139, quand il change de position sous l'influence du relais 136. La lampe 139, en s' allumant, signale que la bobine essayée est connectée de façon incorrecte. 



   La signalisation de défaut S-T est semblable à la signalisation I-C décrite ci-dessus et les mêmes éléments portent les mêmes références agrémentées d'un signe prime. La grille-écran et la cathode du thyratron de signalisation S-T 132' sont reliées au diviseur de tension   134'   de manière à polariser le thyratron 132' à une valeur plus faible que la polarisation statique du thyratron 1320 La polarisation du thyratron   132'   est la 

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 limite supérieure de la pointe de tension de sortie donnée par le conformateur, dans le cas d'une bobine d'induit acceptable.

   Par conséquent, une pointe de tension de la forme d'onde 125 indiquant un état S-T n'allume pas le thyratron 132 mais bien le thyratron   132's   de sorte que le relais 136' ouvre les interrupteurs 21 et 138', l'essai est interrompu, la tension anodique est enlevée des signalisations O-C et D-T et la lampe   signalisatrice   de défaut S-T 139' s'allume. 



   Il est évident qu'une pointe de tension indiquant un état I-C dans un induit à l'essai est suffisante pour allumer le thyratron 132', mais le thyratron 132 s'allume simultanément et l'interrupteur   138,   en s'ouvrant, enlève la tension anodique de l'alarme S-T, empêchant ainsi de donner un faux signal. 



  Détecteur O-C.- 
Le détecteur O-C 37 est actionné par la tension de sortie du conformateur 31 qui est appliquée à la grille d'une triode 141, par le con-   ducteur   130 et une résistance de limitation de courant   140.   La cathode de la triode 141 est reliée à un diviseur de tension   142   connecté entre source anodique 300 R et terre. La cathode est polarisée de façon que la triode reste au cut-off aussi longtemps que la tension appliquée à la grille est inférieure à une valeur déterminée auparavant comme un maximum produit dans la sortie du conformateur par une bobine d'induit coupée. Une tension de signal dépassant ce maximum rend la triode   141   conductrice.

   L'anode de la triode 141 est connectée à la source anodique 300 R par une   résistan-   ce de limitation de courant 143. 



   La sortie anode-terre de la triode 141 est représentée par la forme d'onde 144 de la figure 7. Un état O-C ne modifie pas cette tension et la forme d'onde 144 est exactement à 300 volts positif. Au contraire, d des états D-T, normal, S-T et I-C actionnent la triode et la tension est modifiée. Une tension de grille représentant un état normal   ou D-T   peut on non actionner la triode porte 141 et l'amener ou non à saturation, mais la figure 7 a été dessinée pour des tensions qui le font. 



   L'anode et la cathode de la triode 141 sont réunies par un   conden-   sateur 145 et une résistance 146 en série dont le point commun est relié à la grille d'une triode inverseuse 147. La cathode de celle-ci est au potentiel de la cathode de la triode   141   et l'anode est connectée à la source anodique 300 R par une résistance de limitation de courant   148.   



   La tension grille-cathode de la triode 147 est représentée par la forme d'onde 149 de la figure   7.   Cette forme d'onde présente une pointe négative pour tous les états sauf une coupure et un manque de spires. La tension anodique de la triode 147 varie entre les valeurs de saturation et de cut-off suivant la tension de la forme d'onde 149. Pour les états O-C, la tension est constante et la triode 147 reste saturée. Les pointes négatives produites par d'autres états mettent la triode 147 au   out-off   et la tension anodique monte comme le montrent les formes d'onde 150 de la figure 7. 



   La sortie de la triode   147   apparaît entre l'anode et la source -300 R, aux bornes d'un condensateur 151 et d'une résistance 152 en série, dont le point commun est relié,, par une résistance de limitation de courant 153, à la grille d'un thyratron 154 utilisé comme générateur de dents de scie. La différentiation par le condensateur 151 et la résistance 152 donne une tension représentée par les formes d'onde 155 de la figure 7 qui se caractérisent par une forte pointe positive à l'instant t3 pour tous les états sauf l'état O-C, même si la valeur de pointe est négative par rapport à la terre. La grille-écran et la cathode du thyratron 154 sont polarisées négativement par leur liaison à un diviseur de tension 156 connecté entre source - 300 R et terre.

   Les pointes positives des formes d'onde 155 augmentent la tension de commande grille-cathode du thyratron 154 jusqu'au dessus du point d'allumage, de sorte que le thyratron s'allume pour tous les 

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 états., sauf 0-C et D-T. L'anode du thyratron 154 est connectée à une ré- sistance de limitation de courant 157 qui limite le courant anodique aux valeurs normales. La résistance 157 est connectée à un condensateur 158 relié, à son tour, à la cathode du thyratron 154. La résistance 157 est aussi reliée à un commutateur 159 qui peut connecter la résistance 157   à   l'une quelconque d'une série de résistances reliées à la source anodique 
300 R. 



   La polarisation négative de la cathode de la triode porte   141   déterminée par le réglage du diviseur de tension 142, définit l'amplitude minimum de la forme d'onde 125 qui actionnera la triode porte 141, Cette valeur minimum peut être, par exemple, 75 volts. L'amplitude constante de la forme d'onde 155 est-300 volts, et le diviseur de tension 156 main- tient une polarisation négative de 246 volts, par exemple, sur la cathode du thyratron 154. Ainsi toute valeur de la forme d'onde 155 qui amène la tension grille-cathode du thyratron en-deçà, de la valeur de cut-off qui peut   6tre   de 3,5 volts par exemple, allume le thyratron. Par exemple, une amplitude pointe de la forme d'onde 155 supérieure à   40,,5   volts au-dessus du niveau constant, allumera le thyratron 154.

   Les triodes porte et inver- seuse réunies en cascade peuvent avoir un   coefficient   d'amplification d'au moins   1000   Par conséquent, toute tension de forme d'onde 125 qui ré- duit la tension négative grille-cathode de la triode porte 141 à 0,55 volt en-deçà de la valeur de   cut-off   actionnera le détecteur 0-0. Si on sup- pose que la cathode de la triode porte a une polarisation négative de 75 volts et une tension grille-cathode de cut-off de 13 volts, la tension de pointe de forme d'onde 125 minimum qui actionne la triode 141 est 62,55 volts; cette tension constitue la frontière qui sépare les indications d' états O-C et D-T. 



   Si on diminue l'amplification de moitié, la tension de pointe minimum d'allumage du thyratron est 63,10 volts, de sorte qu'il est pos- sible de différentier nettement les états O-C et D-T, pratiquement indé-   pendamnent   du facteur d'amplification exact des triodes porte   141   et inver- seuse 147. 



   Pendant toute période importante de non-conduction du thyratron 154, le condensateur 158 se charge par le courant circulait de la source anodique 300 R dans une des résistances 160. Quand le thyratron 154 est allumée le courant anodique permis par la résistance 157 est beaucoup plus grand que le courant admis par la résistance 160.

   Par conséquent, le cou- rant anodique est soutiré du condensateur 158 et la tension anodique tombe progressivement sous la valeur d'ionisation, de 10 volts par exemple, ren- dant le tube non-conducteur avec une tension anodique instantanée de thy- ratron de 236 volts négatifs,   c'est-à-dire   10 volts en-dessous de la polari- sation de la   cathodee   
La constante de temps du condensateur 158 et de la résistance 160 doit être proportionnée à la vitesse de rotation de l'induit soumis à l'essaie   c'est-à-dire   que la constante de temps doit être suffisamment gran- de pour empêcher que la tension anodique du thyratron ne monte de 236 volts   négatifs au potentiel de terre entre les instants t successifs et pour permettre à la tension anodique d'atteindre ce potentiel de terre en moins   du 

  double de cet intervalle. Les résistances 160 sont prévues de façon que la constante de temps puisse être changée et que l'appareil puisse servir pour l'essai d'induits ayant des nombres de lamelles de collecteur diffé- rents. 



   La tension de sortie du détecteur O-C 37 est représentée par la courbe O-C de la figure 8. Chaque fois que le thyratron 154 s'allume à un   instant t ce qui signifie que la bobine essayée n'est pas coupée, la tension de sortie du détecteur devient brusquement négative à 236 volts et retourne ensuite au potentiel de terre. A l'instant t suivant, la tension anodique du thyratron 154 est encore loin du potentiel terre et est ramenée   à sa valeur négative maximum, si le thyratron s'allume. Si celui-ci ne s' allume pas, cela indique que la bobine essayée est coupée. La tension ano- 

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 dique du thyratron 154 continue à remonter suivant la ligne en pointillé   de la figure 8. pour atteindre le potentiel de terre avant l'instant'! suivant   Alarme O-C. 



   La tension de sortie du thyratron   154   est appliquée directe- ment   à   la grille de commande d'un thyratron 163 de la signalisation O-C 39. La cathode de ce thyratron est mise à la terre par une résistance de limitation de courant 170, et la grille-écran est mise à la terre directe- ment. L'anode du thyratron 163 est reliée à la source anodique 300 R par l'interrupteur 44a. une résistance de limitation de courant 161 et la bo- bine d'un relais 162. Le thyratron 163 est choisi de façon qu'il s'allume dans le circuit décrits quand sa grille est au potentiel de terre. Un rien après chaque instant t où le thyratron 154 ne s'allume pas, la ten- sion anodique de ce dernier atteint le potentiel de terre, et le thyratron 163 s'allume et fait passer son courant anodique dans la bobine du relais 162.

   Celui-ci ouvre l'interrupteur 23 qui coupe le moteur 9 et ouvre 1' interrupteur 164 qui enlève la tension anodique de la signalisation D-T 40 Une lampe au néon   165,  aux bornes de la résistance 161, est allumée par la tension aux bornes de celle-ci et signale optiquement l'état de coupure de la bobine soumise à   l'essai.   



   Le détecteur O-C 37 comprend une diode   lïmiteuse   de courant 116 dont la cathode est reliée au diviseur de tension   142   de manière à être polarisée à environ plus 50 volts,afin de limiter les valeurs de pointe de la tension de sortie du thyratron 154 dans un but décrit ci-après. 



   La présence de coupures dans plusieurs bobines d'un induite qui peut être dénommée O-C multiple, se présente rarement. Si le cas d' un O-C multiple se présente, le signal prélevé est zéro quand la première bobine coupée est en position de mesure, puisque les deux chemins à haute et basse impédances de l'induit sont coupés. Un tel signal prélevé ne pro- voque pas de période d'échantillonnage dans la minuterie 33 et la sortie du conformateur est au potentiel de terre. La signalisation O-C se met   cepen-   dant en action parce qu'il n'y a pas d'entrée au détecteur O-C qui empêche la tension de sortie de retourner au potentiel de terre et d'actionner la signalisation O-C.

   Dans ce cas particuliers le signal O-C est donné par la première bobine d'induit coupée qui atteint les pointes, mais la lo-   calis'ation   de l'autre bobine coupée ne peut pas se faire. 



  Détecteur D-T.- 
Le détecteur D-T 38 est identique au détecteur O-C 37, sauf en ce qu'il ne nécessite pas la diode protectrice 166 et les tensions de pola- risation sont différentes . Les éléments du détecteur D-T identiques aux éléments du détecteur 0-C portent les mêmes références agrémentées d'un sig- ne prime. 



   La tension anodique du thyratron 154' est appliquée à la grille de commande d'un thyratron 167 dont la cathode et la grille-écran sont mi- ses à la terre par une résistance   1700   L'anode du thyratron   167-est   reliée à la source anodique 300 R par un interrupteur 44a, la bobine d'un relais 168 et une résistance de limitation de courant   169.   Un tube de signalisa- tion au néon D-T 171 est mis aux bornes de la résistance 169 et s'allume sous l'effet de la chute de tension dans cette dernières quand le thyratron 167 est conducteur. 



   La polarisation positive sur la triode-porte DT   141'   peut être de 100 volts de façon qu'une pointe de 125 volts actionnant de justesse le détecteur 0-G 37 et empêchant donc une alarme O-C, n'allume pas la triode- porte D-T 141', de sorte que le thyratron   154'   ne s'allume pas, la ten- sion   cathodique   monte au potentiel de terre et le thyratron 167 s'allume. 



  Le condensateur   158'   et la résistance 160 ont- une constante de temps légè- rement plus longue que la constante de temps du condensateur 158 et de la résistance 160, comme les formes d'onde O-C et D-T de la figure 8 le mon- 

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 trente Une amplitude de pointe de forme d'onde 125 insuffisante pour ac- tionner le détecteur O-C 37 est aussi insuffisante pour actionner le détec- teur D-T 38.

   Cependant, dans le cas d'une bobine coupée, le thyratron 
163 d'alarme 0-G s'allume le premier parce que la tension anodique du thy- ratron 154 remonte plus rapidement que celle' du thyratron 154', Une fois le thyratron 163   allumé.le   relais 162 enlève la tension anodique de la signa- lisation D-T et empêche l'actionnement de celle-ci quelle que soit la ten- sion anodique du thyratron 154', 
Une fois que le thyratron de signalisation D-T 167 s'allume, la chute de tension dans la résistance 170 place une polarisation positive telle sur la cathode du thyratron 163, qu'il faudrait une amplitude de pointe positive d'environ 120 volts sur l'anode du thyratron   154,   pour allumer le thyratron 163 Comme la diode   limiteuse   166 est réglée de façon à limiter la tension anodique positive du thyratron 154 à 50 volts,

   par exemple, l'al- lumage du thyratron 167 empêche catégoriquement un allumage subséquent du thyratron 163 et une indication de défaut O-C. 



   Les formes d'onde O-c de la figure 7 représentent les tensions dans le détecteur D-T 38 quand on mesure une bobine   à   défaut D-T, et la triode 141' n'est donc pas actionnée. 



   L'intervalle de temps entre le premier contact des pointes 27 et 28 avec une lame connectée à une bobine à l'état S-T ou I-C et la mise en action de l'alarme correspondante, est l'intervalle de t1 à t3. Ceci re- présente d'ordinaire environ une demi-période de lame. Par conséquent, si le frein agit rapidement, l'induit s'arrêtera avec les pointes sur les la- mes de collecteur reliées à la bobine défectueuse, et on obtient ainsi non seulement la nature du défaut mais aussi sa localisation. 



   L'intervalle de temps entre le premier contact des pointes avec des lames connectées à une bobine à l'état O-C ou D-T et la mise en action de la signalisation correspondante, est l'intervalle t1 à t3 plus la remon- tée de la tension postérieure au temps t3, comme la figure 8 le montre. 



  Comme les temps de remontée doivent être supérieurs aux variations d'inter-   valle entre deux instants t consécutifs à cause des inégalités d'entre-lames, et que le temps de remontée, pour le détecteur D-T, doit être supérieur   au temps de remontée pour le détecteur O-C de façon à avoir une suspension entre l'allumage de la signalisation O-C et l'allumage du thyratron D-T, il se peut que l'induit s'arrête quand les pointes touchent les lames reliées à la bobine défectueuse ou la paire de lames suivantes.. Il est possible de déterminer cela à l'avance et il suffit, s'il le faut, de marquer la pai- re de lames précédente pour indiquer la bobine défectueuse. 



   Un état S-T provoque uniquement l'allumage du thyratron S-T 132' qui enlève immédiatement la tension anodique des signalisations O-C 39 et D-T 40. Un état I-C provoque l'allumage des thyratrons 132 et 132', mais une fausse indication S-T n'est pas donnée, parce que l'allumage du thyra- tron 132 enlève la tension anodique de toutes les autres signalisations. De même, quand on mesure une bobine à l'état 0-C, la différence entre les con- stantes de temps des filtres de sortie des détecteurs O-C et D-T fait que le thyratron 163 de signalisation 0-C s'allume le premier, enlève immédiate- ment la tension anodique de la signalisation D-T et empêche une fausse in- dication.

   Un état D-T provoque l'allumage du thyratron 167 qui place une polarisation statique, sur le thyratron 163, supérieure à la tension de grille maximum pouvant être appliquée au thyratron 163 par la diode limiteuse !66, ce qui empêche de fausses indications 0-C. 



   Les chauffages de cathodes ont été omis sur les figures 2 et 3 pour la clarté du dessin. Les chauffages de cathode peuvent être alimentés de toute façon convenable et peuvent être polarisés par courant continu de façon courante, là où il le faut, pour éviter les trop grandes différences de potentiel filament-cathode. 

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   L'appareil dressai décrit ci-dessus s'étalonne facilement. La tension 70 peut être facilement réglée au potentiel de terre et les niveaux de porte des alarmes I-C 35 et S-T 36 peuvent être facilement réglés au moyen des résistances variables 134 et 134', tandis que l'amplitude du signal venant du conformateur 31 dans le cas de la mesure d'une bobine normale peut être réglée au moyen d'une résistance variable 57 de manière à simuler un défaut déterminé. De   même.,   les niveaux de porte des détecteurs 0-C et D-T peuvent être réglés par la résistance variable 142 ou   142',   en réglant la résistance 57 ou 65 de manière à simuler un défaut déterminé. 



   Dans les formes d'onde 125 de la figure 5, la ligne O-C représente la frontière entre les tensions produites par les induits classés O-C et   D-T.   Les lignes D-T et S-T sont les frontières qui comprennent les tensions produites par les induits considérés   comme   normaux. La ligne N représente la tension produite par un induit normal idéal De même, la ligne S-T est la limite inférieure des tensions produites par des induits classés S-T. 



  La ligne I-C est la limite supérieure des tensions produites par des induits classés I-C. Les circuits peuvent être réglés de façon à élargir ou rapprocher les limites d'acceptation et les conditions d'indication des signalisa-   tions .    



   Comme le signal utilisé pour déterminer les états des bobines d'induit est une combinaison de deux tensions équilibrées produites chacune par le générateur B.F. 17, de grandes variations dans le débit du générateur n'ont aucun effet sur l'efficacité ou la sensibilité de l'appareil d'essai. 



   L'appareil décrit s'est avéré de fonctionnement sür et précis et a été utilisée dans de bonnes conditions de rapidité et d'économie, pour l'essai d'induits fabriqués à la chaîne. Ceci est intéressant parce que certains des défauts détectés par l'appareil de l'invention n'apparaissent que lorsque le moteur est surchargé ou a marché très longtemps, au moment où ces défauts peuvent endommager d'autres appareils auxquels l'induit est relié mécaniquement ou électriquement. 



    REVENDICATIONS  
1.- Appareil pour l'essai d'induits comprenant un générateur pour la production d'un champ magnétique alternatif, un dispositif de commande faisant tourner l'induit essayé, dans le champ, un dispositif de captation faisant contact, à la fois, avec deux lames de collecteur de l'induit, de manière à tirer,  d'une   bobine d'induit à la fois, un signal fonction de la tension induite dans cette bobine quand celle-ci occupe une position déterminée dans le   champs   et un indicateur arrangé de manière à rester insensible aussi longtemps que le signal est compris entre des limites déterminées et   à   donner une indication quand le signal est en dehors de ces limites.

Claims (1)

  1. 2.- Appareil pour l'essai d'induits suivant la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs indicateurs arrangés de façon qu' un indicateur ou l'autre, ou aucun ne donne une indication, suivant la paire de limites consécutives entre lesquelles le signal est compris.
    30- Appareil pour l'essai d'induits suivant la revendication 2 caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif répondant à un signal compris entre deux limites consécutives et produisant une indication correspondante, pour rendre muet un indicateur qui répondrait aux signaux compris entre deux limites consécutives plus basses.
    4.- Appareil pour l'essai d'induits suivant la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que les limites sont choisies de façon que le signal soit compris entre des paires différentes de limites dans l'ordre, suivant que l'induit a les connexions d'une bobine inversées, a trop de spires dans une bobines est acceptable, a trop peu de spires dans une bobine, ou est coupée 50- Appareil pour l'essai d'induits suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif <Desc/Clms Page number 17> de circuit combinant le signal prélevé avec une tension de référence produite par le générateur du champ magnétique, grâce à quoi un indicateur ne donne pas d'indication simplement à cause d'une variation du débit du générateur 60- Appareil pour l'essai d'induits suivant l'une quelconque des revendications précédentes,
    caractérisé en ce que la fréquence du générateur du champ magnétique en oscillations par unité de temps est grande comparée au nombre de tours de l'induit par unité de temps, grâce à quoi le générateur produit au moins plusieurs oscillations pendant que chaque bobire d'induit est connectée au dispositif de captationo 7.- Appareil pour l'essai d'induits suivant l'une quelconque des revendications précédentes,caractérisé en ce qu'il comprend un interrupteur associé au dispositif de captation pour empêcher la production du champ magnétique quand le dispositif de captation n'est pas en contact avec le collec- teur d'un Induit.
    80- Appareil pour l'essai d'induits suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen associé au dispositif de commande pour arrêter automatiquement la rotation de l'induit après un nombre déterminé (supérieur à un) de tours.
    90- Appareil pour l'essai d'induits suivant l'une quelconque des revendications précédentes,, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen pour arrêter la rotation de l'induit chaque fois qu'un indicateur donne une in- dicationo 10.- Appareil pour l'essai d'induits suivant la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comprend un frein d'induit, et la rotation de l'induit est arrêtée en déconnectant le dispositif de commande et appliquant simultanément le frein.
    11.- Appareil pour l'essai d'induits suivant la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen pour mettre les indicateurs hors service quand l'induit s'arrête.
    120- Appareil pour l'essai d'induits suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une minuterie pour sélectionner seulement une partie d'une période de lame, c'est- à-dire la période pendant laquelle une seule bobine d'induit est en contact avec le dispositif de captation, et pour forcer les indicateurs à donner une indication fonction de la tension induite dans la bobine pendant cette partie de période de lame seulement.
    13.- Appareil pour l'essai d'induits suivant la revendication 12, caractérisé en ce que la minuterie comprend un moyen pour identifier le début d'une période de lame, et un moyen pour produire un signal de commande pendant une période déterminée qui commence à un moment déterminé après le début d'une période de lame et cesse avant la fin de la même pério- de de lame.
    14.- Appareil pour l'essai d'induits suivant la revendication 12 ou 13, caractérisé en ce qu'il comprend un conformateur produisant un débit fonction du signal capté par le dispositif de captation et commandé de telle façon par la minuterie que le dit débit ne soit fonction que du signal prélevé pendant la partie choisie d'une période de lame.
    15.- Appareil pour l'essai d'induits suivant la revendication 2 ou la revendication 2 et l'une quelconque des revendications 4 à 14 inclusivement, caractérisé en ce qu'une lampe à grille de commande est prévue pour commander chaque indicateur.
    16.- Appareil pour l'essai d'induits suivant la revendication 3 ou la revendication 3 et l'une quelconque des revendications 4 à 14 in- clusivement, caractérisé en ce qu'une lampe à grille de commande est prévue pour commander chaque indicateur <Desc/Clms Page number 18> 17.- Appareil pour l'essai d'induits suivant la revendication 15 et la revendication 14 ou 13, caractérisé en ce que chaque indicateur donne une indication quand la lampe qui le commande est conductrice, chaque lampe ayant une polarisation statique qui la rend non conductrice et étant couplée au conformateur de façon à être rendue conductrice par une tension dérivée de la sortie du conformateursi le signal prélevé par le dispositif de captation se trouve entre une certaine paire de limites.
    180- Appareil pour tressai d'induits suivant la revendication 17, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen pour donner une limite à la tension dérivée du conformateur et appliquée à la lampe associée à un indicateur répondant à un signal compris entre une paire de limites consécutives, et un moyen pour polariser la lampe en réponse au passage de courant dans la lampe associée à l'indicateur répondant à un signal compris entre la paire de limites consécutives immédiatement supérieure, au point qu'une lampe ne puisse pas être allumée par une tension comprise dans la limite donnée .
    19.- Appareil pour l'essai d'induits suivant l'une quelconque des revendications 15 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen pour rendre tous les indicateurs muets quand la lampe commandant un des ïndica- teurs est conductrice.
    20. - Appareil pour l'essai d'induits suivant l'une quelconque des revendications 15 à 19, caractérisé en ce qu'il comprend un circuit produisant., durant chaque période de lame, en réponse au débit du conformateur provoqué par un signal prélevé supérieur à une des limites déterminées, une tension qui décroît vers une valeur à laquelle elle rend la lampe conductrices mais qui n'atteint pas cette valeur durant l'intervalle de temps compris entre les débuts de deux périodes de lame consécutives 21 - Appareil pour l'essai d'induits suivant la revendication 20, caractérisé en ce qu'il comprend un second circuit semblable pour produire et appliquer,
    à la grille d'une autre des lames pendant chaque période de lame en réponse au débit du conformateur provoqué par un signal prélevé supérieur à la limite inférieure des limites déterminées, une tension qui décroît vers une valeur à laquelle elle rend cette autre lampe conductrice, mais qu'elle n'atteint pas avant que la première tension ait atteint la valeur à laquelle elle rend la première lampe conductrice.
    22.- Appareil pour l'essai d'induits comme déerit en détail ci-dessus avec référence aux dessins annexés.
    23.- Procédé pour l'essai d'induits comprenant l'utilisation de l'appareil suivant l'une quelconque des revendications précédentes.
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