<Desc/Clms Page number 1>
La présente invention concerne ce qu'on appelle couramment un répertoire, c'est-à-dire un empilage de feuilles ou de fiches généralement classées par ordre alphabétique et destinées à recevoir les listes des numé- ros de téléphone les plus fréquemment utilisés ou d'autres indications aux- quelles l'usager peut avoir à se reporter fréquemment, et un dispositif mé- canique permettant d'ouvrir l'empilage à l'une des feuilles choisie. L'in- vention concerne plus particulièrement les dispositifsde ce genre permet- tant l'ouverture à la feuille choisie par une simple pression exercée sur l'une des touches d'un clavier.
Les dispositifs de ce genre, utilisés jusqu'ici, sont très com- pliqués à cause des difficultés que l'on rencontre pour effectuer la sélec- tion et de celles qui concernent la remise en état automatique en vue d'une autre sélection par la simple fermeture du répertoire. En outre, les dispo- sitifs connus ne sont pas d'un fonctionnement sûr, notamment après une cer- taine durée de service.
Un but important de la présente invention est donc de créer un dispositif de ce genre, de construction simple, relativement peu coûteux à fabriquer et d'un fonctionnement sûr.
Selon la présente invention, on atteint ce but et d'autres buts plus ou moins évidents en montant plusieurs touches sensiblement similaires, sur un plateau ou socle du dispositif, chaque touche coopérant avec une feuille ou carte différente de l'empilage pour la soulever légèrement avec les feuilles ou cartes superposées et avec le couvercle, afin de séparer ces feuilles ou cartes de celles qui restent sur le socle,
et en prévoyant également une barre universelle qui passe automatiquement sous les feuilles ou cartes légèrement soulevées pour les élever jusqu'à une position dans laquelle elles sont pratiquement séparées et maintenues séparées des autres d'une façon telle que l'usager puisse consulter une ou des listes sur une face de la feuille à laquelle le dispositif a été ouvert et sur la face en regard d'une feuille adjacenteo La barre universelle est agencée de façon qu'elle soit automatiquement retirée de dessous les feuilles soulevées lorsque le couvercle du dispositif est referméo En même temps, la touche qui a été actionnée pour effectuer l'ouverture à la page désirée est ramenée automatiquement à sa position de repos pour permettre de réutiliser le dispositif lors d'une autre recherche ultérieure.
Bien entendu, les touches peuvent être agencées de façon à revenir automatiquement à leur position de repos indépendamment de la fermeture du dispositif et dès qu'elles sont libérées par les doigts de l'utilisateur.
Quoiqu'il soit possible d'imaginer de nombreuses variantes de mise en oeuvre de l'invention, on ne décrira ci-après, en regard du dessin annexé,,, qu'un mode de réalisation du dispositif, l'appareil décrit n'étant donné qu'à titre d'exemple seulement et l'invention n'étant pas limitée à ce seul mode d'exécution.
La fig. 1 est une vue en plan d'un mode de réalisation préféré du dispositif selon l'invention. certaines parties étant arrachées pour montrer celles situées au-dessous.
La fig. 2 est une vue en élévation de face du dispositif.
La fig. 3 est une coupe verticale transversale suivant la ligne 3-3 de la fig. 1.
La figo 4 est une vue de côté avec arrachements partiels du dispositif complètement fermé.
La figo 5 est une vue de côté du dispositif partiellement ouvert.
La fige 6 est une vue partielle en perspective montrant la ma-
<Desc/Clms Page number 2>
nière préférée d'associer une barre universelle de soulèvement avec le couvercle du dispositif
Les figso 7 et 8 sont des vues en perspective de deux des touches du clavier.
La fige 9 est une vue en perspective de la face inférieure de la pile de feuilles faisant partie du dispositif.
Le dispositif représenté sur le dessin comprend un socle relativement plat, peu profonde rigide et rectangulaire 12 présentant une paroi postérieure 14, des parois latérales 16. une paroi antérieure 18 et 'un fond 20 embouti de bas en haut, ou muni d'une plaquette. pour former une plateforme plane rectangulaire 22 sur laquelle repose normalement un empilàge de feuilles ou de cartes 24 présentant des paires de perforations similaires.
Par exemple des fentes 26 pratiquées dans la marge postérieure et laissant passer deux griffes courbes 28. convenablement fixées à un couvercle 30 et orientées vers le bas et vers l'arrière de façon à traverser les fentes 26 à la manière des anneaux d'un classeur à feuilles volantes, pour retenir l'empilage de feuilles au couvercle et lui permettre de pivoter.
Le couvercle 30 est sensiblement plan et rectangulaire. et sa dimension transversale est sensiblement celle du socle 12. Ce couvercle est articulé par son bord postérieur au bord postérieur du socle à l'aide d'une broche 32 dont la longueur est un peu supérieure à la largeur du socle 12. et qui traverse les parois latérales 16 du socle ainsi que les parois descendantes 34 pour former l'articulation entre le couvercle et le socle.
Dans la position normale ou position de fermeture du dispositif, une paroi postérieure descendante 36 du couvercle s'arrête un peu au-dessus du bord supérieur de la paroi postérieure 14 du socle de sorte que, lorsque le couvercle est relevé et tourne (dans le sens sinistrorsum par rapport à la fige 5). la paroi postérieure 36 du couvercle pivote vers l'intérieur et sous la broche 32. jusqu'à, ce que le couvercle atteigne la position d'ouverture complète,. sensiblement verticale, à laquelle il est arrêté par l'en- gagement des parties latérales du bord inférieur de la paroi postérieure 36 avec deux butées 38 (dont on ne voit qu'une seule sur la fig. 5). constituées par des languettes ascendantes d'une pièce avec le socle 12.
Le couvercle comporte une paroi antérieure descendante 40 emboutie vers l'extérieur au milieu de la manière indiquée en 42 pour présenter sur la face intérieure une cavité dans laquelle vient s'engager élastiquement l'extrémité supérieure coudée 44 d'un doigt 46. dont l'extrémité inférieure est fixée au socle 120 Ce doigt agit par friction pour maintenir le couvercle normalement rabattu à-la position de fermeture, et pour libérer ce couvercle sous l'action d'une-force exercée de bas en haut et suffisante pour surmonter le frottement entre le doigt et le couvercle.
Lorsque le frottement dû au doigt est surmonté, le couvercle pivote vers la position d'ouverture et est maintenu dans cette position par un ou plusieurs ressorts de torsion 48 entourant la broche 32 de l'articulation et dont les extrémités coopèrent avec le couvercle et le socle pour maintenir le couvercle élastiquement dans la position verticale ou position d'ouverture. Le couvercle peut être fermé à la main à l'encontre de l'action des ressorts 48. et il est maintenu fermé par le doigt 46, sauf lorsque le bord antérieur du couvercle est écarté du socle de la manière décrite plus loin.
On voit sur la figo 3 que les parois latérales 34 du couvercle s'emboîtent exactement entre les parois latérales 16 du socle, et que le couvercle présente des rebords latéraux 50 qui viennent reposer sur le bord supérieur des parois 16 pour arrêter le mouvement de fermeture du couvercleo
Le principal moyen pour ouvrir le dispositif à une feuille prédéterminée comprend une conformation particulière des feuilles 24, une rangée de touches de commande 52 sensiblement analogues, dont l'une ou l'autre peut être abaissée pour dégager le couvercle du doigt 46, tandis qu'un organe de soulèvement faisant corps avec la touche abaissée coopère avec la
<Desc/Clms Page number 3>
feuille prédéterminée pour la soulever légèrement ainsi que toutes les feuil- les situées au-dessus., de même que le couvercle.
et une barre universelle
54 articulée sur le couvercle, qui s'engage sous les feuilles légèrement soulevées de façon qu'elles soient entraînées par le couvercle au-delà de la position atteinte par l'organe de soulèvement de la touche abaissée et jusqu'à la position d'ouverture complète.
Les feuilles 24 reposent normalement sur la plate-forme 22. et chaque feuille présente un bord marginal antérieur ou onglet 56 qui est un peu plus long que l'onglet similaire de la feuille Inférieure suivante. de sorte que l'empilage, vu par en-dessous de la manière représentée sur la figo 9. présente, à la partie avant, des gradins, chaque feuille ayant une face inférieure de soulèvement 58 appelée par la suite "patte" contre la- quelle peut s'engager séparément l'organe de soulèvement de l'une des tou- ches 52 pour soulever la feuille ainsi que celles situées au-dessus. On voit sur la figo 5 que les onglets antérieurs 56 sont situés en avant de la plate-forme 22. et qu'un espace 60 est ménagé au-dessous de ces onglets.
La rangée de touches 52 est disposée transversalement dans le disposotif à proximité de son bord antérieur. Ces touches sont formées par des leviers de soulèvement 62 sensiblement analogues, articulés sur une bro- che transversale 64 dont les extrémités sont convenablement encastrées dans des prolongements antérieurs 66 des parois latérales 16 du socle, ainsi que le montrent clairement les figso 4 et 50 Les prolongements 66 forment avec la paroi antérieure 18 du socle un logement dans lequel sont montés les leviers 62 de façon qu'ils puissent être actionnés à la main. La broche transversale 64 passe dans des trous transversaux 68 pratiqués dans les leviers de soulèvement. Le diamètre de ces trous est un peu supérieur à celui de la broche pour permettre aux leviers de pivoter librement sur celleci.
Les leviers de soulèvement sont espacés les uns des autres et des prolongements 66 par des rondelles d'écartement 70 engagées sur la broche 640
Les leviers de soulèvement 62 du dispositif sont maintenus transversalement de façon à être placés en regard des pattes de soulèvement 58 des feuilles. et un de ces leviers est prévu pour chaque feuille, Chacun des leviers présente un bras antérieur formant la touche 72 placée en avant et un peu au-dessus du trou 68 pour qu'elle soit facilement accessi- ble à l'avant du dispositif et puisse être commodément abaissée par l'utilisateur. et un bras arrière formant l'organe de soulèvement 74 placé derrière et un peu au-dessous du trou 68.
Ce bras est normalement situé dans l'espace 60 sous la patte 58 d'une feuille avec laquelle il doit coopérer pour la soulever pendant l'ouverture du dispositif.
La principale différence entre les leviers de soulèvement successifs 62 consiste en ce que. pour compenser les variations de la distance entre les diverses pattes 58 et le bas de l'empilage formé par les feuilles. le levier 62 le plus à gauche, que montre la figo 7, présente un bras de soulèvement 74 relativement mince, dont l'épaisseur est indiquée par un trait de cote. tandis que le levier 62 le plus à droite, que montre la fig. 8. présente un bras de soulèvement :74 beaucoup plus gros. dont l'épaisseur est indiquée par le trait de côte tracé sur cette figureo Pour la raison qui vient d'être indiquée. les bras de soulèvement 74 des leviers intermédiaires ont des épaisseurs progressivement croissantes de la gauche vers la droite de la figo 3.
Le doigt de friction 46 peut passer verticalement entre deux leviers de soulèvement consécutifs62 situés approximativement au milieu du clavier pour venir en prise avec le couvercle et le maintenir à la position de fermeture. Ainsi que le montre la fige 1. le levier 62 situé au milieu du clavier peut aussi présenter un trou vertical 76 formant un espace à travers lequel le doigt 46 passe librement en vue de coopérer avec le couvercle sans contrarier le fonctionnement de ce levier.
Le dispositif représenté comporte treize leviers de soulèvement 62 et les touches 72 de ces leviers portent les caractères de l'alphabet
<Desc/Clms Page number 4>
AB. CD.... etc. jusqu'à YZ répartis sur les divers leviers du clavier.
L'empilage 24 comporte treize feuilles sur lesquelles peuvent être imprimés des caractères correspondants pour guider l'utilisateur dans le choix des feuilles sur lesquelles il doit inscrire les listes. Le bras de soulèvement 74 de chaque levier 62 est normalement engagé dans l'espace 60 sous la patté 58 de la feuille correspondante avec laquelle le levier en question doit coopérer pour ouvrir le dispositif à la page de la ou des listes correspondant aux caractères alphabétiques de la touche de ce levier.
Par exemple, si l'utilisateur du dispositif désire consulter des listes de numéros d'appel téléphoniques ou d'autres listes dont les indications commencent par la lettre "G", et qui sont inscrites sur la face inférieure de la feuille portant les caractères "GH" ou sur la face supérieure de la feuille portant sur le dessin les caractères "EF" (mais sur la face supérieure de laquelle sont en fait inscrits les caractères "GH", cette face étant réservée aux listes commençant par les lettres "G" ou "H"),il appuie sur la touche 72 du levier de soulèvement 62 portant les caractères "GH". de sorte que le bras de soulèvement 74 de ce levier pousse de bas en haut la patte portant les caractères "GH".
Il en résulte que la feuille correspondante ainsi que toutes les feuilles reposant sur celle-ci. de même que le couvercle 30. sont soulevés de la quantité indiquée sur la fig. 5. tandis que toutes les feuilles situées au-dessous restent sur la plate-forme 22. Pour ce soulèvement, l'action exercée par le levier en question suffit pour libérer le bord antérieur du couvercle du doigt 46. après quoi les ressorts de torsion 48 interviennent pour assurer l'ouverture complète du couvercle jusqu'à la position verticale.
Il est cependant pratiquement nécessaire de soulever la feuille choisie ainsi que toutes les autres feuilles situées au-dessus jusqu'à la position verticale. ainsi que le couvercleo Etant donné que les leviers 62 sont montés sur le socle et ne peuvent pas soulever cette feuille au-delà de la position représentée sur la figo 5, on a prévu la barre universelle 54 qui est montée sur le couvercle pour maintenir contre la face inférieure du couvercle les feuilles légèrement soulevées afin qu'elles pivotent avec celui-ci jusqu'à, la position verticale sous l'action des ressorts de torsion 48.
On voit sur le dessin que la barre universelle 54 se présente sous la forme d'un étrier en fil métallique très rigide. La fig. 1 montre que la partie centrale de l'étrier.. c'est-à-dire la tringle 78. est rectiligne et s'étend d'un bout à l'autre du dispositif. Les extrémités opposées de la barre sont similaires, mais coudées vers l'arrière pour former des bras 80 qui sont à leur tour coudés vers l'intérieur pour former des tourillons engagés dans des trous alignés 82 pratiqués dans l'extrémité antérieure des parois latérales 34 du couvercle. Les extrémités 86 du fil métallique sont encore coudées vers l'arrière à l'intérieur du couvercle pour empêcher la barre universelle de se dégager du couvercle et pour d'autres raisons qui seront indiquées plus loin.
La barre universelle 54 est représentée sur la fig. 5 dans sa position de travail ou de soulèvement des feuilles. Cette position est également indiquée en traits mixtes sur la fig. 60 Un ressort de torsion 88. enroulé sur le tourillon 84 à une extrémité de la barre (ou sur les deux tourillons aux extrémités de la barre) est accroché par une extrémité dans un trou 90 pratiqué dans la paroi làtérale 34 du couvercletandis que l'au- tre extrémité est accrochée à l'extrémité 86 de la barre de telle façon que celle-ci soit sollicitée dans le sens dextrorsum et maintenue dans la position de soulèvement des feuilles,,
pour laquelle la portion rectiligne centrale de la barre est placée sous les pattes des feuilles légèrement soulevées par le levier 62 qui a été actionnée Le pivotement de la barre au-delà de cette position dans le sens dextrorsum est empêché par ses extrémités 86 qui viennent en contact avec la face intérieure du couvercle.