<Desc/Clms Page number 1>
PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX DISPOSITIFS D'ACCOUPLEMENT ENTRE ARBRES ROTATIFS PARALLELES, NOTAMMENT POUR LES APPAREILS RADIOELECTRIQUES.
L'invention est relative aux dispositifs d'accouplement entre arbres rotatifs parallèles; et elle concerne plus particulièrement, parce que c'est en leur cas que son application semble devoir présenter le plus d'intérêt, mais non exclusivement, parmi ces dispositifs, ceux pour l'accouplement des tiges tournantes dans les appareils radioélectriques telles que les tiges de commande des condensateurs tournants.
Elle a pour but, surtout, de rendre ces dispositifs tels qu'ils soient homocinétiques tout en étant d'une construction et d'un montage simpleso
Elle consiste, principalement -- et en même temps qu'à faire comporter aux dispositifs du genre en question une pièce d'entraînement pourvue de guidages lui permettant de coulisser sans tourner par rapport à chacun des deux arbres à accoupler, lesquels deux guidages sont axés perpendiculairement à la fois auxdits arbres et entre eux, ces dispositifs étant connus en général sous le nom de joints d'Oldham -- à assembler, dans le sens axial, l'ensemble du dispositif à l'aide d'au moins un organe, rigide dans le sens axial, que l'on solidarise, de façon amovible de préférence, avec les deux arbres, cet organe présentent tangentiellement, selon le sens.
de rotation de l'ensemble, une élasticité telle qu'elle tende à faire tourner les arbres l'un par rapport à l'autre et, par conséquent, à supprimer à chaque instant les jeux dans les susdits guidages.
Elle comprend, mise à part cette disposition principale, certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps, mais
<Desc/Clms Page number 2>
susceptibles, le cas échéant, de s'utiliser isolément, et dont il sera plus explicitement parlé- ci-après, notamment : - une seconde disposition consistant à avoir recours, dans les appareils radioélectriques, à des joints du genre Oldham pour accoupler les tiges ou arbres rotatifs parallèles et susceptibles de ne pas être rigoureusement alignés entre eux.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'application (notamment celui pour lequel on l'applique aux appareils radioélectriques), ainsi que certains modes de réalisation, des susdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les dispositifs d'accouplement du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments et outils spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les ensembles, notamment les appareils radio- électriques, comportant de semblables dispositifs.
Et elle pourra, de toute façon être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indica- tion.
Les figs. 1 et 2, de ce dessin, représentent un dispositif d'accouplement entre arbres rotatifs parallèles établi conformément à l'invention, respectivement en perspective et en coupe axiale schématique.
Dans de nombreux appareils, notamment dans les appareils radio- électriques, on veut solidariser deux arbres ou tiges rotatives qui sont parallèles. Si les deux axes de ces arbres ou tiges sont rigoureusement alignés, un simple manchon d'accouplement résoud le problème.
Dans la plupart des cas pratiques, il n'en est pas ainsi. Souvent, un des arbres ou tiges est solidaire d'un sous-ensemble de l'appareil alors que l'autre fait partie d'un second sous-ensemble, ce dernier venant au montage définitif, se fixer sur le premier pour constituer une partie ou l'ensemble de l'appareil. Leurs axes, malgré les-soins apportés au montage. se trouvent pratiquement toujours décalés l'un par rapport à l'autre tout en étant parallèles et il est fréquent, dans une fabrication de série d'appareils radioélectriques par exemple, de constater des décalages pouvant aller de plusieurs dixièmes de millimètre jusqu'à un millimètre, et cela dans n'importe quelle direction.
Si l'on veut supprimer les effets de contrainte sur les tiges tournantes, les pièces qu'elles entraînent et les supports de ces pièces, on ne peut utiliser une liaison directe par un simple manchon et l'on a recours habituellement - soit à un manchon souple, ce dispositif pouvant rattraper les décalages angulaires, mais étant mal adapté pour rattraper les décalages entre axes parallèles; - soit à une "fourchette", cet ensemble étant constitué par deux bielles, calées respectivement sur chacune des tiges tournantes, et par un bouton de commande, porté parallèlement aux axes par l'extrémité de l'une des bielles et monté coulissant dans une rainure radiale portée par l'autre bielle. Mais ce dispositif n'est pas homocinétique, ce qui est un défaut important, notamment dans les appareils radioélectriques étalonnés.
Pour remédier à ces inconvénients, on a recours, suivant l'inven- tion, à des joints du genre Oldham pour accoupler par paires des tiges ou arbres rotatifs tels que 1 et 2 (fig. 2) dont les axes sont parallèles mais
<Desc/Clms Page number 3>
peuvent présenter entre eux des décalages tels que dans les appareils ra- dioélectriques tels qu'appareils récepteurs et émetteurs de radio, appareils de télévision et analogues. Les joints d'Oldham, qui sont connus en général mais n'ont jamais été appliqués aux appareils radioélectriques, comportent une pièce d'entraînement pourvue de guidages lui permettant de coulisser sans tourner par rapport à chacun des arbres ou tiges à accoupler. Ces deux guidages sont axés perpendiculairement à la fois aux axes desdits arbres ou tiges et entre eux.
On sait que les joints d'Oldham assurent une transmission rigou- reusement homocinétique des mouvements de rotation, mais l'homocinétie ne peut être considérée comme entièrement maintenue que lorsqu'il n'y a aucune jeu dans les susdits guidages.
Pour supprimer constamment ces jeux, quelles que soient les to- lérances d'usinage et les usures possibles du joint, on a recours à une autre disposition de l'invention qui peut d'ailleurs s'utiliser isolément, c'est-à-dire pour des joints d'Oldham appliqués à des appareils autres que les appareils radioélectriques. Selon cette disposition, on solidarise, dans le sens axial, l'ensemble du joint à l'aide d'au moins un organe rigi- de dans le sens axial, mais élastique dans le sens tangentiel, que l'on as- semble avec chacune des deux tiges, d'une façon de préférence amovible, au moins sur l'une des deux tiges pour faciliter l'assemblage et le desassemblage du joint. Cette élasticité tangentielle est telle qu'elle tend à faire tourner les tiges l'une par rapport à l'autre et, par conséquent, à supprimer à chaque instant les jeux dans les guidages du joint.
Bien que l'on puisse, pour réaliser cette disposition avoir recours aux modes de réalisation les plus divers, on adoptera avantageusement celui qui est représenté sur le dessin et selon lequel on procède ainsi qu'il va être indiqué.
On constitue la pièce d'entraînement par une bague 3; - le guidage de cette bague par rapport à la tige 1 à l'aide de broches 4 et 5 portées par un étrier 6 calé sur la tige 1 au moyen d'un serrage à vis 7 par exemple, lesdites broches 4 et 5 coulissant librement, dans le sens radial, à l'intérieur de trous tels que 8 ménagés sur un même diamètre de la bague 3 ; - et le guidage de la bague 3 par rapport à la tige 2 à l'aide de broches 9 et 10 portées par la bague 3 sur un même diamètre, ces broches 9 et 10 pouvant coulisser librement dans le sens radial à l'intérieur de lo- gements 11 et 12 ménagés sur un étrier 13 calé sur la tige 2.
On sait que dans un tel joint, les décalages qui se produisent entre les axes des tiges dans le plan diamétral des broches 9 et 10 (fig.
2) sont rattrapés par le coulissement de ces broches dans les logements 11 et 12, que les décalages qui se produisent dans le plan ,diamétral perpen- diculaire des broches 4 et 5 sont rattrapés par le coulissement de ces broches dans les trous tels que 8, et que les décalages qui se produisent dans des plans diamétraux intermédiaires sont rattrapés par des coulissements combinés des deux jeux de broches dans leurs logements respectifs, l'homocinétie étant assurée à chaque instant. Pour permettre¯.l'assemblage des éléments du joint, on agence les logements 11 et 12 sur l'étrier 13 calé sur l'arbre 2 sous forme de glissières ouvertes vers l'arbre 1 et on fixe sur chacune des branches 6a et 6 b de l'étrier 6 un ressort 14. 15.
Chaque ressort une fois bandé est placé dans des encoches 16,17 pratiquées sur les branches en saillie 13a, 13b de l'étrier 13 et assure la solidarisation axiale de l'ensemble en venant reposer sur la tranche de la bague 3. On a représenté, sur les figures, les branches 13a et 13b et les broches 9 et 10
<Desc/Clms Page number 4>
comme étant disposées à l'intérieur de la bague ; il est bien évident qu'on pourrait les disposer tout aussi bien à l'extérieur, à condition, bien entendu, de conserver un jeu fonctionnel entre les branches 13a et 13b de la surface en regard de la bague 3.
Ces ressorts sont couformés de telle sorte qu'en prenant appui sur les branches 6a, ob de l'étrier 6 solidaire de l'arbre 1. ils appuient constamment dans le même sens en direction tangentielle sur les branches 13a, 13b de l'étrier solidaire de la tige 2.
La rotation relative des tiges 1 et 2 et des étriers qu'elles portent est arrêtée par la butée des broches 4 et 5, d'une part, et 9 et 10, d'autre part, sur les faces des trous 8 et des logements 11, 12 respectivement. On comprend que les jeux radiaux sont constamment supprimés.
En outre, il est clair qu'il suffit de sortir les ressorts 14,15 de leurs encoches 16, 17 pour permettre le désaccouplement rapide du joint.
Dans le cas où l'équipage tournant, tel que condensateur variable et analogue, n'est pas équilibré par lui-même, on peut l'équilibrer aisément en disposant des contre-poids sur l'un des deux étriers 6 ou 13, et par exemple sur l'étrier 6, en les fixant par vis, rivets ou analogues engagés dans des trous 18 et 19 pratiqués sur les branches 6a et 6b dudit étrier.
En suite de quoi, quel que soit le mode de réalisation adopté, on obtient un dispositif d'accouplement entre arbres rotatifs parallèles, notamment pour les appareils radioélectriques, dont le fonctionnement et les avantages ressortent suffisamment de ce qui précède pour qu'il soit inutile d'entrer à ce sujet dans aucun détail supplémentaire.
Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'appli- cation, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.
<Desc / Clms Page number 1>
IMPROVEMENTS MADE TO COUPLING DEVICES BETWEEN ROTARY PARALLEL SHAFTS, ESPECIALLY FOR RADIOELECTRIC DEVICES.
The invention relates to coupling devices between parallel rotating shafts; and it concerns more particularly, because it is in their case that its application seems to be of the most interest, but not exclusively, among these devices, those for the coupling of rotating rods in radioelectric devices such as rods control of the rotating capacitors.
Its aim, above all, is to make these devices such that they are homokinetic while being of a simple construction and assembly.
It consists, mainly - and at the same time in making the devices of the kind in question comprise a drive piece provided with guides allowing it to slide without turning with respect to each of the two shafts to be coupled, which two guides are centered perpendicular both to said shafts and to each other, these devices being known in general under the name of Oldham joints - to be assembled, in the axial direction, the entire device using at least one member, rigid in the axial direction, which is secured, preferably removably, with the two shafts, this member has tangentially, in the direction.
of rotation of the assembly, an elasticity such that it tends to rotate the shafts with respect to one another and, consequently, to eliminate at any time the play in the aforementioned guides.
It includes, apart from this main provision, certain other provisions which are preferably used at the same time, but
<Desc / Clms Page number 2>
which may, where appropriate, be used in isolation, and which will be more explicitly discussed below, in particular: - a second provision consisting in having recourse, in radioelectric devices, to Oldham-type joints to couple the rods or rotating shafts parallel and likely not to be strictly aligned with each other.
It relates more particularly to certain modes of application (in particular that for which it is applied to radioelectric devices), as well as certain embodiments of the aforesaid provisions; and it relates more particularly still, and this as new industrial products, the coupling devices of the kind in question comprising application of these same provisions, the elements and special tools specific to their establishment, as well as the assemblies, in particular the apparatuses radio-electric, incorporating similar devices.
And it can, in any event, be clearly understood with the aid of the additional description which follows, as well as the appended drawing, which supplement and drawing are, of course, given above all by way of indication.
Figs. 1 and 2, of this drawing, show a coupling device between parallel rotary shafts established in accordance with the invention, respectively in perspective and in schematic axial section.
In many devices, especially in radio-electric devices, it is desired to join together two rotating shafts or rods which are parallel. If the two axes of these shafts or rods are strictly aligned, a simple coupling sleeve solves the problem.
In most practical cases, this is not so. Often, one of the shafts or rods is integral with a sub-assembly of the device while the other forms part of a second sub-assembly, the latter coming to the final assembly, to be fixed on the first to constitute a part. or the whole device. Their axes, despite the care taken in the assembly. are almost always offset with respect to each other while being parallel and it is common, in a series production of radioelectric devices for example, to observe offsets which can range from several tenths of a millimeter up to a millimeter, and this in any direction.
If we want to eliminate the effects of stress on the rotating rods, the parts they drive and the supports of these parts, we cannot use a direct connection by a simple sleeve and we usually have recourse - either to a flexible sleeve, this device being able to make up for angular offsets, but being ill-suited to making up for offsets between parallel axes; - Or to a "fork", this assembly consisting of two connecting rods, wedged respectively on each of the rotating rods, and by a control button, carried parallel to the axes by the end of one of the rods and slidably mounted in a radial groove carried by the other connecting rod. But this device is not homokinetic, which is a major defect, especially in calibrated radioelectric devices.
To remedy these drawbacks, recourse is had, according to the invention, to joints of the Oldham type to couple in pairs rotating rods or shafts such as 1 and 2 (FIG. 2) whose axes are parallel but
<Desc / Clms Page number 3>
may exhibit shifts between them such as in radio apparatus such as radio receivers and transmitters, television sets and the like. Oldham joints, which are known in general but have never been applied to radioelectric devices, comprise a drive part provided with guides allowing it to slide without turning relative to each of the shafts or rods to be coupled. These two guides are oriented perpendicular both to the axes of said shafts or rods and to each other.
It is known that Oldham joints ensure a strictly homokinetic transmission of rotational movements, but homokinetics can only be considered to be fully maintained when there is no play in the aforesaid guides.
In order to constantly eliminate these clearances, whatever the machining tolerances and the possible wear of the seal, recourse is had to another arrangement of the invention which can moreover be used in isolation, that is to say. say for Oldham seals applied to devices other than radios. According to this arrangement, the whole of the seal is secured in the axial direction by means of at least one member which is rigid in the axial direction but elastic in the tangential direction, which is assembled with each of the two rods, in a preferably removable manner, at least on one of the two rods to facilitate assembly and disassembly of the seal. This tangential elasticity is such that it tends to make the rods turn with respect to each other and, consequently, to eliminate at any time the play in the guides of the joint.
Although one can, to achieve this arrangement have recourse to the most diverse embodiments, one will advantageously adopt that which is shown in the drawing and according to which one proceeds as will be indicated.
The drive part is formed by a ring 3; - the guiding of this ring relative to the rod 1 using pins 4 and 5 carried by a caliper 6 wedged on the rod 1 by means of a screw clamp 7 for example, said pins 4 and 5 sliding freely , in the radial direction, inside holes such as 8 made on the same diameter of the ring 3; - and the guiding of the ring 3 with respect to the rod 2 using pins 9 and 10 carried by the ring 3 on the same diameter, these pins 9 and 10 being able to slide freely in the radial direction inside housings 11 and 12 formed on a bracket 13 wedged on the rod 2.
It is known that in such a joint, the offsets which occur between the axes of the rods in the diametral plane of the pins 9 and 10 (fig.
2) are caught by the sliding of these pins in the housings 11 and 12, that the shifts which occur in the plane, diametral perpendicular of the pins 4 and 5 are caught by the sliding of these pins in the holes such as 8 , and that the shifts which occur in intermediate diametric planes are caught by combined sliding of the two sets of pins in their respective housings, homokinetics being ensured at all times. To allow the assembly of the elements of the seal, the housings 11 and 12 are arranged on the bracket 13 wedged on the shaft 2 in the form of open slides towards the shaft 1 and are fixed on each of the branches 6a and 6 b of the caliper 6 a spring 14. 15.
Each spring once loaded is placed in notches 16,17 made on the projecting branches 13a, 13b of the caliper 13 and ensures the axial securing of the assembly by coming to rest on the edge of the ring 3. There is shown , in the figures, the branches 13a and 13b and the pins 9 and 10
<Desc / Clms Page number 4>
as being disposed within the ring; it is obvious that they could be placed just as easily on the outside, on condition, of course, of maintaining a functional clearance between the branches 13a and 13b of the surface facing the ring 3.
These springs are shaped so that by resting on the branches 6a, ob of the stirrup 6 integral with the shaft 1, they constantly press in the same direction in the tangential direction on the branches 13a, 13b of the stirrup integral with the rod 2.
The relative rotation of the rods 1 and 2 and of the brackets which they carry is stopped by the stop of pins 4 and 5, on the one hand, and 9 and 10, on the other hand, on the faces of the holes 8 and of the housings 11, 12 respectively. It is understood that the radial clearances are constantly removed.
In addition, it is clear that it is sufficient to take the springs 14, 15 out of their notches 16, 17 to allow the rapid disconnection of the seal.
In the case where the rotating assembly, such as a variable capacitor and the like, is not balanced by itself, it can be easily balanced by placing counterweights on one of the two calipers 6 or 13, and for example on the caliper 6, by fixing them by screws, rivets or the like engaged in holes 18 and 19 made on the branches 6a and 6b of said caliper.
As a result, whatever the embodiment adopted, a coupling device between parallel rotating shafts is obtained, in particular for radioelectric devices, the operation and advantages of which emerge sufficiently from the above for it to be unnecessary. to enter into this subject in no further detail.
As goes without saying and as it follows moreover from the foregoing, the invention is in no way limited to those of its modes of application, nor to those of the embodiments of its various parts. , having been more especially indicated; on the contrary, it embraces all the variants.