L'invention concerne un cadran pour un radio-récepteur. De tels cadrans sont généralement éclairés par de la lumière pénétrant latéralement dans la plaque transparente, ou bien par une ou plusieurs' sources lumineuses montées dans un bac lumineux disposé derrière la plaque. Dans ces dispositifs, il est souvent difficile d'assurer un éclairage uniforme et suffisamment brillant sans recourir à une grande consommation d'énergie, et de plus, les dimensions assez grandes du bac lumineux constituent un inconvénient
L'invention obvie à ces inconvénients par le fait que le cadran est éclairé par le rayonnement d'une couche de substance solide (couche de luminophore) dans un champ alternatif électrique,produit entre deux couches conductrices faisant office d'électrodes (électro-luminescence), et que devant la couche de substance solide se trouve un cache affectant la forme du négatif de l'image ou l'inscription du cadran. D'électro-luminescence assure un éclairage parfaitement uniforme et de plus, le cache négatif fournit une image reposante, très nette, non éblouissante, alors que, comme il sera expliqué par la suite, la consommation peut être réduite à un minimum.
De préférence, le champ alternatif électrique n'agit sur la couche de substance solide qu'aux endroits où le cache est transparent. Ce résultat peut être obtenu par le fait qu'au moins l'une des couches faisant office d'électrode ne s'étend essentiellement qu'aux endroits où le cache est transparent.
La description du dessin annexé, donné à titre d'exemple non
<EMI ID=1.1>
les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de l'invention"
CADRAN POUR RADIO-RECEPTION.
La fig. 1 est une coupe verticale d'un radiorécepteur équipé d'un cadran conforme à l'invention.
Les Figs. 2 et 3 sont des détails de ce cadran.
<EMI ID=2.1>
par exemple en résine synthétique. Dans la partie supérieure de la paroi frontale est ménagée une ouverture rectangulaire derrière laquelle se trouve un cadran de verre 3. Le boîtier 1 comporte en outre les organes usuels,
<EMI ID=3.1>
est fermé, à l'arrière, par exemple par une paroi de carton 11. Devant le cadran 3, peut se déplacer de façon usuelle, une aiguille 13 et celle-ci est progégée par une plaque de verre 14 introduite dans l'ouverture du boitier 1. Derrière le cadran 3 se trouve un système de minces couches 15, que la Fig. 2 représente à grande échelle en coupe transversale. Ce système comporte successivement de la droite vers la gauche une très mince couche transparente d'oxyde d'étain 17 conductrice de l'électricité d'une épaisseur inférieure à 1 /u, une couche de résine synthétique isolante et trans-
<EMI ID=4.1>
couche de vernis opaque non conducteur, affectant la forme de l'image négative du cadran, une couche luminescente 23 (couche de luminophore), qui consiste, par exemple essentiellement en sulfure de zinc incorporé dans un liant approprié, une secondé couche de résine synthétique isolante 25, et une couche d'une matière bonne conductrice de l'électricité, par exemple une couche d'argent 27.
Lorsqu'on applique aux couches 17 et 27, qui font office d'électrodes, une tension alternative appropriée (tension d'excitation, la couche 23 devient lumineuse sous l'effet du champ électrique alternatif obtenu entre les électrodes 17 et 27. Ce phénomène est connu sous le nom de
<EMI ID=5.1>
de vernis 21 forme du cadran une image positive de très grande brillance uniforme, qui se perçoit à l'avant du cadran.
Pour engendrer la tension d'excitation, dont la fréquence par préférence n'est pas inférieure a 1000 c/s, on peut utiliser un oscillateur individuel, par exemple un oscillateur à tube, dont les tensions d'alimentation sont fournies par le récepteur. Le condensateur formé par les deux électrodes 17 et 27 et par les couches interposées, forme alors la capacité du circuit oscillant de cet oscillateur.
En m'absence de dispositions spéciales, cette capacité peut être assez grande, de sorte que les courants dans le circuit oscillant peuvent être assez intenses et donc, les pertes assez élevées. Afin de réduire les pertes dans la plaque, il est recommandable de n'exposer la couche de luminophore 23 à l'effet du champ alternatif qu'aux endroits où le cache 21 laisse passer la lumière. Ce résultat peut être obtenu en n'appliquant le luminophore qu'en ces endroits, mis, mieux encore, en limitant en conséquence, l'une des couches d'électrodes, de préférence la couche 27, ce qui abaisse en même temps la capacité.
La Fig. 3 représente une partie du cadran ainsi que les ouvertures ménagées dans le cache 21 sous forme de blochets 29 qui marquent l'emplacement des postes d'émission, des inscriptions 31, et des bandes
33 le long desquelles sont indiquées les longueurs d'onde 35. La forme
de la couche 27 formant électrode, est représentée en pointillés; comme
le montre la figure, cette couche n'est prévue qu'au droit des blochets
29, des inscriptions 31, etc., ce qui réduit notablement la surface de l'électrode et la capacité du système de couches 15. Les diverses parties de la couche 27 sont reliées électriquement entre elles à l'aide de prolongements 37 et peuvent être connectées à une bande d'alimentation en courant
<EMI ID=6.1>
peut constituer une couche ininterrompue qui, de préférence, ne s'étend cependant pas sur la bande 39.
De cette façon, la capacité du système de couches 15 est si faible que la fréquence de la tension d'alimentation peut être portée, sans inconvénient, jusqu'au-delà de la gamme de reproduction du récepteur, par
<EMI ID=7.1>
par la tension d'excitation est pratiquement supprimée.
Sur le cadran peut être appliquée une partie isolée 41 de la couche 27 à laquelle on applique une tension variable avec la précision de.l'accord sur un émetteur. La brillance de la plage 41 fournit alors une indication de l'accord exact.
Lorsque, sur le cadran, figurent plusieurs bandes de longueurs d'onde, les parties de l'électrode 27 correspondant à ces bandes peuvent être isolées entre elles et être reliées à des contacts du commutateur de la gamme de longueurs d'onde, afin de faire en sorte que chaque fois seules les indications correspondant à la bande de longueurs d'onde utilisée soient éclairées. Au besoin, l'emploi de luminophores différents pour les indications, permet d'éclairer certaines parties en couleurs différentes.
Les tensions obtenues entre les électrodes 17 et 27, sont, de préférence, de l'ordre de grandeur de 200 à 300 V. Pour répondre aux prescriptions de sécurité, il est désirable de disposer le cadran 3 dans le bottier d'une manière telle que la face arrière ne soit pas accessible de l'extérieur. Dans le cas représenté, ce résultat est obtenu à l'aide de la plaque de verre 14 qui protège en même temps l'aiguille 13.
Contrairement à l'exemple de réalisation représenté sur la Fig. 2, la couche de vernis 21 peut être appliquée directement sur la couche 17 faisant office d'électrode et être en contact électrique avec cette dernière. La couche de vernis alors utilisée est conductrice de l'électricité et renforce la conduction de la couche 17.
Une autre possibilité consiste à introduire derrière les boutons de réglage du récepteur, par exemple derrière le bouton 43 de la fig. 1, dans la paroi du boîtier 1, une pièce transparente 45, sur la face arrière de laquelle est appliqué un système de couches luminescentes
47 du genre du système 15. On obtient ainsi un fond luminescent sur lequel tranche le bouton sombre 43, ce qui peut faciliter la manoeuvre.