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PERFECTIONNEMENTS A LA FABRICATION DES CYLPEBS.
La présente invention est relative à la fabrication des cylpebs, ces corps broyants de forme cylindrique que l'on introduit dans les broyeurs, et elle a plus spécialement pour objets un procédé perfectionné de fabrication de ces cylpebs, les cylpebs ainsi obtenus, et les moyens de mise en oeuvre du dit procédé.
Le procédé perfectionné est remarquable notamment en ce que les cylpebs sont coulés debout en au moins deux rangées superposées disposées dans un moule en sable en deux parties, la disposition étant telle que les empreintes de cylpebs d'une même rangée soient distantes les unes des autres d'une quantité 1 légèrement Inférieure au double du diamètre D d'un cylpeb, et que, d'une rangée à l'autre, les empreintes se trouvent décalées d'une quantité égale à 1, les extrémités inférieures des cylpebs de la rangée de
2 dessus étant sensiblement tangentes aux extrémités supérieures des cylpebs de la rangée de dessous.
Il existe ainsi un léger recouvrement entre les empreintes d'une rangée et celles de l'autre, recouvrement qui permet l'alimentation des empreintes les unes par les autres lors de la couléeo Après solidification, la séparation des cylpebs s'effectue au point de jonction sans qu'il reste de partie saillante sur l'un ou l'autre des cylpebs à. l'endroit de la cassure de séparation, du fait que celle-ci s'effectue en un point de tangence, et que la surface de la section de rupture appartient ainsi, en fait, aux deux extrémités attenantes des cylpebs,
Il en est particulièrement ainsi lorsque l'extrémité par laquelle les cylpebs sont attenants les uns aux autres est une surface convexe
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de révolution, l'autre extrémité du cylpeb pouvant être plane ou elle-même convexe.
Dans la mise en oeuvre pratique du dit procédé, on dispose, de préférence, dans un même moule, plusieurs rangées parallèles constituées chacune comme défini ci-dessus et alimentées en parallèle par une barrette de coulée, elle-même alimentée par un jet de coulée traversant la partie de dessus. Une série de rangées parallèles, analogue à la précédente, peut avantageusement être disposée de l'autre côté de la barrette de coulée.
Du fait de la façon particulière dont les cylpebs sont attenants les uns àux autres, un autre perfectionnement, objet de l'invention, consiste en ce que la séparation des cylpebs les uns des autres est effectuée dans le tambour d'ébarbage dont la surface latérale est, à cet effet, percée de trous d'un diamètre légèrement supérieur à celui d'un cylpeb. On conçoit que, lorsqu'un cylpeb s'engage dans un des dits trous, le ou les cylpebs qui y sont encore attenants en sont séparés par les chocs qu'il re- çoit ou qu'ils reçoivent des autres cylpebs en mouvement, à l'intérieur du tambour. On réalise ainsi une séparation mécanique des cylpebs alors que, jusqu'ici, elle était effectuée à la main. Les cylpebs obtenus sont parfaitement dépoussiérés, bien polis, de belle présentation, et faciles à trier.
D'autres avantages de ce procédé résident en un très bon rapport du poids de métal utile sur le poids du jet de coulée, en un filtrage parfait des crasses., en un poids de cylpebs par châssis beaucoup plus élevé qu'avec les procédés connus jusqu'ici, et en l'absence de toute retassure sensible particulièrement dans le cas de fond convexe.
L'expérience a aussi montré que les cylpebs obtenus par ce procédé présentent en général une istropie très supérieure à celle des cylpebs connus obtenus par coulée, c'est-à-dire qu'à une même distance de l'axe la dureté est la même quelle que soit l'orientation autour de l'axe, contrairement à ce que l'on observe sur les cylpebs obtenus jusqu'ici par coulée.
Il en résulte qu'en service ces cylpebs isotropes s'usent d'une façon très régulière, sans formation de plats mais en restant au contraire cylindriques, ce qui est un avantage considérable, tant pour l'efficacité du broyage que pour le débit des broyeurs dans les cimenteries modernes, car les cylpebs aplatis se coincent beaucoup plus facilement dans les grilles de séparation des compartiments de broyage en en réduisant la section de passage.
Cette isotropie est encore mieux assurée pour tous les cylpebs d'un même moule, en particulier pour ceux voisins des extrémités de chaque rangée de cylpebs coulés en série si, conformément à un perfectionnement additionnel, une masselotte importante est disposée à l'extrémité de chaque rangée de cylpebs coulés les uns par les autres.
Le refroidissement des cylpebs voisins des extrémités est ain- si rendu sensiblement uniforme sur toute leur surface. Toutefois, cette façon de procéder a pour conséquence la perte, non négligeable, de la matière des masselottes, et une perte de place dans les moules.
Un autre perfectionnement qui assure également une excellente isotropie aux cylpebs, tout en réduisant les inconvénients précités, réside en ce que l'attaque de coulée comprend deux branches dont l'une réunit les unes aux autres celles des empreintes extrêmes de cylpebs qui sont situées d'un même côté des rangées de cylpebs coulés les uns par les autres et l'autre les empreintes d'extrémité situées du côté opposé.
La présente invention a bien entendu aussi pour objets les cylpebs ainsi fabriqués ainsi que les plaques de moulage, de préférence à double-face, nécessaires à leur fabrication et le tambour d'ébarbage et de séparation des cylpebs, tambour dont la paroi est perforée de trous en rap-
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port avec le diamètre des cylpebs comme dit ci-dessus.
A titre d'exemple nullement limitatif, on a représenté sché- matiquement sur le dessin ci-joint un moule de fabrication de cylpebs par le nouveau procédé, la fig. 1 représentant ce moule en coupe verticale, et la fig. 2, ce même moule vu en plan, la partie de dessus étant supposée en- levée, et la grappe de cylpebs coulés supposée encore en place dans la par- tie de dessous ; la fig. 3 est, suivant la ligne III-III de la fige 4, une coupe verticale du moule fermé et illustre une variante de mise en oeuvre du procédé et la fig. 4 une vue en plan de l'ensemble des cylpebs coulés, sortis du moule de la fige 3 et encore attenants les uns aux autres.
Dans l'exemple représenté de mise en oeuvre du procédé, celui- ci est supposé comporter tous les perfectionnements définis plus haut. Comme on le voit aux figs. 1 et 2, il est formé, dans le moule en deux parties la et 1b superposées suivant le plan de joint A-A, de nombreuses empreintes de cylpebs, les unes, 2a, dans la partie de dessous, les autres, 2b, dans la partie de dessus; dans la partie de dessous la, les empreintes 2a sont disposées en rangées parallèles de part et d'autre d'une barrette médiane 3 de coulée, alimentée par un jet de coulée central 4. Dans chaque rangée, chacune des empreintes, de forme cylindrique, a son axe vertical, et la distance 1 entre les axes de deux empreintes consécutives est légèrement inférieure à la somme 2D des diamètres de ces empreintes.
Le plan de joint A-A passe, bien entendu, par l'intersection de la surface cylindrique du cylpeb et de la surface d'extrémité. En l'espèce où cette surface est convexe, son empreinte se trouve dans la partie de dessus, pour les cylpebs coulés dans la partie de dessous 1a, et inversement. Il résulte de cette disposition que, dans chaque rangée, une communication existe entre chaque empreinte d'une des deux parties de moule et les deux empreintes contigues de l'autre partie de moule. A la coulée, toutes les empreintes d'une rangée sont donc alimentées en série, les unes par les autres, à partir de la barrette médiane de coulée 3.
Après démoulage, chaque rangée est détachée de la barrette centrale 3 et introduite en bloc dans un tambour d'ébarbage, spécial en ce que sa paroi est perforée de trous d'un diamètre légèrement supérieur à celui d'un cylpeb. Il se produit alors à l'intérieur de ce tambour, simultanément, la cassure de chaque rangée en cylpebs individuels et le parfait ébarbage et dépoussiérage de ceux-ci, qui sortent un à un par les trous de la surface latérale du tambour.
La plaque-modèle à utiliser pour la mise en oeuvre du procédé n'est pas représentée, mais correspond, bien entendu, à la grappe de cylpebs représentée aux figs. 1 et 2.
Sur les figs. 3 et 4, les empreintes 2a, 2b des cylpebs sont groupés dans le moule en deux parties la, 1b de la même façon que décrit ci-dessus mais la coulée centrale 4, au lieu de déboucher dans un canal médian , longitudinal, débouche dans un canal transversal 5 aux extrémités aboutissant à des canaux longitudinaux 3a dont l'un réunit les uns aux autres les empreintes par lesquelles se terminent d'un côté les rangées de cylpebs coulés les uns pour les autres, et l'autre les empreintes des extrémités opposées de ces rangées.
La masse de métal fondu remplissant les canaux 3a forme volant thermique agissant sur les cylpebs voisins des extrémités et régularise leur refroidissement en le ralentissant.
On n'a pas représentée au dessin le cas d'utilisation de masselottes indépendantes, la vue en plan du groupe de cylpebs coulés ne dffé-
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rant de celle représentée à la fig. 2 que par l'adjonction d'une masselotte indépendante à chacune des extrémités de chaque rangée de cylpebs transversale à la barrette longitudinale médiane de coulée.
Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux détails de réalisation représentés ou décrits, lesquels n'ont été donnés qu'à titre d'exemple; c'est ainsi, notamment, que sur le dessin on a supposé que le moulage des cylpebs était fait en motte mais il pourrait aussi bien l'être en châssis; que les extrémités des cylpebs pourraient aussi être planes, bien que ce soit moins avantageux ; que le nombre de cylpebs par rangée et le nombrede rangées peuvent être supérieurs ou inférieurs à ceux des exem- ples représentés ; qu'un canal de coulée longitudinal médian pourrait être utilisé en plus des deux canaux latéraux longitudinaux alimentant les extrémités des rangées;
que le canal transversal qui alimente les canaux latéraux pourrait être ménagé à une extrémité du moule, que deux attaques de coulée pourraient être utilisées, etc...
REVENDICATIONS.
1.- Procédé de fabrication de cylpebs, caractérisé en ce que les cylpebs sont coulés debout en au moins deux rangées superposées dans un moule en sable en deux parties, la disposition étant telle que les em- preintes de cylpebs d'une même rangée soient distantes les unes des autres d'une quantité 1. légèrement inférieure au double du diamètre D d'un cylpeb, et que, d'une rangée à l'autre, les empreintes se trouvent décalées d'une quantité égale à 1 , les extrémités inférieures des cylpebs de la rangée de
2. dessus étant sensiblement tangentes aux extrémités supérieures des cylpebs de la rangée de dessous.