<Desc/Clms Page number 1>
la S P,R.L, H. BRENNEISEN & C , résidant à BRUXELLES MACHINE PERFECTIONNEE A CERCLER DES EMBALLAGES ET AUTRES OBJETS.
La présente invention est relative au cerclage des caisses et au- tres emballages ou objets au moyen d'un lien métallique d'un profil quelcon- que (rond, plat, ovale ou autre) tendu autour de l'objet sous forme d'une boucle dont les deux extrémités sont réunies par deux torsades de sens in- verse et,d'une manière plus particulière, aux machines à cercler du type connu qui comporte en combinaison une pince pour maintenir l'une des extré- mités du lienun dispositif mobile de traction pour serrer la boucle au- tour de l'objet,un pignon fendu rotatif dans la fente radiale duquel les deux extrémités à réunir de la boucle sont introduites, un dispositif de commande à levier oscillant pour faire tourner ce pignon, et une cisaille disposée entre ce pignon et le dispositif mobile de traction pour couper,
au ras de la torsade adjacente le brin du lien pris dans ce dispositif de traction.
Dans les machines connues de ce type, le levier oscillant de man- oeuvre est relié généralement au pignon fendu de manière telle que la rota- tion de ce pignon destinée à provoquer la torsade est assurée par la course aller de ce levier la course de retour étant une course morte.
L'invention a pour objet une machine du type précité perfectionnée en vue notamment de remédier à cet inconvénient, en ce sens que la course complète,aller et retour, du levier oscillant de manoeuvre est mise à pro- fit pour assurer la rotation du pignon fendu en vue de la formation des deux torsades.
Ce résultat est obtenu grâce au fait que le levier de manoeuvre est relié au pignon fendu par deux trains d'engrenages en parallèle combinée chacun avec un dispositif à roue libre, les deux roues libres étant de sens inverses de telle sorte que, pour la totalité, aller et retour, de la course
<Desc/Clms Page number 2>
de torsion du levier, le pignon fendu tourne toujours dans le même sens, ce pignon étant entraînésuccessivement par l'un puis par l'autre des dits trains.
De préférence et suivant une autre caractéristique, une butée ef- façable est combinée avec l'un des organes rotatifs interposés entre le le- vier et le pignon fendu, de manière telle que, pour chaque cerclage, le le- vier puisse accomplir successivement, d'abord une grande course aller et retour de torsion d'une amplitude telle qu'elle corresponde compte tenu des trains d'engrenages, à la rotation dans un seul sens d'un nombre entier de tours du pignon pour former les torsades, puis une petite course supplémen- taire aller et retour, d'amplitude plus faible, destinée à provoquer une rotation supplémentaire du pignon fendu en vue de l'obtention d'une surtor- sion provisoire du lien destinée à faciliter le dégagement, hors de la fen- te du pignon, des deux portions accolées de ce lien comprises entre les deux torsades.
D'autres caractéristiques résulteront de la description qui va suivre.
Au dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple,
La figo 1 est une vue de face et en élévation d'une machine per- fectionnée suivant l'invention.
La fig. 2 est une vue analogue avec coupe partielle.
La fige 3 est une coupe sensiblement horizontale suivant la li- gne 3-3 de la fig. 1.
Les figs. 4 à 7 sont des coupes verticales transversales suivant les lignes 4-4 à 7-7 de la fig. 1.
Les figso 8 à 13 sont des schémas correspondant à diverses posi- tions des organes interposés entre le levier de manoeuvre et le pignon fendu.
Io- Description de la machine :
Suivant l'exemple d'exécution représenté, la machine à cercler est destinée à ligaturer, autour d'une caisse ou autre emballage ou objet A (fig. 1)une boucle d'un ligne constitué par un fil métallique B, en acier par exemple, de section ronde, plate ou de préférence méplate (ovale par exemple).
Cette machine comporte, comme connu, sur un bâti C, une pince fixe D, destinée à retenir l'extrémité bl du fil B, un dispositif E de trac- tion, mobile dans le sens de la flèche fl et en sens inverse, pour saisir et tendre l'autre extrémité b2 de la boucle qui fait le tour de l'objet A et restituer- tout excès de fil à la bobine de laquelle on l'a déroulé.
Entre la pince D et le dispositif E, la machine comporte comme connu, un pignon rotatif, fendu radialement 1, dans lequel les deux brins d'extrémité bl et b2 de la boucle B sont introduits, cote à côte, de maniè- re que, par une rotation de ce pignon 1, les deux brins soient torsadés l'un autour de l'autre en formant deux torsades de sens inverses, de part et d'autre de ce pignon qui est lié à un mécanisme F permettant de l'en- traîner en rotation.
Enfin, entre le pignon 1 et le dispositif de traction E sont dis- posées une pince G, destinée à tenir les deux extrémités bl et b2 de la boucle au cours de la formation des torsades et une cisaille H, destinée à détacher la boucle en cisaillant le brin b2 attenant à la bobine de la- quelle il est déroulé.
On va reprendre ci-après, en détail, chacun des dispositifs C à H.
<Desc/Clms Page number 3>
BATI Co Ce bâti est formé de deux parties assemblées dans le plan vertical transversal 5-5 (fig. 1). Chacune comporte une embase 2 ou 3 sur laquelle font saillie avec divers bossages deux demi-coquilles 4 et 5 qui, par leur réunion dans le plan précité 5-5,forment un carter. Les deux par- ties de ce bâti sont réunies par un certain nombre de vis 6 (figs. 1, 3).
PINCE D. Cette pince, destinée à retenir l'extrémité bl du lien
B est formée d'une manière connue en soi par une enclume 7 du bâti et un levier 8, articulé autour d'un axe horizontal 9 sur une portion verticale de ce bâti. Ce levier comporte, à son extrémité inférieure deux surfaces étagées 10 et 11 arquées, parallèles entre elles et d'axe commun excentré par rapport au tourillon 9. La surface 10 qui est la plus éloignée de ce tourillon, est striée et est destinée à serrer contre l'enclume 7 l'extré- mité bl du lien B, cependant que la surface 11 est suffisamment en retrait pour permettre un libre passage entre elle et l'enclume 7 de la partie du lien attenant à l'extrémité b2.
L'excentricité des surfaces 10 et 11 est telle qu'une traction exercée, de la gauche vers la droite, sur le brin bl du lien B provoque, par la rotation dans le sens de la flèche f2 du le- vier 8, un serrage de ce brin entre la surface 10 et l'enclume 7. Il suf- fit, par contre, de faire osciller le levier 8 en sens inverse de la flè- che f2 pour augmenter l'espace disponible entre la surface 10 et l'enclume.
DISPOSITIF E de traction. Ce dispositif est destiné à être accro- ché au brin d'extrémité b2 de la boucle formée et à exercer une traction dans le sens de la flèche fl sur ce brin.
Ce dispositif comporte un corps 12 , rapporté par des vis 13 sur la portion adjacente du bâti C. Dans ce corps 12 est ménagé un alésage cy- lindrique, de section sensiblement semi-circulaire 14, doublé d'une che- mise 15oCet alésage est fermé, sur le devant, et sur les côtés par un cou- vercle 16, ayant en plan la forme d'un U et fixé à l'aide de vis 17 et pour- vu, sur toute la longueur de sa face antérieure d'une fenêtre 18 (fig. 1) destinée à permettre l'introduction du brin 112 dans ce dispositif E.
Dans la chemise 14 sont mobiles deux pinces p1 et p2.
La pince p1 comporte un bloc 19, mobile dans le sens de la flèche fl sous l'action d'un levier de manoeuvre 20, claveté sur un tourillon 21, monté rotatif dans le corps 12. Ce levier comporte un tourillon excentré 22 , engagé à travers une lumière du corps 16 dans une rainure transversale 23 de la pièce 19,de telle sorte qu'une oscillation de ce levier dans le sens de la flèche f3 (figo 2) assure un déplacement vers la droite de la pièce 19, à l'encontre d'un ressort de rappel 24.
La pièce 19 comporte une rainure 25, oblique par rapport à l'a- xe longitudinal de l'alésage 14. Dans cette rainure est logée la mâchoire mobile 26 de la pince. Cette mâchoire, en forme de coin, coopère, par une face striée 27, parallèle à l'axe longitudinal de l'alésage, avec une face lisse 28 ménagée dans la pièce 19. La mâchoire mobile 26 est repoussée vers la gauche (fig. 2) par un ressort 29 prenant appui sur une butée 30, soli- daire de la pièce 19. Sous l'action de ce ressort la pince tend donc à se fermer.
Il est prévu, à l'extrémité de gauche de l'alésage, une butée 31, .portée par le corps 12 et faisant saillie dans la rainure 25 de la pièce 199de manière telle que, lorsque la pince p1 est dans sa position de re- pos, la plus à gauche possible, la mâchoire 26 est écartée de la mâchoire fixe 28, à l'encontre de l'action du ressort 29, par la dite butée 31.
La pince de droite p2 est constituée d'une manière analogue, mais est fixe. Elle comporte une pièce 32 bloquée dans le corps 12 à l'aide d'u- ne vis 32a, Cette pièce est pourvue d'une rainure oblique 33,dans laquelle peut se mouvoir une mâchoire mobile 34 à face de serrage striée 35,desti- née à coopérer avec une face lisse 36 de cette pièce 32. Un ressort 37 pre- nant appui sur la mâchoire mobile et sur une butée 38 fixée à la pièce 32
<Desc/Clms Page number 4>
tend à fermer la mâchoire. Le biseau 39 d'un poussoir 40,solidaire d'un bouton d'appui 41 et monté coulissant dans les pièces 12 et 32 permet, par l'enfoncement de cette tige à l'encontre d'un ressort de rappel 42,de dé- placer vers la droite la mâchoire mobile 34 et d'ouvrir ainsi la pince p2.
L'ensemble du dispositif E est complété, à son extrémité de droi- te, par un crochet 43, disposé entre la pièce fixe 32 et l'aile correspon- dante d'extrémité du couvercle 16. Ce crochet 43 est articulé autour d'un tourillon 44 et est adapté de manière que son extrémité s'étende en travers de l'ouverture 18 du couvercle 16 pour empêcher le brin b2 introduit dans le dispositif E, de quitter ce dispositif.
Celui-ci fonctionne comme suit le brin b est introduit dans les deux pinces par l'ouverture 18 du couvercle 16, le crochet 43 s'effa- gant à l'encontre du ressort de rappel 45 et la pince P2 étant ouverte par un appui provisoire d'un doigt de l'opérateur sur le bouton 41, cependant que la' pince p1 est ouverte automatiquement par la butée 31. Le brin b2 in- troduit,on libère le poussoir 40 et,sous l'action du ressort 37 , la pince P se referme sur ce brin.
Dès ce moment, lorsqu'on fait osciller le levier 20 dans le sens de la flèche f3, la pince p1 est déplacée vers la droite et la mâchoire 26 libérée de la butée 31, sous l'action du ressort 29, se ferme aussitôt sur le brin b2. On notera que la fermeture de la pince est d'autant plus forte que le brin b2 qui résiste tend à déplacer davantage la mâchoire 26 par rap- port au coulisseau 19 vers la gauche (fig. 2), et ce,en raison de l'obli- quité de la rainure 25.Par conséquent, le brin b2 est pincé fortement et n'est plus laché par la pince p1 pendant tout le déplacement vers la droite de cette pince; le brin b2 glisse alors librement vers la droite dans la pince p2.
Lorsque au contraire, on ramène le levier 20 dans le sens inverse de la flèche f3, la pince p1 revient vers la gauche sous l'action du ressort 24, mais la mâchoire 26 glisse alors dans la glissière 25, vers la droite, en comprimant le ressort 29 et cette pince s'ouvre ainsi pour lui permettre de glisser purement et simplement sur le brin b2 qui ne peut pas revenir vers la gauche, car il est alors maintenu par la pince p2.
MECANISME d'ENTRAINEMENT Fo Le pignon fendu 1, dont on voit sur les figso 2.,5 et 6 la fente longitudinale la destinée à recevoir,coté à côté les deux brins bl et b2 de la boucle B, est monté fou par deux tou- rillons lb dans des portées ménagées dans les deux demi-coquilles 4 et 5 du bâti Co
En vue de son entraînement en rotation, le pignon 1 est combiné avec le mécanisme F. Celui-ci comporte un arbre 46, porté par deux paliers 47, solidaires du bâti et dans l'un desquels il est immobilisé par une vis 48 (figo 2)o Sur cet arbre tourillonne, de part et d'autre du boîtier 4-5, un levier 49, terminé à cet effet sous forme d'une fourche à deux branches 49a et 49b.
La branche 49a comporte (figs. 3 et 4) deux alésages parallèles 50 et 51 dont les axes sont situés dans un plan perpendiculaire à l'arbre 46. Dans ces alésages sont mobiles, respectivement, un cliquet principal 52 et un cliquet auxiliaire 53. Des ressorts 54 et 55 tendent à repousser ces cliquets vers l'extérieur pour appliquer leurs têtes contre un disque à entraîner 560
Ce disque 56 est monté fou sur l'arbre 46 et comporte deux en- tailles 57 et 58; ménageant entre elles un tenon 59 à faces parallèles, avec lesquelles coopèrent les faces actives 60 et 61 des cliquets pourvus de faces arrière obliques d'effacement 62 et 63.
On notera que le cliquet auxiliaire 53 comporte un prolongement médian sous forme d'un nez 64, destiné, normalement, à se déplacer dans une
<Desc/Clms Page number 5>
gorge 65 du disque 56. Mais, dans cette gorge 56 est logée, vers l'avant de la machine, une came fixe formant butée 66 (figs. 1, 4 et 8 à 10) venue de matière ou rapportée sur le bâti C et adaptée pour repousser, après une ro- tation de 180 du levier 49, ce cliquet auxiliaire 53 en vue de lui permet- tre de franchir le tenon 59 du disque 56, lors du début de la grande course de retour du levier, comme il sera exposé plus loin et comme il est repré- senté à la fig. 10.
Comme on le comprend, lorsque le levier 49 accomplit sa grande course aller, de 1800 dans l'exemple choisi, par oscillation autour de l'ar- bre 46, dans le sens de la flèche f4 (fig. 8 et 9), le cliquet principal
52 entraîne le disque 56 dans le sens de la flèche f5, le cliquet auxiliai- re 53 se déplaçant au fur et à mesure devant le tenon 59. Il en est ainsi jusqu'à la position de la fig. 10 pour laquelle le cliquet 53 est effacé par la came 66 pour lui permettre de franchir le tenon 59 en vue du retour vers l'arrière, dans le sens de la flèche f6,du levier 49.
L'autre branche 49b de ce levier comporte un alésage unique 67, dans lequel est mobile un cliquet 68 sous l'action d'un ressort de rappel 69 qui tend à appliquer son extrémité contre un deuxième disque 70, disposé contre l'autre demi-coquille 5 du bâti. Ce disque est pourvu d'une encoche 71 ménageant un ressaut 72, destiné à coopérer avec la face active du cli- quet 68, la face opposée de ce cliquet étant oblique en vue de son efface- ment.
Le ressaut 72 et la face active du cliquet 68 sont disposés de telle sorte que ce cliquet permet d'entraîner le disque 70 dans le sens de la flèche f7 (fig. 10) pendant la grande course de retour du levier 49 de la position de la figo 10 à celle des figs. 8 ou 12,
Les deux disques 56 et 70 sont reliés au pignon fendu 1 par deux trains d'engrenages permettant, pour des rotations inverses de ces disques, c'est-à-dire pour les oscillations de sens inverse du levier 49 qui leur est relié par les cliquets, d'entraîner le pignon fendu 1 toujours dans le même sens, sauf pendant une courte période après la rotation aller de sur- torsion, comme il sera précisé plus loin au cours de l'exposé du fonction- nement.
Sur le disque 56 est claveté en 73, à travers la paroi de la de- mi-coquille, le moyeu d'une couronne dentée 74 (figs. 2, 3 et 5). Cette cou- ronne engrène directement avec le pignon 1, de telle sorte que, lors des oscillations aller du levier 49 dans le sens de la flèche f4 (figs. 5, 8 et 9), la couronne 74 entraîne directement le pignon 1 dans le sens de la flèche f8. Le rapport de multiplication entre la couronne 74 et le pignon 1 est tel que, pour une oscillation, par exemple de 1800,, du levier 49 de la position de la fig. 8 à celle de la fig. 10, le pignon 1 accomplit une rotation d'un tour et demi.
L'autre disque 70 est relié au pignon fendu 1 par l'intermédiaire d'un deuxième train d'engrenages, tel que par entraînement du disque 70 dans le sens de la flèche f7 (figs. 8 à 12), c'est-à-dire dans le sens inverse de la rotation (f5) du disque 56, ce disque 70 continue à entraîner le pi- gnon fendu 1, toujours dans le sens de la flèche f8, pour lui faire accom- plir à nouveau une rotation d'un tour et demi et ce. pendant, l'oscillation de retour du levier 49 , dans le sens de la flèche f6 de la position de la figo 10 et celle de la fig. 12.
Dans ce but, sur le disque 70 est clavetée en 75 à travers l'au- tre demi-coquille 5 du bâti, une couronne dentée 76, identique à la couron- ne 74, mais déportée axialement par rapport au pignon 1 de telle sorte qu'el- le n'engrène pas avec ce pignon. La liaison entre eux est assurée par un pi- gnon intermédiaire 77 (figs. 2 et 5), monté fou sur un axe 78, porté par les deux demi-coquilles 4 et 5.
Grâce aux transmissions ci-dessus décrites, un mouvement aller et retour du levier 49, de la position de la fig. 8 à la position de la fig.
<Desc/Clms Page number 6>
12, provoque une rotation continue du pignon fendu 1, dans le sens de la flèche f8 et ce sur un nombre entier de tours, trois dans l'exemple choisi.
Il en résulte que lorsque le levier a accompli son mouvement aller et re- tour, la fente la du pignon se retrouve (fig. 12) exactement dans la même position qu' au moment du départ (position de la fig. 8).
Mais l'ensemble du mécanisme F est complété par des moyens au- xiliaires tels que, alternativement, les mouvements aller et retour du le- vier 49 ont une grande amplitude (par exemple 180 comme indiqué) et assu- rent la rotation précitée du pignon fendu 1 dans le sens de la flèche f8 en vue de la torsion du lien puis une amplitude plus faible, destinée à provoquer une rotation de surtorsion du pignon fendu 1 d'abord dans le sens de la flèche f8, puis une rotation égale de retour l'amplitude des mouve- ments aller et retour du pignon 1 étant alors par exemple de 90 .
L'ampli- tude correspondante de la petite oscillation aller et retour du levier 49, à partir de sa position arrière de repos, dépend de celle désirée pour le pignon fendu, et du rapport de multiplication donné par les trains d'engre- nagesDans l'exemple choisi, le pignon fendu 1 devant tourner de 90 , l'am- plitude du deuxième mouvement du levier 49 doit être de 30 étant donné le rapport de multiplication choisi qui est de "3".
En vue d'assurer ce mouvement limité aller et retour du levier 49, le mécanisme est complété comme suit. Sur l'arbre 46 est montée folle, entre les couronnes dentées 74 et 76, une came 79 qui est solidaire en ro- tation de la couronne dentée 76, grâce à un clavetage 80 (figs. 3 et 5).
Cette came 79 comporte, d'une part, un bossage circulaire 81 qui ne s'é- tend qu'à une portion du pourtour de la came, ce bossage étant limité par deux surfaces radiales 82 et 83 (figo 5) et, d'autre part, une encoche 84.
Cette encoche est destinée à coopérer avec une butée mobile de verrouilla- ge constituée par un nez 85 d'un levier 86. Ce levier 86 est articulé en 87 sur le bâti et est sollicité par un ressort 88 dans le sens qui appli- que le nez 85 sur la périphérie de la came 79. Le levier comporte, sur sa face supérieure et vers le milieu de sa longueur, un bossage 89 pourvu d'un ressort 90 et raccordé par une rampe 91 au champ supérieur 92 du levier (figo 5).
Avec ce bossage 89 et avec le bossage 81 de la came principale 79 coopérent respectivement les talons 93 et 94 d'une came 95 de forme tri- angulaire ou, d'une manière plus précise, en forme de Ao
Cette came est montée folle sur un axe 96, porté par les deux de- mi-coquilles 4 et 5 du bâti et elle est sollicitée à tourner dans le sens de la flèche f9, par un ressort 97, disposé autour de cet axe 96 dont elle est solidaire par l'une de ses extrémités tandis que l'autre extrémité est fixée à la cameo En outre, cette came 95 a une largeur telle que son talon 93 se trouve au droit du bossage 81 de la came 79, tandis que son autre ta- lon 94 est au droit du levier 86 (voir fig. 3).
Compte tenu de la forme de la came auxiliaire 95,les dimensions des bossages 81 et 89 de la came principale 79 et du levier de butée et de verrouillage 86 sont telles qu'une rotation d'un tour de la came 79, rota- tion correspondant à l'aller et retour de grande amplitude du levier 49 c'est-à-dire au passage du mécanisme de la position de la fige 8 à la posi- tion de la figo 12, n'est pas suffisante pour ramener les cames principa- le 79 et auxiliaire 95 dans la même position relative.
En d'autres termes, si, au début du mouvement, ces cames sont dans la position représentée à la figo 8, telle que le talon 94 de la came 95 bute contre la tranche d'extrémité 83 du bossage 81 de la came principale 79, tandis que le talon 93 appuie sur le ressaut 90 du levier 86 (figo 8) à la fin du mouvement de retour du levier 49 (fige 12) la came auxiliaire 95 est effacée par rapport au levier 86 car son talon 94 est encore au con- tact du bossage 81; la libération de la came 95 n'est possible que par un supplément de rotation de la came 79 dans le sens indiqué par la flèche f10 (fige 12).
<Desc/Clms Page number 7>
Simultanément, ce pignon entraîne lui-même, par l'intermédiaire du pignon 77, la couronne dentée 76 et le disque 70 dans le sens de la flè- che f', de telle sorte que l'encoche 72 de ce disque 70 tourne autour de l'axe de l'arbre 46, en sens inverse du cliquet 68 qui suit le levier 49 dans ses oscillations (voir notamment la position intermédiaire représen- tée à la fige 9).
A la fin du mouvement aller du levier 49 (figo 10), le cliquet
68 retombe dans l'encoche 72, cependant que le cliquet auxiliaire 53 est effacé par la came fixe 66. Il en résulte que l'on peut ramener immédiate- ment, sans autre mesure, le levier 49 vers l'arrière pour le faire passer de la position de la figo 10 à celle de la fig. 12. Au cours du retour du levier,c'est le cliquet 68 qui entraîne directement le disque 70 et, par conséquent, la couronne 76 conjuguée.
Celle-ci qui tourne dans le sens de la flèche f7, continue à entraîner dans le sens de la flèche f8 le pignon fendu 1, en raison du pignon intermédiaire 77 ; que le disque 56 entraîné par le pignon 1 continue à tourner dans le sens de la flèche f5 pour revenir finalement dans la position initiale (comparer les positions identiques des figso 8 et 12)0
Pendant tout ce mouvement de retour, le cliquet auxiliaire 53 qui a franchi le talon 59 du disque 56 à la fin de la course aller du le- vier en raison de son effacement provisoire par la came 66, glisse sur la surface cylindrique de ce disque 56 pour revenir contre son talon 59,dans la position de la fig. 12.
Le passage de la position de la fig. 8 à la position de la fig.
12 qui correspond à un mouvement aller et retour de grande amplitude du levier 49, a donc fait tourner d'un nombre entier de tours, soit trois tours dans l'exemple représenté, le pignon fendu 1 et a provoqué sur les deux brins juxtaposés bl et b2 du lien deux torsades situées de part et d'autre de ce pignono
Mais en raison de l'élasticité du fil, si l'opération s'arrêtait là, c'est-à-dire si la rotation du pignon 1 était limitée à un nombre en- tier de tours, il serait pratiquement impossible de dégager les brins du lien de la fente la de ce pignon en raison même de l'élasticité du lien,
Il est nécessaire, d'ailleurs comme connu en soi, de provoquer une surtorsion du lien de manière que, par l'élasticité,
les portions des deux brins situées entre les deux torsades reviennent exactement dans la même position relative qu'avant la formation de ces torsades.
Cette surtorsion est assurée par une deuxième course aller du le- vier 49,mais cette fois sur une amplitude plus faible, au cours de laquelle entrent en jeu les cames principale 79 et auxiliaire 95 et le levier 96, le retour en arrière du levier permettant le propre retour élastique des deux brins dans la position finale désirée.
Si on se rapporte aux figs. 8 à 12,on constate que, au début du mouvement de grande amplitude, le levier 86 est maintenu écarté de la came 79 et, par suite, de son encoche 84 par la came auxiliaire 95, elle- même maintenue basculée à l'encontre de son ressort de rappel 97, par la tranche 83 du bossage 81 de la came 79,cette tranche agissant sur le ta- lon 94 de la dite came 95.
Au cours du premier mouvement de grande amplitude aller et re- tour du levier 49, la came 95 reste, au début du mouvement (fige 9) en pri- se en 90 avec le levier 86 et maintient ce levier effacé, ce qui permet à l'encoche 84 de la came 79 qui tourne dans le sens de la flèche f12,de franchir librement le nez 85 du levier 86.
Un peu après le passage par la position de la fige 9, le bossage 81 de la came 79 vient , par sa tranche 82, appuyer sur le talon 94 de la came 95 et l'oblige à basculer à l'encontre de l'action de son ressort de
<Desc/Clms Page number 8>
PINCE Go Cette pince est destinée à serrer le brin b2 et la por- tion adjacente de la boucle B entre le mécanisme de torsion et la cisaille H. Cette pince est disposée à la suite d'une fourche de guidage 98,encastrée dans le bâti et elle comporte une enclume inférieure 99 formant une mâchoire fixe et un levier supérieur 100, sensiblement horizontal et formant une mâ- choire mobile.
Ce levier 100 est articulé autour d'un axe 101 (fig. 7) porté par le bâti et il est sollicité à osciller autour de cet axe, dans le sens de la flèche par un ressort 102 agissant sur son extrémité arrière. Il est normalement appuyé sur la mâchoire fixe 99, sauf lorsque le levier 49 est dans sa position de repos ou de fin de course de grande amplitude car, à ce moment, un bossage 103 d'une came 104, clavetée en 105 sur le disque 70, vient prendre appui sur ce levier pour l'écarter de la mâchoire fixe 99, comme représenté sur la fig. 7.
CISAILLE H. Celle-ci est disposée entre la pince G et un épaule- ment du bâti. Elle est destinée à couper le brin b2 qui relie la boucle B à la bobine d'alimentation. Cette cisaille comporte un couteau, constitué par un levier 106, monté oscillant autour de l'axe 101, pourvu d'un tran- chant 107 destiné à coopérer avec l'arête supérieure adjacente, conjuguée de l'enclume inférieure 99 agissant comme contre-couteau, et sollicité par un ressort 109 qui l'écarte de la dite arête conjuguée.
En vue de la coupe, le couteau 106 est soumis à l'action du bos- sage 111 d'une came 112. Cette came concentrique à la came 104 dans la- quelle son moyeu est logé est clavetée en même temps qu'elle en 105 sur le disque 70. On notera enfin que le tranchant 107 du couteau 106 comporte un évidement 107a à son extrémité arrière.
II.- Fonctionnement de la machine.
Soit à former une boucle B autour de l'objet A et à agrafer cette boucle. Le lien nécessaire, pris sur une bobine non représentée, est, comme on l'a déjà dit, engagé par son extrémité bl dans la pince D où il se trou- ve maintenu par la surface excentrée 10 de cette pince.
Immédiatement après la pince D, le lien est engagé une première fois dans le pignon fendu 1, puis dans le guide 98, dans la pince G et sous le couteau H, puis on forme la boucle B autour de l'objet A. A la fin de la boucle, le lien passe à nouveau dans la pince D, mais cette fois, sans être serré car il est compris entre l'enclume 7 et la surface 11, puis une deuxième fois dans le pignon fendu 1 dans le guide 98, dans la pince G, sous le couteau H où il repousse le brin b1 au droit de l'évidement 107a du couteau, et enfin dans les pinces du dispositif E de mise sous tension.
Ceci fait, par des mouvements d'oscillation du levier 20, on pro- voque, comme il a été exposé plus haut, la mise sous tension de la boucle B par un nombre convenable de déplacements du levier 20.
La tension désirée étant obtenue, il ne reste plus qu'à opérer d'abord la torsion, puis la surtorsion des deux brins bl et b2,à l'aide du pignon fendu 1, pour ces opérations on se reportera aux schémas des figs.
8 à 13
Au début de l'opération de torsion, les organes du mécanisme F sont dans la position représentée à la fig. 8.
La première opération consiste à faire basculer vers l'avant de 1800 le levier 49, dans le sens de la flèche f-, le faisant ainsi passer de la position de la fig. 8 à celle de la fig. 10. Le cliquet 52 qui est au contact du bossage 59 du disque 56, entraîne ce disque dans le sens de la flèche f5 et, par le clavetage 73, la couronne 74 qui fait tourner d'un tour et demi le pignon fendu 1 dans le sens de la flèche f8.
<Desc/Clms Page number 9>
rappel pour venir dans la position de la fige 10. Le levier 86, libéré de l'action de la came, bascule autour de son axe 87 sous l'action de son res- sort de rappel 88 mais,à ce moment, l'encoche 84 de la came 79 a déjà franchi le nez 85 du levier 86 et celui-ci porte, purement et simplement, sur la partie circulaire de la came 79 et son basculement est sans effet.
Il en est ainsi jusqu'à la position de la fig. 12. Mais comme on l'a souligné plus haut, pour cette position qui correspond, on le rap- pelle, à la fin du mouvement de retour de grande amplitude du levier 49, la came auxiliaire 95 n'a pas pu reprendre sa position initiale de la fig.
8 car elle n'a pu échapper au bossage 81 de la came 79. Cette came auxi- liaire 95 est donc encore effacée et le levier 86 est libre.,
Dans ces conditions, lorsqu'on amorce le mouvement aller de fai- ble amplitude, destiné à provoquer la surtorsion, le levier 86 frotte, par son nez 85, sur la came 79. Au cours du mouvement aller du levier 49, le cliquet 52 entraîne le disque 56 et provoque une rotation supplémentaire du pignon fendu 1. Cette rotation supplémentaire du pignon qui correspond à la surtorsion nécessaire, est par exemple de 90 de telle sorte que la fente la vienne dans la position de la fig. 13.
Cette surtorsion est arrêtée par l'arrêt du levier 49 et de l'en- semble du mécanisme sous l'action du nez 85 du levier 86 qui s'engage, sous l'action du ressort 88, dans l'encoche 84 de la came 79, interdisant d'aller plus loin. On se trouve alors dans la position de la fig. 13, mais l'ampli- tude aller de surtorsion a été suffisante pour que la tranche 83 du bossa- ge de la came principale 79 ait abandonné le talon 94 de la came 95 et cel- le-ci, sous l'action de son ressort de rappel 97, a basculé, ramenant son talon 93 au contact du levier 86.
Il ne reste plus, pour en terminer, qu'à ramener le levier 49 dans le sens de la flèche fl3 jusqu'à sa position de départ de la fige 8.
Au cours de ce mouvement de retour, ce n'est plus le cliquet 68 qui est susceptible d'entraîner le disque 70 dans le sens de la flèche qui de la figo 12 car, à la fin de la course de faible amplitude aller, les pièces se trouvant dans la position de la fig. 13, ce cliquet 68 est écarté pé- riphériquement de l'encoche 72 du disque 70.
Le mouvement de retour est assuré par le cliquet auxiliaire 53 qui, jusqu'ici, n'avait eu aucune utilité. Ce cliquet 53 entraîne le dis- que 56 dans le sens de la flèche f14, inverse au sens normal de rotation de ce disque, et il en résulte de ce fait des rotations du pignon 1, de la came 79 et du disque 70 dans le sens des flèches f15, f16 et f17 qui sont de sens inverse à ceux indiqués sur les figs. 8 à 12 et qui corres- pondent à la période de torsion. Par suite de ces rotations suivant f15 à fl7, après la course de retour de faible amplitude, l'ensemble des organes se retrouve exactement dans la position de la fig. 8.
En effet, par suite de la rotation dans le sens de la flèche fl6 la tête 85 du levier 86 est dégagée de l'encoche 84 par la came 95 dont le talon 93 monte la rampe pour s'engager sur le ressaut 90, cette came étant elle-même actionnée par la tranche 83 de la came 79; le levier 86 sera ain- si maintenu effacé au cours de la grande course suivante, afférente à un nouveau cerclage.
Il reste à examiner le comportement au cours du cycle, d'une part, de la pince G et, d'autre part, de la cisaille H.
En ce qui concerne la pince G, on rappelle qu'au repos (c'est-à- dire au début d'un cycle), le bossage 103 appuie sur le levier 100 consti- tuant la mâchoire supérieure de cette pince qui est alors ouverte, permet- tant ainsi l'introduction dans cette pince des deux brins juxtaposés du lien. Mais, pour toutes les autres positions du levier 49, la came 103 est effacée par rapport au levier 100 et, sous -l'action du ressort 102,ce le- vier est sollicité dans le sens de la flèche fil et appuie sur la mâchoire
<Desc/Clms Page number 10>
fixe 99,maintenant ainsi les deux brins; ceux-ci ne sont donc libres qu'au début et à la fin de la manoeuvre et pendant l'instant intermédiaire,où, à la fin de la course de retour de torsion, le levier 49 se trouve dans sa position de repos avant le début de la course de surtorsion.
Enfin, en ce qui concerne la cisaille H, la coupe du brin b2 in- tervient au cours de la période même de torsion car le bossage 111 de la came 112 repousse alors le couteau 106 à l'encontre de l'action de rappel du ressort 109. Par conséquent, à la fin de la manoeuvre de surtorsion, le brin b2 est coupé depuis déjà un bon moment et l'ensemble de la machine avec le brin b2 encore engagé dans le dispositif de traction E peut être dégagé, sans encombre, de la boucle B tendue et agrafée par ses deux tor- sades autour de l'objet Ao
Un cycle complet de fonctionnement est terminé. La machine est prête à accomplir une nouvelle opération.
Naturellement,l'invention n'est nullement limitée au mode d'exé- cution représenté et décrit qui n'a été donné qu'à titre d'exemple.