PROCEDE POUR EFFECTUER LE MELANGE DE MATIERE FIBREUSE, ET INSTALLATIONPOUR LA MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE.
Pour mélanger une matière fibreuse, on connaît différents dispositifs, et notamment un dispositif de déchargement qui exécute un mouvement de va-et-vient au-dessus d'un lit allongé et qui est raccordé à une conduite d'alimentation pneumatique par un tube se repliant télescopiquement. Toutefois, pour mélanger des matières fibreuses différentes, il ne suffit pas de dispositifs individuels de mélange. Pour cela, on a, au contraire, constitué des installations de mélange importantes dans lesquelles on fait passer la matière fibreuse à travers deux ou trois loups cardeurs et, dans les intervalles, à travers des dispositifs mélangeurs présentant pour le produit mélangé des possibilités correspondantes *de se déposer. Les installations de ce genre prennent beaucoup de place, elles sont d'un achat coûteux et demandent un entretien constant.
En outre, les fibres souffrent de passer plusieurs fois à travers les loups cardeurs.
Dans ces conditions, pour pouvoir effectuer de façon absolument correcte, par comparaison avec les installations connues, le mélange de la matière fibreuse avec des moyens plus simples, en particulier avec un seul loup cardeur, et obtenir un mélange parfait des fibres de nature différente tout en les ménageant le plus possible, on commence, d'après la présente invention, par ameublir au moyen de ventilateurs la matière fibreuse ayant subi un mélange de grosse préparation, puis on la dirige vers des mélangeurs intermédiaires dans lesquels elle descend et se dépose, à la suite de quoi
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tière fibreuse est déposée par un dispositif de déchargement à mouvement de va-et-vient sous la forme d'un lit allongé fait de couches superposées.
Le dessin annexé représente schématiquement un exemple d'exécution de l'invention; dans ce dessins Fige 1 est une vue en plan d'une installation de mélange. Fige 2 est une vue de coté des mélangeurs intermédiaires. Figo 3 représente, également en une vue de coté, les mélangeurs principaux; Figs. 4 à 7 représentent des détails de l'installation.
On prélève sur les balles, telles qu'elles ont été livrées et contenant des matières fibreuses de diverses sortes, ces dernières matières par quantités déterminées d'après la proportion de mélange prescrite,
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sur le sol du local de mélange en plusieurs couches superposées pour con stituer un lit provisoire 1 à partir duquel on vient ensuite placer la matière fibreuse devant l'entonnoir d'aspiration 2 d'un dispositif de trans-
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be 5 et le séparateur 6, la matière fibreuse parvient ensuite dans le mélangeur intermédiaire 7 dans lequel elle descend à peu près verticalement et s'accumule en un tas sur le fond sans qu'il y ait lieu de craindre, pendant ce temps, une séparation partielle du mélange en ses constituants, comme cela se produit dans des dispositifs de mélange connus lorsqu'on lance les fibres horizontalement et qu'elles peuvent continuer de voler plus ou moins loin suivant leur masse.
Le mélangeur intermédiaire 7 se compose d'un tuyau souple ou d'un casier qui va en s'élargissant vers le bas à la façon d'un entonnoir,
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appareil de relevage, de sorte que la moitié inférieure du tuyau souple peut être soulevée et la matière fibreuse déposée dans le mélangeur intermédiaire être retirée et aspirée par le coté. L'air de transport qui fournit la matière fibreuse à travers la conduite 2-6 et qui se trouve à une certaine pression supérieure à la pression atmosphérique, s'échappe en partie à travers la paroi du tuyau souple, et en partie à l'extrémité inférieure de ce dernier en comprimant, par son passage à travers la matière fi breuse déposée, cette dernière de telle sorte qu'il se forme un amoncellement relativement ferme.
Pour ne pas laisser pénétrer, dans le local où se fait le travail, la poussière entraînée par l'air de transport de la matière fibreuse, il est bon d'entourer le tuyau flexible 7 à une certaine distance d'une
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dans l'espace annulaire compris entre le tuyau souple 7 et la gaine 7d et qu'elle s'accumule sur le sol, tandis que l'air s'échappe vers le coté et vers le haut. La gaine doit également pouvoir être soulevée au moyen d'un anneau et d'un appareil de relevage attaquant cet anneau. Son bord infé-
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ble.
Quand la matière fibreuse s'est déposée dans le mélangeur intermédiaire 7, on arrête temporairement le ventilateur 4, on ferme, d'autre part, l'entonnoir d'aspiration 2 et la conduite 5 au moyen d'un papillon ou d'un tiroir. Pour cela, on dégage une ouverture latérale 8 du tube 3 et on ouvre un second tube 9, branché sur le ventilateur 4, qui, précédemment, était fermé. Ce tube conduit dans sa première partie verticalement vers le
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et en raison de leur montage dans des amortisseurs en caoutchouc 9b, dans des membranes élastiques ou des organes analogues, peuvent être écartées élastiquement mais sont fixées radial ement par rapport à l'axe du tube à la paroi de ce dernier, pour ameublir et diviser les mèches de fibres encore déposées sous la forme de flocons dans le premier mélangeur intermédiaire 7, ce qui économise un passage, autrement nécessaire, à travers le loup cardeur. De telles broches peuvent aussi être disposées dans l'enveloppe
<EMI ID=8.1> dernières exécutent au passage du courant de matière fibreuse des mouvements vibratoires qui fournissent un certain effet de choc et divisent les mèches.
A la partie ascendante du tube 9 se raccorde, au moyen d'un coude, un élément de tube descendant qui va jusque sur le sol du local de mélange et qui se continue ensuite par un élément de tube horizontal. Ce dernier est dispose en-dessous du fond d'un second mélangeur intermédiaire 10 et conduit à un ventilateur 11 qui appuie l'action du ventilateur 4 et continue de refouler le courant d'air, avec les fibres entraînées, à travers le tube ascendant 12 et vers la buse de distribution 13 du mélange intermédiaire 10. Ce dernier est exécuté comme le mélangeur intermédiaire 7.
Si on met alors les ventilateurs 4 et 11 en marche après les préparatifs ci-dessus décrits, ils aspirent par le côté la matière fibreuse accumulée au préalable dans le mélangeur intermédiaire 7 et la font passer dans le mélangeur intermédiaire 10 où elle s'ameublit à nouveau, mais dans une forte mesure, et où elle se mélange mieux puis s'accumule en un amoncellement dense. Lorsque cela est accompli, on arrête les ventilateurs 4 et 11. On peut alors rétablir l'état initial en ce qui concerne le mélangeur intermédiaire 7, pour faire parvenir un nouveau lot de la matière fibreuse depuis un lit préalable 1 dans le mélangeur intermédiaire 7.
Il faut alors, en manoeuvrant un papillon ou un organe analogue, fermer la conduite 9 et ouvrir en revanche une conduite dérivée qui n'est pas représentée sur le dessin, et qui met le ventilateur 11 en communication avec une buse d'aspiration à la base du mélangeur intermédiaire
10, après que la partie inférieure du tuyau souple 7 constituant le mélangeur intermédiaire a été soulevée. En outre, on ferme le tube 12, et
on ouvre en revanche la conduite 14. Si on met alors le ventilateur 11 de nouveau en marche, la matière fibreuse déposée au préalable dans le mélangeur intermédiaire 10 est aspirée au moyen de la conduite dérivée préci-
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dispositif de déchargement 15 qui fonctionne comme un séparateur d'air,
et qui est situé au-dessus de la table d'alimentation 16 d'un loup cardeur 17 et va jusqu'à la table 16. Le dispositif de déchargement 15 se compose d'un boîtier en forme de coffre dans lequel la matière fibreuse qui
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exécutées de préférence en un tissu, tandis que l'air et la poussière entraînée s'échappent à travers les mailles du tissu. Les parois extérieures
15 du coffre qui entourent le conduit de guidage pour la matière fibreuse peuvent être également exécutées en partie en un tissu perméable à l'air. La poussière s'accumule dans le bottier 15. A l'extrémité inférieure du
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refoulé, par la matière fibreuse qui tombe du dispositif de déchargement
15, et après que cette matière s'est accumulée sur la table d'amenée, dans une mesure telle que cette matière fibreuse puisse être évacuée sous le
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breuse soit chassée par soufflage par l'air de transport qui est sous pression et qui, du reste, comprime dans ce cas également la matière déposée sur la table d'amenée en garantissant son entraînement correct et ordonné par la table d'amenée. Des deux côtés du chemin de déplacement, par pivote-
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lequel a été tendu un tissu perméable à l'air.
Pour éviter des accumulations de la matière fibreuse à l'intérieur du dispositif 15 de déchargement, l'une ou l'autre des bandes de tis-
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tière fibreuse, peuvent être exécutées sous la forme de toiles sans fin passant sur des galets au moyen desquels la bande de tissu est maintenue con-stamment ou par intermittence en mouvement de rotation, le brin qui délimite le puits de descente étant entraîné dans le sens descendant. L'entraînement des toiles 15a se fait automatiquement par le courant d'air et par
le poids des quantités de fibres qui se déposent contre les toiles. Au lieu d'une bande de tissu, on peut du reste utiliser également, pour délimiter
le puits de descente, des rangées de lattes ou des tamis en tôle ou en fil métallique. On donne avec avantage au puits de descente la même largeur qu'au loup cardeur. Dans le sens de la longueur de ce dernier, la largeur intérieure du puits de descente doit autant que possible augmenter en direction du bas.
A l'endroit où débouche.le loup cardeur 17, il est prévu une série de lamelles en acier suspendues librement les unes à côté des autres avec un faible intervalle entre elles, qui poussent vers le bas les fibres qui sortent du loup cardeur, tandis que l'air qui s'échappe du cylindre de sortie du loup sort par les intervalles compris entre les lamelles d'acier. Ensuite, on fait subir à la matière fibreuse un ensimage. On prélève le liquide d'ensimage au réservoir 18 et on le refoule au moyen d'une pompe dans la conduite 19 qui le dirige vers l'appareil de pulvérisation 20.
On a constaté, à cet égard, qu'il est avantageux de diriger la matière fibreuse vers le point d'ensimage en la réchauffant modérément au préalable, pour qu'elle accepte facilement le liquide d'ensimage et que ce dernier recouvre les fibres d'une couche mince et uniforme et qu'il n'y adhère donc pas sous la forme de petites gouttes, comme cela se produit couramment lorsque la matière fibreuse est froide. Lorsque le liquide d'ensimage constitue sur les fibres un revêtement uniforme, il se produit moins de perte par le duvet abandonné, et surtout le fil filé prend ensuite une surface plus lisse. Pour obtenir
ce résultat, il est avantageux de compléter encore l'installation décrite jusqu'ici par une conduite qui aspire l'air réchauffé, provenant du corps
de chauffe servant au chauffage du local, au moyen d'un ventilateur spécial qui le fait parvenir dans le ventilateur 11 à l'endroit où débouche la conduite 9, afin que la matière fibreuse soit réchauffée de façon uniforme
dans la conduite 14 sur son chemin vers le loup cardeur 17.
Dans la suite du chemin qu'il parcourt, le voile relativement mince qui vient du loup subit un rétrécissement par l'entonnoir 21, et est dirigé vers le ventilateur 22 au moyen duquel il est conduit dans le tube 23 dont la longueur est réglable par un mouvement télescopique. A l'extrémité libre de ce tube 23 est disposé un appareil de répartition 24 qui peut se déplacer sur des rails et qui dépose la matière fibreuse arrivante, en se déplaçant dans un sens et dans l'autre, en un certain nombre de couches ho- rizontales superposées sur le sol du local de mélange, pour former un lit allongé 25. On prélève ensuite la matière fibreuse sur ce lit sous la forme de blocs séparés verticalement, dont chacun contient des fibres de toutes les couches déposées, ce qui est d'une importance considérable pour l'uniformité du mélange final de fibres.
On place ensuite les blocs à l'entrée d'un autre appareil de transport dans lequel se produit un nouveau mélange intime de la matière fibreuse.
A cet effet, on a disposé le long du lit 25 un tube 26 portant un certain nombre d'entonnoirs aspirateurs 27, et placé sur le sol du local de mélange. Normalement, les entonnoirs d'aspiration sont fermés. mais dès qu'on a déposé devant l'un ou l'autre d'entre eux un bloc de matière fibreuse séparé du lit 25, on ouvre l'entonnoir d'aspiration correspondant et la matière fibreuse placée devant cet entonnoir est aspirée puis est dirigée,
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le tube 30, vers un emplacement 31 d'aiguillage. En ce dernier, un volet mobile ou un organe analogue guide la matière fibreuse arrivante soit par les conduites 32 et 33 vers un point de mise en sac, soit par les conduites 32 et 34 vers les cardes ou leurs dispositifs d'alimentation, ou encore par le tube 35 de nouveau vers le dispositif de déchargement 15 pour qu'elle re-
<EMI ID=16.1> le premier passage et dépôt par couches sur le lit 25, on devait ne pas encore avoir pleinement atteint le mélange intime et fin désiré pour la matière fibreuse. La longueur du lit 25 et le dépôt de la matière fibreuse en un grand nombre de couches minces s' étendant sur toute la longueur du lit permettent toutefois de s'attendre en général à un mélange intime parfaitement uniforme d'une quantité correspondante de la matière fibreuse par un seul passage à travers le loup cardeur, d'autant plus qu'après le premier mélange de grosse préparation de la matière fibreuse, on a effectué préalablement encore un bon mélange intermédiaire.
Après le second passage éventuel à travers le loup cardeur,mais aussi lorsque le lit 25 n'est pas encore complètement épuisé quand commence le mélange du lot suivant, les nouvelles quantités de matière fibreuse fournies par le loup cardeur 17 sont dirigées par le ventilateur 22 non pas
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que 37 représenté sur le dessin à l'état replié sur lui-même, et elles sont empilées par le dispositif de déchargement 39 qui roule sur les rails 38 en un lit 40 qui se forme de la même façon que ce qui a été décrit au sujet du lit 25.
Pour pouvoir présenter facilement aux buses d'aspiration 27 du tube d'aspiration 26 les blocs de matière fibreuse tranchés verticalement
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de son axe longitudinal et que les buses 27 puissent donc être dirigées soit vers le lit 25, soit vers le lit 40.
Pour ne pas être obligé d'interrompre l'amenée de nouvelles quantités de matière fibreuse lorsqu'on fait passer de la matière accumulée dans le mélangeur intermédiaire 7 au mélangeur intermédiaire 10, il est avantageux de prévoir deux groupes de mélangeurs intermédiaires 7 et 10 de ce genre et de diriger la matière fibreuse sur ces groupes alternativement de façon que le ventilateur 4 la fasse arriver chaque fois dans le groupe dont le premier mélangeur intermédiaire 7 est prêt à recevoir la matière fibreuse, tandis qu'on prélève de cette matière, dans l'autre groupe, au mélangeur intermédiaire 7, et qu'on la dirige vers le mélangeur correspondant 10.
Au lieu du dispositif de déchargement 24 raccordé à un tube télescopique 23, on peut également utiliser un autre dispositif mélangeur, par exemple un dispositif de déchargement guidé sur une voie circulaire ou
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REVENDICATIONS.
1[deg.] - Procédé pour effectuer le mélange d'une matière fibreuse, caractérisé par le fait qu'on commence par laisser se déposer en un grand nombre de couches superposées, et en la laissant tomber, la matière fibreuse ayant subi un mélange de grosse préparation, ameublie par des mélangeurs intermédiaires, et que ce n'est qu'ensuite qu'on la conduit à travers un loup cardeur à partir duquel la matière fibreuse est de nouveau déposée en
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ce par un dispositif de déchargement qui exécute un mouvement de va-et-vient.