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A. HERZOG, résidant à DUSSELDORF-Holth ausen (Allemagne).
APPAREIL POUR PREPARER DE L'EAU CHAUDE, NOTAMMENT POUR L'USAGE EN CAMION .
L'objet de l'invention est un appareil rapide pour la prépara- tion d'eau chaude pour les buts les plus divers, par exemple, pour délivrer de l'eau chaude pour la préparation de café, de thé, de bouillon, ainsi que pour cuire des oeufs, pour maintenir au chaud des bouteilles de lait par exemple, ou analogues, en particulier pour être utilisé sur un camion.
Les appareils connus sont des machines percolatrices de café pro- prement dites, dans lesquelles la poutre de café est déposée dans la chambre d'ébullition du récipient et y est épuisée ; récipient sort du café prêt.
Ces appareils ont l'inconvénient d'être d'une manipulation compliquée, puis- qu'après chaque utilisation l'appareil doit être démonté pour enlever le marc de café, pour nettoyer les filtres qui sont pour la plupart agencés à l'inté- rieur de l'appareil, pour remplacer les papiers-filtre, etc... Les appareils sont relativement grands et prennent beaucoup de place par exemple sur la plan- che de bord.
En outre, ces appareils sont chauffés par des fils chauffants électriques qui sont, soit dans des cartouches fermées, soit dans des plaques chauffantes fermées qui sont introduites dans la chambre d'ébullition du ré- cipient à eau ou sont agencés sous le fond de la chambre d'ébullition.
Dans cet agencement, le chauffage du liquide ne se fait que par transmission de chaleur rayonnante et il fautpar conséquent un temps de chauf- fage plus long qui équivaut à l'inconvénient d'une charge de même durée de la batterie de la voiture.
Ces complications et inconvénients sont évités par l'invention.
L'invention comprend un récipient à eau ouvert au-dessus, qui est
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mis à la masse et qui porte à sa partie inférieure un robinet connu en soi pour le soutirage du liquide. Dans le récipient à eau est disposé l'élément chauffant, qui comprend par exemple un fil chauffant enroulé à la manière d'un ressort de montre, qui est disposé à nu à peu de distance au dessus du fond du récipient à eau et dont une extrémité est également à la masse tandis que l'autre extrémité du ressort est conduit sous isolement au deuxième pôle de la batterie, par exemple par le moyen d'une tige de con- tact qui passe dans une garniture isolante à travers le fond du récipient à eau et qui est conformée en fiche de prise de courant.
L'élément chauffant est avantageusement protégé contre les contacts par un treillis agencé au- dessus de lui, fixe ou amovible.
Grâce à l'élément chauffant se trouvant à nu directement dans le liquide à chauffer, il y a transmission directe de sa chaleur au liquide qui est amené à l'ébullition dans un temps notablement plus court que dans les appareils à cartouches chauffantes fermées et par suite aussi la batte- rie est soumise à une charge d'autant moindre.
Le récipient à eau est,suivant l'invention, monté à une extré- mité d'une petite console, à demeure ou de manière amovible, qui, au moment du besoin est enfoncée dans une douille monopolaire, par exemple, agencée sur la tablette du panneau de bord, de manière à ne pouvoir basculer, la broche de contact de cette prise étant reliée au pôle libre de la batterie, tandis que le bras porteur et l'enveloppe de la douille sont à la masse. Un conducteur dans la console va de la broche de contact de la douille, par l'intermédiaire d'un interrupteur, de préférence monopolaire de type connu en soi, à l'autre extrémité de la console, sur laquelle repose aussi le ré- cipient à eau, au pôle libre de l'élément chauffant du récipient à eau.
Le bouton de l'interrupteur peut être équipé d'une petite lampe indicatrice alimentée par le courant de batterie lorsqu'on ferme le circuit.
Une autre forme de réalisation consiste en ce que l'élément chauffant est agencé, sous forme non enrobée ou enfermée, à proximité du fond d'un récipient soudé pourvu vers le haut d'une ouverture de remplissa- ge fermable et au fond d'un tuyau d'écoulement avec robinet de soutirage, et qui possède à son extrémité supérieure une ouverture pour le remplir du liquide à chauffer. Un deuxième récipient amovible, servant à la percola- tion de la boisson, par exemple une tasse ordinaire, est maintenue, pour recevoir le liquide chaud, en dessous du récipient de cuisson et est rempli par actionnement de son robinet de soutirage.
La tasse de percolation peut être serrée de manière amovible, au moyen d'un bras qui la porte avec res- sort de pression, ou d'autre manière connue en soi, en position d'utilisa- tion en dessous du récipient de cuisson.
Le robinet de soutirage du récipient à cuire est disposé en un emplacement tel de son fond que son ouverture d'écoulement vient à se trou- ver au-dessus de l'ouverture de la tasse serrée en-dessous du récipient de cuisson.
Suivant l'invention,le robinet de soutirage est relié à un in- terrupteur ou est conformé pour en constituer un, dont les positions de com- mutation sont disposées de telle façon que lors de l'ouverture du robinet on coupe en même temps le courant, tandis qu'en fermant le robinet on ferme aussi le circuit, et que sur une troisième position on coupe aussi le cou- rant, tout en fermant le robinet. Cette dernière position est importante pour le cas le plus fréquent en pratique où le récipient à eau chaude est rempli d'eau, qui ne doit servir que plus tard à la préparation d'eau chaude.
Dans ou sur le récipient de cuisson peut être agencé un thermostat monté dans le conducteur d'amenée de courant,qui, de manière connue, contrôle au- tomatiquement, à titre supplémentaire, l'amenée de courant même de manière indépendante de la température du récipient de cuisson ou du liquide qui s'y trouve.
L'objet de l'invention est représenté au dessin en plusieurs exem-
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pies de formes de réalisation.
- la figure 1 montre en coupe longitudinale partielle une éléva- tion d'une forme de réalisation du dispositif de préparation d'eau chaude suivant l'invention; - la figure 2 illustre une autre forme de réalisation de l'in- vention avec un récipient fermé.
On a désigné par 1 le récipient à eau, par 2 l'élément chauf- fant, dont l'extrémité polaire a est reliée par la broche 3 au récipient à eau 1 mis à la masse, tandis que l'extrémité polaire b de l'élément chauf- fant est reliée par la broche 4 qui passe de manière isolée à travers le fond du récipient à eau 1. On a désigné par 5 le robinet de soutirage, par 6 le tamis protecteur disposé au-dessus de l'élément chauffant; au bord su- périeur du récipient à eau et au-dessus de la ligne d'eau est placée la tê- te à sifflet 7. On a désigné par 8 le couvercle du récipient à eau, qui, dans l'exemple représenté, à la forme d'une tasse, qui est dimensionnée de façon telle qu'elle puisse être engagée en position redressée, dans le ré- cipient à eau.
La tasse est pourvue d'une anse 9 de préférence rabattable.
Par 10 on a désigné la console porteuse en métal, à l'intérieur de laquelle passe de manière isolée la broche 4 qui est reliée au disposi- tif de branchement ou interrupteur 11 dont la tête est équipée d'une lam- pe indicatrice 12. Par 13 on a désigné une tubulure ou buselure de console avec une douille de contact monopolaire qui est reliée par le conducteur 14 à la broche de contact 4 de l'élément chauffant 2, en passant par l'inter- rupteur 11. Le récipient à eau 1 est en contact électrique avec la console 10 et se trouve de ce fait à la masse, qui, de manière connue, est amenée à proximité de la buselure terminale de la console porteuse.
Dans le pan- neau de bord 18 est agencé par exemple, la buselure d'enfoncement 15 se trouvant aussi à la masse, qui porte intérieurement la broche de prise de courant isolée 16, laquelle va de manière isolée au pôle libre de la batte- rie ou de la génératrice servant à l'éclairage. Les deux buselures 13 et 15 sont munies, de manière connue, de butées, de crans ou analogues qui assu- rent la fixation de la console dans la buselure 15 de manière à ne pas pou- voir basculer. Lorsqu'on enfonce la console dans la buselure 15, la douil- le de contact de la buselure 13 vient en contact avec la broche 16 et après actionnement de l'interrupteur à pression 11, le circuit est fermé.
Entre l'interrupteur 11 et la broche de contact 4 on peut, au lieu de réaliser une liaison directe, incorporer un thermostat 17 qui, mê- me lorsque le bouton à presser est en position d'engagement, contrôle la température de l'élément chauffant, respectivement du liquide, par ouverture et fermeture automatique du circuit électrique.
Suivant la forme de réalisation de la figure 2, on a prévu un ré- cipient à eau 21 qui possède à la partie supérieure une ouverture de remplis- sage qu'on peut fermer au moyen d'un couvercle. A proximité du fond de ce récipient se trouve l'élément chauffant 22, par exemple sous forme d'un fil nu ou analogue, dont l'extrémité polaire a est reliée par l'intermédiaire de la broche porteuse 23 au corps du récipient mis à la masse, tandis que l'ex- trémité polaire b, par la fiche 24, va vers l'extérieur en traversant le fond du récipient à eau de manière isolée et est reliée par le conducteur 26 au pôle libre de la source de courant.
On a désigné par 25 la manche de sortie prévue dans le fond du récipient, avec son boisseau de robinet, qu'on peut actionner de l'extérieur au moyen de la molette 30. Dans le conducteur 26 conduisant de la spirale chauffante b, respectivement de la broche 24, à la source de courant, on a intercalé l'interrupteur 27, qui, dans l'exemple du dessin, est couplé au boisseau du robinet 25 et qui est actionné par celui- ci lorsqu'on agit sur la molette 30. A peu de distance du fond du récipient à eau est agencé, sous celui-ci,,une plaque éventuellement amovible 28, for- mant faux-fond.
Dans l'espace ainsi formé en-dessous du fond 29 proprement
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dit du récipient, se trouvent le boisseau du robinet, l'interrupteur 27 et ses conducteurs d'amenée, maintenus au sec et facilement accessibles.
Au corps du récipient à eau 21 est adaptée la console de main- tien et porteuse 31, dont l'extrémité libre est conformée pour être enfon- cée dans une buselure 35 qui est montée dans le panneau de bord 34 et qui porte intérieurement, de manière isolée, la fiche 36 qui est raccordée au pôle libre de la batterie; la buselure 35 et le bras 31 sont à la masse.Dans le bras 31 est montée, au moyen de la pièce isolante 32, la douille de con- tact 33 pour la broche de buselure 36. Au bras 31 est agencé en 37 un sup- port élastique 38, qui est pourvu d'une plaque 39 qui porte la tasse 40 et la serre de manière facile à enlever, en-dessous du récipient à eau.
Dans cette tasse 40, suivant l'invention, on fait infuser la sub- stance de la boisson au moyen de liquide soutiré du récipient à eau chaude 21, par exemple du cacao ou du café, la poudre de café étant désignée par 41.
L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation repré- sentés. C'est ainsi, par exemple, que le récipient à eau peut être relié de manière fixe à la console ou aussi peut s'engager dessus en l'enfonçant. La console peut être faite d'un matériau isolant, dans lequel est prévu un con- ducteur spécial, qui raccorde à la masse le récipient à eau et par suite aussi la broche. D'ailleurs la console peut être équipée de deux broches de contact,dont l'une està la masse et dont l'autre va au pôle libre de la batterie.
Le récipient et la tasse peuvent être detout matériau convena- ble. La tasse peut être en elle-même conformée en tasse thermoisolante à double paroi et peut être fermée au moyen d'un couvercle ¯ -'ticulier. Dans la forme de réalisation de la figure 2, on peut aussi prévoir un treillis de protection.
REVENDICATIONS.
1. Dispositif de préparation d'eau chaude, notamment pour être utilisé sur un camion pour être raccordé à la batterie ou à la génératrice de courant de lumière, caractérisé en ce que l'on a placé directement dans l'espace d'ébullition pour l'eau d'un récipient à eau mis à la masse muni d'un robinet de soutirage, un élément chauffant fait d'un fil métallique chauffant enroulé par exemple en spirale, à l'état nu, c'est-à-dire sous forme non enrobée et non isolée, dont une extrémité est reliée à la masse et dont l'autre est reliée sous isolement par un interrupteur, au pôle li- bre de la source d'énergie, une pièce en forme de treillis ou de tamis pou- vant être montée pour y faire reposer des objets à faire cuire.
2. Dispositif de préparation d'eau chaude, suivant la revendi- cation 1, caractérisé en ce que le couverclep our le récipient à eau est conformé en tasse pouvant avantageusement coiffer, de façon étanche, le ré- cipient à eau lorsqu'elle est en position renversée, en ce qu'elle est de préférence munie d'une anse et dont la formées! telle qu'elle puisse être engagée, en position redressée, dans le récipient à eau.