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Publication number: BE518837A
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Description


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  PERFECTIONNEMENTS AUX LANCES OU GENERATEURS A MOUSSE POUR LA LUTTE CONTRE
L'INCENDIE. 



   On sait qu'un des moyens utilisés pour lutter contre l'incendie consiste dans la projection de mousse obtenue par des moyens chimiques ou mécaniques. La mousse mécanique   sobtient   le plus souvent en incorporant de l'air à un courant d'eau sous pression agissant par effet de trompe ou d'injecteur. Suivant que l'appareil débite à l'air libre ou au contraire dans une tuyauterie, on a ce qu'on convient d'appeler une lance à mousse ou un gé-   nétateur   de mousse. 



   L'efficacité d'un tel appareil s'apprécie en premier lieu par le coefficient de foisonnement (rapport du volume de la mousse à celui du liquide mis en oeuvre), par la proportion de produit émulseur qu'il est nécessaire d'ajouter à l'eau pour réaliser ce foisonnement, enfin par la qualité de la mousse obtenue (notamment sa finesse et sa stabilité sur les matières en combustion qu'elle doit isoler de l'air ambiant). Dans les appareils connus du genre en question on n'obtient des foisonnements intéressants qu'en mettant en oeuvre une pression d'amenée d'eau relativement élevée et en consentant une dépense assez forte de produit émulseur. De toute manière les résultats obtenus sont très loin de ceux qu'il est possible d'obtenir en laboratoire en émulsionnant de l'air dans l'eau chargée de produit émulseur par le moyen de batteurs ou dispositifs du même genre.

   Si l'on examine de plus près les phénomènes, on constate que le fonctionnement défectueux des lances ou générateurs connus provient de ce que la mousse qu'ils produisent entraîne avec elle une forte proportion de liquide.-non chargé d'air. 



   Pour remédier à cet inconvénient et permettre une élévation des performances d'une lance ou générateur on a déjà proposé de réaliser une très fine division du jet liquide à l'intérieur de la trompe, notamment en divisant ce jet en plusieurs jets élémentaires et en faisant se briser l'un de ces jets contre un obstacle. 

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   Dans la demande de brevet français du 31 mai 1951, au nom de Pierre Marie BOUCHER pour : "Perfectinnements aux lances à incendie à mousse mécanique", il a été proposé de remédier aux inconvénients ci-dessus en admettant de l'air dans le courant de mousse en aval de la trompe, c'est-à-dire en réalisant une sorte de trompe à deux étages, le premier étage étant alimenté par de l'eau et le second par la mousse engendrée dans le premier. 



   La présente invention a pour objet un appareil à mousse perfectionné (lance ou   générateur)du   genre en question dans lequel on réalise une combinaison judicieuse des divers moyens sus-exposés en vue d'obtenir un coefficient de foisonnement élevé avec une pression d'eau modérée et une consommation réduite de produit émulseur. 



   L'appareil suivant l'invention est essentiellement remarquable en ce qu'il comporte une partie tronconique convergente recevant les jets d'eau et l'air primaire, cette partie convergente étant suivie d'une partie cylindrique relativement longue qui se termine en s'évasant brusquement, et l'admission d'air secondaire se faisant au droit de la partie ainsi évasée. 



   Suivant une autre caractéristique de l'invention, on utilise pour l'aspiration de l'air primaire la disposition d'une pluralité de jets comprenant un jet central et des jets latéraux, le jet central se brisant contre un cône fixé en face de lui. 



   Dans la forme d'exécution préférée, l'extrémité évasée de la partie cylindrique débouche dans   un prolongement   tubulaire plus court, qui se termine à son tour par une extrémité évasée à l'intérieur du fût de l'appareil. L'air secondaire entre dans l'espace situé entre ledit fût et l'ensemble de la partie tronconique et de la partie cylindrique, et il est prévu un joint annulaire au-delà de l'extrémité évasée de ladite partie   cylindrique   pour empêcher cet air de s'engager plus avant à l'intérieur du fût. 



   Le dessin annexé montre en coupe longitudinale générale un appareil établi suivant la forme d'exécution préférée de l'invention. 



   La lance représentée comporte un corps 1 à l'arrière duquel est fixé un robinet de commande 2 pourvu d'un raccord 3 susceptible de recevoir un tuyau d'amenée d'eau. Le corps 1 est creux et il comporte en son centre un noyau 4 qui lui est rattaché par un pédoncule radial 5, ce noyau étant traversé de part en part par un alésage 4a à deux diamètres successifs, savoir un petit diamètre à l'entrée et un diamètre plus fort à la sortie. Dans la zone de raccordement entre les deux diamètres débouche un canal radial 5a, percé dans le pédoncule 5 et auquel on peut adapter un tuyau d'amenée de produit émulseur, ce canal 5a pouvant être fermé, comme montré, lorsque l'eau amenée à l'appareil renferme déjà le produit émulseur en question. L'alésage 5a s'ouvre en direction de l'aval par un débouché évasé formant tuyère. 



   Le corps 1 s'évase à l'avant et il est fermé par un couvercle 6 qui se visse dans un alésage taraudé prévu au fond de la partie évasée. Ce couvercle 6 est perforé pour permettre le passage de l'extrémité antérieure du noyau :.,., Le couvercle 6 est en outre percé d'orifices 6a disposés circulairement, concentriquement à l'axe général de l'appareil. Au couvercle 6 sont fixées trois tiges 7 qui s'étendent vers l'avant et qui forment support pour un petit cône 8 centré sur l'axe général de l'appareil et présentant sa pointe en direction du corps 1. 



   La partie évasée du corps 1 en avant du fond du couvercle 6 est perforée de trous ou ouïes la. Dans l'extrémité de ce prolongement se visse une bague 9 solidaire d'un tube 10 constituant le fût de la lance. Ce tube est percé d'orifices 10a d'admission d'air disposés suivant une rangée circulaire au voisinage immédiat de la bague 9. 



   Entre la bague 9 et le fond de son logement taraudé dans l'extrémité du corps 1 est serré le bord relevé de la grande base d'un tronc de cône 11 fait en tôle. La petite base de ce tronc de cône   11   est prolongée par une partie cylindrique 12 qui s'étend sur une certaine longueur et se termine par une partie   12  fortement   évasée suivant un profil en arc de cercle, cette 

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 partie 12a étant perforée de trous 12b. La partie évasée 12a est à son tour solidaire d'un prolongement cylindrique tubulaire 13, de diamètre plus fort que la partie 12 précitée et qui se termine elle aussi par une extrémité évasée 13a dont le plus grand diamètre est légèrement inférieur au diamètre intérieur du tube 10.

   L'extrémité de la partie 13 la plus voisine de la par- tie évasée 12a porte un boudin 14 de caoutchouc ou analogue qui se loge en forçant légèrement à l'intérieur du tube 10 de manière à constituer joint é- tanche entre ce tube et ladite partie 13, Enfin en avant de l'extrémité éva- sée 13a est disposée une hélice tronconique 15 faite en fil métallique et te- nue en porte-à-faux par une petite traverse 16 fixée à l'intérieur du tube 
10. 



   Le tube 10 se prolonge au-delà de la traverse 16 en diminuant lé- gèrement le diamètre de manière à se terminer finalement par une extrémité 
16a de diamètre légèrement moindre que celui de l'extrémité opposée. 



   Comme montré les choses sont agencées de telle sorte que le cône 
8 se trouve à une faible distance en arrière' de la petite base du tronc de cône 11. Le rapport des diamètres de la grande base à la petite base'de ce tronc de cône 11 est de l'ordre de   1,7.   La longueur de la partie cylindrique 
12 est d'environ quatre fois le diamètre de cette partie. Le rapport entre le diamètre de la partie 13 et celui de la partie 12 est de l'ordre de 1,4. 



   Le fonctionnement est le suivant : 
L'eau,qui dans l'exemple représenté est supposée chargée de pro- duit émulseur, sort à grande vitesse par le débouché de l'alésage central 4a et par les orifices 6a. Le jet central se brise sur le cône 8 et les goutte- lettes qui en résultent se mélangent aux jets latéraux sortant des orifices 
6a en produisant ainsi une masse de gouttellettes d'eau très fines qui enro- be aisément l'air entrant par les ouïes la. Il y a de la sorte formation de ce qu'on peut appeler la mousse primaire. Cette mousse chemine dans la partie cylindrique tubulaire 12 et arrive dans la partie évasée 12a où elle produit un effet de trompe en aspirant l'air qui a passé par les orifices 10a et les trous 12b. Cet effet de trompe dobne lieu à ce qu'on peut appeler la mousse secondaire.

   Cette mousse secondaire débouche dans le tube 10 en aval de la partie évasée 13a et elle rencontre l'hélice tronconique 15 qui assure un der- nier brassage des diverses parties de la mousse. 



   L'expérience montre qu'on réalise ainsi un coefficient de foison- nement élevé avec des pressions d'eau modérées et sans consommation exagérée de produit émulseur. 



   Quand l'eau amenée à l'appareil ne renferme pas de produit émulseur, on peut lui incorporer ce produit en débouchant le canal 5a   et 'en   adaptant à l'entrée de ce canal un tuyau plongeant dans un réservoir de produit émnl- seur convenablement dilué, de telle sorte que l'eau qui traverse l'alésage 4a aspire au passage une certaine proportion de ce produit émulseur qui se répar- tit dans toute la masse au droit du cône 8. 



   On peut éventuellement prévoir sur le tube 10 une bague de régla- ge coulissante 17 qui permet de recouvrir plus ou moins les orifices 10a afin de régler l'admission d'air secondaire suivant les besoins. 



   Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exqmple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.

Claims

RESUME-REVENDICATIONS.

---------------------- 1. Lance ou générateur à mousse pour la lutte contre l'incendie du genre dans lequel de l'air est aspiré et enrobé par des jets d'eau, carac- térisé en ce qu'il comporte une partie tronconique convergente recevant les jets d'eau et l'air primaire, laquelle partie convergente est suivie d'une ,partie cylindrique relativement longue qui se termine en s'évasant, tandis <Desc/Clms Page number 4> EMI4.1 û2 l'a.dmÍ3&icr d'air secondaire se ài% au droit Se la partie ainsi évasée.

2. Lance cu générateur à mousse suivant 1a revendication 1,carac- térisé en ce qu'il comporte une plurslite de jets comprenant un jet central et des jets latéraux, lejet central se brisant contre, un cône fixé en face de lui. EMI4.2

3. L9.Ilce ou générateur à mousse suivant la re-,,-endicat4-c,-i l, carac- térisé en ce que l'extrémité de la partie cylindrique s'évase brusquement sui-vant un profil en arc de cercle.

Lance ou générateur à mousse suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la partie cylindrique débouche dans un prolongement tubulaire plus court qui se termine à son tour par une extrémité évasée à l'intérieur du fût de l'appareil.

5. Lance ou générateur à mousse suivant la. revendication 1, carac- térisé en ce que l'air secondaire pénètre dans l'espace situé entre le fûtd e l'appareil et l'ensemble de la partie tronconique et de la partie cylindrique, puis traverse des orifices prévus dans l'extrémité évasée de la partie cylin- drique, un joint annulaire étant prévu pour empêcher l'air de passer au-delà de l'extrémité de ladite partie cylindrique.

6. Lance ou générateur à mousse suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le rapport des diamètres de la grande base à la petite base de la partie tronconique est d'environ 1,7.

7. Lance ou générateur à mousse suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la longueur de la partie cylindrique est d'environ quatre fois le diamètre de cette partie.

8. Lance ou générateur à mousse suivant les revendications 1 et 4, caractérisé en ce que le rapport entre le diamètre du prolongement tubulaire final et celui de la partie cylindrique qui le précède est d'environ 1, 9. Lance ou générateur à mousse pour la lutte contre l'incendie, substantiellement comme sus-décrit et comme représenté au dessin annexé.