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REGLAGE NON ETAGE DU DEBIT DE COMPRESSEURS.
L'invention concerne un réglage non étagé du débit de compresseurs. Suivant l'invention, l'arbre du compresseur fait décrire un mouvement régulier de rotationà un contrôleur, lequel commande au moyen de liquide sous pression les soupapes d'aspiration du compresseur, chacune d'entre elles ne comportant qu'une seule conduite livrant passage au liquide sous pression. Les procédés connus jusqu'à présent pour régler le débit de compresseurs, mise hors service de parties distinctes du cylindre par exemple, ou autres, permettent uniquement de régler le débit dans certains étages. En conséquence, ces procédés sont peu économiques. Même les procédés appliqués le plus couramment pour régler le débit de compresseurs sont affectés d'inconvénients.
Celui qui consiste à intercaler des périodes dites " d'intermittance " en particulier fait revenir le compresseur à la marche à vide dès qu'il a atteint une certaine pression de marche, ce qui cause d'une part, une usure prématurée de l'engrenage et des soupapes d'aspiration et provoque, d'autre part, une perte inutile d'énergie, vu que l'énergie nécessitée pour la marche à vide atteint 15 à 20 % de celle requise par la pleine charge et même 30 à 35 % lorsque le compresseur marche à grande vitesse,,,
Suivant la présente invention, on réalise un réglage non étagé et automatique du débit, ce qui assure un service extrêmement économique du compresseur.
Certes, les réglages non étagés du débit connus jusqu'à présent sont économiques et d'un fonctionnement sür, mais jusqu?à présent, on n'en fait usage qu'en ce qui concerne de grands compresseurs* car ces réglages sont compliqùés et nécessitent beaucoup de place. Tous les réglages non étagés et connus jusqu'à présent sont impropres aux petits compresseurs, notamment à ceux dont le nombre de tours est élevé. D'ailleurs, leur prix de revient est trop élevé pour permettre un usage économique en ce qui concerne les compresseurs'aux petites et moyennes dimensions.
Suivant l'invention, on remédie aux inconvénients affectant les réglages connus du débit de compresseurs. A cet effet, l'arbre du com-
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presseur fait décrire un mouvement régulier de rotation à un contrôleur, lequel commande au moyen de liquide sous pression les soupapes d'aspiration du compresseur, chacune d'entre elles ne comportant qu'une seule conduite pour livrer passage au liquide sous pression.
En fonction du besoin d'air, les soupapes d'aspiration sont maintenues ouvertes plus longtemps que ne dure la période d'aspiration et laissent refluer dans les conduites d'aspiration et à l'état non comprimé l'air aspiré de trop.
La présente invention offre en outre un autre avantage., en ce sens qu'à l'encontre des réglages hydrauliques de l'huile comportant deux conduites d'huile pour chaque soupape d'aspiration, il suffit de prévoir une seule conduite d'huile pour les soupapes d'aspiration de chaque côté de la manivelle ou de chaque étage.
Tous les détails complémentaires concernant l'invention ressortent de la description ci-après en combin aison avec le dessin qui représente un modèle d'exécution de l'objet de la présente invention.
Sur le dessin ;
La fig. 1 représente une coupe longitudinale à travers l'objet de la présente invention.
Les figs. 2 et 3 illustrent l'objet de l'invention en diagramme.
L'amenée d'air comprimé s'effectue à travers la conduite 1 via la membrane 2 et le piston de réglage 2'. La pression régnant dans le réservoir d'air comprimé de l'installation doit être constante, Au moyen du contre-poids 3 en liaison avec le contrôleur 4, le système de leviers est maintenu en équilibre. Via une paire de pignons coniques 5, disposés sur l'arbre 7 du compresseur, le contrôleur 4 est commandé directement ou par l'intermédiaire d'une roue 6 à chaîne. Simultanément, le contrôleur 4 est en mesure de se décaler sur l'arbre 7 vers le haut et le bas. La pression nécessaire est produite par les pompes à huile 8, lesquelles sont actionnées également, come l'illustre le dessin, par l'arbre 7 qui commande en outre le contrôleur 4.
Les pompes à huile 8 sont actionnées par l'arbre 7. via la même paire de pignons coniques 5. Plusieurs pompes à roue dentée ne sont nécessaires que s'il s'agit d'un compresseur à pistons multiples, d'un compresseur à effet double, respectivement à plusieurs étages, ou d'un compresseur jumelé.,
Le réglage du débit s'effectue comme suit :
Le liquide sous pression provenant des pompes à huile est amené à travers la conduite d'huile 9, respectivement 10, dans le corps 11 du conducteur; de là, les conduites d'huile 12 et 13 conduisent aux soupapes d'aspiration du compresseur. Les soupapes d'aspiration sont munies de griffes connues en elles-mêmes qui actionnent les clapets des soupapes d'aspiration.
Tant que le conducteur 4 ne recouvre pas au moyen de ses plaques de réglage les canaux 14 et 15, l'huile amenée s'écoule à travers la fente 16 dans l'enveloppe 25, et celà sans qu'elle soit soumise à pression. Les soupapes d'aspiration ne sont donc soumises à aucun effet et en conséquence, le compresseur fonctionne normalement à pleine charge. Mais si les canaux 14 et 15 sont recouvertes par les plaques de réglage du conducteur 4, l'huile sous pression ne peut pas s'écouler et l'effet de pression ainsi produit presse vers le bas via lés conduites 12 et 13 les petits pistons de réglage -des soupapes d'aspiration, de manière à ce que les clapets des soupapes d' aspiration soient soulevés de leur appui par les griffes équipant les soupapes d'aspiration.
Les soupapes de sûreté montées dans les conduites d'huile 9 et 10 font en sorte que l'huile sous pression provenant par la suite des pompes à huile puisse s'écouler. Si, en raison d'une consommation 'trop faible d'air, la pression dans le réservoir d'air comprimé vient à augmenter, la membrane 2 et le piston de réglage 2' sont pressés vers le bas et sous l'effet exercé par le système de leviers? le contrôleur 4 glisse vers
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le haut. Cela entraîne un recouvrement temporaire des canaux 14 et 15 au moyen des plaques de réglage du conducteur 4. En conséquence, la pério- de d'ouverture des soupapes d'aspiration est prolongée inévitablement, ce qui fait refluer dans la conduite d'aspiration et à travers la soupape d'aspiration en position d'ouverture une partie de l'air aspiré.
Si aucune consommation d'air n'a lieu, le conducteur 4 est décalé vers le haut jus- qu'à ce que les canaux 14 et 15 soient recouverts complètement. En consé- quence, les soupapes d'aspiration restent ouvertes aussi longtemps que dure la course de compression. Il en résulte une marche à vide absolue.
Les figs. 2 et 3 illustrent en diagramme plusieurs phases de fonctionnement du compresseur, soit la fig. 2 le premier étage et la fig.
3 le second étage.
Au point 20 suivant la fig. 2, la machine travaille à pleine charge. Plus la quantité d'air prélevée du compresseur est petite, plus longue est la période pendant laquelle les soupapes d'aspiration sont main- tenues ouvertes et le réglage non étagé du débit s'effectue jusqu'au point
21. de sorte que la compression soit limitée à l'espace libre. Même pendant qu'il marche à vide, le compresseur n'est exposé à aucune saccade de fonc- tionnement, car les forces des masses libres sont équilibrées par la com- pression.
Pour assurer la sûreté de fonctionnement du réglage du débit, l'enveloppe 25 toute entière est remplie de liquide et pour éviter à coup aür l'introduction accidentelle d'air, un récipient 22 pour huile est relié par la conduite 23 à l'enveloppe 25 remplie de liquide. Le récipient 22 pour huile est situé quelque peu plus haut que la soupape d'aspiration du compresseur située à la plus grande hauteur. De cette façon., on assure une évacuation complète de l'air en ce qui concerne les conduites jouant un'rôle dans le réglage du débit. Au-devant des soupapes de réglage, les conduites d'huile 12, respectivement 13, sont exposées à l'évacuation de l'air au moyen des soupapes de purge 24 du type courant.