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APPAREIL RADIOLOGIQUEo
Les renforçateurs d'image à rayons X connus jusqu'à présent sont agencés de telle manière qu'on doit fixer rigoureusement l'oculaire pour évi- ter que l'image reproduite disparaisse du champ visuel. En général, cet agen- cement ne suscite guère de difficultés pour autant que le patient occupe une position verticale. Par contre, lorsque le patient occupe une position horizon- tale, l'examinateur aura peine à fixer constamment ledit oculaire, qui se trou- ve à une certaine distance (de 30 cm par exemple) au-dessus de l'écran radios- copique. L'invention obvie à cet inconvénient.
L'appareil radiologique conforme à l'invention comporte, outre le - ' renforçateur d'image ou luminoscope, un périscope qui fait corps avec ce der- niero Ce périscope, auquel est fixé l'oculaire, permet de déplacer latérale- ment le point d'observation de manièreque le regard se dirige toujours dans un plan perpendiculaire à celui de l'image. De préférence, le périscope a une longueur telle que le point d'observation se trouve hors de la surface d'appui du patient, donc près de l'un des côtés longitudinaux de cette surfa- ce. Pour examiner l'image, l'observateur n'a alors plus besoin de se pencher sur la table.
La description du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limi- tatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les parti- cularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de l'invention.
Les Figso 2, 3 et 4 montrent schématiquement des exemples d'un ap- pareil conforme à l'invention. En guise de comparaison, la Fig. 1 montre un type connu d'un tel appareil. Sur ces figures, les organes correspondants por- tent les mêmes chiffres de référence.
Sur la table 1, se trouve le patient 2. Le chariot 3 comporte une plaque de fixation 4, à laquelle est fixé un luminoscope 5, muni d'un oculaire 6. Le chariot peut se déplacer perpendiculairement à la table (suivant la flè-
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che 10 sur la Figo 1), dans la direction longitudinale ainsi que dans la di- rection transversale de la table (suivant la flèche 7 sur la Fig.l). De plus, le chariot porte un support 8 pour le tube à rayons X 9. Le foyer se trouve en 12.
Dans le dispositif représenté sur la Fig. 1, l'oculaire est coaxial au luminoscope. La disposition horizontale de la table impose à l'observateur une position incommode, en ce sens qu'il doit fixer l'oculaire dans le sens de la flèche 11.
Suivant l'invention, le luminoscope comporte un périscope qui per- met à l'observateur d'étudier l'image sans être obligé de prendre une position inclinée par rapport à la table. Dans le dispositif des Fig. 2 et 3, ledit pé- riscope est constitué par une chambre de réflexion 13, un manchon intermédiai- :re 14 et une seconde chambre de réflexion 15, à laquelle est fixé l'oculaire.
La plaque de fixation 4 et le manchon intermédiaire 14 sont rigidement assem- blés à l'aide d'un raccord 16, ce qui permet à l'observateur de déplacer, avec le manchon 14, qu'il peut manoeuvrer de la main droite, le luminoscope tout com- me on déplace l'écran radioscopique d'un appareil qui ne comporte-pas de lumi- noscopeo
La lumière provenant de l'image renforcée est réfléchie, sous un angle de 90 , par un miroir monté dans la chambre 13 et traverse le manchon 14, pour être réfléchie de nouveau, sous un angle de 90 , par un second mi- roir, monté dans 'la chambre 15. Elle touche ensuite l'oculaire 6, où l'image se perçoit agrandie.
L'axe de l'oculaire se trouve dans un plan perpendiculaire à l'é- cran radioscopique du luminoscope, mais il ne doit pas nécessairement être pa- rallèle à l'axe de ce dernier'et l'oculaire peut donc être réglable par rap- port à l'ensemble du luminoscope et du périscope. Aussi la chambre de réflexion 15 est-elle disposée sur le manchon 14 de manière qu'elle puisse tourner de 360 et que l'axe de l'oculaire puisse former tout angle désiré avec la surfa- ce contre laquelle s'appuie le patient. Cet agencement offre un sérieux avan- tage : l'observateur peut toujours amener l'oculaire dans la position qui lui convient le mieux.
La chambre de réflexion tournante comporte une poignée 17, qui per- met à l'observateur de diriger l'oculaire et de commander tout le système mo- bile à l'aide d'une seule main.
De l'autre main, il peut en même temps palper le patient.
La Fig. 3 montre l'appareil vu dans la direction de l'axe du man- chon 14. Pour une position supposée horizontale de la droite 18-18, la table 1 est verticale. La direction d'observation 11 peut se régler de la manière indiquée par 19, de sorte qu'elle peut être adaptée aux besoins de l'observa- teur, quelle que soit la distance du foyer 12 par rapport au plancher.
Dans le cas où le plancher est supposé se trouver dans le plan in- diqué par la droite 29-29, la table est horizontale. Dans ce cas aussi, ledit agencement permet d'adapter, pendant l'examen, la direction d'observation aux besoins de l'observateur quelle que soit la position du patient sur la table.
Lorsque le périscope est suffisamment long, l'examinateur peut être assis à coté.de la table et fixer l'oculaire dans la direction longitudinale de celle- ci. Il lui suffit alors de déplacer très légèrement la tête pour diriger son regard de l'oculaire vers le patient.
Le périscope offre encore un autre avantage: l'appareil peut s'u- tiliser aussi en photographie, et même en cinématographie, sans qu'il y ait lieu d'y apporter des modifications qui nécessiteraient l'interruption de l'exa- ment et qui prendraient assez de temps. La Fig. 4 donne un exemple de réalisa- tion d'un tel agencement. Sur cette figure, la chambre de réflexion 13 de l'ap- pareil montré sur les Figso 2 et 3 est remplacé par la chambre 20, munie d'un dispositif qui fait fonction d'inverseur optique. Ce dispositif peut être con- stitué par un système connu de prismes ou de miroirs que l'on peut amener dans une position telle qu'il réfléchit les rayons lumineux sous un angle de 90 ,
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ainsi que dans une autre position, dans laquelle il laisse passer librement les- dits rayons.
Lorsque le système optique de la chambre 20 occupe cette dernière position, la lumière pénètre dans la lentille dun appareil photographique 21, fixé rigidement au périscope à l'aide du bras porteur 220 L'inverseur peut même être agencé de manière à permettre, en guise de contrôle , l'observation directe pendant la prise de la photographieo La manoeuvre de l'inverseur et celle de l'appareil photographique peuvent s'effectuer à l'aide d'un organe de commande communo
On peut suspendre l'ensemble du luminoscope et du périoscope à une colonne porteuse 23 dont la Figo 4 montre l'extrémité supérieure.
Cette co- lonne peut se déplacer le long de la table suivant la droite 24-24, tandis qu'un croisillon 26 peut glisser de haut en bas et inversement le long de la- dite colonneo Dans ce croisillon peut coulisser une tige-support horizontale 25, qui est reliée au raccord 16 en un point constituant le centre de gravi- té de l'ensemble mobile et qui peut tourner autour de son propre axe (flèche 27). Cet ensemble est équilibré par un contre-poids ou par des ressorts.