BE513739A - - Google Patents

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BE513739A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B23MACHINE TOOLS; METAL-WORKING NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B23KSOLDERING OR UNSOLDERING; WELDING; CLADDING OR PLATING BY SOLDERING OR WELDING; CUTTING BY APPLYING HEAT LOCALLY, e.g. FLAME CUTTING; WORKING BY LASER BEAM
    • B23K35/00Rods, electrodes, materials, or media, for use in soldering, welding, or cutting
    • B23K35/22Rods, electrodes, materials, or media, for use in soldering, welding, or cutting characterised by the composition or nature of the material

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  • Arc Welding In General (AREA)

Description


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  SOUDAGE ELECTRIQUE A L ARC. 



   La présente invention concerne les procédés et les appareils de soudage électrique à l'arc et, plus particulièrement de soudage en gaz inerte avec une électrode consommable ou de dépôt. 



   L'objet de l'invention peut être considéré. tout au moins dans certains de ses aspects, comme un perfectionnement obtenu et utile aux procédés et appareils de soudure à, l'arc en gaz protecteur du genre décrit dans les brevets des Etats-Unis   d'Amérique   Nos 2.504.868 du 18 avril 1950. 2.544.711 du 13 Mars 1951   et 2.544.801   du 13 Mars 1951. 



   Le nouveau procédé objet de l'invention comprend, d'une manière générale, l'introduction dans un arc de soudage avec électrode con- sommable en gaz inerte de protection, d'une ou plusieurs substances qui agissent pour modifier,, d'une manière et dans une mesure désirée prédéter- minée,,   1 équilibre   thermique entre les électrodes,   c'est-à-dire   la quanti- té de chaleur libérée ou produite à la cathode pendant l'opération de sou- dage, par rapport à la chaleur libérée ou produite à l'anode pendant cet- te même opération. On peut ainsi régler l'équilibre thermique dans un pro- cédé de soudage à l'arc en gaz inerte.

   Selon d'autres caractéristiques du nouveau procédé de l'invention, on ajoute à l'arc de soudage une ou plusieurs substances qui agissent pour améliorer les caractéristiques de transfert du métal de l'électrode consommable à l'ouvragé ou pièce à souder, pour améliorer aussi la stabilité de l'arc, et pour régler ou modifier d'une manière désirée ceux des facteurs de l'arc de soudage qui déterminent la vitesse, le rendement et la facilité de l'opération de soudage et les caractéristiques de la soudure obtenue. 



   Le nouvel appareil selon l'invention   comprenq,   d'une ma- nière générale, de nouveaux dispositifs et éléments et des combinaisons nouvelles de ces dispositifs et éléments conçus pour la mise en oeuvre 

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 des nouveaux procédés mentionnés   ci-dessus..   



   Les brevets des   Etats-Unis     d'Amérique   Nos 2.504.868. 2.544.711 et   2.544.801   déjà cités. décrivent une opération de soudage dans laquelle on avance continuellement un fil-électrode dans un arc de soudage protégé par-un gaz et maintenu entre l'électrode et la pièce à souder, une plaque par   exem-   ple. le courant de soudage fourni à l'arc étant au moins suffisant pour con- sommer l'électrode au fur et à mesure qu'elle se présente dans l'arc et à en transférer le métal de soudure déposé sur la plaque pour former une soudure industrielle satisfaisante, le courant étant aussi fourni à une densité éle- vée suffisante pour donner un dépôt unis fortement adhérent et uniforme ou un transfert par "pulvérisation" du métal de l'électrode à là soudure.

     (V.   le brevet des   Etats-Unis   d'Amérique No. 2.504.868)précité. Le gaz protec- teur est essentiellement un gaz inerte. Par l'expression gaz inerte protec- teur utilisée dans le cours de la présente description, on entend les gaz mo- no-atomiques, ou leurs mélanges, tels que l'hélium et/ou   l'argent   et qui peuvent contenir de petites proportions d'autres gaz qui n'en altèrent pas sensiblement les caractéristiques ou propriétés protectrices, et sont, de préférence fournis sous la forme d'un courant non turbulent ou laminaire de raideur suffisante pour exclure de l'arc en principe toute trace de l' atmosphère ambiante. Un tel arc constitue une décharge électrique dans une atmosphère gazeuse contrôlée.

   L'espace de jaillissement de l'arc est ioni- sé et les ions gazeux positifs produits sont entraînés par la différence ou gradient de potentiel vers la cathode à laquelle ils cèdent leur éner- gies ou bien   ils¯sont   neutralisés par les électrons émis par cette cathode. 



  La vapeur métallique formée dans la région de l'arc par la vaporisation de   1'électrode:,   de la plaque à souder ou de toute source telle qu'un fil mé- tallique de charge, s'incorpore au gaz dans la zone de jaillissement de 1'   arca   de sorte que l'atmosphère dans laquelle a lieu la décharge électrique et le transfert du métal du fil-électrode à la plaque, est constituée par un mélange de gaz inerte protecteur et de vapeur métallique, tandis que la totalité de   l'air,   de la vapeur d'eau et des autres constituants de l'at- mosphère ambiantes sont en principe exclus par l'écran de gaz inerte. 



  Etant donné qu'il n'y a pas de flux de soudage, l'air atmosphérique ou les impuretés similaires présentes. comme ce serait le cas pour le soudage dans   l'air,   sous flux   submergeant ou   avec des électrodes enrobées, les caracté- ristiques de   l'arc.   pour une pression constante, dépendent uniquement des caractéristiques des métaux de la plaque et de l'électrode, et du gaz inerte de protectiono 
Conformément à l'invention, on a constaté qu'en introduisant certaines substances d'addition dans   l'arc   (en plus du métal qui est fondu pour former le cordon de soudure, et de ses vapeurs, et en plus du gaz iner- te protecteur) l'équilibre thermique et/ou certaines caractéristiques de 1' arc de soudage peuvent être réglés ou modifiés avantageusement.

   Ces   substan-     @   ces d'addition sont choisies et introduites dans l'arc de telle sorte qu'on abaisse le taux de travail de la cathode pour modifier l'équilibre thermi- que (la chaleur produite ou libérée à la cathode par rapport à celle produi- te ou libérée à la cathode par rapport à celle produite ou libérée à l'ano- de) d'une manière prédéterminée, et dans une mesure également prédéterminée, pour produire un foyer de cathode stable et concentré. On pense qu'à l'endroit du fil la concentration du foyer de cathode, de cette manière, améliore le transfert du métal tant que les gouttelettes, dues à la pulvérisation du mé- tal fondu, lorsqu'elles quittent le fil, restent complètement immergées dans le plasma.

   De la sorte, les matières d'addition   selon-l'invention   peuvent agir pour stabiliser l'arc et améliorer les propriétés   de   transfert du mé- tal de l'arc (par exemple, elles favorisent le transfert du fil à l'ouvra- ge, par pulvérisation); elles peuvent aussi modifier d'une manière prédéter- minée les facteurs tels que la vitesse de consommation du fil, la pénétra- tion, les dimensions et le contour du cordon de soudure. 



   On pense que la chaleur libérée ou produite à la cathode dans le soudage à l'arc en gaz inerte protecteur- est, dans une large mesure, 

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 le résultat du bombardement de la cathode par des ions positifs. Lorsque la cathode est de nature telle qu'elle émette   thermioniquement   des électrons, en quantité relativement grande,, à sa température de soudage. on pense que les ions positifs sont neutralisés dans une large mesure avant d'atteindre la cathode; la chute de tension de cette dernière est faible et son bombar- dement et la production de chaleur sont réduits à un minimum.

   Lorsque la cathode est un émetteur thermionique médiocre d'électrons à sa température de soudage, le bombardement par des ions positifs est plus intenses sa chute de tension est plus forte et des quantités relativement importantes de chaleur sont produites à la cathode. 



   On a constaté que, lorsqu'on utilise comme cathode dans le soudage à   l'arc   une matière qui est un bon émetteur thermionique   d9élec-   trons à sa température de soudage,, elle constitue une cathode très effica- ce à faible chute de tension et à faible libération de chaleur. Ceci peut être attribué au fait que le bombardement par ions positifs qui est censé produire la majeure partie de la chaleur libérée à la cathode, est relati- vement faible ou limité dans le cas de matières thermioniques. Ces matiè- res émettent, à leur température de soudage, avec une faible chute de ten- sion à la cathode, tous les électrons dont   l'arc   a besoin.

   Cet effet limi- teur n'existe pas dans le cas d9émetteurs thermioniques relativement médie- cres, ou de matières à "cathode   froide ',   qui comprennent presque tous les matériaux métalliques industriels courants tels que   l'aluminium.   le cuivre. le nickel, le fera le magnésium. le titame,   etc..   et leurs   alliages,,   sou- dés normalement dans   l'industrie   en grandes quantités.

   En considérant la question d'un point de vue simplifié. si une matière à cathode froide est utilisée comme cathode de   l'arc.   elle constitue une cathode inefficace et il en résulte que. dans le soudage à   l'arc   en gaz inerte avec des électro- des en matière à cathode froide, le bombardement de la cathode par ions positifs est intense et la chaleur libérée à cette même cathode est impor-   tante.   en comparaison avec des cathodes en matière thermionique qui sont relativement efficaces et donnent lieu à une faible libération de chaleur. 



   Il est à peu près indifférent, en ce qui concerne la libé- ration de chaleur à l'anode de l'arc. que cette anode soit constituée d'une matière thermionique ou d'une matière à cathode froide. On a constaté que la libération de chaleur à l'anode est intermédiaire entre la forte libé- ration de chaleur à une cathode constituée par une matière à cathode froi- de et une cathode constituée par une matière thermionique. 



   Il existe une autre différence importante entre le   fonc-   tionnement d'une cathode thermionique comparé à une cathode froide, dans le soudage à l'arc en gaz inerte. Etant donné que la cathode thermioni- que émet facilement et abondamment des électrons, du fait de sa tempéra- ture, elle continue à émettre ces électrons même après que l'arc est éteint par suite de   l'inertie   thermique de la température de   l'électrode.   



  Etant donné que l'émission d'électrons par une matière à cathode froide ne dépend pas d'un effet thermique, la fourniture d'électrons cesse immé- diatement lorsque le courant est interrompu. On a constaté que les matiè- res thermioniques donnent des arcs plus stables en soudure à l'arc avec électrode consommable en gaz inerte. Lorsque   l'arc   est éteint, la cathode thermionique continue à fournir des électrons, du fait de sa température. pour produire un réallumage facile de   l'arc   à basse tension en circuit ou- vert. Les matières à cathode froide exigent une très forte tension en cir- cuit ouverte suffisante pour établir une décharge incandescente, avant de réamorcer l'arc après qu9il a été éteint. 



   La présente invention permet de modifier les matières qui constituent l'électrode de soudage, dans le soudage à l'arc en gaz iner- te, pour donner des caractéristiques d'arc thermiques et électriques qui sont similaires aux caractéristiques thermiques èt électriques des matiè- res   thermioniques   à électrodes de   soudage,   ou qui se rapprochent dans une mesure prédéterminée de ces caractéristiques, aux températures qui   appa-   raissent dans   l'arc   de soudage à électrode consommable en gaz inerte.

   Les 

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   caractéristiques électriques et thermiques d'un arc de soudage en gaz inerte entre des électrodes formées de matières à cathode froide sont ainsi ré-     glées,   ce réglage étant accompli de préférence par addition de matière à l' arc pour modifier la chaleur produite ou libérée à la cathode par rapport à celle produite ou libérée à   l'anode,     c9est   à dire pour déplacer l'équili- bre thermique de   l'arc.   On a constaté que les additions de matières peuvent être faites en   trèspetites   quantités par rapport à la quantité de métal dé- posé à la soudure, ou de fil-électrode consommé.

   La matière ajoutée peut l' être en quantités assez petites pour n'affecter que les caractéristiques é- lectriques et thermiques de l'arc. Alors qu'elle peut avantageusement modi- fier ou régler la dimension et la forme du cordon de soudure, elle peut, si on le veut, être choisie et utilisée en petites quantités telles qu'elle   n9ait   aucun effet sensible ou appréciable sur la composition chimique du mé- tal de soudure, ou aucune réaction appréciable avec le métal à souder. 



   Les arcs de soudage auxquels sont faites les additions se- lon l'inventions sont ceux dont l'atmosphère ou l'ambiance est sensiblement "stérile" et consistent essentiellement en gaz inerte protecteur et en va- peurs ou dégagements métalliques de l'électrode et de la pièce à souder. 



  Le courant de gaz inerte protecteur dépourvu de turbulence exclut sensible- ment l'atmosphère ambiante de cet arc de soudage   et,   comme le procédé de soudage considéré n'utilise pas de flux, les caractéristiques électriques et thermiques dudit arc ne dépendent que de celles du gaz protecteur et du - métal des électrodes. Les arcs de soudage avec électrode nue, en atmosphè- re stérile et sans flux, de cette nature, ont des propriétés électriques et thermiques différentes de celles des arcs de soudage dans l'air, . 



    @   . des arcs formés sous flux submerbeant. ou de ceux formés avec les électrodes usuelles enrobées d'un flux. On a consta- té, conformément à   l'invention,   que les caractéristiques électriques et thermiques de ces arcs de soudage avec électrode consommable en gaz inerte' protecteur peuvent délibérément être modifiées et réglées pour réaliser des types de soudage nouveaux et perfectionnés.

   L'ambiance de gaz inerte stérile, relativement pure, fait que les substances de réglage ajoutées agissent sur' ou avec, on modifient les surfaces=électrodes de l'arc   et/ou. -   l'atmosphère de l'arc de la manière et dans la mesure désirées, sans amoin- drissement de l'effet avantageux du gaz inerte de protection et sans ré- duire les possibilités du réglage, ou sans modification préjudiciable des propriétés électriques et thermiques qui pourraient résulter de la présen- ce d'impuretés telles que l'air ou les flux et enrobages présents dans le soudage usuel dans   l'air,   sous flux   submergent,   et avec des électrodes en- robéeso 
L'invention a notamment pour but de fournir des moyens applicables industriellement pour déplacer l'équilibre thermique, dans une mesure choisie,

   de l'arc de soudage en courant continu avec électrode con- sommable et en gaz inerte protecteur. Les arcs de soudage en courant conti- nu sont, bien entends., de deux types: les arcs à polarité directe dans les- quels le fil-électrode est la cathode   de'l'arc   et les arcs à polarité   inver-   se dans lesquels la plaque ou ouvrage est la cathode de l'arc. 



   L'invention a aussi pour buts: - de fournir des moyens d'améliorer les caractéristiques de transfert de métal et la stabilité de l'arc de soudage en courant continu avec électrode consommable en gaz inerte; - d'obtenir une meilleure stabilité de   l'arc   dans le soudage en gaz inerte de protection, particulièrement avec des gaz inertes à pro- priétés d9ionisation relativement médiocres, tels que l'hélium;

   - de fournir des moyens pour modifier et régler les fac- teurs qui interviennent dans le soudage à   l'arc     à   électrode consommable en gaz inerte, tels que la dimension du cordon de soudure, sa forme et la   pénétration,   la vitesse de dépôt du métal de soudure de l'électrode 

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 consommable à la plaque (taux de consommation), la quantité du métal de la plaque fondue dans 1?unité de temps,.

   la dimension et la forme du cratère de soudure et du bain de soudure sur la plaque, et d'autres facteurs simi- laires qui concernent la vitesse et la facilité de l'opération et les ré- sultats du procédé de soudure à   1?arc   en gaz   inerteo   
D'autres   buts,,   avantages et résultats propres à l'invention ressortiront pour les spécialistes de la description et des explications détaillées données dans ce qui suit à propos de réalisations de l'inven- tion qui paraissent actuellement préférables, et en se reportant aux des- sins annexés dans lesquels 
La figure 1 représente un schéma d'un appareil de mise en oeuvre de l'invention;

   la figure 2 est une coupe verticale qui montre les détails de construction d'un pistolet à main pour le soudage à l'arc en gaz iner- te et utilisé dans l'appareil de la fige 1 ; la   figura 3   est une coupe transversale suivant la ligne   3-3   de la figure 2; la figure 4 est un schéma illustrant un procédé et un appa- reil pour effectuer des additions   à     un   fil électrode de soudage, aux fins visées par la présente invention;

   la figure 5 montre à échelle quelque peu agrandie, le fil de soudage tel qu'il se présente pendant les diverses phases de   l'opéra-   tion illustrée à la fig.  4;   la figure 6 est une section transversale d'un cordon de sou- dure obtenu selon   l'invention;   la figure 7 est une section transversale d'un cordon de sou- dure comparable à certains égards à celui représenté à la fig.6. mais dé- pourvu des avantages selon l'invention; les figures 8 à 12 sont des graphiques montrant la vitesse de consommation du fil en fonction du courant de soudage pour divers fils- électrodes  avec et sans introduction de matières d'addition dans l'arc selon l'invention;

   la figure 13 montre qualitativement le taux d'émission ther- mionique de la cathode porté en ordonnées   logarithmiques.pour   les tempéra- tures de cathode en degrés Kelvin portées en abscisses, pour certaines   ma-   tières de cathode et des surfaces de cathode complexes. afin d'illustrer le principe de l'invention; la figure   14   montre une autre réalisation d'un appareil de mise en oeuvre de l'invention; la figure 15 est une vue à plus grande échelle, partielle- ment en coupe   et avec   arrachement, du pistolet de soudage utilisé avec l' appareil de la fig.  14;   la figure 16 montre une autre variante d'un appareil propre à la mise en oeuvre de l'invention;

   la figure 17 montre la libération relative de chaleur aux bornes d'arcs de soudage en gaz inerte, en courant continuo 
Sur la   fig.   l, l'ouvrage ou plaque à souder est indiqué en 21. L'électrode de soudage 22 est fournie de préférence sous forme d' une grande longueur de fil débitée par une bobine 23 montée dans un bâti 24. Un mécanisme 25 commandé par moteur tire continuellement le fil de la bobine et le pousse, à une vitesse égale à la vitesse de consommation de l'électrode, dans une gaine flexible 26vers un pistolet de soudage 27. 



  Ce pistolet et la gaine sont montrés en détail par les figso 2 et 3. En brefs le pistolet comprend un tube interne 30 dans lequel est déplacé le 

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 fil-électrode. 



  Ce dernier entre dans le tube 30 en sortant de la gaine 26 et il est amené au tube de contact 31 auquel est fourni le courant de soudage. Le fil pas- se de ce tube de contact directement à l'arc où il est fondu ou consommé et il est déposé dans le bain ou cratère de soudure sur la plaque. Un cy- lindre extérieur 32 qui se termine par une buse 33 entoure le tube inté- rieur 30 et le tube de contacta et l'espacer annulaire entre le cylindre ex- terne et le tube internes et entre la buse et le tube de contacta consti- tue un conduit pour l'écoulement du gaz inerte de protection jusqu'à la ré- gion de   l'arc.   Le dispositif d'alimentation en gaz sera plus complètement décrit ci-après. le gaz étant amené par la gaine 26 au conduit du pistolet. 



  Le gaz sort de la buse sous forme   d'un   courant dépourvu de turbulence, de façon à constituer un écran pour l'extrémité de   l'électrode.   pour l'arc et pour le bain de soudureDes moyens préférés pour former un écran de gaz sen- siblement dépourvu de turbulence sont décrits dans les brevets des Etats- Unis d'Amérique Nos 2.544.711 et   2.544.801   précitésLe pistolet de la fige 2 est pourvu   d'une   poignée 35 qui a la forme d'une crosse de pistolet et qui contient un interrupteur de commande actionné par une détente 37.

   Cet inter- rupteur est de préférence connecté pour permettre à l'opérateur de commander le courant de   soudage,,   l'écoulement du gaz protecteur et le mécanisme de dé- placement du fil.Les conducteurs électriques qui aboutissent à cet   interrup-   teur 36 et à un interrupteur auxiliaire 38 de commande du mécanisme de dépla- cement du fila sont réunis dans un câble de commande 39. Le courant de sou- dage est amené au pistolet par le câble de soudage 40. 



   Le courant de soudage peut être fourni par une génératrice classique à courant continu 45 dont une des bornes est connectée à l'ou- vrage par   un   conducteur 47 et   19 autre   est connectées par un conducteur dans le câble 40. au pistolet et au tube de contact qui le transmet au   fil=électrôde.   Un contacteur 46 est de préférence prévu pour ouvrir et fermer le circuit de soudage. 



   Le gaz inerte de protection est fourni en partant d'une bouteille de gaz sous pression   III   pourvue d'un robinet 50. d'un détendeur 51 et d'un débit-mètre 52. Un tuyau 53 amène le gazà   l'extrémité   arriè- re de la gaine 26. 



   Lorsqu'on effectue une opération de soudage. l'écoulement du gaz de protection est d'abord établi avant d'amorcer l'arc. Le méca- nisme d'avancement du fil peut être mis en action avant ou après que le courant de gaz a été établi. On touche alors   l'ouvrage   avec l'électrode et on la retire pour faire jaillir l'arc. Le mouvement d'avancement du fil est mis en route en même temps qu'on fait jaillir l'arc de soudage. ou immédiatement avant, et le fil avance continuellement vers l'ouvrage à une vitesse propre à maintenir Parc. Le mode de fonctionnement conve- nable de l'appareil des figs. 1,2 et 3 est décrit en détail dans le bre- vet des   Etats-Unis   d'Amérique N    2.504.868.   précité. 



   Comme déjà indiqué, l'invention peut être utilisé pour ré- gler la quantité de chaleur libérée à   l'une   des bornes d'un arc de sou- dage avec électrode consommable en gaz inerte, par rapport à la chaleur libérée à 1?autre borne de ce même arc. Dans le soudage à   l'arc   en gaz iner- te de métaux industriels courants ou de métaux à cathode froide, lorsque l'ouvrage constitue la cathode de l'arc en courant continu dont l'anode est constituée par l'électrode consommable   (c'est   à dire en polarité inver- se), la chaleur libérée à l'ouvrage est beaucoup plus considérable que celle libérée par le fil. 



  En introduisant en très petites quantités certaines matières dans l'arc, et de la manière qui sera plus complètement décrite ci-après, l'invention permet dans les opérations à polarité inverse et, toutes choses égales d' ailleurs, de déplacer l'équilibre thermique de toute quantité désirée vers l'autre condition extrême dans laquelle la chaleur dans le fil dépasse con- sidérablement celle dans l'ouvrage.

   De même, dans le soudage à   l'arc   des 

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 métaux industriels courants, lorsque le fil-électrode constitue la   cathode.   et que   l'ouvrage   constitue l'anode (c'est-à-dire en polarité directe) la chaleur libérée dans le fil est considérablement plus grande que la chaleur libérée dans l'ouvrage et ceci au point de rendre, en de nombreux cas, le procédé pratiquement inopérant.

   En introduisant dans l'arc certaines matiè- res en quantités et comme on 1?expliquera plus en détail ci-après, l'inven- tion permet, toutes choses égales d'ailleurs, de déplacer l'équilibre ther- mique de toute quantité désirée pour rendre le procédé praticable, en ré- duisant la chaleur dans le fil par rapport à celle dans   l'ouvrage.   En choisis- sant et en appliquant convenablement les matières   d'addition.   on peut obte- nir un équilibre thermique dans le procédé de soudure à   l'arc   en gaz inerte à polarité directe, avec des additions de réglage de cet équilibre, qui se rapproche de l'équilibre thermique obtenu par le procédé à polarité inver- se sans ces additions. On peut ainsi rendre industriellement satisfaire le soudage à l'arc à polarité directe en gaz inerte de protection. 



   EXEMPLE I. 



   On a constatée par exemple, qu'on peut effectuer une soudu- re avec un fil-électrode d9acier doux sur une plaque d'acier avec du cou- rant continu en polarité directes avec le procédé et 1?appareil du type dé- crit ci-dessus et représentés par les figs. 1. 2 et 3. en introduisant cer- taines additions dans   l'arc,   sans atteindre les vitesses excessives de con- sommation du fil qui ont été constatées lorsqu'on   n'effectue.pas   ces addi- tions. Ces faits sont illustrés par un essai fait avec une électrode d' acier doux de 1,6 mm de diamètre traitée par addition en surface de carbo- nate de rubidium, ce fil traité étant avancé dans   1-lare   au moyen de l'ap- pareil du type décrit ci-dessus.

   On a utilisé l'argon qualité soudage (pu- reté   99.5%)   comme gaz protecteur à un débit de 2,128   m3   par heure dans une buse de 2,5 cm de diamètre pour former un courant de gaz protecteur non turbulent. L'intensité du courant continu en'polarité directe était de 325 ampères.Dans ces conditions, avec une longueur normale   d'arc   de 5 mm, la vitesse de consommation du fil (vitesse d'avancement du fil) était de 3,80 m par minute et la tension à   l'arc   était de   20   volts. Afin   d'obtenir   des résultats d'essai exacts et   concluants,.   le pistolet de soudage était main- tenu fixe et l'ouvrage était déplacé mécaniquement à une vitesse de   progres-   sion de la soudure de 25 cm par minute. 



   On applique au fil le carbonate de rubidium de la manière suivante   (Figs-   4 et 5).Le fil est d'abord préparé en le faisant passer en- tre deux galets dont l'un est moleté pour former sur la surface des emprein- tes transversales d'environ 0,12 mm de profondeur et espacées   d'en@ron   0,8 mm (fig.5).On prépare une bouillie ou pâte en mélangeant intimement   du car-   bonate de rubidium sous forme de poudre sèche, avec une certaine quantité d'alcool dénaturée puis on applique cette bouillie ou pâte à la brosse sur la surface du fil et dans les empreintes transversales   (Figo4)o   Après cette opération, on fait passer le fil dans un manchon de caoutchouc qui l'entoure étroitement pour enlever la bouillie en excès.

   L'opération suivante consiste à faire passer le fil entre deux galets à gorge semi-cir- culaire lisse pour égaliser les rugosités de surface provoquées par le galet moleté et inclure de la matière d'addition dans les empreintes. La surface du fil est ensuite essuyée avec un tissu sec et propre pour enle- ver en principe la totalité du carbonate du rubidium, à l'exception de celui inclus ou forcé dans les empreintes de la surface de l'électrode. 



  L'alcool   s9évapore   et laisse le   fil"sec.   Lorsqu9il est préparé comme on vient de le décrire, le fil présente une surface pratiquement nue et con- ductrice de   l'électricité   et il peut être facilement déplacé dans l'appa- reil de soudage; son aptitude à recueillir le courant de soudage à partir du tube de contact n'est pas   amoindrie.   Etant donné que le carbonate de rubidium est une-matière déliquescente, il peut absorber une humidité con- 

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 sidérable lorsqu'il est exposéà une atmosphère humide.

   Il peut en résulter une certaine corrosion préjudiciable du fil-électrode qui pourrait gêner le transfert du courant de soudure au fil et qui pourrait aussi produire un coincement mécanique dans le tube de contact du fait de l'accumulation dans ce dernier des produits de la corrosion. De même, l'eau présente (hydrogène) a un effet nuisible sur la qualité du dépôt de soudure et sur la stabilité de   l'arc.   Ces inconvénients peuvent toutefois être évités en conservant en atmosphère sèche, le fil préparé sec. 



  L'oxyde de rubidium a sensiblement le même effet que le carbonate sur l' équilibre thermique de   l'arc   et il n'est pas déliquesent. 



   Le fil traité par le carbonate de rubidium préparé et uti- lisé comme expliqué ci=dessus donne un bon arc de soudage avec un trans- fert du métal par pulvérisation du fil à   1?ouvrage      l'arc   ayant à peu près l'apparence de   l'arc   usuel de soudage en gaz inerte à forte densité de   cou-   rant et polarité inverse,, avec un fil non traité. Le métal de la soudure fond bien dans la plaque et produit un cordon de soudure bien formé et de haute qualité. 



   Pour démontrer dans quelle mesure les petites quantités de carbonate de rubidium sur le fil réduisent la chaleur libérée dans ce der- nier lorsqu'il constitue la cathode de l'arc à polarité directe, on a   ef-   fectué les essais   suivants. Un   fil-électrode d'acier doux   nu   et propre de 1.6mm de diamètre Identique au fil décrit ci-dessus mais ne comportant pas d'appli- cation de carbonate ' de rubidium a été de nouveau essayé comme cathode .On a uti- lisé le même appareil que décrit   ci=dessus   avec la même composition de gaz pro- tecteur et le même débite à savoir   20128   m3 par heure d'argon à grande pure-   té .La   vitesse de progression de la soudure a été maintenue à 25 cm par minute et l'intensité du courant de .soudage à 325 

  ampères. Le fil - non traité utilisé dans ces conditions se consomme à raison de 9,98 m par minute et la tension à l'arc est de 28 volts, ce qui est à comparer avec la consommation de 0,38 m par minute et à la tension d9arc de 20 volts obtenues avec le fil traité au carbonate de rubidium. Avec ce dernier fil, la tenue de l'arc était satisfaisante et la soudure obtenue bonne. Avec le fil nu.   l'arc   était désordonné et flottant. le transfert de métal médiocre (avec des éclaboussures relativement fortes et des grosses gouttes).et le procédé pratiquement inopérant.

   La   fig.   6 montre une section transversale de la soudure obtenue selon l'invention avec un fil traité au carbonate de rubidium, et la fige 7 montre une section transversale d'une soudure   faite.,,   pour comparer,dans les mêmes conditions. mais avec un fil nu non traité. 



  Bien que ces deux vues ne montrent pas complètement la nature   défectueu-   se du second procédée elles font ressortir l'importance excessive du dé- pôt et la pénétration médiocre. En générale pour obtenir une bonne fusion du métal transféré à l'ouvrage la chaleur libérée au fil ne doit pas ex- céder de plus de   50%   celle libérée à la plaque. La différence marquée en- tre le fil traité et le fil non traité, en ce qui concerne la consommation de fil et les caractéristiques de l'arc, parait devoir être attribuée, en partie tout au moins, à l'émisivité thermionique d'électrons de l'acier traité au carbonate de rubidium à la température de soudage, lorsqu'il est utilisé comme cathode consommable de l'arc de soudage en gaz inerte protecteur. 



   EXEMPLE II   On   a constaté que des effets similaires peuvent être obte- nus en effectuant des additions selon   l'invention   à un fil-électrode non ferreux.   C'est   ainsi que l'aluminium peut être soudé en polarité direc- te, selon l'invention, en ajoutant du nitrate de césium au fil-électrode d'aluminium On a effectué une soudure sur une plaque d'aluminium avec une électrode d'aluminium, en utilisant de l'argon de haute qualité (99,5% de pureté) 

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 comme gaz protecteur fourni en courant non turbulent à un débit de 2,28 m3 par heure dans une buse de 2,5 cm de diamètre. L'appareil utilisé était le même que celui représenté par les   figso   la 2 et 3 et déjà décrit.

   Le fil- 
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 électrode avait 1 6 mm de diamètre et il était constitué par de 19a1tminium 43 S et pourvu d'une application d'une petite quantité de nitrate de césium. 



  La plaque sur laquelle a été déposée la soudure était de l9aluminium 61ST et avait 9,5 mm   d9épaisseur.   La vitesse de progression de la soudure était de 25 cm par minute. Le nitrate de césium a été appliqué sur le fil exac- tement de la même   manière   que déjà décrit pour Inapplication du carbonate 
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 de rubidium sur le fil dae3;ero Dans ces conditions,et avec un courant à l9arc de 220 ampères,,.en polarité directe,,, la consommation du fil (vites- se de déplacement du fil) a été de 4 m par minute et la tension de 16 volts. 



  Les conditions de formation de la soudure étaient excellentes avec trans- fert par pulvérisation du métal de 19électrode à la plaqueun arc régulier et pas d'éclaboussures. Le réglage de 1?arc était bon (la longueur de 1' arc et la tension sont restées sensiblement constantes). Le cordon de sou- dure était bien arrondi et lisse. 



   Pour faire ressortir 1?effet de déplacement de 1?équilibre thermique produit par cette addition de nitrate de césium au fil-électro- de   d9aluminiuma   on a effectué une soudure   comparable.\)   en polarité direc- 
 EMI9.3 
 tep avec une électrode d9aluminium non traitée. On a utilisé le même appa- reil et des conditions de soudage identiques, avec cette différence que 19 électrode d'aluminium non traitée a été substituée à l'électrode traitée 
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 au nitrate de césium. Le procédé s-Qest révélé inopérant. La vitesse de consommation était excessive; elle était bien supérieure à 12 m par minu- 
 EMI9.5 
 teo Le réglage de 19 arc était médiocre., l'arc étant désordonné et les écla- boussures abondantes.

   Le cordon de soudure était irrégulier et mal fondu dans la plaque et plutôt posé sur cette dernière et sans pénétration con- 
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 venable. La tension à Parc était considérablement plus grande qu9avec le fil traité au nitrate de césium  mais par suite du mauvais réglage de la 
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 longueur de lyarc, il a été impossible d'effectuer une lecture certaine de la tension de   Parc.   La différence significative et concluante entre le procédé avec fil traité au nitrate de césium et le procédé avec fil non traitée consiste en ce que, dans le premier procédé, la vitesse de consom- mation du fil est de 4 m par minute tandis que, dans le seconda elle dépas- se 12 m par minutes ce qui indique une importante différence dans les quan- tités de chaleur libérée dans le fil utilisé comme cathode.

   De plus. le transfert de métal dans le premier cas est bon et le procédé utilisable industriellement,, tandis que dans le second cas le transfert est médiocre et le procédé inutilisable à des fins industrielles. 



   EXEMPLE III. 
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  Cet exemple concerne un autre cas d'application de lyinven- tion aux métaux non ferreux. On effectue des soudures sur une plaque d-9a- cier en utilisant un fil-électrode en bronze d-9aluminium. d9abord avec le fil traité par du chlorure de rubidium et de césium  puis avec le même fil non traité. 



  Le fil particulier utilisé est un alliage comprenant approximativement 2%   d'aluminium.\)   le reste étant du cuivre, Ce fil a un diamètre de 1,6 mm et la plaque sur laquelle est effectué le cordon de soudure est en acier doux 
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 et a 9,5 mm d9épaisseux o L'appareil de soudage et le gaz protecteur sont identiques à ceux décrits dans ce qui précède. On applique le chlorure de rubidium et de césium au fil-électrode exactement de la même manière que le carbonate de rubidium dans le premier exemple décrit. Avec le fil-électro- de connecté pour constituer la   cathoce   (polarité directe) et un courant de soudage de 225 ampères,, la   vitesse-' de   consommation du fil traité est de 4,33 m par minute et la tension à   l'arc   de 18 volts.

   Le transfert de métal dans   l'arc   est bon et a lieu sous forme de gouttes adhérentes. Le cordon de soudure est tout à fait bien ancré dans la plaque et il a un profil ovale. Le réglage de la longueur de   l'arc   est bon. En maintenant 

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 des conditions identiques mais en utilisant un fil non traité, la vites- se de consommation est de 8,12 mètres par minute et la tension à l'arc de 20 volts,,. Le métal transféré dans l'arc est en gouttes plus grosses, le cordon formé est irrégulier et le réglage de l'arc est médiocre. Le métal déposé s'accumule sur la plaque et n'y pénètre pas bien par fusion. 



  Le procédé est impraticable du point de vue industriel. On peut de nou- veau voir qu'il est libéré une quantité de chaleur beaucoup plus impor- tante dans le fil utilisé comme cathode que lorsque le fil n'est pas traitée par comparaison avec la chaleur libérée dans le fil auquel sont associées de petites quantités de chlorure de rubidium et de désium. 



   Le déplacement de l'équilibre thermique existe aussi dans l'arc à polarité inverse, mais il est plus facile à décrire quantitative- ment avec l'arc à polarité directe par suite des différences marquées dans la vitesse de consommation du fil. Comme on l'a indiquée la chaleur libérée à l'anode de   l'arc   de soudage est pratiquement indépendante de l'émissivité de la matière de l'anode et, par   suites   la vitesse de consom- mation du fil doit être sensiblement constante avec la polarité inverse (fil utilisé comme anode) qu'on ait ou non effectué des additions dans 1' arc. On a constaté que tel était le cas. 



     EXEMPLE   IV. 



   On a effectué une soudure sur une plaque d'acier, en utili- sant un fil-électrode en acier doux de 1,6 mm de diamètre sur lequel on a appliqué une petite quantité d'oxyde de baryum de la même manière que jà décrit.le fil étant utilisé comme anode (polarité inverse) dans un procédé de soudage à   l'arc   en gaz protecteur du genre considéré. On effec- tue une soudure à une vitesse de progression de 25 cm par minute en utili- sant comme gaz protecteur de l'argon à un débit de 1,4 m3 par heure  dans une buse de 1.9cm de diamètres et une plaque de 16 mm de diamètre. A 325   ampères,.   la vitesse de consommation du fil est de 5,13 m par minute et la tension à l'arc de 22 volts. L'arc est calme et stable avec un bon régla- ge et le transfert du métal a lieu par pulvérisation. 



  Le cordon de soudure est bien formé et la pénétration modérée. 



  On n'observe pas le bombardement datons positifs ordinairement observé dans le procédé en gaz inerte protecteur en polarité inverse avec un fil non trai- té. Par comparaison,   lorsque on   utilise un fil non traité, dans les mêmes conditions, la vitesse de consommation est de 5.33 m par minute pour une tension d'arc de 28 volts. Le transfert de métal dans   l'arc   a lieu par pul-   vérisationo   Le cordon est un peu plus plat et la surface affectée par la chaleur dans la plaque est beaucoup plus grande. Le bombardement par ions positifs produit Inaction de nettoyage bien connue sur la plaque. 



   EXEMPLE   V.   



   Cet autre exemple concerne une soudure faite avec un fil d'aluminium de 1,6 mm de diamètre,en utilisant le même appareil de souda- ge que déjà décrit, et sur une matière non ferreuse, et en polarité inver- se. Le gaz protecteur est l'argon qualité soudure fourni à raison de 2 m3 par heure en écoulement non turbulent dans une buse de 2,5 cm de diamètre. 



  La cathode est constituée par une plaque d'aluminium de 9,5 mm d'épaisseur. 



  Lorsque le fil est d'abord traité en lui appliquant une petite quantité du nitrate de césium de la manière déjà décrite,, il se consomme à la vi- tesse de 4,20 par minute sous 205 ampères et 19 volts. La soudure obtenue est bonne. Quand on utilise dans les mêmes conditions un fil d'aluminium non traitésa vitesse de consommation est de 4,44 m par minute à 22 volts. 



  Le cordon de soudure est un peu plus plat et les caractéristiques de 1' arc et le transfert du métal sont bons. 



   Il est significatif de noter que, lorsque le fil constitue 

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 l'anode, l'addition de matière n9a que peu ou pas   d'effet   sur la vitesse de consommation du fil, mais que la tension de   l'arc   est réduite dans une mesure sensible et que sa puissance est considérablement moindre. Etant donne que la vitesse de consommation du fil est sensiblement   constante,,   il est évident que la chaleur dans la plaque doit être réduite.   C'est   exactement ce à quoi on devrait s'attendre diaprés l'invention si la pla- que était faite d'un   meilleur   émetteur thermionique.

   Par suite, il est clair que, dans ces exemples de polarité inverse, l'addition faite au fil est transférée au bain de soudure avec le métal qui se dépose et augmen- te   rémission   thermionique du bain qui constitue la cathode. De la sorte, lorsque des additions sont faites au fil conformément à l'invention, la chaleur libérée dans le fil est sensiblement réduite lorsque le fil cons- titue la cathode et que la plaque constitue   1?anode    et la chaleur libé- rée dans la plaque peut aussi être sensiblement réduite lorsque le fil est l'anode et la plaque la cathode. 



   On a constaté qu'il n'était besoin que de très petites quan- tités de matière d'addition pour obtenir les effets désirés. Il apparaît clairement de la description qui précède d'un procédé d'application de la matière au fil qui a été reconnu satisfaisant  qu'il ne reste que très peu de cette matière d'addition sur le fil lorsqu'il est fini, à   l'état   traité. En fait, on peut rencontrer des difficultés pour déplacer le fil dans le tube de contact et pour lui transmettre le courant si la matière qui lui est ajoutée en surface est en quantité suffisante pour être dé- tachée par frottement.

   Une analyse chimique approximative d'un   échantil-   lon de fil d9acier traité par 1?oxyde de baryum et utilisé avec succès dans l'un des exemples cités ci-dessus, a indiqué que l'oxyde de baryum était présent en quantité approximative de 25 g. par tonne   d'acier.     c9est   à di- re égale à 0,003% en poids du métal de soudure déposé, ce qui met en évi- dence le fait que de très petites quantités de matière d'addition peuvent être utilisées. Le fil traité peut'encore être considéré comme un fil "nu" et sa surface reste conductrice de l'électricité pour recueillir le cou- rant de soudage appliqué au tube de contact. 



   Non seulement l'équilibre thermique de   l'arc   de soudage en gaz inerte de protection peut être déplacé dans un sens donné, confor- mément à   l'inventions     comme   il ressort des exemples précédents. mais on peut encore obtenir un réglage quantitatif du déplacement de cet équili- bre par un-choix convenable de la matière   d'addition.   



   Les faits d'expérience ci-après démontrent que différentes matières d'addition produisent des quantités de chaleur différentes dans la cathode, dans des conditions sensiblement identiques. Le procédé de soudage à polarité directe précédemment décrit et utilisant une électro- de d'acier traité au carbonate de rubidium (V. exemple 1) donne lieu à une vitesse de consommation de 3,80 m par minute et une tension d'arc de 20 volts. Dans des conditions comparables, avec un fil non   frai té  la vitesse de consommation est de   9,15   m par minute avec une tension d'arc de 28 volts.

   En conservant exactement toutes les mêmes conditions de soudage  mais en substituant du chlorure de rubidium et de césium au carbonate de rubidium, la vitesse de consommation est de 4,19 m par minute et la ten- sion   d'arc   de 22 volts. Lorsqu'on utilise du carbonate de potassium comme matière d'addition à   1;électrode,,,   la vitesse de consommation est de 6,83 par minute et la tension d'arc de 28 volts. 



   De même,, le soudage en polarité de l'aluminium précédemment décrit (V. exemple II) permet.avec un fil-électrode traité au nitrate de césium, un procédé praticable avec une consommation de 4,06 m par minute et une tension d9are de 16 volts. Lorsqu'on utilise dans les mêmes condi- tions un fil non traitée le procédé devient impraticable et la vitesse de consommation dépasse   12,70   m par minute.

   En conservant exactement toutes les mêmes conditions de soudage, mais en substituant "un mélange T'   (mé.   langé constitué principalement d'oxydes de lanthane et de cérium. mais contenant d'autres oxydes de terres rares en petites quantités) au nitrate 

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 de césiums on obtient une vitesse de consommation de 9..0 m par minute et une tension   d'arc   de 18 volts, ce qui est intermédiaire entre la consomma-' tion   d'un   fil non traité et celle   d'un   fil avec des additions de nitrate de césium. 



   De même encore.. avec   15,exemple   précédemment décrit   d'une   électrode en bronze   daluminium   traité (polarité directe) (Voir exemple   III),.   la vitesse de consommation est de 5,33 m par minute. La consomma- 
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 tion avec un fil non traité est de 13,.20 m par minute. Lorsqu'on substitue un fil traité au carbonate de rubidium au fil traité au chlorure de rubi- dium et de césium, la..":c9lÜom.ation est de 5.97 m par minute, dans les mê- mes conditions de soudage. 



   On a cité certaines matières   d9addition   particulières propres 
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 à augmenter rémission thermioniqueg mais ces matières nont été indiquées qu'à titre   dexemple   de mise en oeuvre et de résultats de l'invention. et celle-ci ne se limite pas à ces matières particulières. Tout au contraire, 1?invention peut être mise en oeuvre avec   dautres   matières qui compren- nent ou contiennent un ou plusieurs agents démission qui coopèrent avec le métal de base de la cathode pour former une surface complexe de catho- 
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 de métallique de soudage dont l9émissivité thermionique est sensiblement plus forte à la température de soudage que celle du métal de base seul. 



    Lémissivité   thermionique accrue de cette surface complexe de cathode en métal se manifeste par un taux de travail de la cathode sensiblement plus faible et par une chute de tension à la cathode sensiblement plus faible, si on les compare au taux de travail et à la chute de tension du métal de base seule à la température de soudage. La surface complexe de la cathode de soudage comprend à la fois le ou les agents d'émission et le métal de base de cathode.Les métaux de base sont évidemment ceux qui constituent 
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 lyouvrage et ceux qui constituent le fil=électrode et qui doivent fondre avec le métal de l'ouvrage pour constituer le dépôt de soudure.

   Les agents 
 EMI12.6 
 démission sont des métaux ajoutés à l8arc ou à l'électrode. ou aux élec- trodes de soudage, en quantités extrêmement petites (soit comme tels. soit sous forme de composés qui se dissocient pour libérer les métaux dans 1' arc) principalement dans le but de modifier les caractéristiques électri- ques et thermiques de   l'arc.   Les métaux de base dans une opération de sou- dage donnée sont déterminés par la composition de la pièce à souder et par 
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 la composition du dépôt de métal qui doit être formé.

   Des agents dilémission appropriés sont des métaux qui doivent être électropositifs par rapport au métal de base de la cathode, qui doivent avoir un faible taux de travail thermionique (inférieur à celui du métal de base) et un faible potentiel   dionisation   (leur potentiel   dionisation   doit de préférence être inférieur à celui de tout constituant de 1*'atmosphère de   l'arc   et de préférence in- férieur au: taux de travail effectif du métal de base de la cathode).

   Ils doivent aussi avoir un point de fusion inférieur au point d'ébullition du métal de base de la cathode. tout en ayant un point   débullition   suffi- samment élevé ou en étant assez peu volatils pour demeurer en place dans la surface complexe de la cathode pendant un temps suffisamment long pour augmenter l'émission thermionique de cette surface dans les conditions de soudage. 
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  On a déterminé, en partant des résultats dgexpérience, que l9invention peut être très efficacement mise en oeuvre avec un agent dP émission choisi dans le groupe comprenant les métaux alcalins,, les métaux   alcalino-terreux.   le lanthane et les métaux des terres rares de la série 
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 du lanthane. l9actinium et les métaux des terres rares de la série de 19 actinium. le scandium et   l'yttrium.   Ces éléments peuvent être ajoutés soit sous la forme de composés de ces métaux qui peuvent être partiellement ou totalement dissociés dans   l'arc   pour libérer le métal. 



  On peut utiliser par exemple, les oxydes, les carbonates, les borates. les phosphates, les nitrates, les silicates, les halogénures. On peut aussi utiliser, et souvent avec une efficacité particulière, deux ou plu- sieurs de ces métaux et/ou de leurs composés. Les métaux alcalins sont 

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 le   lithium    le sodium., le potassium. le rubidium. le césium et le francium. 



  Les métaux alcalino-terreux sont le calciums le baryum. le strontium et le radium. Les métaux des terres rares de la série du lanthane sont le cérium. 
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 le praesodymium9 le neodymiuan9 le prométhium. le samatiuma 1?europium  le gadolinium. le terbium. le dyspresiumn 1?holmium  le thulium. l9ytterbiuma le lutécium. Les métaux des terres rares de la série de 19actinium sont le thorium, le protactiniume 19uranium,, le neptunium, le plutonium. Il 19amerioi.pm et le curium. 



   Nombre de ces métaux et de leurs composés. dans les groupes périodiques   qu9on   vient de citera sont rares et coûteux et certains sont dangereusement radio-actifs. Par suites il est préférable. à la fois pour des raisons d'ordre pratique et parce que des résultats particulièrement a-   vantagux   et hautement désirables peuvent être obtenus avec eux dans le soudage à l'arc en gaz inerte protecteur des métaux industriels courants, 
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 d9utiliser un agent d9émission qui soit un'élément choisi dans le groupe qui comprend le potassium, le rubidium. le césium, le strontium, le baryum. le lanthane ou des mélanges de terres rares du lanthane et du cérium.

   Il peut être préférable   d9utiliser   le thorium et 1?uranium dans certains cas 
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 où les températures de 19é1ectrode de soudage sont élevées. Comte on lya déjà   dit.   ces agents démission préférés peuvent être ajoutés soit sous la forme de métaux soit sous forme de composés de ces métaux qui sont par- tiellement ou totalement dissociés dans   19arq   pour libérer les métaux. 



  On peut utiliser par exemple les oxydes, les carbonates, les borates, les phosphates, les nitrates, les silicates. ou les halogénures de ces métaux. 



  On peut aussi utiliseret souvent avec une efficacité particulière, des mélanges de deux ou plus de ces métaux préférés et/ou de leurs composés. 



   Des exemples particuliers de matières d'addition qui pa- raissent actuellement préférables sont le nitrate de césium, le carbona- te de rubidium, le chlorure de rubidium-césium.   1 s'oxyde   ou le carbonate de baryum, les mélanges d'oxydes ou de carbonates de baryum et de stron- tium, le lanthane ou des mélanges de ces métaux ou de leurs oxydes terres rares de la série du lanthane, l'oxyde de thorium et le carbonate de po-   tassium.   



   Les mêmes matières d'addition ne sont pas également effi- caces sur toutes les pièces à souder et avec toutes les compositions de 
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 fil-électrode. Ce fait ressort des figes. 8. 9. 10. 11 et 12 qui montrent. par les changements de la vitesse de consommation du fil. 1?effet des différentes matières d9additions sur   1?équilibre   thermique de   1?arc   de sou- dage en gaz inerte de protection.

   Bien que tous les principes ou la théo- rie du fonctionnement selon l'invention peuvent ne pas être encore tota- 
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 lement compris. ltexplîcation suivante de la manière selon laquelle agit 1?invention apest montrée utile dans la pratique comme guide pour déter- miner ceux des matières dpaddition et des agents d'émission qu9il convient d9utîliserp dans le soudage d'un métal de base d?une pièce particulière ou avec un métal de base de fil-électrode particulier, pour obtenir les   ré-   sultats désiréso Les matières d'addition de la présente invention sont des matières qui se décomposent (si ce sont des composés)

   en un agent ou élément 
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 d9émissionp à faible taux de travail et à faible potentiel â9ioni.sation9 qui est électropositifpar rapport au métal de base de la cathode et qui forme une mince pellicule sur tout ou partie de la surface (cathode) de 1' 
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 électrode pendant lDopéa at3on de soudage. Le dépôt d9un métal électroposi- tif sur un métal plus électronégatif produit un abaissement marqué du taux de travail de la surface complexe, ce qui a pour effet   d9augmenter   l'emis- sion thermionique à la température de l'électrode de soudage.

   On pense que le processus est le suivants le composé contenant l'agent ou élément d' émission (en supposant que 1?agent est ajouté à   1-lare   sous la forme d9un composé) est réduit ou dissocié et libère cet agent démission sous la forme métal dans ou sur la partie fondue de la cathode de soudage. L'élé- ment   d'émission   se diffuse dans la surface de cathode fondue et/ou émigre dans toutes cette surface pour la transformer en une surface complexe à forte 

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 émissivité thermionique.

   Il semble que la surface entièrement activée cor- responde à une couche mono-atomique d'atomes ou   datons   de l'agent d'émis- sion qui couvre une grande partie, par exemple   50%   de la surface de   ca--   thodeo Cette mince couche de   Isolement   émissif est retenue sur la surface par des forces d'attraction assez grandes pour qu'une évaporation sensi- ble ne commence pas avant que soient atteintes des températures qui sont ¯,.bien supérieures au point d'ébullition de Isolement émissif  bien que des quantités en excès de cet élément puissent s'évaporer à de basses tempé- ratures pour laisser la mince couche en question ou des portions de l'é- lément sur la surface de la cathode. 



  Il est à remarquer que les températures de l'arc de soudage,ordinairement utilisé à la pression atmosphérique,. sont au-dessus des points de disso- ciation de la plupart des composés. 



  La couche mono-atomiques ou les dépôts d'atomes de Isolément émissifsont, pense-t-on adsorbés sous forme datons sur la surface de cathode du métal de base et que les forces qui tendent à les maintenir en place doivent être plus grandes lorsque le potentiel d'ionisation de Isolément émissif est bas ; il semblerait que le potentiel   d'ionisation   de l'élément émissif doit être moindre que le taux de travail du métal de base de la cathode   mais,,,   en   pratiquée   et peut-être parce que les taux de travail sont diffi- ciles à déterminer exactement,,, on a constaté que le potentiel d'ionisa- tion du métal émissif peut parfois être 1,5 fois en électrons-volts plus grand que les valeurs données par des chercheurs dignes de fois pour les taux de travail du métal de base de la cathode. 



  En général, Isolément émissif doit être électropositif par rapport au mé- tal de base; le taux de travail de la surface complexe est le plus bas et son émissivité thermionique est la plus élevée quand cette différence a sa plus grande valeur positive, et 19émissivité thermionique devient plus faible et le   taux-de   travail plus grand lorsque la différence de- vient nulle, puis négative. 



   Les potentiels d'ionisation de nombre des éléments émissifs compris dans l'invention ont été déterminés avec une raisonnable précision   mais,,   comme indiqué plus haut,, il existe d'assez grandes variations des taux de travail du métal de base lorsqu'ils sont mesurés par différents expérimentateurs. On donne ci-après une liste prise dans la littérature des potentiels d'ionisation de certains des éléments émissifs et les taux de travail de divers métaux de base. 
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  Potentiels d-9ionisation Taux de travail Aents émissiso Electrons yoltso thermionique Métal de base. Elec.-volts 
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<tb> Lithium <SEP> 5,37 <SEP> Magnésium <SEP> 3,78
<tb> 
 
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 Sodium 5.12 Aluminium (,.9 C8 
 EMI14.4 
 
<tb> Potassium <SEP> 4.32 <SEP> Cuivre <SEP> 4,33
<tb> 
 
 EMI14.5 
 Rubidium 4p 16 Fer ,p t$ 
 EMI14.6 
 
<tb> césium <SEP> 3,87
<tb> 
<tb> Strontium <SEP> 5,67
<tb> 
<tb> Baryum <SEP> 5,19
<tb> 
<tb> Scandium <SEP> 6,7
<tb> 
<tb> Yttrium <SEP> 6,5
<tb> 
<tb> Lanthane <SEP> 5,69
<tb> 
<tb> Thorium <SEP> 5,25
<tb> 
 
Alors que, d'après la liste ci-dessus, le césium parait constituer le meilleur émetteur thermionique de surface complexé pour 
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 n9importe lequel des métaux de base.,

   il a un bas point d9ébullition et n' 

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 est pas bien retenu sur les métaux à point d'ébullition élevé tels que le fer, pendant le soudage; par contre, le césium est très efficace sur les métaux à bas point d'ébullition tels que l'aluminium.On devrait s'atten- dre à ce que le baryum. le strontium, le lanthane et le cérium soient beaucoup plus efficaces, comme émetteurs de surfaces   complexes.   avec,le fer qu9avec l'aluminium. et ceci a été reconnu exact par un essai effec- tif. Ceux des agents émissifs qui ont les plus faibles potentiels   dyioni-   sation sont particulièrement avantageux lorsqu'ils sont utilises avec des gaz de protection tels que   19hélium   ayant des caractéristiques d'ionisa- tion relativement médiocres. 



   Habituellement.seul l'agent émissif peut être choisi pour la surface complexe lorsque l'invention est appliquée à des opérations pra- tiques. parce que le métal de base de la cathode est déterminé par la com- position du fil-électrode ou la composition de la pièce à souder laquelle, de son côté, est déterminée par le genre de la soudure à effectuer ou la nature de la pièce à souder, De plus, la surface de la cathode doit agir à une certaine température entre les points de fusion et d'ébullition des compositions des fils. afin que le métal du fil-électrode puisse être fon- du et transféré à travers l'espace de jaillissement de l'arc et déposé dans le métal fondu de la soudure sur 1 9 ouvrage Les densités de courant doivent de préférence être élevées avec des vitesses de déplacement de fil de 2,50 m par minutes et plus.

   comme décrit dans le brevet des Etats-Unis   d9Amérique   N  2.504.868 précités bien que. par   Inapplication   de l'inven- tion, 1?abaissement du taux de travail de la cathode, la chute de tension à la cathodeet la chute de tension dans l'arc qui en est la conséquence), assurent un écoulement de courant plus grand pour le même dégagement de chaleur ou de puissance dans l'arc. De   même,   les effets avantagqux sur la stabilisation de   19are   et le transfert de métal produits par les matiè- res ajoutées à   l'arc   selon l'invention. peuvent donner des   caràctéristi-   ques d'arc satisfaisantes aux courants faibles. ce qui est particulière- ment utile dans le soudage des tôles   minces.   



   Le fait que les arcs de soudage agissent normalement à une pression égale sensiblement à la pression atmosphérique, est un facteur considérer parce que le point d9ébullition de 1?agent émissif doit être élevé pour qu'il se maintienne intact sur la surface de la cathode pen- dant un temps suffisante et les températures et les points d'ébullition à considérer doivent par suite être ceux à la pression atmosphérique. Du fait que la matière   d'addition   est continuellement introduite dans Parc. 



    Isolément   émissif sur la surface complexe de la cathode est continuelle- ment renouvelé et complété et, par suite, n'a besoin que d9une durée effec- tive courte. 



  Les agents émissifs qui ont des points d'ébullition considérablement au- dessous des températures de la cathode de soudage, peuvent,   s'ils   sont continuellement introduits dans   1?arc,   agir pour maintenir une surface complexe de cathode thermionique constamment efficace, même si le métal de base de la cathode est rapidement retiré ou ajouté pendant l'opération de soudage par le transfert de métal du fil-électrode au dépôt de   soudu-   re sur l'ouvrage. 



   Le traitement d'activation (réduction ou dissociation de la matière   d9addition   si elle est sous forme de composé, et émigration de Isolément émissif vers la surface de la cathode mono-atomique) doit avoir lieu tandis que le fil est avancé dans l'arc. Il est important que Isolément émissif choisi soit apte à être retenu en mince couche adsor- bée sur le métal de base à sa température de soudage, parce que   c9est   à cette température (entre les températures de fusion et d'ébullition du métal de base) que la surface de la cathode agit   et    par suite, c'est à cette température que la surface complexe doit être efficace.

   Si la ma- tière d9addition est introduite dans l'arc sous forme d9un composé, ce composé ne doit pas être stable au point de ne pas se dissocier au moins en partie pour fournir Isolément ou métal émissif libre à la surface de 

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   1?éleetrode   ou aux surfaces de   l'arco   D'autre part, si l'on utilise un com- posé, il doit de préférence ne pas se dissocier trop facilement de façon à permettre   l'évaporation   complète de l'élemnt émissif avant qu'il atteigne la surface de la cathode et y soit adsorbé à l'état d'ions.

   Quand la matiè- re d'addition est un composa elle peut être considérée comme. ayant un "terme effectif qui est Isolément émissif et un "terme porteur" qui est Isolement ou groupe qui transporte l'élément émissif à sa place dans la sur- face complexe. 



   La figo 13 fait ressortir   l'effet   des surfaces complexes de la cathode pour régler et améliorer l'émission thermionique d'électrons dans l'arc de soudage. Dans cette figure, les taux d'émission thermionique de deux métaux de base (aluminium et fer) et de deux agents émissifs (cé- sium et baryum) sont portés en ordonnées   et les*températures   sont portées en abcisses.L'émission thermionique de la surface complexe avec des sur- faces de cathode chargées de césium et de baryum est aussi indiquée pour faire ressortir le principe mis en jeu..

   On onsistéra sur le fait que ces courbes sont simplement destinées à illustrer l'invention et qu'elles ne sont pas quantitativement exactes.Elles représentent qualitativement la relation entre les taux d'émission thermionique de diverses surfaces, mais les rapports quantitatifs indiqués ne sont pas exacts, étant donné que le taux de travail d'une surface complexe de cathode varie avec la composi- tion du métal de base ainsi qu'avec   l'élément   émissif utilisé. Le taux de travail d'une surface thermionique complexe est plus bas que celui de cha- cun des métaux de base ou de l'élément émissif en soi.

   Bien'que le métal de revêtement ou agent émissif soit maintenu dans une couche absorbée sur le métal de base bien au-dessus de sa température   d'ébullition.   si l'on at- teint des températures assez   élevées,,,   la couche adsorbée disparaît trop vite par évaporation et, dans ce cas, l'émission thermionique est sensi- blement identique à celle du métal de base seule On a tracé la courbe   d'émissivité   pour le tungstène   métal,,,   thermionique et réfractaire, et pour le thorium sur le tungstènes pour monter cet effet. A la partie su- périeure du graphique sont indiqués les points de fusion et d'ébulli- tion pour l'aluminium et le fer. 



  Etant donné que les températures des électrodes de l'arc de soudage pour ces matières doivent se tenir dans les gammes indiquées dans le procédé de soudage à l'arc en gaz inerte protecteur, on comprend que le césium sera plus efficace sur   l'aluminium   et le baryum plus efficace sur le fer. 



  L'effet qui en résulte sur l'équilibre thermique de l'arc de soudage en gaz inerte avec ces émetteurs   thermioniques   de cathode, est illustré par la figure 17. 



     A   titre de variante du procédé de préparation de la   fig.   



    4. dans   lequel la matière est appliquée sur la surface du fil ou incluse dans des empreintes pratiquées dans cette surface,la matière d'addition peut être incorporée au métal fondu lorsqu'on fabrique le fil. pour for- mer avec lui un alliage ou un mélange. On obtient ainsi une répartition homogène de la matière d'addition dans le fil et on élimine la nécessi- té de traiter séparément le fil après son étirage en fil. 



     EXEMPLE   VI. 



   On ajoute un métal de mélange à une masse d'acier doux fondu de 43 kg à raison de 1,800 kg de métal de mélange par tonne d' acier fondu. Le métal de mélange comprend 53% de cérium, 33% de lanthane, 1,5% de fera le restant étant constitué par des terres rares. L'alliage qui en résulte (une partie du métal de mélange étant perdue par vaporisa- tion) est étiré en fil de 1,6 mm de diamètre qui est utilisé comme élec- trode consommable dans un procédé de soudage à l'arc en gaz inerte du ty- pe envisagé,et en polarité directe. 



  Avec un débit   d'argon.   comme gaz de protection, de 2 m3 par heure dans une buse de 2,5 cm, on effectue une soudure sur une plaque d'acier de 9.5mm 

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 mm d'épaisseur à une vitesse de progression de la soudure de 25 cm par minu- te. Avec un courant de 310 ampères la vitesse de consommation   du.fil   est de 
3,55 m par minute et la tension à l'arc est de 25 volts. 



   Ces chiffres sont à comparer avec la vitesse de consommation de 8,5 m par minute pour un fil ne contenant pas le métal de mélange et dans des conditions de soudage similaires 
Les conditions de soudage avec le fil contenant le métal de mélange sont bonnes et le transfert de métal a lieu par pulvérisation, et le cordon de soudure est bien formé. 



   On préfère actullement mettre l'invention en oeuvre en ap- pliquant au fil ou en enrobant dans la surface de celui-ci les matières d'addition. et en ajoutant ces matières à la composition du fil dont elles font partie intégrante, mais ces matières peuvent aussi être introduites dans   19arc     d'autres   manières. 



   La fige   14   illustre schématiquement une de ces variantes dans laquelle les matières d'addition sont introduites continuellement dans le courant de gaz protecteur. 



  Sur cette figure, un fil-électrode 60 non traité est avancé dans un pistolet de soudage 61   jusqu9à   sa position de travail par rapport à la pièce ou ou- vrage 62. De la même manière que précédemment décrit pour le pistolet à main. le fil-électrode 60 est en réserve sur une bobine 65 d'où il est tiré par un mécanisme 63 commandé par moteur et il est poussé dans une gaine 64 vers le pistolet de soudage 61. Une des bornes de la génératrice est con- nectée au pistolet 61 par l'intermédiaire d'un contacteur 67 et de fils   68.   et 68'.   l'autre   borne de la génératrice étant connertée à l'ouvrage   62   par le fil 69. Le courant de soudage est amené à l'électrode 60 dans le pisto- let 61 par un tube de contacta de la même manière que pour le pistolet de la figo 2.

   Le pistolet de soudage peut être refroidi par l'eau comme indi- qué par les raccords d9eau sur la buse. Le pistolet est montré supporté dans un support fixe comprenant un manchon fendu 70 avec un pignon qui peut être tourné' par un bouchon 71 et qui engrène avec une crémaillère 72 fixée sur le canon du pistolets de sorte que celui-ci peut être réglé'en hauteur dans le manchon fendu. La fig. 15 montre les détails de construction de la partie inférieure du pistolet 61.Le fil est avancé dans un tube intérieur 75 et le tube de contact 76 qui transmet le courant de soudage à   l'électro-   de 60. Le courant de soudage arrive au pistolet à l'extrémité supérieure de celui-ci par un fil 68' et il est conduit par les parties métalliques internes au tube de contact 76. 



   Le gaz de protection est fourni par une bouteille de gaz comprimé 80 (fig.14) d'où il sort par le robinet usuel 81, le détendeur 82 et le débit-mètre 83. et se rend au tuyau 84 qui l'amène dans un dis- positif vibratoire distributeur de poudre 85. Ce dispositif est décrit en détail dans le- brevet des Etats-Unis d'Amérique N    2.549-033   du 17 Avril 1951. En principe.. il comprend une trémie   d'où   la matière en poudre est distribuée par un mécanisme distributeur vibratoire. La matière en pou- dre est entraînée par le courant de gaz inerte lorsque ce courant qui est amené au dispositif par le tuyau 84 en sort par le tuyau 86 Le gaz de protection avec la matière en poudre en suspension est amené au pistolet 81 par le tuyau 86.

   Dans cette forme de mise en oeuvre de l'invention, la matière d'addition est fournie sous forme de matière solide pulvérisée in- troduite dans le courant de gaz. 



  Le gaz et la matière d'addition qu'il contient en suspension traversent des conduits appropriés ménagés dans le pistolet 61 et ils sortent, sous forme de courant dépourvu de   turbulence,,   de la buse annulaire 89(fig.15) qui entoure le tube de contact 76. La matière   d9addition   en suspension dans le courant de gaz de protection est introduite continuellement dans la région de   l'arc   pour y entretenir une substance stabilisatrice à bas potentiel   d'ionisation   et conférer à la cathode des propriétés émissi- ves thermioniques, comme décrit précédemment.

   Le dispositif distributeur de poudre   n9est pas   nécessairement du type décrit dans le brevet des 

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 Etats-Unis d'Amérqiue N  2.549.033 précité, mais peut-être tout autre appa- reil propre à l'introduire continuellement dans   l'arc   une matière en poudre. 



   EXEMPLE VII. 



   Cet exemple concerne la mise en oeuvre et les résultats de l'invention lorsque la matière d'addition est introduite dans l'arc sous forme de poussière en suspepsion dans le gaz de protection. On fait jail- lir un arc à polarité directe entre un fil-électrode d'acier doux non traité de 1,6 mm de diamètre, qui constitue la cathode, et une plaque d'acier de 9,5 mm d'épaisseur qui constitue   l'anode.   De l'oxyde de ba- ryum sous forme d'une fine poussière sèche est amené à l'arc dans le gaz de protection qui est de   15'argon   qualité   spudure.   Le débit de gaz est de 2 m3 par heure à travers une buse de 2,5 cm de diamètre ; à 300 ampères, le fil se consomme à raison de 4,82 m par minute et la tension à l'arc est de 22 volts.

   Toutes choses restant égales d'ailleurs, mais sans poussiè- re dans le gaz de protection, la vitesse de consommation du fil est de 7, 87 m par minute et la tension à l'arc est de 30 volts. 



   Avec un arc de soudage en polarité inverse travaillant dans les mêmes conditions, et de la poudre d'oxyde de baryum en suspension dans le gaz de protection, on obtient des résultats similaires à ceux ob- tenus en polarité directe avec de l'oxyde de baryum appliqué au   fil-élec-   trode. 



   Mis à part les modes d'introduction de la matière d'addi- tion dans   l'arc.   décrits dans ce qui précède et aux fins mentionnées, on a constaté que, dans certaines conditions, la matière d'addition peut   être déposée,,,,sur un , fil de charge auxiliaire qui est amené à la soudure, ou que cette matière.peut être placée directement sur,.la pièce à souder.   



   La figure 16 montre un appareil convenant à l'utilisation d'un fil de charge auxiliaire auquel on a appliqué des matières d'addition du genre décrit. Sur cette figure, le fil-électrode 90 est tiré d'une bo- bine 91 par un mécanisme de déplacement 92 commandé par moteur, comme dans les réalisations précédemment décrites. Dans ce cas, le fil électrode est un fil nu et propre non traité. Il est guidé à partir du mécanisme de dé- placement 92 dans une gaine 93 jusqu'à un pistolet de soudage, qui peut être identique à celui décrit à propos des figs.14 et 15. Le courant de soudage est fourni par une régénératrice de soudage 100 dont l'une des bornes est connecté au pistolet par un fil 101, le contacteur 102 et-le fil 103. Le courant est amené au fil-électrode 90 dans le pistolet de sou- dage 94.

   L9autre borne de la génératrice est connectée à l'ouvrage par le fil 104. Le gaz de protection provient d'une bouteille de gaz compri- mé 110 d'où il sort par le robinet usuel 11. le détendeur 112. le débit- mètre 113, et arrive au pistolet de soudage 94 par le tuyau 114. Le gaz de protection sort de la buse du pistolet en courant non turbulent qui enveloppe l'extrémité de jaillissement de   l'arc   de l'électrode, l'arc et le bain de soudure. On utilise dans cette réalisation un second disposi- tif de déplacement de fil pour amener un fil de charge 119. à la soudure, ce fil contenant, dans sa masse ou enrobée dans sa surface, la matière d' addition nécessaire. Ce fil traité n'est pas alimenté en courant électri- que et il ne constitue pas une électrode.

   Il est amené d'une manière in- dépendante dans la région de l'arc où il est fondu dans la soudure par la chaleur de   l'arc.   Le dispositif de déplacement de ce fil peut être iden- tique à celui du fil-électrode; il comprend une bobine 120 et un mécanis- me d'avancement 121à commande par moteur qui tire le fil 119 de la   bobine   120 et le ousse dans une gaice 122 vers la zone de soudure. Un support 123 soutient la gaine 122 au voisinage de la torche pour guider le fil de charge 119   jusqu'à   la soudure.

   On obtient les meilleurs résultats si la fil de charge 119 est amené à la zone de soudure de manière telle que son extrémité touche   l'ouvrage   au bord du bain de   @   

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 de soudure et fond dans ce bain avant   d'arriver   directement sous l'arc. Les matières d'addition qui font partie de ce fil de charge confèrent le taux d'émission thermionique requis pour la cathode, à peu près de la même ma- nière que les matières d'addition sur le fil-électrode dans les réalisations de   l'invention   déjà décrites. 



     EXEMPLE   VIII. 



   Cet exemple montre   l'effet   produit par l'addition effectuée au moyen   d'un   fil de charge sur l'arc en gaz inerte à polarité inverse. On utilise dans l'appareil de la fige 16 un fil d'acier doux de 1,6 mm de di- amètre, comme électrode. sous une atmosphère protectrice d'argon débité à raison de 2 m3 par heure en courant laminaire dans une buse de 2,5 cm de diamètre. Sans fil de charge auxiliaire et avec une génératrice donnée de soudage réglant le courant de soudage à 285 ampères et le voltage à l' arc à 29 volts,, la vitesse de consommation du fil est 4,44 par minute.

   Un fil de charge auxiliaire en acier de 1,14 mm de diamètres traité à   l'oxyde   de baryum de la même manière que décrite pour traiter au carbonate de ru- bidium le fil-électrode de 1,6 de   diamètre,,   est amené   à   l'arc pour fondre dans le bain de soudure et s'ajouter au métal de soudure fourni par l'élec-   trpde   consommable.

   Lorsque ce fil traité à l'oxyde de baryum est ajouté à la soudure à une vitesse de déplacement de 2,28 m par minute et que le réglage de la génératrice de soudage est maintenu constant, la tension de soudage tombe immédiatement à 25 volts, l'intensité s'élève à 325 ampères et la vitesse de consommation, à la manière usuelle lorsque le courant de soudage augmente, atteint 5,71 m par minuteo L'oxyde de baryum sur le fil de charge auxiliaire est par suite efficace pour augmenter l'émissivité du bain de soudureexactement comme lorsque l'oxyde de   baryum,,,   ou autre matière'd'addition, est appliqué au fil-élec- trode ou amené à l'arc sous forme de poudre en suspension dans le gaz de protection. 



   EXEMPLE   IX.   



   Dans certains case l'invention peut aussi être mise en oeuvre en appliquant la matière d'addition directement à la plaque à bouder. Par exemple, en utilisant   l'appareil   du type décrit à propos de la figo 1, on applique à la brosse une bouillie d'oxyde de baryum et d9 alcool sur une partie d'une plaque d'acier à souder. L'alcool laisse en s'évaporant une couche superficielle d'oxyde de baryum qui adhère à la plaque. Une soudure à   l'arc   en gaz inerte en polarité inverse est   erfec-   tuée sur cette partie de la plaque et donne une tension à   l'arc   de 22 volts et une intensité de 350 ampères.

   Lorsque la soudure quitte la par- tie traitée de la plaque et vient sur la partie nue propre.. la tension à l'arc saute à 30 volts et l'intensité tombe à 290 ampères. ce qui in- dique que le   bain   de soudure qui constitue la cathode est un émetteur thermionique beaucoup amélioré lorsque de l'oxyde de baryum est appliqué sur la plaque. 



   On a décrit dans ce qui précède des exemples et des for- mes particuliers de réalisation de l'invention dans le but d'en faire ressortir la nature et le fonctionnement, mais il doit être entendu que l'invention peut aussi être mise en oeuvre et utilisée par les spécialis- tes d'autres manières, sans s9écarter de son principe.

Claims (1)

  1. R E S U M E.
    1 - Procédé de soudage électrique à l'arc en gaz inerte protecteur,. avec fil-électrode consommable continuellement avancé vers <Desc/Clms Page number 20> l'arc qui jaillit entre son extrémité et la pièce à soudera caractérisé par les points ci-après, séparément ou en combinaisons : 1. On introduit continuellement dans l'arc une matière propre à augmenter 1?émission thermionique d'électrons de la cathode de l'arc.
    2. La matière introduite dans 1-lare agit pour réduire la chaleur produite à la cathode de l'arc.
    3. Cette matière agit pour réduire le rapport de la chaleur libérée à la cathode de l'arc % la chaleur libérée à l'anode et par sui- tes pour augmenter l'émissivité thermionique à la cathode.
    4. On fournit continuellement à la cathode une matière propre à réduire la chute de tension à la cathode d'une quantité suffisante pour que la chaleur libérée à cette cathode soit moins de 1,5 fois celle libé- rée à l'anode.
    5. La chaleur libérée à la cathode est d'environ 0 67 à 1 fois la chaleur libérée à l'anode.
    6. On introduit dans l'arc une matière qui y libère une substance ayant un potentiel d9ionisation moindre que celui de tous les autres constituants de l'atmosphère de l'arc.
    7. La pièce à souder et l'électrode consommable comprennent des matières choisies dans les groupes aluminiums alliages d'aluminium, aciers inoxydables, aciers au carbone, cuivre, alliage de Cu, Ni, allia- ges de Ni Mg et alliages de Mg.
    8. On introduit dans l'arc une substance choisie dans le groupe du potassium, du rubidium, du césiums du strontium, du baryum, du lanthane, des mélanges des terres rares du lanthane, et du cériumÇ 9. On introduit dans l'arc une matière propre à en amélio- rer la stabilité sans réagir sensiblement sur le métal de la soudure, cet- te matière ayant un potentiel d'ionisation plus faible que tous les cons- tituants de l'atmosphère de l'arc et agissant pour augmenter l'émission thermionique d'électrons de la cathode.
    10. On introduit dans l'arc une substance choisie dans le groupe comprenant les métaux alcalins, les métaux alcalino-terreux, le lanthane et les métaux des terres rares de la série du lanthane, le scan- dium, et l'yttrium, ces substances étant introduites à un débit déterminé par rapport à la vitesse devancement de l'électrode 11. On introduit dans la zone de soudure une matière pro- pre à concentrer le spot de la cathode de l'arc et à améliorer sensiblement le transfert du métal de l'électrode à la pièce à souder.
    12. L'arc en courant continu peut être à polarité directe ou à polarité inverse.
    13. Le fil-électrode se déplace à une vitesse d'au moins 2,50 m par minute.
    14. On ajoute au fil-électrode consommable une matière à bas taux de travail propre à réduire le taux de travail de la cathode de l'arc pour régler l'équilibre thermique entre 1?électrode et la pièce à souder.
    15. Le gag protecteur étant 1?hélium ou 1?argon on incor- pore au fil-électrode une matière d'additon qui coopère avec le métal de base de la cathode pour réduire la chaleur à la cathode de l'arc.
    16. La matière d'addition est incluse dans des empreintes à la surface du fil--électrode. <Desc/Clms Page number 21>
    17. La matière d'addition est incorporée au métal en fusion qui doit servir à la fabrication du fil-électrode.
    18. La matière d'addition est introduite dans la zone de soudure par un fil distinct amené dans cette zone continuellement comme le fil-électrode consommable et traité comme ce dernier.
    19. La matière d'addition est introduite dans l'arc sous forme de poudre en suspension dans le courant de gaz inerte.
    20. La matière d'addition est un composé d'un métal élec- tro-positif par rapport au métal de base de la cathode.
    21. Le potentiel d'ionisation du métal d'addition n'excè- de pas de plus de 1,5 électrons-volts le taux de travail du métal de base.
    22. La matière d'addition consiste en lanthane et en cérium alliés au fer qui constitue le fil-électrode.
    23. Pour le soudage de l'aluminium. le métal de réglage de l'arc est le césium.
    24. Pour le soudage de l'aluminium, le métal de réglage de l'arc est le rubidium.
    25. La cathode de l'arc étant en fer. le métal de réglage de l'arc est le rubidium.
    26. La cathode de l'arc étant en fer. la matière de régla- ge de l'arc est le baryumo 27. La cathode de l'arc étant en fer la matière de régla- ge de l'arc peut encore être choisie parmi ;le cérium, le césium, le lanthane.
    28. Avec des électrodes de cuivre. la matière de réglage de l'arc peut-être le rubidium ou le césium.
    29. Les métaux précités de réglage de l'arc sont ajoutés sous forme de leurs oxydes, nitrates. carbonates, chlorures.
    II - Appareil pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour fournir un courant de gaz inerte de protection en vue de former écran pour l'arc entre l'électrode et l'ouvrage., des moyens pour avancer le fil à électrode vers l'arc à une vitesse suffisante pour Entretenir 1 $arc,, des moyens pour appliquer à 1' électrode et à l'ouvrage un courant de soudage d'une intensité suffisante pour consommer le fil à électrode et entretenir l'arc tandis que le métal est transféré de l'électrode à l'ouvrage., et des moyens pour introduire de façon continue dans l'arc. au fur et à mesure que l'électrode se con- somme. une matière efficace pour augmenter l'émissivité thermionique de la cathode.
    III - Electrode de soudage électrique en atmosphère de gaz inerte de protection, caractérisée en ce qu'elle est formée par une surface conductrice nue et qu'elle contient une matière efficace pour réduire la chaleur engendrée au droit de la cathode au cours de l'opération de sou- dage, ladite matière étant telle que définie au paragraphe I. en annee 13 dessins.-
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