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PROCEDE DE PREPARATION DE PRODUITS ANTI-CORROSIFS A PLUSIEURS COUCHES, ET PRODUITS COMBINES, APPLICABLES EN UNE SEULE OPERATION, QUI EN RESULTENT.
On a déjà proposé antérieurement,pour la protection des matériaux exposés à la corrosion, un grand nombre de produits anti-corrosifs différents qui se distinguent fortement les uns des autres suivant leur utilisation, leur mode d'action et leur sécurité.
Dans les cas les plus simples, en particulier lorsqu'il s'agit de protéger des matériaux exposés à l'air libre, il existe un grand nombre d'enduits efficaces qui sont généralement connus. Ces enduits ne sont cepen- dant pas utilisables lorsqu'il s'agit d'objets qui doivent être enterrés ou exposés autrement à un milieu agressif.
Dans des sols sablonneux non agressifs, il suffit de recouvrir des canalisations par exemple, avec un simple revêtement de bitume.
Un autre groupe de moyens de protection anti-corrosifs est consti- tué par des revêtements simples, comme par exemple les cartons imprégnés de bitume, le jute imprégné de goudron, etc.. Ces moyens ne sont suffisants que dans les cas où il ne faut pas s'attendre à un danger sérieux de corrosion, étant donné que les bitumes et les goudrons sont sensibles aux variations de température et aux chocs et peuvent, de ce fait, être 'endommagés ou se crevasser facilement. En outre, l'application de ces revêtements sur les lieux mêmes est rendue très difficile, du fait qu'il faut chauffer les produits bi- tumineux et goudronneux et les appliquer à l'état chaud sur les canalisations.
On est donc obligé de travailler sur les lieux mêmes de l'installation avec du bitume chaud, ce qui est, comme on le sait, compliqué et dangereux. Fina- lement, même les goudrons et, en particulier les bitumes, ne possèdent pas dans tous les cas l'imperméabilité à l'eau nécessaire.
La pose de canalisation, de câbles,etc., dans des sols agressifs nécessite par conséquent des moyens de protection plus efficaces. En raison
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des défauts mentionnés ci-dessus que présentent les matières isolantes sim- ples à base de bitume et de goudron, on a déjà proposée à partir de 1920 en- viron, des bandes de protection anti-corrosives conservant leur plasticité qui présentent déjà une valeur de protection anti-corrosive très importante.
Ces bandes ont cependant l'inconvénient d'être d'une nature très molle et très souple,de sorte que des revêtements obtenus avec de telles bandes an- ti-corrosives sont exposés à des blessures mécaniques lorsqu'on comble des fosses, ainsi qu'en raison de mouvements du terrain ou de l'eau souterraine.
Jusqu'à présent, on a cherché à pallier ces inconvénients en entourant les moyens de protection anti-corrosifs plastiques, constituant par eux-mêmes un revêtement chimique de haute qualité, d'une enveloppe protectrice formée par.des bandes de jute imprégnées de bitume ou par des feuilles en matière artificielle. Ce procédé comporte d'une part beaucoup d'avantages mais, d'autre part, l'inconvénient d'exiger plusieurs opérations séparées. En ou- tre,"là encore, il faut utiliser sur place du bitume chaud ou procéder à une soudure soigneusement des bordures de l'enroulement en matière artifi- cielle, qui se recouvrent pour former une enveloppe de protection unique.
De plus, toutes les matières artificielles ne se prêtent pas à un tel pro- cédé.
Il s'ensuit que tous les produits de protection connus jusqu'à ce jour présentaient des inconvénients plus ou moins importants, de sorte qu'ils ne suffisaient pas à assurer la protection d'objets de valeur dans un milieu fortement agressif. La mise au point des produits combinés offre également de très grandes difficultés. Les différentes couches d'un tel pro- duit protecteur combiné ne doivent pas, en effet, agir les unes sur les au- tres et former entre elles des composés qui donnent eux-mêmes lieu à corro- sion, mais doivent pouvoir être travaillées sur place de manière simple pour donner une enveloppe de protection uniforme, étanche et cohérente, o- pération dont il faut encore tenter la réalisation en une seule fois, si possible pour économiser la main-d'oeuvre.
En outre, un tel produit combi- né doit remplir les conditions qu'exige une protection anti-corrosive très efficace, c'est-à-dire :
1) il doit être pratiquement imperméable à l'eau;
2) il doit offrir une protection efficace contre tous les agents chimiques que l'on rencontre dans l'air, dans le sol, etc..;
3) il doit être inaltérable dans la gamme des températures aux- quelles il est pratiquement exposé et rester en particulier toujours étan- che;
4) il doit présenter une solidité suffisante contre les blessu- res mécaniques;
5) il doit rester, même pendant des temps prolongés et dans des limites de températures écartées, suffisamment plastique et, malgré sa ré- ' sistance mécanique, suffisamment élastique pour que les objets protégés, tels que des canalisations, etc., puissent se dilater et se contracter librement sous l'effet des variations de températures, sans qu'il se produise de fis- sures dans l'enveloppe de protection.
Des recherches scientifiques récentes seulement ont permis de mettre au point des matières permettant la production de revêtements protec- teurs à couches multiples de ce genre. Aussi, la présente invention a-t-elle pour objet des enveloppes protectrices anti-corrosives comportant la réunion par couches de masses bitumineuses hautement élastiques et d'une ou de plu- sieurs couches de masses de protection anti-corrosives conservant leur plas- ticité, constituées de préférence par des proto-paraffines ou d'autres hydro- carbures. On peut, le cas échéant, combiner l'une ou l'autre couche avec un support approprié ,en matières minérales ou organiques, ou réunir les deux couches à l'aide d'un tel support. Il est également possible de disposer plu- sieurs de ces couches de manière superposée.
Une autre caractéristique de la présente invention réside dans le fait qu'à l'intérieur, à l'extérieur ou entre les différentes couches,
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on dispose une ou plusieurs couches de protection, par exemple, des feuil- les métalliques d'aluminium ou de zinc,ou que l'on incorpore aux unes ou aux autres des couches de métaux finement divisés. On peut également utili- ser des matières artificielles ou des produits semblables pour former des couches supplémentaires de protection.
Selon un autre mode de mise en oeuvre de la présente invention, on modifie la composition des couches à base d'hydrocarbures, de cires du de résines, principalement de nature paraffinique et conservant leur plasti- cité, en leur incorporant des acides gras à poids moléculaire élevé, ou leurs produits de saponification ou esters, que l'on obtient en particulier par l'action d'alcools polyvalents déshydratés sur des acides gras saturés ou non saturés, ou des produits analogues. Ces additions ont pour but d'accen- tuer les propriétés hydrophobes de ces couches.
Ainsi, les acides gras de poids moléculaire élevé, les savons insolubles ou peu solubles dans l'eau, par exemple les savons d'alumine, mais avant tout les esters obtenus à par- tir d'alcools polyvalents partiellement déshydratés tels que la sorbite ou la dulcite, et des acides gras tels que les acides stéarique, oléique, lau- rique, ricinoléique, se sont révélés particulièrement appropriés. En géné- ral, il suffit d'ajouter 0,5-4 % de ces produits par rapport à cette couche protectrice.
Selon un autre mode de mise en oeuvre de la présente invention, on désire que la couche paraffinique d'hydrocarbures, de cires ou de rési- nes conservant sa plasticité puisse absorber une quantité limitée d'eau et la retenir. A cet effet, on incorpore à ces couches des substances absor- bant l'humidité, telles que des alcools, des esters, des amines en particu- lier des oxyamines telles que la triéthanolamine, prises par exemple en des quantités allant de 0,5 à 5 % et mélangées, le cas échéant, avec des poudres métalliques.
Dans certains cas, il est très avantageux d'incorporer, à l'une ou à plusieurs des couches constituées par des hydrocarbures paraffiniques, des produits additionnels pour renforcer les propriétés hydrophobes, ou de mélanger une ou plusieurs couches différentes avec des produits absorbant des quantités limitées d'eau.
Pour renforcer la résistance à l'action des bactéries ou des fongosités, les bandes de protection conformes à la présente invention peu- vent contenir, en plus, des composés bactéricides ou fongicides, disposés en une ou plusieurs couches, de nature minérale ou organique. On peut de même y incorporer des produits de consolidation ou retardant l'écoulement lorsqu'on désire augmenter la résistance à l'échauffement.
Comme on doit toujours adapter les produits anti-corrosifs aux conditions existant lors de leur utilisation, leurs compositions peuvent varier dans chaque cas, bien qu'ils doivent toujours contenir les différen- tes sortes de couches déjà mentionnées, c'est-à-dire d'un,, côté, des produits bitumineux perfectionnés hautement élastiques et, de l'autre côté, des mas- ses de protection anti-corrosives conservant leur plasticité. Il est évi- dent qu'il sera nécessaire d'utiliser, par exemple dans une usine de produits chimiques, une composition de protection anti-corrosive différente de celle utilisée pour la protection d'une canalisation souterraine ou d'un siphon ou aqueduc traversant le lit d'une rivière.
On va donner maintenant à titre non limitatif quelques exemples illustrant la mise en oeuvre de la présente invention.
1) Selon un mode de mise en oeuvre normalisé, on obtient une ban- de de protection anti-corrosive combinée conforme à la présente invention, en imprégnant ou en recouvrant, le cas échéant, un support approprié avec des matières bitumineuses perfectionnées plastiques et en même temps hautement élastiques constituant une masse artificielle obtenue grâce à la polymérisa- tion de certaines fractions du goudron et à l'application sur¯un côté ou sur les deux d'une couche d'un hydrocarbure de plasticité permanente. Comme ma- tières de support, on utilise des produits minéraux ou organiques, comme par
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exemple un métal, le verre, de la fibre d'origine minérale, de la cellulose, une matière artificielle, le tout sous forme de tissu, réseau, bande, voile, treillage, feuille, etc..
On utilise les produits bitumineux améliorés'dans leurs compositions les plus diverses à base d'hydrocarbures, comme produits anti-corrosifs et, en particulier les masses de protection anti-corrosives connues conservant leur plasticité à base de protoparaffine, etc.. On peut également utiliser comme masses de protection anti-corrosives conservant la plasticité, d'autres mélanges de cires ou de résines. On peut aussi obtenir la bande à plusieurs couches en recouvrant un support approprié, avec ou - sans imprégnation, d'un côté avec des produits bitumineux, et de l'autre cô- té avec des masses de protection conservant leur plasticité, à base d'hydro- carbures.
2) Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, on obtient un revêtement à plusieurs couches en munissant l'un des supports déjà mentionnés, avec ou sans imprégnation, d'une couche constituée par des matières bitumineuses hautement élastiques améliorées et d'une couche de masses de protection anti-corrosives conservant leur plasticité, à base d'hy- drocarbures, que l'on a rendues plus résistantes à la chaleur par l'incorpo- ration de produits rehaussant le point de goutte, par exemple, de polyéthy- lène, de sels artificiels, de "Mipolam" ou de polyisobutylène.
3) Lorsqu'il faut envisager une action des bactéries du sol, on peut compléter le système à plusieurs couches en lui ajoutant des produits ou des couches fongicides ou bactéricides.
4) On obtient, par exemple une bande de protection à plusieurs couches particulièrement efficace en étalant, sur une des faces d'un support (imprégné et recouvert sur ses deux faces de matières bitumineuses amélio- rées), une couche à plasticité permanente à base de masses de protection anti-corrosive constituée par des hydrocarbures contenant des amines et par conséquent susceptible d'absorber de faibles quantités d'humidité, afin de pouvoir disposer cette protection anti-corrosive également sur des canali- sations humectées par la rosée.
Sur l'autre face du support, on applique une passe de protection anti-corrosive similaire et que l'on rend hautement hydrophobe par l'addition d'acides gras à poids moléculaire élevé et/ou de certains savons ou esters que forment les alcools polyvalents partiellement déshydratés avec les acides gras saturés ou non saturés.
5) Pour réaliser en même temps un effet de protection cathodi- que ou dans d'autres buts, on peut combiner un tel système à plusieurs cou- ches avec une couche métallique constituée soit par une feuille, soit par une poudre, etc., dont le poids se monte à 5 à 10 % de la couche envisagée.
6) Lorsqu'il est nécessaire d'obtenir une protection supplémen- taire, en particulier contre les essences, le benzène, etc.., on peut com- biner en outre n'importe lequel des systèmes déjà mentionnés avec une pel- licule en matière artificielle appropriée, pellicule que l'on lie directe- ment (par exemple par collage) de manière connue, à la matière de support ou que l'on applique sur l'une ou l'autre des différentes couches.
Les exemples non limitatifs ci-après se rapportent à la composi- tion et à la préparation dé la masse d'imprégnation et de revêtement consti- tuée par des produits bitumineux améliorés.
EXEMPLE 1
On chauffe à environ 140 C un mélange de :
35-45 parties de goudron mou; 8-15 parties de ferrosilicium pulvérisé ;
5-10 parties de caoutchouc chloré; 10-20 parties de brai dur ; et,25-35 parties de calcaire pulvérisé comme produit de charge tout
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en insufflant de l'air ou en ajoutant des produits dégageant'de l'oxygène, puis on refroidit et on applique le produit sur un support,par exemple par laminage ou d'une autre manière appropriée.
En vue d'obtenir une masse de protection anti-corrosive conser- vant sa plasticité, on utilise la composition suivante :
EMI5.1
<tb> 30 <SEP> parties <SEP> de <SEP> protoparaffine <SEP> - <SEP> Point <SEP> de <SEP> goutte <SEP> 60
<tb>
<tb> 20 <SEP> parties <SEP> de <SEP> gel <SEP> de <SEP> pétrole <SEP> - <SEP> Il <SEP> " <SEP> " <SEP> 35
<tb> 5 <SEP> parties <SEP> de <SEP> bitume <SEP> mou <SEP> Il <SEP> Il <SEP> " <SEP> 35-40
<tb>
On mélange les ingrédients en les faisant fondre ensemble et on les applique encore chauds, ou au besoin après refroidissement, sur le sup- port traité généralement comme ci-dessus.
EXEMPLE 2.
On imprègne un support à base de fibres de verre en le faisant passer dans un bain chaud constitué par une masse obtenue en chauffant à en- viron 150 C et en insufflant de l'air jusqu'à l'obtention d'une masse homo- gène constituée par :
EMI5.2
<tb> 40-50 <SEP> parties <SEP> de <SEP> bitume <SEP> mou
<tb>
<tb> 5-15 <SEP> " <SEP> de <SEP> poudre <SEP> de <SEP> silicium;
<tb>
<tb> 2-6 <SEP> " <SEP> de <SEP> résine <SEP> à <SEP> base <SEP> de <SEP> silicone;
<tb>
<tb> 10-30 <SEP> de <SEP> brai <SEP> dur;
<tb>
<tb> 4-8 <SEP> " <SEP> de <SEP> cyanamide <SEP> de <SEP> plomb;
<tb>
<tb> 25-35 <SEP> d'amiante <SEP> en <SEP> poudre, <SEP> comme <SEP> produit <SEP> de <SEP> charge.
<tb>
On utilise également comme produits d'addition hautement polymé- risés, le polystyrène, le chlorure de polyvinyle, et des produits analogues.
On pulvérise ensuite le support sur l'un de ses côtés avec une nouvelle cou- che de la masse ci-dessus et on applique finalement des deux côtés une masse conservant sa plasticité, constituée comme indiqué dans l'exemple 1.
EXEMPLE 3.
On pulvérise à chaud un tissu peu serré de coton, dont les fils de chaine sont en aluminium, avec une masse conforme à l'exemple 2, celle- ci imprégnant entièrement le tissu et, par conséquent., recouvrant pratique- ment ses deux cotés. Après refroidissement, on fait passer le tissu ainsi imprégné dans une masse chauffée conservant sa plasticité, conforme à l'exem- ple 1. Dans une troisième phase opératoire, on recouvre à nouveau le support avec une masse élastique et souple, conforme à l'exemple 1, cette application pouvant être réalisée, par exemple, grâce à un laminage.
Pour empêcher, en raison de leurs compositions et de leurs effets, que les deux couches de revêtement à plasticité permanente se recouvrent lors de leur fabrication industrielle, on a constaté que les deux procédés suivants sont utiles :
1) On protège lors de l'enroulement des bandes anti-corrosives terminées les deux couches constituées par des masses à plasticité permanen- te, contenant des produits d'addition ayant des effets variés, d'un contact réciproque,lors de l'enroulement ou du bobinage, en intercalant une feuille de papier, de métal, de matières plastiques, ou de produits analogues.
2) On réalise la bande à trois couches obtenue conformément à la présente invention, par exemple après la production d'une longueur de 5 m, et on applique ainsi la couche supérieure d'une seconde longueur de 5 m sur la couche supérieure similaire de la première longueur. Les longueurs de 5 m ainsi superposées peuvent ensuite être enroulées de la manière habituelle.
Il est bien évident que l'on peut également produire des bandes à 3 couches
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de longueur quelconque et les superposer ensuite avant l'enroulement, de manière que les couches identiques viennent en contact les unes avec les autres.
EXEMPLE 4.
A/ Couche support :
Elle est constituée par un tissu de coton imprégné ou trempé a- vec une matière bitumineuse améliorée présentant des propriétés plastiques et élastiques et une imperméabilité à l'eau très poussée.
B/ Couche interne faisant face à la canalisation :
La masse est constituée par :
70 parties de pétrolatum pour câbles;
20 parties de bentonite;
5 parties de talc;
1,3 partie de triéthanolamine;
7 parties de poudre de zinc
C Couche externe, faisant face au sol :
La masse est constituée par :
60 parties de pétrolatum pour câbles;
5 parties d'acide gras à poids moléculaire élevé;
15 parties 'de kaolin;
10 parties de talc;
1,5 partie de monooléate de dulcite privé d'une molécule d'eau;
0,1 à 2 %, et de préférence 0,3 % de pentachlorphénol.
Toutes ces bandes anti-corrosives à plusieurs couches permettent de réaliser une couche absolument étanche vis-à-vis de l'accès de l'eau et des gaz. D'autre part, elles présentent également une résistance suffisante contre des blessures mécaniques et conservent en outre une élasticité et une souplesse suffisantes pour s'adapter facilement et avec sécurité à n'im- porte quelle conformation des objets que l'on désire protéger, que ce soit des tubes lisses, des manchons ou des armatures de tous genres. Les bandes protectrices anti-corrosives à plusieurs couches ci-dessus présentent une résistance à la déchirure et au choc dans des limites de températures très espacées, de manière à exclure toute blessure de la couche de revêtement étanche, même par l'effet du froid ou de secousses violentes.
On peut encore compléter les compositions ci-dessus par l'addition de silicones, de résines naturelles ou artificielles, de cires, etc.. Selon des exigences particuliè- res et dans certaines circonstances, on peut renoncer à l'utilisation d'un support spécial et appliquer le système de protection directement sur les masses bitumineuses ou sur des couches constituées respectivement par des matières métalliques ou artificielles.
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PROCESS FOR PREPARING MULTI-LAYER ANTI-CORROSIVE PRODUCTS, AND COMBINED PRODUCTS, APPLICABLE IN A SINGLE OPERATION, WHICH RESULT.
For the protection of materials exposed to corrosion, a large number of different anti-corrosive products have already been proposed previously, which differ greatly from one another according to their use, their mode of action and their safety.
In the simplest cases, in particular when it comes to protecting materials exposed to the open air, there are a large number of effective coatings which are generally known. However, these plasters cannot be used when it comes to objects which must be buried or otherwise exposed to an aggressive environment.
In non-aggressive sandy soils, it is sufficient to cover pipes, for example, with a simple coating of bitumen.
Another group of anti-corrosive protection means consists of simple coatings, such as, for example, cardboard impregnated with bitumen, jute impregnated with tar, etc. These means are sufficient only in cases where it is not necessary. No serious corrosion hazard is to be expected, as bitumens and tars are sensitive to temperature variations and impact and can therefore be easily damaged or cracked. In addition, the application of these coatings on the spot itself is made very difficult, because it is necessary to heat the bituminous and tarry products and to apply them in the hot state to the pipes.
We are therefore obliged to work on the site of the installation with hot bitumen, which is, as we know, complicated and dangerous. Finally, even tars and, in particular bitumens, do not always have the necessary impermeability to water.
The laying of pipes, cables, etc., in aggressive soils therefore requires more effective means of protection. Due
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of the above-mentioned shortcomings of simple bitumen and tar-based insulating materials, it has already been proposed from around 1920 onwards anti-corrosive protective tapes retaining their plasticity which already have a value of very important anti-corrosive protection.
These tapes, however, have the disadvantage of being of a very soft and very flexible nature, so that coatings obtained with such anti-corrosive tapes are exposed to mechanical injury when filling pits, as well as in the process. 'due to ground or groundwater movements.
Until now, attempts have been made to overcome these drawbacks by surrounding the plastic anti-corrosive protection means, which themselves constitute a high-quality chemical coating, with a protective envelope formed by strips of jute impregnated with bitumen. or by leaves of artificial material. This method has on the one hand many advantages but, on the other hand, the drawback of requiring several separate operations. In addition, "again, hot bitumen must be used in situ or the edges of the artificial winding must be carefully welded, which overlap to form a single protective envelope.
In addition, not all artificial materials lend themselves to such a process.
It follows that all the protection products known to date had more or less significant drawbacks, so that they were not sufficient to ensure the protection of valuables in a highly aggressive environment. The development of combined products also presents very great difficulties. The different layers of such a combined protective product must not, in fact, act on each other and form between them compounds which themselves give rise to corrosion, but must be able to be worked on. placed in a simple way to give a uniform, tight and coherent protective envelope, an operation which must still be attempted to be carried out in one go, if possible to save labor.
In addition, such a combined product must meet the conditions required for very effective anti-corrosive protection, that is to say:
1) it must be practically waterproof;
2) it must offer effective protection against all chemical agents that are found in the air, in the soil, etc .;
3) it must be unalterable in the temperature range to which it is practically exposed and in particular always remain tight;
4) it must have sufficient strength against mechanical injuries;
5) it must remain, even for prolonged times and within wide temperature limits, sufficiently plastic and, despite its mechanical strength, sufficiently elastic so that protected objects, such as pipes, etc., can expand and contract freely under the effect of temperature variations, without any cracks occurring in the protective casing.
Only recent scientific research has made it possible to develop materials for the production of such multi-layer protective coatings. Also, the present invention relates to anti-corrosive protective envelopes comprising the joining by layers of highly elastic bituminous masses and one or more layers of anti-corrosive protective masses retaining their plasticity. , preferably consisting of proto-paraffins or other hydrocarbons. It is possible, where appropriate, to combine one or the other layer with an appropriate support, in mineral or organic materials, or to join the two layers using such a support. It is also possible to arrange several of these layers superimposed.
Another characteristic of the present invention lies in the fact that inside, outside or between the different layers,
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one or more protective layers are provided, for example metal foils of aluminum or zinc, or one or more layers of finely divided metals are incorporated. Artificial materials or the like can also be used to form additional layers of protection.
According to another embodiment of the present invention, the composition of the layers based on hydrocarbons, waxes or resins, mainly of paraffinic nature and retaining their plasticity, is modified by incorporating fatty acids in them by weight. high molecular weight, or their saponification products or esters, which are obtained in particular by the action of dehydrated polyvalent alcohols on saturated or unsaturated fatty acids, or similar products. The purpose of these additions is to enhance the hydrophobic properties of these layers.
Thus, fatty acids of high molecular weight, soaps which are insoluble or not very soluble in water, for example alumina soaps, but above all esters obtained from partially dehydrated polyvalent alcohols such as sorbite or dulcite, and fatty acids such as stearic, oleic, lauric, ricinoleic acids, have proved to be particularly suitable. In general, it suffices to add 0.5-4% of these products in relation to this protective layer.
According to another embodiment of the present invention, it is desired that the paraffinic layer of hydrocarbons, waxes or resins retaining its plasticity can absorb a limited quantity of water and retain it. For this purpose, moisture-absorbing substances, such as alcohols, esters, amines, in particular oxyamines such as triethanolamine, taken for example in amounts ranging from 0.5 at 5% and mixed, if necessary, with metallic powders.
In certain cases, it is very advantageous to incorporate, in one or more of the layers constituted by paraffinic hydrocarbons, additional products to reinforce the hydrophobic properties, or to mix one or more different layers with products absorbing quantities limited water.
In order to reinforce the resistance to the action of bacteria or fungus, the protective strips in accordance with the present invention may additionally contain bactericidal or fungicidal compounds, arranged in one or more layers, of inorganic or organic nature. Likewise, consolidation or flow retarding products can be incorporated therein when it is desired to increase resistance to heating.
As the anti-corrosive products must always be adapted to the conditions existing during their use, their compositions may vary in each case, although they must always contain the different kinds of layers already mentioned, that is to say on the one hand, advanced highly elastic bituminous products and, on the other hand, anti-corrosive protective masses retaining their plasticity. Obviously, it will be necessary to use, for example in a chemical plant, an anti-corrosive protection composition different from that used for the protection of an underground pipeline or of a siphon or crossing aqueduct. the bed of a river.
A few examples illustrating the implementation of the present invention will now be given without limitation.
1) According to a standard embodiment, a combined anti-corrosive protection strip is obtained in accordance with the present invention, by impregnating or covering, where appropriate, a suitable support with improved bituminous materials of plastics and in at the same time highly elastic constituting an artificial mass obtained by the polymerization of certain fractions of the tar and the application on one or both sides of a layer of a permanently plastic hydrocarbon. As support materials, mineral or organic products are used, as per
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example a metal, glass, fiber of mineral origin, cellulose, an artificial material, all in the form of fabric, network, strip, veil, trellis, sheet, etc.
The improved bituminous products are used in their most diverse compositions based on hydrocarbons, as anti-corrosive products and, in particular the known anti-corrosive protective masses retaining their plasticity based on protoparaffin, etc. use as anti-corrosive protective materials retaining plasticity, other mixtures of waxes or resins. It is also possible to obtain the strip with several layers by covering a suitable support, with or - without impregnation, on one side with bituminous products, and on the other side with protective masses retaining their plasticity, based on 'hydrocarbons.
2) According to another embodiment of the present invention, a multi-layer coating is obtained by providing one of the supports already mentioned, with or without impregnation, with a layer consisting of improved highly elastic bituminous materials and a layer of anti-corrosive protective masses retaining their plasticity, based on hydrocarbons, which have been made more resistant to heat by the incorporation of products which enhance the dropping point, for example, polyethylene, artificial salts, "Mipolam" or polyisobutylene.
3) When the action of soil bacteria is to be considered, the multi-layer system can be completed by adding fungicidal or bactericidal products or layers.
4) One obtains, for example a particularly effective protective strip with several layers by spreading, on one side of a support (impregnated and covered on both sides with improved bituminous materials), a layer with permanent plasticity based on anti-corrosive protection masses constituted by hydrocarbons containing amines and consequently capable of absorbing small amounts of humidity, in order to be able to have this anti-corrosive protection also on pipes wet with dew.
On the other side of the support, a similar anti-corrosive protection pass is applied, which is made highly hydrophobic by the addition of high molecular weight fatty acids and / or certain soaps or esters formed by alcohols. polyvalent partially dehydrated with saturated or unsaturated fatty acids.
5) To achieve a cathodic protective effect at the same time or for other purposes, such a multi-layer system can be combined with a metallic layer consisting of either foil or powder, etc., the weight of which amounts to 5 to 10% of the envisaged layer.
6) When it is necessary to obtain additional protection, in particular against gasolines, benzene, etc., any of the systems already mentioned can be combined in addition with an aluminum film. suitable artificial material, a film which is bonded directly (for example by gluing) in known manner to the support material or which is applied to one or other of the different layers.
The nonlimiting examples below relate to the composition and the preparation of the impregnation and coating mass constituted by improved bituminous products.
EXAMPLE 1
A mixture of:
35-45 parts of soft tar; 8-15 parts of powdered ferrosilicon;
5-10 parts of chlorinated rubber; 10-20 parts of hard pitch; and, 25-35 parts of pulverized limestone as a whole
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by blowing in with air or by adding oxygen-liberating products, then cooling and applying the product to a support, for example by rolling or other suitable manner.
In order to obtain an anti-corrosive protective mass that retains its plasticity, the following composition is used:
EMI5.1
<tb> 30 <SEP> parts <SEP> of <SEP> protoparaffin <SEP> - <SEP> Point <SEP> of <SEP> drop <SEP> 60
<tb>
<tb> 20 <SEP> parts <SEP> of <SEP> frost <SEP> of <SEP> oil <SEP> - <SEP> Il <SEP> "<SEP>" <SEP> 35
<tb> 5 <SEP> parts <SEP> of <SEP> bitumen <SEP> soft <SEP> He <SEP> He <SEP> "<SEP> 35-40
<tb>
The ingredients are mixed by melting them together and applied while still hot, or if necessary after cooling, to the substrate treated generally as above.
EXAMPLE 2.
A support based on glass fibers is impregnated by passing it through a hot bath consisting of a mass obtained by heating to around 150 ° C. and blowing air until a homogeneous mass is obtained. gene consisting of:
EMI5.2
<tb> 40-50 <SEP> parts <SEP> of <SEP> bitumen <SEP> soft
<tb>
<tb> 5-15 <SEP> "<SEP> of <SEP> powder <SEP> of <SEP> silicon;
<tb>
<tb> 2-6 <SEP> "<SEP> of <SEP> resin <SEP> to <SEP> base <SEP> of <SEP> silicone;
<tb>
<tb> 10-30 <SEP> of <SEP> pitch <SEP> hard;
<tb>
<tb> 4-8 <SEP> "<SEP> of <SEP> cyanamide <SEP> of <SEP> lead;
<tb>
<tb> 25-35 <SEP> asbestos <SEP> in <SEP> powder, <SEP> as <SEP> product <SEP> of <SEP> load.
<tb>
Also used as highly polymerized adducts are polystyrene, polyvinyl chloride, and the like.
The support is then sprayed on one of its sides with a new layer of the above mass and finally applied on both sides a mass retaining its plasticity, formed as indicated in Example 1.
EXAMPLE 3.
A loose cotton fabric is sprayed hot, the warp threads of which are made of aluminum, with a mass in accordance with Example 2, the latter entirely impregnating the fabric and, consequently, practically covering both sides. . After cooling, the fabric thus impregnated is passed through a heated mass retaining its plasticity, in accordance with Example 1. In a third operating phase, the support is again covered with an elastic and flexible mass, in accordance with example 1, this application being able to be carried out, for example, by means of a lamination.
To prevent, due to their compositions and effects, the two layers of permanently plastic coating overlap during their industrial manufacture, the following two methods have been found to be useful:
1) When winding up the finished anti-corrosive bands, the two layers formed by permanently plastic masses, containing adducts having various effects, are protected from reciprocal contact during winding. or winding, by interposing a sheet of paper, metal, plastics, or similar products.
2) The three-layer tape obtained according to the present invention is made, for example after the production of a length of 5 m, and thus the top layer of a second length of 5 m is applied on the similar top layer of the first length. The 5 m lengths thus superimposed can then be wound up in the usual way.
It is obvious that we can also produce 3-layer tapes
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of any length and then superimpose them before winding, so that the identical layers come into contact with each other.
EXAMPLE 4.
A / Support layer:
It consists of a cotton fabric impregnated or soaked with an improved bituminous material exhibiting plastic and elastic properties and very high impermeability to water.
B / Internal layer facing the pipe:
The mass is made up of:
70 parts of petrolatum for cables;
20 parts of bentonite;
5 parts of talc;
1.3 part of triethanolamine;
7 parts of zinc powder
C Outer layer, facing the ground:
The mass is made up of:
60 parts of petrolatum for cables;
5 parts of high molecular weight fatty acid;
15 parts of kaolin;
10 parts of talc;
1.5 parts of dulcite monooleate deprived of a water molecule;
0.1 to 2%, and preferably 0.3%, of pentachlorphenol.
All of these multi-layer anti-corrosive tapes make it possible to achieve an absolutely waterproof layer against the access of water and gases. On the other hand, they also have sufficient resistance against mechanical injury and furthermore retain sufficient elasticity and flexibility to adapt easily and safely to any conformation of the objects which it is desired to protect, whether smooth tubes, sleeves or frames of all kinds. The above multi-layered anti-corrosive protective tapes have tear and impact resistance within widely spaced temperature limits, so as to exclude any injury of the waterproof coating layer even by the effect of cold or violent shocks.
The above compositions can also be supplemented by the addition of silicones, natural or artificial resins, waxes, etc. According to particular requirements and in certain circumstances, the use of a support can be dispensed with. special and apply the protection system directly to the bituminous masses or to layers made up of metallic or artificial materials, respectively.