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DISPOSITIF ELECTRO-MECANIQUE PERFECTIONNE D"ENTRAINEMENT D'ELEMENTS
ROTATIFS D'AVION-JOUET.
La présente invention se rapporte à un système de commande méca- nique, manuelle et électrique qui permet, à volonté, de communiquer un mou- vement de rotation aux éléments rotatifs supports d'un avion-jouet ou avion- miniature, ainsi que d'actionner des commandes électriques de cet avion, par exemple pour le lancement de bombes;, l'allumage.des feux, etc. le tout avec une fidélité absolue aux commandes à distance, ledit dispositif étant en ou- tre d'une construction simple, et d'un fonctionnement sûr.
On a déjà conçu divers systèmes d'entraînement et de commande à distance d'avions-jouets ou miniatures, mais tous comportent des mécanis- mes compliqués qui se détériorent facilement; leur construction est coûteuse et leur maniement difficile, ce qui a fait que, jusqu'à présent, les jouets de ce genre n'ont pu être largement diffusés ni rendus populaires.
Le système suivant l'invention consiste essentiellement en un ar- bre tubulaire vertical rotatif;, convenablement supporté;, qui est commandé à distance par une transmission par câble et gaine flexible, et dans lequel les mouvements axiaux du câble sont transformés en mouvements rotatifs de l'arbre tubulaire. Cet arbre est articulé, à sa partie supérieure, à un bras basculant qui supporte l'avion et qui est muni d'un 'contrepoids ou d'un ressort de rappel destiné à provoquer le mouvement as cendant ou décollage de l'avion lorsque'l'ensemble tourne.
Les éléments de commande électrique dé- pendent d'un circuit reliant directement l'un des pôles d'une source élec-. trique (pile, réseau ou autre), aux dispositifs électriques, électro-aimants, ampoules, sirènes ou autres, et se fermant à la masse par l'intermédiaire d'une commande disposée à proximité de la commande mécanique;, pour permet- tre d'actionner ainsi simultanément les deux commandes, mécanique et élec- trique.
D'autres caractéristiques et avantages apparaitront au cours de
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la description qui va suivre. Au dessin annexé représentant schématiquement et uniquement à titre d'exemple, un mode pratique de réalisation de l'inven- tion :
Fig. 1 représente une vue générale en' élévation d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention; '
Fig. 2 représente, à plus grande échelle et en coupe, la partie fixe du dispositif;
Fig. 3 représente un détail des commandes mécanique et électrique.,
Fig. 4 est un schéma électrique de l'ensemble, et
Fig. 5 est une vue en coupe partielle de la partie des mécanismes de l'avion.
Sur une armature fixe ou socle 1,est disposé un montant tubulai- re vertical 2, qui constitue dans son ensemble le support du dispositif. A l'intérieur du montant 2 est disposé un arbre tubulaire 3 rotatif qui, à sa partie inférieure, est solidaire d'un pignon 4 et qui est, à son extrémité supérieure, relié à un support tubulaire 5 de l'articulation du bras porteur de l'avion.
Sur le pignon 4 agit, à la manière d'un cliquet, un bras 6 main- tenu contre ce pignon par un ressort7 et qui est articulé à son extrémité à un pivot 9. Ce pivot est solidaire d'une fourche 10 qui tourne librement sur la partie 11 de l'arbre 3 et est actionnée par un câble flexible 12 à l'aide d'une articulation 13 et 14. Cette fourche 10 est reliée à un ressort 15 qui assure son rappel lorsqu'elle est actionnée par le câble 12. Ce câble 12 pas- se à l'intérieur d'une gaine flexible 16, ces deux éléments aboutissant à la commande d'entraînement constituée essentiellement par un levier 17 articulé sur la bride 1$ solidaire d'un manche ou d'une poignée 19.
Il est facile de comprendre le mode d'action de la commande méca- nique de rotation de l'arbre 3: en exerçantunepression à la main sur le le- vier 17 vers le manche 19 le câble tire sur la fourché 10 et, à l'aide du cliquet 6, provoque une certaine rotation du pignon 4, c'est-à-dire de l'ar- bre tubulaire 3.
L'arbre 3 s'appuie à sa partie inférieure, pour sa rotation, par un pivot 20, sur une crapaudine 21 qui est montée isolée sur un support 22.
Un bras 23 de support de l'avion est monté sur un capuchon 24 ar- ticulé, en 25, au support 5 . Ce support 5 qui, comme il a déjà été dit, est relié à l'arbre tubulaire 3 par un système à emboitement 26, s'appuie par une tête 27 contre une pièce similaire 28 fixée sur l'arbre tubulaire 3, la- dite tête 27 étant montée isolée du support 5.
Le bras 23 supporte par une de ses extrémités l'avion-jouet 29 et par l'autre extrémité un contrepoids 30, le montage de l'avion sur ledit bras étant réalisé, de préférence de manière amovible, par emboîtement, baïonnette, raccord ou analogue. Ledit bras 23 présente vers son extrémité un coude 31 afin que l'avion 29 soit sensiblement horizontal lorsqu'il est en position d'arrêt, et incliné lorsqu'il tourne.
La partie concernant le fonctionnement mécanique ayant été dé- crite dans ses lignes générales, on va décrire maintenant la partie électri- que, dont le schéma général est représenté à la fige 4.
De l'un des pôles d'une pile 32 part un conducteur 33 qui, paral- lèlement à la gaine flexible 16 de la commande mécanique, aboutit à un bou- ton-poussoir 34 de commande; lorsque ce bouton est actionné, il met ce con- ducteur 33 à la masse générale de l'appareil, en 35 (Fig. 3). Ce contact de masse, par lesdits câble et gaine de la transmission, est relié au reste de l'appareil. Le conducteur 33 est fixé à ladite. gaine 6 par une enveloppe 36.. , . , '
De l'autre pôle de la pile part un conducteur 37 qui établit une connexion directe avec le siège 21 de la tête'20 solidaire et isolée de l'ar- bre tubulaire 3, lequel siège 21, comme il a été dit, est isolé du support
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22 par une plaquette 38.
Grâce à cette disposition, on assure la connexion avec le conducteur isolé 37 disposé à l'intérieur de l'arbre tubulaire 3, lequel conducteur est relié aux têtes 20 et 28.
L'arbre 3 présente, à sa partie supérieure, une tête 28 qui éta- blit le contact avec la tête 27 d'où part un conducteur isolé 39. Ce con- ducteur 39,qui passe à l'intérieur du bras 23,aboutit à l'électro-aimant 40, dont l'autre pôle est relié en 41 à la masse constituée par toute l'ar- mature métallique du dispositif, cet électro-aimant étant logé à l'intérieur du corps de l'avion et commandant un dispositif de lancement de bombes ou billes, dispositif qui sera décrit par la suite.
De même, on peut connecter par un système similaire des lampes disposées sur l'avion, des sirènes ou tout autre dispositif, lesquels pour- ront être montés en série ou en parallèle avec un commutateur de sélection.
L'électro-aimant 40 constitue l'élément de commande d'un disposi- tif de bombardement que comporte l'avion, dispositif qui est agencé de la ma- nière suivante : tube incliné 42 constitue le magasin de bombes ou billes 43, l'obturation de la partie inférieure de ce magasin étant faite par un bras 44 commandé par l'électro-aimant 40, ce qui fait que, lorsque le noyau est attiré, le bras 44 s'écarte et laisse tomber les bombes ou billes et lorsque cette attraction cesse il obture à nouveau le passage. Chaque mou- vement dudit bras correspondra aux contacts établis par le poussoir 34 de la commande électro-mécanique. Le bras 44 est sollicité dans sa position d'ob- turation par l'action du ressort 45.
D'une manière analogue, pourront être alimentés les feux ou au- tres dispositifs portés éventuellement par l'avion.
Le système électro-mécanique décrit comme réalisation de l'inven- tion est donc d'un fonctionnement simple et sûr, et son emploi peut être compris par simple observation. En effet, la partie mécanique se borne à com- muniquer des mouvements successifs et continus à l'arbre tubulaire 3 à par- tir du levier de commande 17 provoquant l'entraînement de l'avion qui, par la propre force centrifuge et par la coopération du contrepoids 30 tend à décoller et à s'élever, cette ascension étant due à l'articulation de son bras support, grâce à quoi on a un contrôle absolu de tout l'ensemble depuis la commande mécanique.
En ce qui concerne la partie électrique, on peut voir facilement que ce mode de réalisation est d'un fonctionnement pratiquement exempt de pannes, étant donné que les éléments de connexions directes sont absolument sûrs, ainsi que la transmission à la masse. En effet, les connexions 37, 21, 20, 28, 27, 39 sont d'une.: sûreté de contact absolue, et les connexions 33, 34, 35 et masse ne peuvent non plus être détériorées.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisa- tion représenté et décrit qui n'a été choisi qu'à titre d'exemple.
EMI3.1
R E V E N D I C A T I 0 N S .
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