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PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX ACCOUPLEMENTS.
L'invention est relative aux accouplements et elle a pour ob- jet un dispositif permettant d'accoupler, en particulier d'une manière amo- vible ainsi que, le cas échéant, étanche, et éventuellement réglable, deux organes dont l'un d'eux au moins présente un contour en forme de courbe fer- mée, en particulier est de section circulaire ou approximativement telle, le dit dispositif comprenant essentiellement un anneau dont une périphérie s'adapte plus ou moins étroitement au contour en forme de courbe fermée de l'un des organes à réunir, une ou plusieurs rondelles annulaires pourvues de lamelles élastiques séparées par des intervalles s'étendant à partir d'u- ne des périphéries des dites rondelles jusqu'à quelque distance de leur au- tre périphérie, cette ou ces rondelles étant juxtaposées au dit anneau, et entre elles,
avec les lamelles élastiques non parallèles à cet anneau, de préférence un second anneau placé contre les rondelles à l'opposé du premier anneau, des moyens pour assujettir au moins Lui anneau, ou les rondelles, ou les deux, à l'autre organe à réunir, et des moyens pour rapprocher les,on- delles du premier anneau, ou les anneaux entre eux, de manière à obliger les lamelles élastiques à enserrer étroitement le dit contour en forme de courbe fermée en réalisant l'accouplement.
Les rondelles reçoivent de préférence une conformation générale tronconique et, lorsque plusieurs rondelles sont juxtaposées, elles sont de préférence disposées avec les lamelles d'une rondelle placées.en recouvrement des intervalles entre les lamelles de la ou dès rondelles adjacentes.
Dans les rondelles, les bords des lamelles qui viennent en con- tact avec un organe à réunir peuvent former une ligne de profil uni ou bien ils peuvent être munis d'aspérités ou de saillies.
L'anneau ou l'un au moins des deux anneaux peut former partie intégrante d'un organe à réunir et l'anneau qui coopère avec celle des péri- phéries de la ou des rondelles qui est continue peut être muni d'un rebord enveloppant pour la dite périphérie.
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Les moyens précités d'assujettissement et de rapprochement peu- vent être constitués de diverses manières, en particulier, de façon simple, par des boulons, des vis ou semblables, qui peuvent traverser le ou les an- neaux et, ou les rondelles.
Et pour que l'invention puisse être bien comprise, on décrira ci-après plus en détail, à titre d'exemples, et, en s'aidant des dessins annexés, certains modes de réalisation et d'exécution préférés, dans quel- ques applications de l'invention.
Dans les dessins :
Fig. 1 montre en élévation latérale, partie en coupe, un dis- positif d'accouplement suivant l'invention utilisé pour la réunion de tron- çons de tuyaux;
Fig. 2 est une vue perspective d'une rondelle à lamelles élas- tiques utilisée dans l'accouplement de la fig. 1;
Fig. 3 est une vue de face, partielle, d'un ensemble de deux rondelles dans des positions relatives préférées.
Fig. 4 montre en élévation latérale, certaines parties en cou- pe, et certaines parties arrachées, des accouplements de conduits avec une capacité;
Fig. 5 montre l'invention appliquée à l'accouplement entre eux d'arbres de transmission;
Fig. 6 est une vue à échelle agrandie d'un détail de l'accou- plement de la fig. 5;
Fig. 7 montre une disposition d'accouplement de deux organes s'entraînant mutuellement.
En référence aux dessins, et tout d'abord aux figures 1à 3, 1 et 2 désignent deux tuyaux qui peuvent avoir sensiblement même diamètre comme représenté, ou bien des diamètres très différents et qui doivent être réunis l'un à l'autre. 3 est un manchon capable d'être enfilé sur l'une et l'autre des extrémités en regard des tuyaux 1 et 2, de préférence, sans que cela soit obligatoire, en enserrant plus ou moins étroitement leur sur- face extérieure. 4 et 5 désignent des anneaux venant s'appliquer contre les faces terminales 6 du manchon 3 et qui présentent chacun une ouverture cen- trale 7 correspondant sensiblement au contour externe du tuyau sur lequel l'anneau considéré est engagé, ce qui signifie qu'un contact intime n'est pas indispensable et qu'un certain jeu peut être toléré.
8 sont des rondelles qui, comme le montre la fig. 2, regoivent de préférence une forme tronconique, et comportent des lamelles élastiques 9 procurées par des entailles 10 s'étendant depuis le bord 11 jusqu'à quel- qué distance du bord 12, l'ouverture centrale 13 d'une rondelle correspon- dant approximativement au contour externe du tuyau avec lequel elle doit coopérer.
Si l'étanchéité de la jonction entre les tuyaux doit être réa- lisée, de part et d'autre du manchon 3 et des anneaux 5, on dispose au moins deux rondelles, ayant mêmes dimensions, conicité, et le même nombre de la- melles élastiques, qui sont juxtaposées avec les lamelles élastiques 9 de l'une en recouvrement des entailles 10 de l'autre, ainsi, par exemple, qu'il est montré par la fig. 3, plus de deux rondelles pouvant naturellement être utilisées, similairement disposées avec les lamelles de l'une recouvrant les entailles de la ou des rondelles adjacentes.
14 désignent d'autres anneaux ou brides disposés sur les tuyaux 1 et 2 derrière les rondelles 8, et qui peuvent ou non s'adapter chacun plus ou moins étroitement au contour externe du tuyau correspondant, mais dont les dimensions sont telles qu'ils s'étendent au moins jusque ou débordent vers l'extérieur la grande base des rondelles 8.
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A ces anneaux ou brides 14 sont associés des organes de serra- ge, tels que des boulons 15 disposés de distance en distance, et de préfé- rence également distribués sur le pourtour des anneaux ou brides 14, qui per- mettent d'obtenir les rapprochement et assujettissement dont il a été ques- tion précédemment.
En serrant les boulons 15, les lamelles élastiques 9 des rondel- les 8 viennent d'abord prendre appui contre les anneaux 4,5 puis viennent en engagement intime avec le contour externe de chacun des tuyaux en tous points de ce contour, en formant joint avec celui-ci.
Ce joint est effectivement étanche, mais si on le désirait une sécurité supplémentaire à ce point de vue peut être obtenue en interposant des garnitures en matière de joint, notamment entre les faces terminales 6 du manchon 3 et les anneaux 5 et entre les rondelles. 8, comme il est figuré par des lignes en traits interrompus sur la figure.
L'accouplement pourrait être réalisé différemment de la dispo- sition représentée, notamment en faisant passer les boulons 15 dans des ou- vertures correspondantes pratiquées dans les rondelles 8 et dans les anneaux 4,5 ainsi que, le cas échéant, dans le manchon 3, les anneaux ou brides 14 pouvant en outre comporter à ou vers leur périphérie externe un rebord diri- gé vers l'intérieur et entourant, notamment en les enserrant, les périphéries externes des rondelles 8, des anneaux 5 et éventuellement du manchon 3. Ce manchon pourrait, le cas échéant, également servir de moyen d'ancrage pour les organes de serrage qui seraient alors formés par des vis ou des prison- niers.
On observera que si le manchon 3 est pourvu d'un évidement in- terne tel que figuré par le tracé en traits interrompus, 16; les tuyaux 1 et 2 peuvent, dans certaines limites, être placés avec leurs axes formant entre eux un certain angle. En fait, pour un accouplement déjà exécuté, les positions angulaires relatives des tuyaux 1 et 2 pourront encore être légè- rement modifiées, sans que Inefficacité et l'étanchéité des joints formés soient altérées.
Au surplus, par une conformation appropriée donnée au manchon 3, on pourrait également disposer les tuyaux 1 et 2 avec leurs axes formant entre eux un angle quelconque chaque fois avec un certain degré de liberté quant à la position effectivement occupée.
Dans la fig. 4, on a montré comment, suivant l'invention, un ou des conduits pouvaient être reliés à une capacité, par exemple, comme représenté,à un silencieux d'échappement pour .un moteur à combustion inter- ne.
Dans cette figure, 17 désigne dans l'ensemble la capacité ou silencieux dont l'organisation particulière peut être quelconque et ne fait pas partie de l'invention. L'enveloppe 18 du corps de la capacité ou silen- cieux comporte ou est munie de parois terminales 19 et 20 auxquelles, de préférence, on donne une épaisseur notable, les dites parois présentant des ouvertures centrales 21 et 22 avec lesquelles doivent être assemblées des conduits d'admission et d'évacuation tels que 23 et 24.
Contre chacune des dites parois terminales est disposé un an- neau 25,26 dont l'ouverture centrale épouse sensiblement le contour exter- ne du conduit correspondant, et extérieurement à ces anneaux on monte une, ou de préférence deux rondelles annulaires 8, de forme tronconique, compor- tant des lamelles élastiques 9 ménagées par des fentes radiales 10, s'éten- dant à partir de leur périphérie interne, tandis que d'autres anneaux 27 et 28 sont montés extérieurement aux rondelles 8, les dits anneaux présentant de préférence des rebords tournés vers l'intérieur, qui enserrent les péri- phéries externes des rondelles.
Les rondelles 8 sont disposées avec leurs lamelles 9 en recouvrement des fentes 10 des rondelles conjuguées et des organes de serrage, telles que des vis 29, sont engagés dans des ouvertures correspondantes des anneaux et des rondelles ainsi que dans des trous tarau- dés des parois 19 et 20.
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Par vissage des dits organes, les bords internes des rondelles 8 viennent épouser étroitement les périphéries externes des conduits 23 et 24 et non seulement maintiennent fermement ceux-ci, mais encore procurent un joint parfaitement étanche entre chacun des dits conduits et la capacité ou silencieux.
De plus, il est à observer qu'un même jeu de rondelles permet de réaliser l'accouplement, avec formation d'un joint étanche, pour des con- duits dont les diamètres extérieurs sont quelque peu, voire appréciablement différents, la périphérie externe de ces conduits ne devant pas, au surplus, être strictement circulaire, et les axes des dits conduits ne devant pas se confondre .avec l'axe de la capacité ou silencieux, mais pouvant, dans une certaine mesure, s'en écarter tant radialement qu'angulairement. En outre le montage et le démontage des accouplements est particulièrement rapide et tout défaut d'étanchéité, s'il venait à s'en produire, pourrait être aisé- ment corrigé.
Ces diverses propriétés sont spécialement intéressantes dans des applications telles que le montage des silencieux sur les véhicules au- tomobiles et des applications analogues où les dimensions employées pour les organes sont très variées tandis que la précision des montages n'est que-re- lative.
Pour l'exécution d'accouplements entre des arbres de transmis- sion et semblables, on peut utiliser le montage décrit en référence aux figs.
1 à 3. Les figs. 5 et 6 montrent une autre exécution d'un accouplement de ce genre, dans lequel un manchon 3 qui peut comporter un évidement tel que 16, porte les organes de serrage, représentés par des prisonniers 30. Des anneaux 4 et 5 peuvent être disposés contre les faces terminales 6 du manchon 3, ou bien les faces terminales et les parties adjacentes du manchon 3 peuvent ê- tre établies de manière à remplir la fonction de butée des dits anneaux pour des rondelles 8, à lamelles élastiques 9, placées de part et d'autre du man- chon 3 autour des extrémités des arbres 31 et 32 à accoupler. Ces rondelles 8 ont été prévues au nombre de deux pour chacun des arbres 31 et 32, mais le nombre de rondelles utilisé, qui dépend notamment de la puissance trans- mise, pourrait naturellement être différent.
Les anneaux extérieurs peuvent être constitués par des brides 14, avantageusement pourvues de rebords tournés vers l'intérieur et enserrant les périphéries externes des rondelles.
Sur les prisonniers 30 sont engagés des écrous 301 servant à ra- mener les brides 14 vers les anneaux 4 et 5 ou les faces terminales 6 du man- chon 3. De préférence, les prisonniers 30 traversent les rondelles 8 dans des ouvertures, ou des encoches périphériques y pratiquées, et de préféren- ce aussi les lamelles élastiques d'une rondelle sont disposées en recouvre- ment des fentes 10 entre les lamelles des rondelles adjacentes.
Normalement, la prise que l'on peut faire exercer par les ron- delles sur les arbres 31 et 32 est extrêmement ferme et répond effectivement à toutes les exigences de l'entrainement. Cette prise peut toutefois être a- méliorée encore en munissant le bord interne des languettes 9 soit de dente- lures ou aspérités, soit de saillies terminales 33 comme le montre la fig.6.
Par serrage des écrous 301, de telles dentelures, aspérités ou saillies pénè- trent dans une certaine mesure dans la matière constitutive des arbres 31 et 32 en renforçant la prise exercée sur ceux-ci.
Pour le montage de l'accouplement, il est préférable de l'assu- jettir d'abord à l'un des arbres puis d'engager l'autre arbre dans l'ouver- ture centrale du manchon 3 pour terminer par l'assujettissement du dernier arbre nommé. C'est un avantage de la disposition décrite de permettre ce mo- de de montage, et l'on observera que le dispositif d'accouplement de l'inven- tion assure le centrage automatique l'un par rapport à l'autre des arbres à réunir sans exiger que les axes des arbres soient strictement en prolonge- ment l'un de l'autre, ni qu'ils occupent circulairement des positions rela- tives déterminées comme c'est le cas dans les assemblages par manchons, man- chon et clavette et analogues.
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On pourra, tirant parti de la propriété d'auto-centrage, uti- liser l'accouplement de l'invention pour le.montage d'autres organes de ma- chines, comme par exemple d'une poulie ou d'un engrenage sur son arbre, ain- si qu'il est montré par la figure 7 pour une poulie.
Dans cette figure, le voile 34 de la poulie ou bien encore le moyeu de celle-ci joue le rôle des anneaux 4 et.5 des dispositions des-figu- res 1 à 3 ou 5 et 6, ou¯bien de tels anneaux peuvent lui être associés. Con- tre ce voile ou ce moyeu, ou ces anneaux, viennent'porter des rondelles 8 prévues en nombre plus ou moins grand de part'et d'autre du voile 34, ou du moyeu, et des anneaux 14 s'appliquent extérieurement contre les dites rondel- les dont les périphéries externes peuvent venir porter contre la jante 35 de la poulie ou être enserrées par des rebords internes des anneaux 14.
Des bou- lons 15, ou bien des vis ou des prisonniers engagés dans le voile 34, Servent d'organes de serrage, et l'on comprendra que l'assujettissement peut être obtenu dans toute position circulaire de l'organe, en évitant par suite la nécessité d'un repérage et d'un ajustement précis comme dans les montages par clavette et semblables.
Bien que l'on-se soit borné à la description de certains modes de réalisation et d'exécution et de certaines applications seulement, il doit être entendu que l'invention n'y est pas limitée, mais englobe les va- riantes et les autres applications..
REVENDICATIONS. l.- Un dispositif pour accoupler 'deux organes dont l'un d'eux au moins présente un contour en forme de courbe fermée, en particulier est de section circulaire ou approximativement telle, qui comprend essentielle- ment un anneau dont une périphérie s'adapte plus ou moins étroitement au contour en forme de courbe fermée.de l'un.
des organes à réunir, une ou plu- sieurs rondelles annulaires pourvues de lamelles élastiques séparées par des intervalles s'étendant à partir d'une des périphéries des dites ron- delles jusqu'à quelque distance de leur autre périphérie, 'cette ou ces ron- delles étant juxtaposées au dit anneau, et entre elles, avec des lamelles élastiques non parallèles à cet anneau, de préférence un second anneau pla- cé contre les rondelles à l'opposé du premier anneau, des moyens pour assu- jettir au moins un anneau, ou les rondelles, ou les deux, à l'autre organe à réunir, et des moyens pour rapprocher les rondelles du premier anneau, ou les anneaux entre eux, de manière à obliger les lamelles élastiques à enserrer étroitementle dit contour en forme de courbe fermée en réalisant l'accouplement.