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NOUVEAUX' PARAFOUDRES A ECLATEURS MULTIPLES.
La présente invention concerne un nouveau type de parafoudres à éclateurs multiples et son mode de construction. Elle concerne plus par- ticulièrement les appareils destinés à la protection des installations con-- tres les effets de surtensions et particulièrement contre celles dues aux décharges atmosphériques.
Un mode de protection classique des appareils électriques con- siste à disposer entrefil et terre un parafoudre constitué d'un éclateur à air en série avec une résistance de limitation,
La distance explosive de l'éclateur est telle que l'amorçage n'ait pas lieu sous la tension normale existant entre fil et terre., mais quand une surtension affecte un fil de ligne, due à un coup de foudre par exemple, une onde à. haute fréquence à front raide se propage et augmente dans de fortes proportions la tension entre ligne et sol, de telle sorte que l'arc s'amorce dans l'éclateur etla décharge s'écoule vers le sol gé-' néralement à traversla résistance de limitation.
Cette résistance est indispensable pour éviter que le courant de la ligne, qui trouve un chemin par l'arc amorcée ne prenne une valeur trop élevée.
Ce courant sera dénomme courant de suite, comme il est de coutume.
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Pour éviter que les courants de décharge de grande intensité ne produisent une chute de tension excessive aux bornes de la résistance de limitation, ce qui a pour effet de porter l'appareil à protéger à un poten- tiel dangereux, on est conduit à donner à cette résistance une valeur très faible. D'autre part, dès que la décharge s'est complètement écoulée vers la terre, il est désirable d'interrompre, le plus rapidement possible, le courant de suite et de ramener le parafoudre dans ses conditions de fonc- tionnement initiales.
On a trouvé que, si l'on choisit la valeur de la résistance de limitation suffisamment faible pour que la chute de tension, lors d'une for- te décharge, reste dans des limites tolérables, le courant de suite dans l'éclateur prend une valeur telle que l'intervalle explosif de cet éclateur n'a généralement pas la longueur suffisante pour l'interrompre.
Or, on ne peut pas augmenter la distance explosive sans ac- croître la différence de potentiel d'amorçage et diminuer de ce fait l'ef- ficacité du parafoudre.
Dans beaucoup de cas, on obtient des résultats satisfaisants en utilisant, pour limiter le courant, une résistance dont la valeur décroît quand le courant qui la parcourt augmente et vice-versa, de telle sorte que cette résistance soit beaucoup plus faible lorsqu'elle est traversée simul- tanément par le courant de choc et le courant de suite, que lorsque ce der- nier seul subsiste.
On a trouvé cependant que, si l'on utilise un tel dispositif sur un réseau à très haute tension et que la résistance de limitation a une valeur minima telle que la différence de potentiel entre ses extrémités n'atteigne pas une valeur excessive quand elle est parcourue par le courant de charge, la valeur que prend la résistance quand elle n'est plus traversées que par le courant de suite, est insuffisante pour limiter celui-ci à une intensité compatible avec le pouvoir de coupure des intervalles explosifs dis- posés en série,
On voit donc qu'il est très désirable de prévoir dans un para- foudre, un éclateur tel que la distance explosive soit suffisamment petite, pour que l'arc s'amorce en présence d'une surtension anormale,
mais ayant un pouvoir de coupure suffisamment élevé pour interrompre le courant de sui- te dont l'intensité est généralement plus grande que celle que peut suppor- ter l'éclateur.
L'invention a pour objet un parafoudre répondant à cette condi- tion et qui est essentiellement caractérisé par le fait qu'il comporte un éclateur principal entre les électrodes duquel s'amorce l'arc initial, sous l'effet d'une surtension d'une valeur donnée, ainsi que plusieurs autres électrodes formant une suite d'éclateurs auxiliaires en série., dont l'ensem- ble est en dérivation sur l'éclateur principale la somme des distances explosives de ces éclateurs auxiliaires est plus gran- de que la distance explosive de l'éclateur principal.
Les électrodes de l'éclateur principal et celles des éclateurs auxiliaires sont disposées les unes par rapport aux autres de telle façon que l'arc initial, en se déplaçant dans une direction prédéterminée par l'action d'un champ magnétique, se subdivise progressivement en plusieurs arcs élémentaires en série dont la longueur totale croit progressivement.
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Le champ magnétique est créé, par exemple, au moyen d'une ou plusieurs bobines connectées en série avec les électrodes de l'éclateur principal, et disposées par rapport à celles-ci de façon que la réaction de leurs champs magnétiques et de celui dû au courant dans l'arc provoque le déplacement de cet arc dans la direction désirée.Il est,en outre, désira- ble de prévoir des moyens distincts pour limiter ou ralentir le mouvement de l'arc, en créant en un point choisi de son trajet, éloigné du disjoncteur principale une force antagoniste de celle qui provoque son déplacement.
Cet effet peut être obtenu par réaction., produite dans un sens convenable, du champ magnétique dû au courant dans 1-'arc,, soit avec le champ magnétique créé par chaque bobine soit avec un autre champ magnétique bien choisi.
Pour faciliter l'exposé de l'invention et en mieux faire saisir les caractéristiques techniques et les avantages, on¯va en décrire quelques types de réalisation, étant entendu que ces exemples n'ont aucun caractère limitatif, quant au mode de mise en oeuvre et aux applications de l'inven- tion.
- La figure 1 est une vue en plan d'un dispositif d'extinction d'arc conforme à l'invention; - La plaque supérieure et les bobines ont été enlevées, de façon à mieux faire voir la disposition de l'éclateur.
- La figure 2 est une vue en élévation partiellement en coupe du même appareil, - La figure 3 est une variante de réalisation de la précédente.
- La figure 4 est une soupe suivant l'axe 4-4 de la figure 3.
- La figure 5 est le schéma du circuit électrique de l'appareil que représentent les figures 1 & 2.
- La figure 6 est le schéma des circuits électriques de l'appa- reil que représentent les figures 3 & 4.
- La figure 7 est une vue en plan d'une autre variante de l'in- vention.
- La figure 8 est une autre vue en plan du même appareil, dans lequel la plaque et les bobines supérieures ont été enlevées, pour mieux en faire apparaître la structure interne.
- La figure 9 est une vue en bout partiellement en coupe, sui- vant l'axe 9-9 de la figure 7.
- La figure 10 est une vue en coupe suivant l'axe 10-10 de la figure 8 avec la plaque supérieure en position.
- La figure 11 est une autre vue en coupe suivant l'axe 11-11 de la figure 8.
La figure 12 est une vue partiellement en coupe suivant l'axe 12-12 de la figure 8.
La figure 13 est une vue de côté, en élévation, de l'appareil que représente la figure 7.
- La figure 14 est une vue schématique des électrodes de l'appa- reil de la figure 7, montrant comment progresse l'arc qui doit être inter- rompu.
- Enfin, la figure 15 est une vue partiellement en coups, ana- logue à celle de la figure 11, représentant, une modification de structure de l'appareil de la. figure 7, telle qu'elle apparaîtrait si cette vue était faite suivant l'axe 11-11 de la figure 8.
Le parafoudre que représentent les figures 1, 2 lE 5 comporte deux pièces métalliques 10 & 11 divergentes à partir de l'intervalle explo- sif 12 et se terminant par deux parties parallèles.. Plusieurs électrodes 13
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à 17, de forme allongée, située dans le même plan que les précédentes et parallèles aux branches parallèles de celles-ci, définissent une suite d'éclateurs auxiliaires en série entre les électrodes 10 & Il? dont l'en- semble est donc en parallèle avec l'éclateur 12.
Pour que le nombre de ces éclateurs auxiliaires augmente progressivement, quand on s'éloigne vers la gauche de l'éclateur 12, les électrodes 14 à 16 sont plus longues que les électrodes 13 à 17, en sorte que les premières sont les plus approchées, de l'éclateur 12, l'électrode 15 étant la plus longue de toutes celles consti- tuant les éclateurs auxiliaires.
On voit donc qu'en s'éloignant de 12, les électrodes 10, 15 & 11 limitent deux intervalles explosifs et les électrodes 10, 14, 15, 16 & 11 en limitent quatre ; enfin, une série de six éclateurs est définie par les électrodes 10, 13, 14, 15, 16, 17 & 11. Les électrodes 10 & 11 et les élec- trodes auxiliaires sont comprises entre une paire de plaques parallèles 18, 19 en matière isolante ; les électrodes sont fixées de toute manière conve- nable, par exemple au moyen de vis 20, à l'une des plaques 18 & 19 ou aux deux.
Deux paires de bobines adjacentes 21, 22 et 24, 23 sont fixées sur la face extérieure des plaques 18 & 19, l'axe de chaque bobine étant sen- siblement perpendiculaire aux axes longitudinaux des électrodes, comme repré- senté. Chacun des enroulements a pour noyau un tore 25 en matière isolante et les joues 26 & 27 sont métalliques et reliées respectivement à chacune des extrémités de l'enroulement qu'elles contiennent. Des tiges filetées 28 se vissant dans la partie taraudée des plaques 26, forment, en 28', un éclateur réglable avec la face interne des joues métalliques, en vue de limiter une surtension accidentelle aux bornes des dits enroulements. Le sens des enrou- lements est celui figuré par les petites flèches de la figure 2.
Une vis à tête fraisée 29, passe à travers la plaque isolante 18 et vient se visser dans un trou taraudé 29' dans l'électrode principale 10, afin d'établir une connexion électrique entre celle-ci et la joue 27 de la bobine 22.
De même,une vis 30 sertà relier électriquement l'électrode 11, à travers la plaque isolante 19, à la joue métallique 27 de la bobine 23.
Les bobines 22 & 23 sont ainsi montées en série avec les électro- des 10 et 11 et l'intervalle explosif qu'elles limitent. La joue 26 de la bobine 22 est électriquement réunie à une extrémité de l'enroulement (ou à la plaque conductrice à laquelle il est fixé électriquement) de la bobine 21, tandis que l'autre extrémité de l'enroulement de cette bobine 21 (ou la plaque conductrice à laquelle elle est connectée) peut être reliée direc- tement, ou par l'intermédiaire d'une résistance de limitation 31, à l'appa- reil ou à la ligne 32, dont il s'agit d'assurer la protection, comme le re- présente de façon schématique la figure 5.
De façon similaire, une extrémité de la bobine 24 est reliée à la bobine 23 avec laquelle elle est montée en série, tandis que son autre ex- trémité est reliée au sol directement, ou par l'intermédiaire d'un éclateur auxiliaire et d'une inductance. Il est évidentque cet arrangement peut être inversé, de telle sorte que la bobine 21 soit alors reliée au sol et la bo- bine 24 au fil de ligne.
On remarquera que les enroulements 22 & 23 sont disposés symé- triquement par rapport aux électrodes 10 & 11 de l'éclateur principal et aux extrémités des électrodes auxiliaires, alors que des enroulements 21 & 24 sont symétriques par rapport aux autres extrémités des dites électrodes.
De plus, les enroulements sont montés en série et dans un sens tel que le cou- rant parcourt les bobines 22 et 23 dans une certaine direction sinistror- sum par exemple (comme le représentent les flèches, figure 1) alors que les bobines 21 & 24 sont parcourues dans un sens opposée c'est-à-dire dextror- sumo Par conséquent, le champ ou flux magnétique produit par et à l'inté- rieur des bobines 22 & 23 et une partie du flux magnétique de retour pro- duit par et à l'extérieur des bobines 21 & 24 traversent tous deux les in- tervalles explosifs principaux et secondaires dans la direction de bas en
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haut, sensiblement normale au plan des intervalles,, comme représenté par les flèches en traits interrompus à droite de la fige 2;
d'autre part, le champ ou flux magnétique produit par et à l'intérieur des bobines 21 et '24 et ce- lui produit par et à l'extérieur des bobines 22 et 23 traversent tous deux les autres extrémités des électrodes, dans la direction de haut en bas., sen- siblement normale au plan des intervalles, comme représenté par les flèches en traits interrompus à gauche de la fig. 2.
Dans des conditions normales de fonctionnement, il ne'passe pas de courant entre les électrodes 10 & 11,et la différence de potentiel entre celles-ci est celle qui existe normalement entre ligne et terre. Aucun cou- rant ne passe dans les bobines et la différence de potentiel aux bornes des éclateurs 28' est évidemment nulle.,
Si une surtension dangereuseapparaît sur la ligne 32,un axe s'amorce entre les électrodes 10 & 11 de l'éclateur 12 et un courant de dé- charge s'établit de la ligne vers la terre, à travers les bobines 21 & 22, l'intervalle explosif 12 et les bobines 23 & 24. Si, comme cest généralemert le cas;
,, le front d'ondes est très raide, la brusque variation de courant dans les bobines provoque l'amorçage des éclateurs 28', après quoi le cou- ra-nt traverse ceux-ci au lieu de passer par les bobines. Après écoulement de la décharge, le courant de suite est établi d'abord en suivant le même trajet; mais comme il n'a pas de composante à front raide auquel les bobi- nes offriraient une impédance élevés, il aura tendance à s'écouler à travers les bobines, et le champ magnétique qu'il engendre provoquera une rapide ex- tinction de l'arc.
En effet, la force résultant de la réaction entre le champ ma- gnétique, issu des bobines 22 & 23, traversant 1'* intervalle 12 et celui pro- duit par le courant dans l'arc;,, provoque le déplacement de l'arc dans le sens prévu par la règle d'Ampère (principe du moteur) c'est-à-dire vers la gauche de la figure 1 (de manière similaire au déplacement des conducteurs disposés sur l'armature d'un moteur).
Du fait de ce déplacement!} l'arc se fractionne progressivement en un certain nombre d'arcs élémentaires en série jusque à ce que six arcs soient établis en série, dans le cas actuel, dans la région située entre les parties divergentes des électrodes 10 & 11, à proximité de leurs branches parallèles. -Si ce mouvement se poursuivait., ar- rivés à l'extrémité gauche de la figure 1, les arcs tendraient à se réunir sur l'extrémité des électrodes et à ne plus former qu'un seul arc.
Mais ce phénomène est évité du fait que le sens du champ entre les bobines de gauche est inverse de celui régnant entre les bobines de droite;, si bien que la pro- gression de l'arc vers la gauche est arrêtée sensiblement vers le milieu des électrodes auxiliaires; la différence de potentiel aux bornes de chaque arc, est alors insuffisante pour le maintenir allumé; il y a donc extinction de tous les arcs. On voit que, .grâce au système objet de l'invention, on arrive à concilier les caractéristiques d'un éclateur à distance explosive relati- vement petite pour de faibles décharges, et celles de plusieurs éclateurs à distance explosive totale plus grande, pour couper des courants élevés.
Le mode de réalisation que représentent, les figures 3, 4 et 6 est sensiblement identique au précédent.) en ce qui concerne la disposition des électrodes. De même, le champ magnétique sert à provoquer le déplacement initial de l'arc qui s'est amorcé entre une paire d'électrodes 35 & 36 vers les éclateurs auxiliaires; ce champ est issu des bobines 33 & 34 correspon- dant aux bobines 22 & 23 de l'appareil précédent.
Mais, à la différence de celui-ci, il n'y a pas de deuxième paire de bobines pour créer un champ ma- gnétique de sens inverse dans la partie gauche des intervalles explosifs et ce sont les lignes de forces du champ, issues des bobines 36, que l'on uti- lise à cet effet., en les concentrant au moyen d'une pièce 37 en métal magné- tique, comme le représente la figure 4 qui est une vue en coupe suivant l'axe 4-4 de la figure 3;et on montre, à plus grande échelle, les éléments désignés par les mêmes chiffres de référence.
Le mode de réalisation que représentent les figures 7 à 14 permet de loger dans le même encombrement un nombre plus grand d'intervalles explo- sifs auxiliaires que cela n'est possible avec les modes de réalisation que - présentent les figures de 1 à 6; de plus! les variations d'énergie soudaine;.
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liées aux transformations de l'arc initial en une pluralité d'arcs sont réduites et l'arc initial se déplace vers la région ou'il se fractionne sans allongement notable. Enfin, contrairement aux dispositions que repré- sentent les figures 1 à 6, on n'utilise pas de champ magnétique auxiliai- re de direction opposée à celui existant dans la région où s'amorce l'arc initial.
Dans l'appareil que représentent les figurés 7 à 14, on dispo- se une série de bandesou cloisons, en matière isolante 42, 43, 44 entre une paire de plaques 40 & 41, également en matière isolantes définissant une chambre d'explosion de section en U, dont l'extrémité ouverte est en libre communication avec l'atmosphère. L'éclateur principal 47 est consti- tué par les électrodes 45 & 46, disposées près de l'extrémité ouverte de la chambre; deux groupes d'électrodes 48 à 54 et 56 à 61 disposées côte à côte,. sont situés l'un en face de l'autre et en ligne respectivement avec les électrodes 45 & 46.
Les électrodes sont portées par des nièces isolantes 62, elles-mêmes fixées aux parois opposées de la chambre; ces pièces servent à maintenir un espace approprié entre les électrodes métal- liques, pour des raisons qui sertont indiquées plus loin,, L'assemblage et la fixation de chaque électrode et de son support se fait au moyen d'une vis 63.
Comme on le voit sur les figures 7 & 9, une paire de bobines 64 & 65, à section rectangulaire, est bobinée sur des carcasses en matière isolante 64' & 65' respectivement; elles sont fixées.sur la face externe des parois isolantes 40 & 41. De même que dans l'appareil décrit plus haut, ces bobines sont montées de telle façon que les axes des enroulements coupant sensiblement de façon transversale tous les intervalles explosifs, et la section droite de chaque bobine se trouve vis-à-vis de la paire d'é- lectrodes principales 45 & 46, comme dans l'appareil précédent; mais à la différence de celui-ci, les électrodes auxiliaires se trouvent également devant les dites bobines.
Une extrémité de chaque bobine est électrique- ment reliée, par une vis de fixation 66, à une extrémité d'une barre métal- lique 67, montée sur un support isolant, comportant deux saillies faisant partie intégrante de la carcasse 64' ou 65-'- Une broche métallique 68 est fixée à l'extrémité opposée de la barre 67.
L'autre extrémité de chaque enroulement est électriquement re- liée au moyen d'une vis de fixation 69, à une extrémité d'une autre barre métallique 70 montée de façon similaire sur les joues de la bobine à l'op- poséde la barre 67 et à une certaine distance de celle-ci, de façon à ménager-un intervalle explosif 71 entre ellesAux extrémités opposées des barres 70, sont fixées des broches métalliques 72; des électrodes 45 & 46 de l'éclateur principal sont connectées comme le représentent les figures 9 & 10, avec les bornes 73 & 74, montées sur la face extérieure des dites plaques isolantes 40, & 41, de telle sorte que les électrodes 45 & 46 puis- sent être respectivement reliées aux enroulements.
La borne 73 comporte une cavité cylindrique creuse dans laquelle vient se loger la broche 68 de la bobine supérieure 64, alors que la broche 68 de la bobine inférieure 65 vient se loger dans la cavité cylindrique pré- vue dans la borne 74. Afin d'assurer un bon contact entre la queue de la borne 73 et la barre 67 de la bobine 64, comme le représente la figure 9, ainsi qu'entre la queue de la bobine 74 avec la barre 67 de la bobine 65, l'épaisseur globale de la carcasse de la bobine à léextrémité droite, telle que la représente la figure 13 où se trouvent les broches 68, est inférieure à l'épaisseur de l'extrémité gauche.
Ce mode de construction assure un bon contact entre les bornes 73 & 74 respectivement et les barres 67, avant que viennent en contact les surfaces des joues adjacentes aux plaques 40 & 41.
Sous réserve de détails de structure importants, dont il sera question plus loin, l'appareil qui vient d'être décrit constitue un ensem- ble à un éclateur et une paire de bobines, plusieurs éléments identiques pouvant être empilés et connectés en série. Dans ce cas,, une seule bobine serait interposée entre chaque élément ou groupe d'électrodes avec les bro-
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ches 72 des enroulements inférieurs et supérieurs insères dans les douilles 73 ou 74 de 1''élément se trouvant respectivement au-dessus de l'enroule- ment 64 et au-dessous de l'enroulement 65.
De toute façon, la branche 72 des bobines, celle supérieure,par exemple, est connectée directement,, ou par l'intermédiaire d'une résistance de limitation., à l'appareil ou à la ligne à protéger, tandis que la broche 72 de la bobine inférieure est re-- liée à la terre directement ou par l'intermédiaire d'un éclateur addition- nel et d'une inductance.
De même que dans les appareils que représentent les figures de 1 à 6 inclusivement, il apparaît que les enroulements 64 & 65 sont montés en série avec les électrodes 45 & 46 et l'éclateur qui est entre elles, tandis que les éclateurs 71 offrent un trajet en shunt assurant la protec- tion des deux en.roulements au moment du passage des composantes transitoi- res du courant de décharge.Après l'amorçage de l'éclateur 47 qui établit l'arc entre les électrodes principales 45, 46, et après écoulement de la dé- charge, le courant de suite allant vers la terre traverse les bobines 64 & 65, dans la même direction, de telle sorte que le champ magnétique que pro- duisent les bobines traverse les éclateurs dans la même direction.
Ce champ provoque le déplacement vers la gauche de l'arc initial qui a jailli entre les électrodes 45 & 46, comme le représente la figure 8. Cependant, du fait de la disposition des électrodes auxiliaires., l'arc iritial se divise en trois arcsg l'un suivant une direction sensiblement perpendiculaire entre les électrodes 46 & 55, le second parallèle entre les électrodes 55 & 48 et le troisième à nouveau perpendiculaire entre les électrodes 48 & 45.
La progression de l'arc est représentée sur la figure 14, la première phase qui vient d'être décrite étant celle figurée par les lignes en pointillés 80.En s'éloignant des électrodes 45 & 46, l'arc initial se subdivise en quinze arcs élémentaires la dernière série étant représentée par la ligne en pointillés 81. Tout mouvement subséquent est arrêté par la barrière iso- lante 43 et les supports isolants 62 qui offrent un trajet relativement long à d'éventuelles décharges rampantes;, par rapport à l'isolement gazeux entre électrodes.
Pour expliquer comment on réduit la tendance de l'arc à suivre la surface des plaques 40,41, il convient de remarquer que les électrodes et les supports isolants 62 sont espacés d'une distance déterminée, de la face interne de ces plaques, comme le représentent, de façon plus claire les figures 11 & 12.
Afin d'éviter¯que l'arc saute par dessus quelques élec- trodes, la face interne des plaques 40 & 41 est ondulée, ou encore leur pro- fil est tel, vis-à-vis de celui des électrodes, que des amorces d'écrans isolants se trouvent disposées entre les électrodes, si bien que se trouve éliminée la tendance que pourrait avoir un arc à se détacher d'une électro- de, pour atteindre la suivante en suivant un trajet en ligne droite, le- quel rencontrerait l'isolement.
On peut atteindre ce résultat,, suivant une variante que repré- sente la figure 15, où l'on voit une paire de tiges métalliques intermédiai- res 82-83 disposées dans l'espace compris entre les électrodes auxiliaires dans le plan médian des intervalles explosifs. On. a trouvé que, dans ce cas, les arcs ne peuvent pas contourner l'électrode auxiliaire qui est plus gros- se, sans venir en contact avec les petites tiges intermédiaires; il s'ensuit que le nombre d'arcs en série augmentant, il faudrait un accroissement de la tension pour les maintenir allumés.
Lorsqu'on monte plusieurs éclateurs et bobines en série, la dis- tribution de la tension est contrôlée au moyen des résistances 84 & 85 (figu- res 7, 9 & 13) réunies en série au moyen du boulon conducteur 86 (figure 8 & 13) et desbandes de cuivre 87 & 88 (figures 7 & 13) et en shunt sur l'écla- teur principal par des boulons conducteurs 89 & 90 (figures 7, 8 &: 9), asso- ciés aux bandes de cuivre 91 & 92 (figures 8 & 9). Celles-ci sont respecti- vement reliées à la vis conductrice 63 (figures 8 & 9) Qui supporte les élec- trodes principales 45 & 46.
Les écrous vissés sur les boulons 86, 89 & 90 (fi- ,,ures 8 & 9)servent à maintenir les plaques isolantes 40 & 41 et les écla- teurs fortement serrés entre eux.
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Une petite pièce 93, qu'appuie un ressort 94 sur la face interne de l'une des plaques isolantes vis-à-vis de l'éclateur principal, sert à fa- ciliter l'amorçage de l'arc. Ainsi qu'on le voit, la pièce 93 et le ressort 94 sont reliés par le boulon 90 et la bande de cuivre 92 à l'une des électro- des de l'éclateur principal.
On a donc décrit dans ce qui précède une réalisation de l'inven- tion dans laquelle des électrodes auxiliaires sont placées et disposées de manière à constituer un nombre relativement grand de distances explosives au- xiliaires, occupant un espace minimum, et des éléments magnétiques sont pré- vus pour que les arcs auxiliaires se déplacent sur toute la longueur des dis- tances explosives auxiliaires vers leurs extrémités, pour effectuer l'inter- ruption sans utiliser un champ magnétique de réaction.
Dans la réalisation des figures 7 à 15, inclusivement;, l'arc ini- tial n'est pas allongé jusqu'à une certaine valeur, mais il tend à être frag- menté progressivement et pas en une fois.Il en résulte une transformationfa- cile de l'arc initial unique en plusieurs arcs terminaux qui sont rapidement éteints par suite de la grande tension requise pour leur maintien, sans don- ner lieu aux variations brusques d'énergie nécessaires si l'arc initial ren- contrait toutes les électrodes auxiliaires au même moment.
Bien que l'on ait décrit et représenté une réalisation de l'in- vention ainsi que plusieurs modifications à cette réalisation, il est évi- dent qu'on ne désire pas se limiter à ces réalisations particulières données simplement à titre d'exemples et sans aucun caractère restrictif et que, par conséquent, toutes les variantes ayant même principe et même objets que les dispositions décrites ci-dessus, rentreraient comme elles dans le cadre de l'invention.