BE505710A - - Google Patents

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BE505710A
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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A23FOODS OR FOODSTUFFS; TREATMENT THEREOF, NOT COVERED BY OTHER CLASSES
    • A23KFODDER
    • A23K20/00Accessory food factors for animal feeding-stuffs
    • A23K20/10Organic substances
    • A23K20/195Antibiotics

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  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Polymers & Plastics (AREA)
  • Animal Husbandry (AREA)
  • Zoology (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Food Science & Technology (AREA)
  • Fodder In General (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  PERFECTIONNEMENTS AUX COMPOSITIONS   ALIMENTAIRES'POUR'ANIMAUX-   
La présente invention est relative à diverses compositions alimen- taires pour animaux et a, plus particulièrement, pour objet de renforcer et d'améliorer la valeur nutritive d'aliments courants, équilibrés au point de vue de la nutrition, par l'addition à ces aliments de pénicilline ou de sub- stances contenant de la pénicilline. 



   On a constaté que diverses formes de pénicilline peuvent être ajou- tées à la nourriture de divers animaux, à l'effet de produire des résultats hautement désirables. Ainsi., lorsqu'un aliment pour animaux, se composant d'une composition alimentaire usuelle ou standard, équilibrée au point de vue de la nutrition,et d'au moins une forme de pénicilline, est donnée à un animal., on constate que la croissance de celui-ci est accélérée. Plus spécifiquement, on peut préparer une composition alimentaire pour animaux,, de façon qu'elle contienne les quantités usuelles et équilibrées au point de vue de la nutri- tion, d'hydrates de carbone, de protéines, de vitamines et de matières miné-   rales,   ainsi qu'au moins une forme ou type de pénicilline.

   Parmi ces divers éléments   nutritifs,   on peut citer les graines, notamment sous forme de grai-   nes moulues ou de sous-produits de graines ; substances protéiniques ani-   males, telles que celles que l'on rencontre dans la farine de poisson et les déchets de viande; les protéines végétales, telles que celles que l'on trouve dans la farine de graines d'huile de soja ou la farine de graines d'huile d'a- rachide; les matières vitaminées telles que les mélanges de vitamines A et D, les suppléments à base de riboflavine et d'autres complexes de vitamines B ; ainsi que la farine d'os et la pierre calcaire, qui fournissent des produits minéraux.

   La pénicilline ou ses dérivés ou sels., soit à l'état pur, soit à l'état brut., y compris les bouillons de fermentation;, les produits intermé- diaires récupérés, au cours de la préparation de pénicilline de qualité phar- maceutique, ou, en substancen'importe quelle autre forme de pénicilline, peuvent être ajoutés, en   proportions   mineures, aux aliments habituels pour animaux, spécifiés ci-dessus. Les nouvelles compositions alimentaires obte- nues exercent des effets saisissants sur l'allure de la croissance et apparem- 

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 ment aussi sur la santé de divers animaux. 



   Ces aliments se sont révélés particulièrement précieux et remar- quables dans le cas des animaux non ruminants, tels que les poules, les din- dons, les porcs, 'les canards, etc... Un type de matière alimentaire conven- tionnelle pour la volaille, que l'on préfère souvent dans la misé- en   oeuvre   de la présente invention, est celui qui¯suit généralement les formules suggé- rées à la page 6 de la plaquette éditée par le "National Research Council" (Washington D.C. Juin   1944)   et intitulée   "Recommended   Nutrient Allowances for Poultry" (régimes alimentaires recommandés pour volaille).

   Ainsi, on re- commande, par exemple, des compositions alimentaires contenant sensiblement de 50 à 80 % de fraines, de 3 à 10 % de protéine animale, de 5 à 30 % de pro- téine végétale, de 2 à   4   % de matières minérales, ainsi que des sources de vitamines supplémentaires. Lorsqu'une composition alimentaire, contenant une proportion majeure de ces substances et une proportion mineure d'au moins une forme de pénicilline, est donnée à la volaille, les animaux atteignent un poids marchand en un temps beaucoup plus court que celui qui est néces- saire lorsqu'on fait usage de compositions alimentaires du type courant.

   Les compositions alimentaires mentionnées en premier lieu présentent également une efficacité notablement plus grande, au point de vue nutritif, que les compositions alimentaires habituelles, tandis qu'elles permettent, en outre, une utilisation plus économique de l'espace réservé à l'élevage de la vo- laille. 



   Comme on l'a signalé précédemment, la pénicilline peut être ajou- tée à l'aliment pour animaux, sous un certain nombre de formes différentes ou sous forme d'un mélange de plus d'un type de pénicilline. Ainsi, le bouil- lon obtenu par la croissance d'une moisissure ou d'un champignon engendrant de la pénicilline, tel que le Penicillium notatum, sur des milieux de fer- mentation appropriés, peut être employé sous forme de liquide ou après avoir été séché au préalable. Le séchage par pulvérisation dudit bouillon soit di- rectement, soit après concentration sous vide, s'est avéré convenable. La solution de pénicilline peut aussi être séparée des mycelia de fermentation et le bouillon filtré peut alors être utilisé. Celui-ci peut être séché et ajouté à un ou plusieurs composants de la composition alimentaire, avant le mélange de ces composants.

   La solution de pénicilline brute peut aussi être mélangée, telle quelle, à un ou plusieurs composants de la composition alimentaire, le mélange obtenu étant subséquemment séché. La pénicilline peut être adsorbée de la solution brute, à l'aide de matières adsorbantes, telle que la terre à foulons ou le charbon activé, et l'adsorbant de pénicilline ' peut être incorporé à la composition alimentaire usuelle. 



   Pendant la préparation de la pénicilline   de-   qualité   pharmaceu-   tique par les procédés commerciaux, on obtient diverses fractions intermé- diaires brutes. On peut employer n'importe laquelle de ces fractions pour préparer les nouvelles compositions alimentaires suivant l'invention. Ain- si, après extraction de la pénicilline du'bouillon de fermentation acidi- fié, à l'aide de solvants polaires non miscibles à l'eau, et re-extraction subséquente dans un alcali aqueux ou dans une solution aqueuse tampon, les résidus peuvent être neutralisés et séchés, ce qui fournit un mélange brut de sels de pénicilline.

   Un tel mélange contient, en plus de la pénicilline 
G bien connue, de la pénicilline F, de la dihydropénicilline F, de la pé- nicilline K et d'autres types ou formes de pénicillines, en quantités mi- neures et variables. Ce mélange convient bien pour être utilisé dans les compositions alimentaires suivant l'invention. Les diverses espèces de pé- nicilline peuvent varier quelque peu en ce qui concerne la mesure dans la- quelle elles agissent sur la croissance de certains animaux, mais les mé- langes semblent posséder essentiellement la même fonction que celle de la pénicilline G habituelle, qui est ordinairement acceptée. Il est évidemment plus économique d'employer les fractions qui se sont formées, pendant la purification de la pénicilline à usage pharmaceutique.

   Jusqu'à présent, ces fractions étaient ordinairement jetées, car elles ne possédaient que peu ou pas de valeur commerciale. Ces fractions contiennent généralement des proportions relativement élevées de formes de pénicilline autres que la pénicilline G. La demanderesse se réfère en particulier aux fractions 

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 obtenues dans la préparation commerciale de pénicilline de qualité pharma- ceutique, qui contiennent des pourcentages relativement élevés de pénicil- line F et de dihydropénicilline F, ou des quantités appréciables de   pénici   line K. Ces dernières formes de pénicilline sont ordinairement séparées de la portion principale de pénicilline G, par répartition préférentielle en- tre des solvants organiques polaires non miscibles à l'eau et des tampons à un pH choisi.

   Les pénicillines pures peuvent aussi être utilisées, mais on ne constate pas d'amélioration sensible, lorsqu'on-purifie fortement les matières brutes. Les divers mélanges bruts peuvent varier quelque peu en ce qui concerne leur composition et leur effet sur les animaux. Les spé- cialistes pourront, toutefois, déterminer facilement la quantité minima d'une préparation donnée, qui doit être ajoutée à une nourriture pour ani- maux, en vue d'atteindre le meilleur-effet'possible, à un prix raisonnable. 



   L'amélioration de la croissance des animaux, en comparaison de celle que l'on obtenait avec les aliments que l'on considérait jusqu'à présent comme des aliments complets, obtenue par l'addition à ces derniers aliments d'une des diverses formes de pénicilline ou d'un mélange de ces formes, est ordinairement atteinte en n'utilisant que des quantités mineu- res ou faibles desdites formes de pénicilline. Il est à noter que les nou- velles compositions alimentaires peuvent être stockées pendant des périodes de longueurs raisonnables, malgré le fait que la pénicilline a généralement été considérée comme un composé instable.'Il est préférable d'ajouter la pé- nicilline à la quantité de nourriture qui sera consommée endéans quelques semaines.

   Diverses préparations à base de pénicilline, qui doivent être utilisées en mélange à des aliments pour animaux, sont suffisamment stables par elles-mêmes, lorsqu'elles sont fortement séchées et emmagasinées dans des réceptacles hermétiquement clos et étanches à l'humidité. Ceci est vrai à la fois des diverses formes de pénicilline pures et brutes. 



   Certains sels de pénicilline se sont avérés considérablement plus stables en présence d'humidité, notamment dans les conditions que l'on rencontre dans les pâtées alimentaires, que les sels de métaux alcalins or- dinaires de pénicilline. Ainsi, le complexe pénicilline-procaïne, soumis aux conditions définies ci-dessus, s'est révélé considérablement plus stables que la pénicilline G potassique. Ceci est probablement dû à la faible solu- bilité dans l'eau de l'association pénicilline-procaine. D'autres sels si- milaires doivent avoir la même propriété. La faible solubilité de ces sels semble également permettre leur absorption plus   complète,   à l'endroit du tractus gastro-intestinal des animaux, où ces sels sont le plus efficace. 



   Il est possible que l'effet d'amélioration de la croissance des animaux, dû aux aliments contenant de la pénicilline, ne soit pas directe- ment mesurable par les essais biologiques pratiqués présentement pour la pénicilline. La perte d'une partie de l'activité de la pénicilline dans l'aliment n'est pas nécessairement suivie d'une perte correspondante de l'effet promoteur de croissance. Ceci est particulièrement vrai, lorsque la matière à base de pénicilline, ajoutée à l'aliment, est une matière bru- te. Toutefois, les formes brutes de matières à base de   pénicilline\sont   généralement soumises à des essais, pour déterminer leur teneur en pénicilli- ne, par les méthodes microbiologiques habituelles, et sont ajoutées à l'a- liment.en proportions déterminées selon la quantité de sel de pénicilline G pur y contenue. 



   On a constaté que l'addition d'une quantité correspondant à 0,0016 %, en poids, de sel de pénicilline G pur à une ration alimentaire pour poussins - cette ration étant par ailleurs   tout-à-fait   adéquate - donne lieu à une augmentation notable de l'allure de la croissance des poussins. 



  Un examen comparatif de la croissance de poussins, alimentés à l'aide d'une nourriture exempte de matières à base de pénicilline, a montré, qu'au bout de cinq semaines, les poussins alimentés à la pénicilline ont un poids mo- yen supérieur de 18 % au moins à celui des poussins ayant regu l'aliment non additionné de pénicilline. Un sous-produit brut, contenant de la péni- cilline, provenant de la préparation commerciale de pénicilline de quali- té pharmaceutique et connu sous l'appellation de "liqueurs de queue", a 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 été ajouté à des aliments pour poussins en proportion correspondant, au point de vue de la teneur en pénicilline, à 0,0025 % en poids de pénicil- line G potassique cristallisée.

   A l'âge de deux semaines, les poussins avaient un poids excédant de plus de 12 % celui de poussins auxquels on avait donné le même aliment sans liqueurs de queue. L'emploi d'une   quanti-   té équivalente de pénicilline G potassique pure, dans un aliment adminis- tré à des poussins du même type, a donné lieu à une croissance quelque peu plus rapide. Comme les liqueurs de queue à base de pénicilline con- tiennent un peu de pénicilline G, ainsi que des quantités appréciables de pénicilline F et de dihydrophénicilline F et une petite quantité de péni- cilline K, ces résultats peuvent indiquer que les autres formes de pénicil- line sont légèrement moins actives que la pénicilline G, si l'on se base sur l'activité de la pénicilline pure.

   On a également obtenu une améliora- tion substantielle de la croissance des poussins, en se servant de divers autres produits contenant de la pénicilline. La quantité de pénicilline nécessaire pour obtenir une accélération maxima de la croissance des ani- maux varie non seulement selon le type de produit et le type d'aliment de base, mais également selon le type et l'espèce d'animal, ainsi que selon son âge, son sexe et la souche dont il provient. Toutefois, il est, en gé-   néral,   préférable d'ajouter à l'aliment ou à la pâtée une quantité de pro- duit à base de pénicilline, qui fournira au moins l'équivalent de 0,0002 % de pénicilline G sodique, sur la base du poids total des ingrédients so- lides contenus dans l'aliment.

   Comme la pénicilline est un antibiotique dont la toxicité est très faible, on peut-ajouter à l'aliment une propor- tion considérablement plus forte de pénicilline, sans que des effets pré- judiciables soient à   craindra.Toutefois,   pour des raisons de coût et d'ef- ficacité, il est ordinairement indiqué de ne pas utiliser plus de   0,01 %   de l'antibiotique. 



   Il a également été constaté que les sels de diamine N, N'-bi- substituée de pénicilline sont exceptionnellement avantageux, lorsqu'ils sont employés dans des aliments pour animaux selon la présente invention. 



  Ces sels de diamine doivent être utilisés à raison d'au moins une partie par million, en poids, de la composition alimentaire. Il peut être préfé- rable d'utiliser des proportions quelque peu supérieures à celle indiquée ci-dessus. Ainsi, on peut employer de 2 à 10 parties ou davantage par mil- lion, en poids, de la composition alimentaire totale. L'efficacité de la composition peut varier selon le type et l'espèce d'animal, mais on ob- tient, en général, des résultats excellents et supérieurs à ceux ordinaire- ment obtenus avec un aliment complet de haute qualité. La structure des amines, à partir desquelles ces sels sont préparés, peut être représentée par la   formules   
RCH2NHCH2CH2NHCH2R' dans laquelle R et R' représentent des radicaux phényle ou phényle substi- tué, identiques ou différents.

   Comme on l'a noté ci-dessus, les composés peuvent être désignés sous l'appellation de sels de pénicilline déthylène diamine   N,N'-bisubstituéeo   Le sel d'éthylène diamine dibenzyl-substituée est particulièrement précieux. On préfère que les radicaux R et R' possè- dent un nombre d'atomes de carbone suffisant, pour que la solubilité du com- posé soit faible et corresponde, par exemple, sensiblement à celle du com- posé dibenzylé. Cette solubilité peut avantageusement être d'environ 80   mcg/ml.   La présence de groupes solubilisants,.substitués dans les radicaux R et R', tend évidemment   à   modifier quelque peu le facteur de solubilité. 



  Les avantages spécifiques et inattendus des aliments contenant des sels de pénicilline de diamine   N,N'-bisubstituée   et, en particulier, des aliments contenant le sel de dibenzyl-éthylène-diamine, résident dans la stabilité fortement accrue de ces sels et dans leur non solubilité dans l'eau. Les matières alimentaires contiennent souvent beaucoup d'humidité et la ré- sistance des produits aminés à la dégradation entraînée par l'humidité contenue dans les aliments est remarquable. Dans certains cas, il est pré- 

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 férable de préparer des compositions alimentaires enrichies pour volaille- et autres animaux domestiques, en préparant des boulettes sous pression et à température élevée.

   La pénicilline.sodique et les matières analogues per- dent, dans   cesconditions,   une proportion majeure de leur activité antibio- tique et   l'association   pénicilline-procaine perd, dans les mêmes conditions, la moitié de son activité. Par contre, le sel de N,N'-dibenzyl-éthylène dia- mine de pénicilline conserve plus de 80 % de son activité. De nombreuses ma- tières alimentaires commerciales sont préparées et emmagasinées pendant un temps considérable. Elles contiennent généralement une proportion relative- ment importante d'humidité. Si les sels usuels de pénicilline sont présents dans ces aliments, ces sels perdent ainsi une grande partie de leur acti- vité.

   Toutefois, si l'on fait usage des sels de pénicilline préférés dans la présente invention, la perte d'activité est très faible et est générale- ment inférieure à 5 % environ. 



   Les sels d'éthylène diamine de pénicilline peuvent être ajoutés à l'aliment, sous un certain nombre de formes différentes ou sous forme d'un mélange de plus d'une de ces différentes formes. Ainsi, on peut se servir du bouillon obtenu par la croissance d'un champignon générateur de pénicil- line, tel que le Pénicillium notatum sur des milieux de fermentation appro- priés. Ce bouillon peut être concentré et la pénicilline qu'il contient peut être précipitée à l'aide d'une éthylène diamine N,N'-bisubstitués, de préférence sous forme d'un sel hydrosoluble, comme le chlorhydrate, ou sous forme de la base libre. Le sel de pénicilline brut est ainsi précipi- té et peut être séparé et incorporé aux compositions alimentaires.

   Le sel de pénicilline peut être séché ou mélangée sous forme humide, à un ou plu- sieurs des infrédients de la composition alimentaire, qui peut ensuite être séchée et malaxée, de manière à obtenir finalement la composition alimen- taire suivant l'invention. 



   Pendant la préparation de la pénicilline de qualité pharmaceu- tique par les procédés commerciaux, on obtient, comme on l'a signalé ci- dessus, diverses fractions intermédiaires brutes. On peut utiliser l'une ou l'autre de ces fractions pour préparer les sels de pénicilline préférés suivant l'invention. Ainsi, après extraction de la pénicilline du bouillon de fermentation acidifié, à l'aide d'un solvant non miscible à l'eau, et re-extraction subséquente dans un alcali aqueux ou une solution tampon aqueuse, on peut précipiter dans cette solution aqueuse la majeure partie de la pénicilline y contenue, soit   direcement,   soit après concentration, au moyen de N,N'-dibenzyl-éthylène diamine.

   Les divers liqueurs-mères et résidus, obtenus dans la préparation de la pénicilline de qualité pharma- ceutique, peuvent aussi être traités à l'aide d'une éthylène diamine N,N'-   bisubstituée.   Les sels de pénicilline ainsi précipités contiennent, outre- la pénicilline G habituelle, de la pénicilline F, de la di-hydropénicil- line F, de la pénicilline K et d'autres types ou dérivés de pénicilline, en proportions mineures et variables. Ces matières brutes conviennent pour être utilisées directement dans les compositions alimentaires suivant l'in- vention. On peut aussi faire usage des pénicillines dites biosynthétiques, comme la pénicilline 0.

   Les diverses espèces de pénicilline peuvent varier quelque peu en ce qui concerne l'ampleur de leur effet sur la croissance de certains animaux, mais les mélanges semblent posséder sensiblement la même fonction que celle de la pénicilline G standard habituellement accep- tée. La très faible solubilité dans l'eau du sel   dibenzyl-éthylène   diaminé de pénicilline, par exemple, constitue une propriété extrêmement utile pour la récupération d'une forte proportion d'antibiotique résiduel dans diver- ses liqueurs-mères de qualité médiocre, obtenue dans la production commer- ciale de pénicilline de qualité pharmaceutique. Ces liqueurs-mères sont souvent jetées, car elles ne présentent que peu de valeur au point de vue commercial. 



   Comme indiqué précédemment, l'amélioration de la croissance et de l'état des animaux, due aux nouvelles compositions alimentaires, par rapport à la croissance obtenue à l'aide .des aliments que l'on considérait jusqu'à présent comme des aliments complets, est ordinairement atteinte en 

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 n'utilisant que des quantités mineures ou faibles de sels aminés 'de pénicil- line. Après avoir mélangé vigoureusement le sel avec une composition ali- mentaire habituelle, dans un malaxeur approprié, la nouvelle composition alimentaire peut être emmagasinée dans les conditions habituelles, pendant plusieurs mois, sans subir de détérioration appréciable. D'autres consti- tuants peuvent également être incoporés aux nouveaux aliments, sans affec- ter défavorablement leur valeur.

   Ainsi,l'aliment total ou, au préalable, le sel d'éthylène diamine bisubstituée, peut être mélangé à un antibiotique à large spectre, tel que la Terramycine, sous forme brute ou pure, et/ou à de la vitamine B12 sous forme de cristalline ou sous forme d'une matière brute récupérée à partir de produits de fermentation, et/ou aussi à diver- ses autres vitamines, comme les vitamines A et D. Si le groupe d'animaux à alimenter à l'aide de la nouvelle composition alimentaire est infecté par un microorganisme produisant une maladie spécifique, il peut être sou- haitable d'augmenter considérablement la proportion du ou des antibioti- ques ajoutés. La proportion la plus efficace pour maintenir une allure éle- vée de croissance et une bonne santé pour un type donné d'animal, peut être aisément déterminée par les spécialistes. 



   Un effet secondaire, qui a été observé, lorsqu'on ajoute de la pénicilline aux aliments pour animaux, est une demande quelque peu moindre en protéine. En d'autres mots, les animaux alimentés à l'aide d'aliments convenant à l'antibiotique peuvent recevoir des quantités quelque peu moin- dres de matières   protéiniques,   telles que de la farine de graines d'huile de soja. Ces animaux peuvent recevoir une proportion plus élevée de graines, sans que leur croissance en soit affectée de manière appréciable. Ceci con- stitue évidemment un effet d'une importance économique considérable. 



   Pour permettre une meilleure et plus complète compréhension de l'invention,on la décrira, à présent, dans les exemples illustratifs sui- vants: EXEMPLE I 
Un groupe de 20 poussins rouges du New Hampshire (20 cochets et 20 poulettes), âgés d'un jour et provenant d'une souche, qui a été nour- rie à l'aide d'un aliment partiellement exempt de vitamine B12, a été ali- menté à l'aide d'une composition contenant, en quantités   adéquates,tous   les facteurs nutritifs essentiels,à l'exception de protéine animale. La protéine contenue dans l'aliment en question était uniquement d'origine végétale. Cet aliment est désigné ici sous l'appellation d"'aliment de contrôle négatif".

   Un second groupe de poussins du même type à été alimen- té à l'aide d'une nourriture similaire, mais contenant, en outre, une sour- ce de protéine animale, sous forme de farine de poisson et de déchets de viande. Cette nourriture est dénommée "aliment de contrôle positif". Un troisième groupe de poussins du même type a été alimenté à l'aide de l'ali- ment de contrôle positif, auquel on a ajouté de la pénicilline G potassi- que cristallisée, à raison de 0,0016 % en poids de la pâtée. Les poussins ont été enfermés dans des couveuses artificielles du type à batterie en treillis métallique, dans un local éclairé artificiellement pendant   24   heu- res par jour. Ces poussins disposaient en permanence de nourriture et d'eau fraîche. Le local en question a été maintenu à une température chaude con- stante.

   Les poussins ont été pesés toutes les semaines et le poids moyen de chaque groupe a été calculé. Les tableaux suivants donnent la composi- tion, des deux aliments de contrôle et le poids moyens de chaque groupe de poussins à huit jours d'intervalle. Dans ces tableaux, les pourcentages sont indiqués en poids. 

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 EMI7.1 
 
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  Ingrédients <SEP> Aliment <SEP> de
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> contrôle <SEP> négatif <SEP> contrôle <SEP> positif
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<tb> ---------------------------------------------------------------------------
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<tb> 
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<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> maïs
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<tb> jaune <SEP> 34,74 <SEP> % <SEP> 38,44 <SEP> % <SEP> 
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<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> graines
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<tb> d'huile <SEP> de <SEP> soja <SEP> 33,0 <SEP> 20,0
<tb> 
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<tb> - <SEP> Avoine <SEP> 8,3 <SEP> 8,3
<tb> 
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<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> feuilles
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> de <SEP> luzerne <SEP> 5,0 <SEP> 5,0
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
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<tb> -'Farine <SEP> de <SEP> poisson <SEP> - <SEP> 6,0
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<tb> - <SEP> Déchets <SEP> de <SEP> viande- <SEP> 4,

  0
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<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Petit <SEP> lait <SEP> 1,0 <SEP> 1,0
<tb> 
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<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> gluten <SEP> de
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> blé <SEP> 8,3 <SEP> 8,3
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
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<tb> - <SEP> Pierre <SEP> calcaire
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<tb> 
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<tb> moulue <SEP> 1,66 <SEP> 1,66
<tb> 
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<tb> - <SEP> Issues <SEP> de <SEP> blé
<tb> 
<tb> 
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<tb> 
<tb> standard <SEP> 5,0 <SEP> 5,0
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Phosphate <SEP> bicalcique <SEP> 2,0 <SEP> 1,3
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
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<tb> - <SEP> Viadex <SEP> (Mélange <SEP> com-
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<tb> mercial <SEP> de <SEP> vitamines
<tb> 
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<tb> A <SEP> et <SEP> D) <SEP> 0,5 <SEP> 0,5
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Sel <SEP> 0,5 <SEP> 0,5
<tb> 
 
A chacun de ces aliments;

  , on a ajouté, par 100 livres anglaises de ceux-ci, 120 gr, de chlorure de choline à 25 %, 9 gr. de sulfate de manga- nèse, 90 mg. de chlorhydrate de thiamine, 160 mg de riboflavine, 545 mgr de pantothénate de calcium, 800 mgr de niacine et 160 mgr de chlorhydrate de pyridoxine. 
 EMI7.2 
 
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  Aliment <SEP> Poids <SEP> moyen <SEP> en <SEP> grammes
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
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<tb> 7 <SEP> 14 <SEP> 21 <SEP> 28 <SEP> 37 <SEP> (jours)
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> ----------------------------------------------------------------------------
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Aliment <SEP> de <SEP> contrôle
<tb> 
<tb> 
<tb> négatif <SEP> 74 <SEP> 123 <SEP> 175 <SEP> 236 <SEP> 426
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Aliment <SEP> de <SEP> contrôle
<tb> 
<tb> 
<tb> positif <SEP> 76 <SEP> 137 <SEP> 220 <SEP> 316 <SEP> 495
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Aliment <SEP> de <SEP> contrôle
<tb> 
<tb> 
<tb> positif <SEP> + <SEP> 0,

  0016 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> de <SEP> Pénicilline <SEP> G <SEP> potassi-
<tb> 
<tb> 
<tb> que <SEP> 91 <SEP> 175 <SEP> 281 <SEP> 394 <SEP> 586
<tb> 
 
Il ressort des tableaux ci-dessus que l'addition d'un très fai- ble pourcentage de pénicilline à un aliment parfaitement adéquat au point de vue nutritif donne lieu à une augmentation notable de la croissance des poussins. 



  EXEMPLE II 
Un groupe de 20 poussins rouges du New Hampshire (10 cochets et 10 poulettes), âgés d'un jour et provenant d'une souche normale;, a été ali- menté à l'aide de l'aliment de contrôle positif indiqué dans l'exemple I. 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 



  D'autres groupes de poussins du même type ont été alimentés à l'aide du même aliment additionné de pénicilline sous deux formes différentes. Les poussins ont été traités exactement de la manière indiquée ci-dessus. 



  Les aliments utilisés dans ces effets présentaient la composition sui- vantes 1 - aliment de contrôle positif; 2 - aliment de contrôle positif + liqueurs de queue de pénicilline (correspondant à   050025 %   de pénicil- line G potassique en poids de l'ali- ment); 3 - aliment de contrôle positif + liqueurs de queue de pénicilline (correspondant à   0,005 %   de pénicil- line G potassique, en poids de l'a- liment); 4 - aliment de contrôle positif + 0,0025 % de pénicilline G potassique pure en poids de l'aliment. 



   Les poussins, dont le poids moyen était d'environ 4C grammes au départ, ont été pesés chaque semaine et les poids moyens de chaque groupe de poussins ont été déterminés. Ces poids étaient les suivants. 
 EMI8.1 
 
<tb> 



  Aliment <SEP> Poids <SEP> en <SEP> grammes
<tb> JOURS
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 7 <SEP> 14 <SEP> 21 <SEP> 28
<tb> 
<tb> 
<tb> ---------------------------------------------------------------------------
<tb> 
<tb> 
<tb> 1. <SEP> 88 <SEP> 163 <SEP> 253 <SEP> 347
<tb> 
<tb> 2. <SEP> 97 <SEP> 183 <SEP> 281 <SEP> 385
<tb> 
<tb> 3. <SEP> 90 <SEP> 173 <SEP> 273 <SEP> 394
<tb> 
<tb> 4. <SEP> 99 <SEP> 188 <SEP> 296 <SEP> 407
<tb> 
 
Ces chiffres montrent l'augmentation notable de croissance, due à l'addition de pénicilline   à   la nourriture des poussins, même lors- que la pénicilline se présente sous forme brute, comme dans les liqueurs de queue. Ces dernières contiennent ordinairement l'équivalent d'environ 50 unités de pénicilline G sodique par mgr à l'état sec.

   On notera que la pénicilline pure a donné lieu à une croissance plus rapide que la quantité équivalente de matière brute. Ceci peut être dû à des variations d'espèces de pénicillines. Dans chaque cas, il se produit une augmentation définie de croissance, due à l'addition de l'une de ces formes. La fraction de pé- nicilline brute, qui n'était que peu utilisée jusqu'à présent, trouve maintenant un débouché commercial important. 



  EXEMPLE III 
Un groupe de 20 poussins normaux a été alimenté à l'aide d'une nourriture de base présentant la composition suivantes 
 EMI8.2 
 
<tb> -Farine <SEP> de <SEP> maïs <SEP> jaune <SEP> 526 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> graines <SEP> d'huile <SEP> de <SEP> soja <SEP> 25,0
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> feuilles <SEP> de <SEP> luzerne <SEP> 3,0
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Issues <SEP> de <SEP> blé <SEP> standard <SEP> 10,0
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> poisson <SEP> 2,5
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Déchets <SEP> de <SEP> viande <SEP> 2,5
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Chlorure <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 0,5
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Viadex <SEP> (concentrat <SEP> de <SEP> vitamines
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> A <SEP> & <SEP> D)

   <SEP> 0,25
<tb> 
 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 
 EMI9.1 
 
<tb> -CaCO3 <SEP> 1,8
<tb> 
<tb> -Phosphate <SEP> bicalcique <SEP> 1,6
<tb> - <SEP> Sulfate <SEP> de <SEP> manganèse <SEP> 12 <SEP> gr./100 <SEP> livres
<tb> 
<tb> - <SEP> Chlorure <SEP> de <SEP> choline <SEP> à <SEP> 25 <SEP> % <SEP> . <SEP> 125 <SEP> gr./100 <SEP> livres
<tb> 
 A ces ingrédients, on a ajouté lès vitamines suivantes: 
 EMI9.2 
 
<tb> -Thiamine <SEP> 90 <SEP> mgr <SEP> ./100 <SEP> livres
<tb> 
<tb> -Riboflavine <SEP> 160 <SEP> "
<tb> 
<tb> -Pantothénate <SEP> de <SEP> calcium <SEP> 545 <SEP> "
<tb> 
<tb> - <SEP> Niacine <SEP> 800 <SEP> "
<tb> - <SEP> Pyridoxine <SEP> 160 <SEP> "
<tb> 
 
Cet aliment est dénommé ci-après "aliment de contrôle posi- tif".

   Deux autres groupes, comportant chacun le même nombre de poussins du même type;, ont été alimentés à, l'aide de nouvelles compositions alimen- taires suivant l'invention. Une de ces compositions consistait en l'eli- ment de contrôle positif spécifié ci-dessus, additionné d'une partie par million en poids de sel de N,N'-dibenzyl éthylène diamine de pénicilline (désigné ci-après sous la forme abrégée   "DBED).   L'autre aliment était con- stitué par l'aliment de contrôle spécifié ci-dessus, additionné de 5 par- ties par million en poids de DBED. L'ingrédient DBED (titrant environ 1120 unités/mg à l'état sec) a d'abord été préparé par précipitation de pénicilline à partir d'une solution aqueuse brute, à l'aide de chlorhy- drate de N,N'-dibenzyl-éthylène diamine.

   La solution de pénicilline brute a été obtenue en acidifiant un bouillon de fermentation de pénicilline clarifié, en extrayant l'antibiotique dans un solvant non miscible à l'eau et en re-extrayant la pénicilline dans un tampon aqueux. 



   Les poussins ont été enfermés dans des couveuses du type à batterie en treillis métallique. Pendant les deux premières semaines, les poussins ont été soumis à un éclairage d'une durée de   24   heures par   jour.,   Les poussins disposaient en permanence de nourriture et d'eau fraîche.. 



   Le tableau suivant indique le poids moyen des poussins dans chaque groupe au début de l'expérience et à des intervalles bihebdoma- daires, ainsi que le gain net de poids enregistré avec les divers aliments. 
 EMI9.3 
 
<tb> 



  Poids <SEP> moyens <SEP> (grammes)
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Groupe <SEP> Aliment <SEP> 0 <SEP> 2 <SEP> 4 <SEP> 6 <SEP> 8 <SEP> Gain <SEP> Efficacité
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> net <SEP> de <SEP> l'ali- <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> ment
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Semaines.
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 



  ---------------------------------------------------------------------------
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 1 <SEP> Contrôle <SEP> positif <SEP> 37,0 <SEP> 112 <SEP> 241 <SEP> 523 <SEP> 865 <SEP> 828 <SEP> 2,45
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 2 <SEP> Contrôle <SEP> positif
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> + <SEP> 1 <SEP> mg. <SEP> DBED/kg <SEP> 35,0 <SEP> 127 <SEP> 286 <SEP> 613 <SEP> 991 <SEP> 956 <SEP> 2,48
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 3 <SEP> Positif <SEP> + <SEP> 5
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> mg. <SEP> DBED/kg. <SEP> 36,0 <SEP> 148 <SEP> 317 <SEP> 640 <SEP> 990 <SEP> 954 <SEP> 2,38
<tb> 
 
Il résulte de cette expérience que l'addition de quantités ex- trêmement faibles d'un sel d'éthylène diamine   N,N'-bisubstituée   de pénicil- line à la nourriture de poussins donne lieu à une accélération notable de la croissance de ceux-ci.

   Bien que l'aliment contenant 5 mgr de DBED par kg. donne lieu au même accroissement de poids que celui entrainé par le même aliment additionné de 1 mgr de DBED, on obtient une amélioration notable de l'efficacité de l'aliment. Cette efficacité est définie comme étant le nom- bre de livres anglaises de nourriture, nécessaire pour augmenter, d'une li- 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 vre anglaise, le poids moyen des poussins. Dans ce cas, cette efficacité a été calculée au bout des huit semaines de l'expérience. Les poussins alimentés à l'aide d'une nourriture additionnée de DBED présentaient une apparence et une santé physique excellentes. 



  EXEMPLE   IV   
Deux groupes comportant chacun 20 poussins ont été alimentés à l'aide d'aliments identiques à ceux des groupes 1 et 3 de l'exemple III. 



  A un troisième groupe de poussins, on a donné un aliment consistant en le même aliment de contrôle positif additionné de 2 mgr de DBED par kg   d'ali-   ment. Comme précédemment, chaque poussin a été pesé au bout de 2, 4, 6 et 8 semaines et le poids moyens des animaux a été calculé. Les poussins ont été traités exactement dans les mêmes conditions que ceux de l'exemple III. 



  Les résultats de cette expérience sont donnés dans le tableau suivantg 
 EMI10.1 
 
<tb> Poids <SEP> moyen <SEP> (grammes)
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Groupe <SEP> Aliment <SEP> 0 <SEP> 2 <SEP> 4 <SEP> 6 <SEP> 8 <SEP> Gain <SEP> Efficacité
<tb> 
<tb> 
<tb> net <SEP> de <SEP> l'ali- <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> ment
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Semaines
<tb> 
<tb> 
<tb> --------------------------------------------------------------------------
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 1 <SEP> Contrôle <SEP> po-
<tb> 
<tb> 
<tb> sitif <SEP> 37,0 <SEP> 129 <SEP> 244 <SEP> 500 <SEP> 864 <SEP> 827 <SEP> 2,68
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 2 <SEP> Contrôle
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> positif <SEP> +
<tb> 
<tb> 
<tb> 2 <SEP> mg. <SEP> DBED/kg.

   <SEP> 36,0 <SEP> 155 <SEP> 273 <SEP> 548 <SEP> 947 <SEP> 911 <SEP> 2,55
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 3 <SEP> Contrôle
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> positif <SEP> + <SEP> 2 <SEP> mg.
<tb> 
<tb> 
<tb> 



  DBED/kg. <SEP> 38,0 <SEP> 157 <SEP> 298 <SEP> 590 <SEP> 998 <SEP> 960 <SEP> 2,56
<tb> 
 
Dans ce cas également, les aliments contenant du DBED ont donné lieu à une amélioration notable de la croissance des poussins. On remarque- ra qu'une proportion de 5 parties par million de DBED donne un résultat quel- que peu supérieur à celui obtenu dans le cas où la proportion de DBED est seulement de 2 parties par million. Toutefois,les efficacités des aliments 2 et 3 sont pratiquement identiques. 



  EXEMPLE V. 



   Quatre groupes comportant chacun 50 poussins ont été élevés à l'aide d'une nourriture standard commercial pour poussins, dans les condi- tions pratiques régnant dans les basse-cours. Un cinquième groupe de pous- sins a été élevé de la même manière, mais à l'aide d'une nourriture sembla- ble à celle qui a été donnée au quatre premiers groupes, mais additionné de DBED en quantité correspondant   à 1   gr. de pénicilline sodique par tonne. 



  Un sixième groupe de poussins a été élevé à l'aide d'une nourriture sembla- ble à celle qui a été donnée au cinquième groupe de poussins, mais avec une proportion de DBED correspondant à 2   gr.   de pénicilline sodique par tonne, au lieu de 1 gr. Enfin un septième groupe de poussins a reçu la même nourriture que le cinquième   groupe,   cette nourriture contenant cependant une quantité de DBED correspondant   à 5   gr. de pénicilline sodique par tonne d'aliment. Le tableau suivant indique le poids moyen des groupes de poussins à intervalles réguliers et démontre à nouveau la valeur des aliments sui- vant la présente invention. 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 
 EMI11.1 
 
<tb> 



  Poids <SEP> moyen
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Groupe <SEP> Aliment <SEP> 16 <SEP> 30 <SEP> 44 <SEP> 58
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Jours
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> ---------------------------------------------------------------------------
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 1 <SEP> Aliment <SEP> com-
<tb> 
<tb> 
<tb> mercial <SEP> 84,5gr. <SEP> 185 <SEP> gr.

   <SEP> 350 <SEP> gr, <SEP> 544 <SEP> gr
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 2 <SEP> Aliment <SEP> com-
<tb> 
<tb> 
<tb> mercial <SEP> 79,0 <SEP> 176 <SEP> 332 <SEP> 536
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 3 <SEP> Aliment <SEP> com-
<tb> 
<tb> 
<tb> mercial <SEP> 88,5 <SEP> 205 <SEP> 350 <SEP> 567
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 4 <SEP> Aliment <SEP> com-
<tb> 
<tb> 
<tb> mercial <SEP> 81,

  5 <SEP> 202 <SEP> 380 <SEP> 576
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 5 <SEP> Aliment <SEP> com-
<tb> 
<tb> 
<tb> mercial <SEP> + <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> DBED <SEP> (corres-
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> pondant <SEP> à <SEP> 1 <SEP> gr
<tb> 
<tb> 
<tb> de <SEP> pénicilline <SEP> sodique/
<tb> 
<tb> 
<tb> tonne <SEP> 105 <SEP> 224 <SEP> 428 <SEP> 626
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 6 <SEP> Aliment <SEP> com-
<tb> 
<tb> 
<tb> mercial <SEP> + <SEP> DBED
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> (correspondant <SEP> à <SEP> 2 <SEP> gr
<tb> 
<tb> 
<tb> de <SEP> pénicilline <SEP> sodi-
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> que/tonne <SEP> 96,5 <SEP> 216 <SEP> 413 <SEP> 599
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 7 <SEP> Aliment <SEP> commercial <SEP> +
<tb> 
<tb> 
<tb> DBED <SEP> (correspondant <SEP> à
<tb> 
<tb> 
<tb> 5 <SEP> gr <SEP> de <SEP> pénicilline <SEP> so-
<tb> 
<tb> 
<tb> dique/tonne <SEP> 89,

  5 <SEP> 207 <SEP> 393 <SEP> 604
<tb> 
 EXEMPLE VI. 



   Des groupes de poussins rouges du New Hampshire, agés d'un jour et comportant chacun 50 animaux., ont été alimentés à l'aide des aliments sui-   vants.,   L'aliment de base avait la composition   suivantes   
 EMI11.2 
 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> maïs <SEP> jaune <SEP> 50,4 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> graines <SEP> d'huile <SEP> de <SEP> soja <SEP> 15,0
<tb> 
<tb> - <SEP> Avoine <SEP> moulue <SEP> 5,0
<tb> 
<tb> - <SEP> Issues <SEP> de <SEP> blé <SEP> standard <SEP> 5,0
<tb> 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> gluten <SEP> de <SEP> blé <SEP> 6,0
<tb> 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> feuilles <SEP> de <SEP> luzerne <SEP> 3,0
<tb> 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> poisson <SEP> 4,4
<tb> 
<tb> - <SEP> Déchets <SEP> de <SEP> viande <SEP> 4,

  4
<tb> 
<tb> - <SEP> Petit <SEP> lait <SEP> séché <SEP> 2,0
<tb> 
<tb> - <SEP> Carbonate <SEP> de <SEP> calcium <SEP> 1,'
<tb> 
<tb> - <SEP> Phosphate <SEP> bicalcique <SEP> 1,4
<tb> 
<tb> - <SEP> Chlorure <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 0,5
<tb> 
<tb> - <SEP> Sulfate <SEP> de <SEP> manganèse <SEP> 9 <SEP> gr./100 <SEP> livres
<tb> 
 

 <Desc/Clms Page number 12> 

 
 EMI12.1 
 
<tb> - <SEP> Chlorure <SEP> de <SEP> choline <SEP> à <SEP> 25 <SEP> % <SEP> 125 <SEP> gr./100 <SEP> livres
<tb> 
 A ces ingrédients,

   on a ajouté les vitamines suivantes 
 EMI12.2 
 
<tb> -Thiamine <SEP> 90 <SEP> mgr./100 <SEP> livres
<tb> 
<tb> - <SEP> Riboflavine <SEP> 160 <SEP> mgr./100 <SEP> livres
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Pantothénate <SEP> de <SEP> calcium <SEP> 545 <SEP> mgr./100 <SEP> livres
<tb> 
<tb> - <SEP> Niacine <SEP> 800 <SEP> mgr./100 <SEP> livres
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Pyridoxine <SEP> 160 <SEP> mgr./100 <SEP> livres
<tb> 
 
A deux groupes de poussins, on a donné des nourritures compre- nant cet aliment de base additionné respectivement de 1,76 et 8,8 parties par million en poids de DBED. Les autres groupes de poussins ont été ali- mentés à l'aide d'un régime comportant l'aliment de base additionné res- pectivement de l, 2 et 5 parties par million de procaine-pénicilline.

   Le tableau suivant donne les poids moyens de ces poussins à intervalles régu- liers : 
 EMI12.3 
 
<tb> Poids <SEP> moyens <SEP> (grammes)
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Groupe <SEP> Aliment <SEP> 23 <SEP> 37 <SEP> 58 <SEP> 72 <SEP> 86 <SEP> (Jours)
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> ---------------------------------------------------------------------------
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 1 <SEP> de <SEP> base <SEP> 191 <SEP> 407 <SEP> 789 <SEP> 1115 <SEP> 1525 <SEP> (grammes)
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 2 <SEP> de <SEP> base <SEP> +
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 1,76 <SEP> ppm.
<tb> 
<tb> 
<tb> 



  DBED <SEP> 214 <SEP> 472 <SEP> 967 <SEP> 1312 <SEP> 1739
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 3 <SEP> de <SEP> base <SEP> +
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 8,8 <SEP> ppm.
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 



  DBED <SEP> 228 <SEP> 487 <SEP> 917 <SEP> 1312 <SEP> 1716
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 4 <SEP> de <SEP> base <SEP> +
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> l <SEP> ppm. <SEP> de <SEP> pro- <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> caïne-pénicil-
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> line <SEP> 214 <SEP> 416 <SEP> 871 <SEP> 1190 <SEP> 1570
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 5 <SEP> de <SEP> base <SEP> +
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 2 <SEP> ppm <SEP> de <SEP> pro- <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> caïne-pénicil-
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> line <SEP> 214 <SEP> 465 <SEP> 976 <SEP> 1328 <SEP> 1662
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 6 <SEP> de <SEP> base-+
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 5 <SEP> ppm.

   <SEP> de
<tb> 
<tb> 
<tb> procaïne-péni--
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> cilline <SEP> 222 <SEP> 470 <SEP> 917 <SEP> 1337 <SEP> 1657
<tb> 
 
Les essais spécifiés ci-dessus montrent clairement que les ali- ments du DBED stimulent, de manière définies la croissance des animaux. 



  Des poussins alimentés à l'aide de quantités comparables de l'association pénicilline-procaïne n'ont pas grandi dans la même mesure, ce qui semble dû à la moins bonne stabilité du sel de procaine. Les aliments utilisés dans les essais en question ont été préparés au début de l'expérience et emmagasinés de manière normale, pendant toute la durée de celle-ci. 



    EXEMPLE   VII 
Un groupe de 150 dindons hollandais a été élevé à l'aide d'un aliment de contrôle positif de composition suivante, dans des conditions commerciales pratiques, en utilisant des cages à planchers chauffés radiants; 
 EMI12.4 
 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> mats <SEP> jaune <SEP> 34,8 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> 
 

 <Desc/Clms Page number 13> 

 
 EMI13.1 
 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> graine <SEP> d'huile <SEP> de <SEP> soja <SEP> 25,0
<tb> 
<tb> - <SEP> Avoine <SEP> moulue <SEP> 3,0
<tb> 
<tb> - <SEP> Issues <SEP> de <SEP> blé <SEP> standard <SEP> 5,0
<tb> 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> gluten <SEP> de <SEP> blé <SEP> 4,0
<tb> 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> feuilles <SEP> de <SEP> luzerne <SEP> 4,0
<tb> 
<tb> - <SEP> Farine <SEP> de <SEP> poisson <SEP> 9,

  0
<tb> 
<tb> - <SEP> Déchets <SEP> de <SEP> viande <SEP> 5,0
<tb> 
<tb> - <SEP> Petit <SEP> lait <SEP> séché <SEP> 5,0
<tb> 
<tb> - <SEP> Carbonate <SEP> de <SEP> calcium <SEP> 0,8
<tb> 
<tb> - <SEP> Produits <SEP> solubles <SEP> de <SEP> distillation <SEP> 2,0
<tb> 
<tb> - <SEP> Phosphate <SEP> dicalcique <SEP> 0,8
<tb> 
<tb> - <SEP> Chlorure <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 0,4
<tb> 
<tb> - <SEP> Sulfate <SEP> de <SEP> manganèse <SEP> 9 <SEP> gr./100 <SEP> livres
<tb> 
<tb> - <SEP> Chlorure <SEP> de <SEP> choline <SEP> à <SEP> 25 <SEP> % <SEP> 125 <SEP> gr./100 <SEP> livres
<tb> 
<tb> - <SEP> Matières <SEP> solubles <SEP> de <SEP> poisson <SEP> 2,0 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> 
 A ces ingrédients, on a ajouté les vitamines suivantes;

   
 EMI13.2 
 
<tb> - <SEP> Thiamine <SEP> 90 <SEP> mgr./100 <SEP> livres
<tb> 
<tb> - <SEP> Riboflavine <SEP> 160 <SEP> mgr./100 <SEP> livres
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Pantothénate <SEP> de <SEP> calcium <SEP> 545 <SEP> mgr./100 <SEP> livres
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Niacine <SEP> 800 <SEP> mgr <SEP> ,/100 <SEP> livres
<tb> 
<tb> 
<tb> - <SEP> Piridoxine <SEP> 160 <SEP> mgr./100 <SEP> livres
<tb> 
 
D'autres groupes de dindons du même type et de même calibre ont été alimentés à l'aide d'aliments constitués par   l'aliment de   contrôle positif spécifie ci-dessus, additionné respectivement de 2,5 et 10 grammes de DBED par tonne. 



   Le tableau suivant donne le poids moyen des animaux à intervalles réguliers 
Poids moyens en livres anglaises 
 EMI13.3 
 
<tb> Groupe <SEP> Aliment <SEP> de <SEP> 2 <SEP> 4 <SEP> 8 <SEP> semaines
<tb> 
<tb> ----------------------------------------------------------------------------
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 1 <SEP> contrôle <SEP> positif <SEP> 0,30 <SEP> 0,64 <SEP> 1,71
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 2 <SEP> contrôle <SEP> positif
<tb> 
<tb> 
<tb> + <SEP> 2 <SEP> g/tonne <SEP> DBED <SEP> 0,35 <SEP> 0,77 <SEP> 2,34
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 3 <SEP> contrôle <SEP> positif
<tb> 
<tb> 
<tb> + <SEP> 5 <SEP> g/tonne <SEP> DBED <SEP> 0,38 <SEP> 0,82 <SEP> 2,38
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 4 <SEP> contrôle <SEP> positif
<tb> 
<tb> 
<tb> + <SEP> 10 <SEP> g/tonne <SEP> DBED <SEP> 0939 <SEP> 0,83 <SEP> 2,34
<tb> 
 
Cette expérience montre que la présence de DBED,

   en très petites proportions, dans l'alimentation de dindons recevant, par ailleurs, une ali- mentation équilibrée au point de vue nutritif;, aonne lieu à une accélération définie de la croissance des animaux.' Il est   à   noter que l'effet maximum est obtenu à l'aide des aliments contenant entre 2 et   5 gr-   de DBED par tonne. 



  Lorsqu'on augmente la teneur en DBED jusqu'à 10 grammes par tonne, on ne re- marque pas d'augmentation appréciable du poids moyen des dindons. Les animaux 

 <Desc/Clms Page number 14> 

 témoins jouissaient d'une santé notablement moins bonne que celle des ani- maux nourris à l'aide des nouvelles compositions alimentaires. Les animaux témoins paraissaient moins vigoureux et présentaient une apparence et un état général moins uniformes. 



  EXEMPLE   VIII   
Des porcelets (croisements de Bershire et Hampshire) ont été nourris à l'aide d'un aliment commercial normale contenant 19 % de protéi- ne. Les porcelets ont été pesés à intervalles régulers, et le poids moyen du groupe a été déterminéo Un second groupe de porcelets du même lit et présentant approximativement le même poids initial a été nourri à l'aide du même aliment, additionné de   8,5   parties par million de DBED (matière cris- tallisée brute titrant environ 1000   unités/gr.)   Le tableau suivant indique les poids des animaux à l'âge de 8 et 10 semaines. 
 EMI14.1 
 
<tb> 



  Groupe <SEP> Poids <SEP> moyen <SEP> (livres <SEP> anglaises)
<tb> 
<tb> 8 <SEP> semaines <SEP> 10 <SEP> semaines
<tb> 
<tb> 
<tb> ---------------------------------------------------------------------------
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Contrôle <SEP> 90 <SEP> 104
<tb> 
<tb> 
<tb> Contrôle <SEP> + <SEP> 8,5 <SEP> ppm <SEP> DBED <SEP> 98 <SEP> 112
<tb> 
 
Ceci démontre l'utilité des nouveaux sels de pénicilline, comme agents d'addition à l'alimentation des   porcs.   



   REVENDICATIONS. 



   ---------------------------   1. Aliment   pour animaux, ayant pour effet d'accélérer la crois- sance de ceux-ci, ledit aliment comprenant une composition alimentaire stan- dard, équilibrée au point de vue nutritif, et au moins une forme de pénicil- line. 



   2. Aliment pour animaux, ayant pour effet d'accélérer la crois- sance de ceux-ci, ledit aliment comprenant une composition alimentaire stan- dard, équilibrée au point de vue nutritif, et un sel de pénicilline et d'une amine de formule suivante 
 EMI14.2 
 RCH2NHCH2CH2NHCH;;/{ , dans laquelle R et R' désignent des radicaux phényle et phényle substitué.

Claims (1)

  1. 3. Aliment pour animaux suivant la revendication 1, dans lequel ladite forme de pénicilline est présente en quantité correspondant à 0,0002 à 0,01 %, calculé sous forme de pénicilline G sodique, en poids de la com- position alimentaire 4. Aliment pour animaux suivant la revendication 2, dans lequel le sel diaminé de pénicilline est présent en proportion d'au moins une par- tie par million en poids de la composition alimentaire.
    5. Aliment pour animaux suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 1 et 3, dans laquelle la pénicilline se présente sous forme de sel de pénicilline G.
    6. Aliment pour animaux suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 2 et 4, dans lequel le sel diaminé de pénicilline est le sel de N,N'-dibenzyl-éthylène diamine.
    7. Aliment pour animaux suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 1 à 6, dans lequel la composition alimentaire standard contient de 50 à 80 % de graines, de 3 à 10 % de protéine animale, de 5 à 30 % de protéi- ne végétale, de 2 à 4 % de matière minérale, ainsi que des sources de vita- mines supplémentaires. <Desc/Clms Page number 15>
    8.Aliment pour animaux, ayant pour effet d'accélérer la crois- sance de ceux-ci, en substance, tel que décrit ci-dessus.
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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1045774B (de) * 1953-11-11 1958-12-04 Dr Kurt Seidel Verfahren zur Herstellung von mit Antibiotica und Vitaminen angereicherten Futtermitteln

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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1045774B (de) * 1953-11-11 1958-12-04 Dr Kurt Seidel Verfahren zur Herstellung von mit Antibiotica und Vitaminen angereicherten Futtermitteln

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