BE499844A - - Google Patents

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BE499844A
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Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  ,PROCEDE DE FUSION'DES MINERAIS   ZINCIFERES.   



   La présente invention concerne la fusion des minerais zincifères   et   plus   particulièrement,     la   fusion de ces minerais au four électrique. 



     La..  'fusion du zinc dans le four électrique offre un grand intérêt en raison de la simplicité de la préparation de la charge et de la conduite du four, en comparaison avec les procédés de fusion des minerais de zinc ac- tuellement   appliqués.   Antérieurement à la présente invention il a été propo- sé pour la fusion des minerais zincifères au four électrique de nombreux pro- cédés dans lesquels une charge sèche du minerai et de la matière réductrice est fondue, ce qui effectue la mise en liberté de vapeurs de zinc métallique,   mais;

  .   à la connaissance de la Demanderesse., aucune opération de ce genre n'a été jusque ici réalisée industriellement, La conclusion à laquelle sont   arri-   vés tous les chercheurs qui ont tenté de réaliser les procédés ainsi propo- sés   antérieurement,   est que la teneur relativement élevée en poussières et la teneur élevée en anhydride carbonique des gaz chargés de vapeur de zinc qui sont produits dans un four électrique s'opposent à la condensation pratique- ment satisfaisante de la vapeur de zinc en métal fondu.

   Il semble que la vo- latilisation de la vapeur de zinc s'accompagne de celle de certaines impure- tés qui se solidifient de nouveau dans   l'atmosphère   du four en formant des poussières dans le   foura   Ces particules de poussières peuvent se comporter   à   la façon de noyaux pour la condensation et la solidification de la vapeur de zinc sous forme de petites particules constituant ce qu'on peut appeler: une "poudre bleue physique".

   Les petites particules d'impuretés donnant naissance à des poussières, et qui sont principalement composées   d'oxydes   métalliques, paraissent agir comme catalyseur de dissociation de   l'oxyde   de carbone que contiennent les gaz du four., pour donner de l'anhydride carbonique et du car- bone, lorsque ]±température des gaz tombe   à   environ   900 C   et au.-dessous, L'anhydride carbonique résultant est un   codant   énergique de la vapeur de zinc et son action sur-cette vapeur que les gaz du four, au moment où ceux-ci sont refroidis dans un condenseur de   zinc,   est de produire une pou- dre bleue chimique ainsi que des dépôts solides d'oxydes qui obstruent   rapi-   dement le condenseur.

   Indépendamment du point de savoir quelle est celle de 

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 ces deux actions qui est la cause de la formation excessive de poudre bleue, le fait demeure que des conditions du four favorables à la volatilisation des impuretés aboutissent   à   la production de quantités prohibitives de pou- dre bleue. 



   Or, la Demanderesse a découvert qu'il est possible de fondre des minerais zincifères oxydés ou suroxydés au four électrique en produisant une vapeur de zinc en principe exempte d'impuretés volatilisées génératrices de poussières. Elle a découvert que ce résultat ne peut être obtenu que par le réglage   d'une   combinaison de conditions de fusion. Ces conditions de fusion critiques résident dans une relation importante entre la composition de la charge et la manière dont la fusion est effectuée. Le réglage de ces condi- tions critiques rend possible la fusion d'un minerai zincifère avec une ma- tière réductrice carbonée au four électrique et la production conséquente d'une vapeur de zinc métallique en principe exempte d'impuretés génératrices de poussières, d'une part, et d'un laitier fondu sensiblement exempt de zinc, d'autre part.

   Le présent procédé de fusion consiste à charger le minerai zin- cifère, et la matière réductrice carbonée solide dans le four, à   l'état   divi- sé et sec,à faire en sorte que la composition de la charge contienne une proportion d'oxyde de fer suffisante pour assurer, par réduction partielle de cet oxyde, une masse- de fer fondu située au-dessous dudit laitier, et que le laitier fondu contienne lui-même au moins   1,5 %   en poids d'oxyde de fer (calculé comme Fe);

   à établir entre la proportion de matière réductrice et la proportion des constituants à base d'oxyde de zinc et d'oxyde de fer dé la charge, une relation telle que tout l'oxyde de zinc du minerai soit ré- duit en zinc métallique mais que l'oxyde de fer que contient la charge ne soit réduit qu'à un degré tel qu'il reste dans le laitier au moins 1,5   %,   et au plus 6 %, en poids, d'oxyde de fer (calculé comme Fe); et à fondre la charge à la surface du laitier fondu à une température ne dépassant pas   14500C.   



  Le maintien de la température de fusion à une valeur relativement basse (n'ex- cédant pas 1450 C) dans le four électrique, conformément à l'invention, est rendu possible par le réglage de la conduite du chauffage de la charge du four,par le réglage de la fluidité du laitier dans lequel la chaleur du four est concentrée et en utilisant la charge fraîche pour absorber la chaleur de manière à contribuer à empêcher la température de fusion de dépasser 1450 C environ. 



   Le procédé de fusion qui fait l'objet de l'invention est   applica-   ble à tout minerai zincifère oxydé, soit à l'état oxydé dans la nature, soit qu'il ait été obtenu par grillage d'une blende. La Demanderesse a fondu avec succès des minerais types dont les' teneurs en zinc variaient d'un extrême à   1-'autre.   Par exemple, elle a fondu des minerais et condensé de la vapeur de zinc métallique avec des rendements dépassant 85 %;

   en les- fondant les mine- rais et mélanges de minerais étaient les suivantsminerai de Sterling Hill calciné, d'une teneur en zinc de 20 %, un mélange de minerais frittés de Bu- chans River et de New Calumet avec un minerai brut de Sterling Hill calciné, mélange dont la teneur en zinc résultante était de 30   %,   un mélange fritté de minerais de Buchans River et de New Calumet et de résidus de minerais non calcinés contenant 60 % de zinc, et un mélange de minerais Avalos, Paragsha ayant été soumis à un grillage direct et de résidus de minerais titrant   67,5%   de zinc. 



   Le laitier obtenu par la fusion de ceux des minerais pauvres ci- dessus ne contenait à sa sortie du four que 0,1 à   0,75 %   de   zinc.,   Les mine- rais plus riches ont donné par fusion un laitier contenant environ   0,5   à   1,5%   de zinc. Le reste de la teneur en zinc de chacune des charges en avait été séparé sous forme d'une vapeur de zinc métallique et recueilli. Le plomb et le cadmium présents dans le minerai ont été entraînés par la vapeur de zinc à raison de 97 à 98 % de la teneur totale de la charge en ces élémentsOn n'a décelé dans le zinc métallique condensé que 0,02 à   0,3 %   seulement de fer, cette teneur en fer du zinc dépendant des teneurs en fer et en zinc du minerai.

   La totalité du cuivre présent dans le minerai a été- virtuellement ré- duite et concentrée dans le fer produit dans l'opération de fusion. La plus grande partie de la teneur en argent et en or de la charge de minerai se re- 

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 trouve dans le fer, la portion restante ayant été retrouvée dans le zinc mé- tallique condensé. Lorsque le minerai contient du manganèse, comme   c'est   le 
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 cas du minerai Sterling Hill, la majeure partie de ce manganèse reste dans le laitier,, la portion restante se retrouvant dans le fer.

   Par conséquent, à l'exception du manganèse lorsque cet élément est présent dans le minerai   zin-     cifère   fondu conformément à   l'invention,   tous les constituants précieux du   Binerai   sont recueillis soit dans le zinc métallique condensée soit dans la fonte de fer formée. 



   En général, les minerais zincifères suroxydés sont composés de zinc, de cadmium,, de plomb, de cuivred'argent et de èt, en principe sous forme d'oxydes   qui-   sont facilement réductibles par la matière carbonée à des 
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 températures de 1-'ordre de nOo...140000, ainsi que d'oxydes de calcium, de ma- gnésium et de silicium qui sont difficilement réductibles dans ces conditions. 



  Des températures de- fusion de l'ordre de 7.007J.00 G peuvent facilement être obtenues au four électrique. Toutefois, pour qu'on puisse chauffer la masse entière d'une charge de fusion à une température de cet ordre au four électri- que, il faut, et ceci est une des caractéristiques de l'opération de chauffa- ge, qu'une portion importante de la charge soit portée à une température net- tement plus élevée. La Demanderesse a constaté que, lorsqu'une portion d'une charge provenant de la réduction d'un minerai zincifère suroxydé est portée 
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 à une température nettement supérieure à 1450G, un ou plusieurs des consti- tuants de-la gangue { chaux, magnésie et silice) ont une tendance prononcée à se volatiliser.

   La volatilisation de ces constituants de la- gangue dans une portion relativement chaude de   la   charge, est suivie d'une solidification des vapeurs dans- une partieplus froide du four, et les- matières solidifiées appa- raissent ultérieurement dans l'atmosphère   du   four soue forme- de particules de poussière. Il semble que ces- particules soient celles qui indiquent que les conditions régnant dans le four favorisent la formation de quantités excessi- ves de poudre bleue physique et chimique quand les gaz de fusion contenant de la vapeur de zinc sont refroidis pour produire la condensation du zinc. 
 EMI3.4 
 



  La Demanderesse a découvert qu.1on peut établir des températures de fusion ne- dépassant pas 1450C dans une charge zincifère contenue dans un four électrique, lorsque. cette, charge est chauffée- essentiellement, sinon à peu près- exclusivement, par contact avec le laitier chaud qui se-   forme   au 
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 cours de l'opération de fusion et dont la température ne peut dépasser 1450 C lorsqu'on la mesure au moment où le laitier est coulé hors du four, C-'est ain- si que la Demanderesse a constaté qu'il est possible de fondre efficacement une charge zincifère- pendant que cette charge, sous forme d'une masse libre 
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 de particules séparées, flotte à la surface d un, laitier qui est maintenu flui- de à- des températures d'au moins 11000C environ.

   La fusion semble se produis dans   le interface   entre le laitier et   la,   portion   sous-jacente   de la masse flot- tante de charge zincifère. La fusion est une opération endothermique, et il 
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 en résulte que la charge fraîche possède à un degré élevé le pouvoir dlemprun- ter de la chaleur à la surface du laitier, à la fois par contact et par 1 8 ef- fet   d'un     rayonnement   virtuellement obscur. Cette chaleur empruntée au laitier a pour effet de régler la température de cette portion du laitier qui est en contact avec la charge fraîche et rend. possible le maintien de conditions de 
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 fusion telles que la température n" excède pas le maximum de 1450 0 du laitier. 



  Au cours de cette opération de fusion les oxydes de zinc, de cadrrd.am, de plomb,, de cuivre et d-largent sont réduits facilement. Il est évident qu'à mesure que la proportion de ces métaux à   l'état   non réduit dans la por- tion de la charge en contact avec le laitier fluide diminue,   la     capacité   de la charge d' absorber dé la chaleur au  -laitier,,   et par conséquent de régler la température de ce dernier, diminue également., Par conséquent, à mesure que le degré de rédaction du zinc et des autres métaux facilement réductibles   se -rap-   
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 proche de celui correspondant à une réduction complète, le reste, qui ne s.

   plus aucune capacité deabsorp-bion de chaleur, se surchauffe, et il en résulte une volatilisation des constituants du minerai donnant naissance à des poussières. 



    Toutefois    la Demanderesse a découvert que, en comparaison avec les autres constituants facilement réductibles du minerai zincifère, la réduction de l'o- 
 EMI3.10 
 xyde de--ter- est un peu plus difficile. C -1 est ainsi quelle a constaté que, si 

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 la charge à fondre contient une quantité suffisante d'oxyde de fer, la   quan-   tité totale de zinc que contient la charge peut avoir été réduite alors qu'il reste encore un peu d'oxyde de fer à l'état non réduit.

   La présence d'oxyde de fer non réduit et de carbone dans la charge, alors que la teneur de la charge en zinc réductible est sur le point d'atteindre zéro 4 pour effet de maintenir dans la charge un mélange réductible (oxyde de fer et carbone) qui est suffisamment capable d'absorber la chaleur, par l'effet de sa réduction endothermique., pour jouer le rôle du composé de zinc réductible et de régler la température de fusion. On se rend compte qu'il faut, pour que l'oxyde de 
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 fer puisse jouer ce ro'"1.e, qu'une- certaine proportion de cet oxyde ait été réellement réduite en donnant une production correspondante de fer métalli- que.

   La Demanderesse a découvert que si le minerai   zincifère   introduit dans le four électrique est accompagné d'une quantité suffisante d'oxyde de fer pour que, en tenant compte- des proportions du carbone et des antres métaux facilement réductibles que contient le minerai, la réduction partielle de cet oxyde de fer donne du fer métallique, tout en laissant à l'état non ré- duit au moins   1,5 %   d'oxyde de fer (calculé comme Fe) en poids de la compo- sition du laitier dans lequel se dissout cet oxyde, on pourra réduire vir- tuellement la totalité du composé de zinc du minerai pour produire un laitier 
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 sensiblement bsempt de zinc et une vapeur de zinc métallique sensiblement . exempte d'impuretés génératrices de poussières.

   La Demanderesse a en outre constaté que, lorsque tout le composé de zinc du minerai a été réduite la 
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 totalité du cadmimmil du plomb, du cuivre et de l'argent du minerai a aussi été pratiquement réduite. 



   La production d'une masse de fer métallique conformément à l'in- vention nécessite un réglage supplémentaire de la quantité d'oxyde de fer non réduit restant dans le   laitier.   Le fer métallique formé par réduction de l'o- xyde de fer est suffisamment acide de carbone pour le recueillir, au fur et à mesure qu'il se produit dans la zone de fusion, en quantité propre à por- 
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 ter le fer fondu aux températures de l150-1450oc régnant dans la zone de fu-   siono   Comme le fer métallique est plus lourd que le-laitier,, il descend au fond du four et s'y accumule.

   Comme l'apport de chaleur-au four est   effec-   tué par   l'intermédiaire   du laitier dans-le présent procédé-, la température   qui-  règne dans- la portion inférieure du four, au-dessous du laitier, est gé- néralement un peu plus- basse que celle du laitier lui-même. Pour rendre pos- sible un fonctionnement   continu   du four, il faut que le fer métallique soit maintenu à un état fondu susceptible d'être évacué du four pendant que la fu- 
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 sion se poursuit à une température n'excédant pas J.:50. G Le fer possède un point de fusion inférieur à 145Qoc s'il contient au moins 1,5 à 2 % de car- bone et, si le laitier qui surnage n'est pas exagérément suroxydé, le fer sera automatiquement carburé dans la mesure nécessaire par la matière carbonée présente dans la charge.

   La Demanderesse a constaté que les laitiers qui con- 
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 tiennent plus d'environ 6 % d'oxyde, de fer. ( calculé comme Fe) sont si suroxy- dés qu'ils font obstacle à la carburation du fer dans la mesure voulue. Dans   l'autre   cas extrême, la masse- de fer produite contiendra environ   4 %   de car- 
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 bone et sera fondu à environ 1750 E si le laitier ne contient- pas plus de   1,5 %   d'oxyde de fer exprimé comme Fe, en poids.

     Par* conséquent,   si l'on éta- blit une relation appropriée entre les constituants de la charge, comme pré-   cédemment   décrit, de   manière   à produire un laitier qui non seulement   contien-   ne- au moins   1,5 %   de fer sous forme   d'oxyde,   mais n'en contienne pas non plus une proportion supérieure à environ 6 %, on sera sur de produire une masse de 
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 fer fondu tout en maintenant une température de fusion n'excédant pas-1450oc" Avec cette relation des constituants de la charge,

   il est possible d9 effec tuer la fusion continue d'une charge de minerai zincifère dans des conditions conformes au présent procédé-de telle sorte qu'on obtienne la réduction com- plète du zinc en même temps- qu'une vapeur de zinc métallique en principe exempte d'impuretés génératrices de poussières. 



   La quantité d'oxyde de fer qui doit être présente dans la charge du four ne peut pas être définie de façon analytiquement certaine,. Ainsi qu'il a été indiqué précédemment, il convient que la teneur en   oxyde   de fer de la charge soit au moins suffisante pour assurer la présence   d'au   moins   1,5 %   de fer (Fe) sous forme d'oxyde de fer dans' le laitier.

   De plus, la charge doit contenir suffisamment d'oxyde de fer pour que, par l'effet de la réduction de 

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 ce fer par la matière carbonée   à   mesure que le constituant   zinc   du minerai se 
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 rapproche du stade de la réduction complète, le degré d-absorption de chaleur assuré soit ce-lui qui est nécessaire pour maintenir une température de fusion 
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 inférieure à environ 1450 CnEn général, la teneur en oxyde de fer de la char- ge doit être au moins de 1-'ordre de 2 à 3 % de fer (Fe) en poids de la portion métallifère de cette charge- (C9 est-a-dire à l' exclusion du poids de la matière rédnctriae et d9un fondant supplémentaire éventuel).

   Ainsi;, des minerais zio-   cifères-   suroxydés- qui ne contiennent pas plus que 2   à   3 % de fer peuvent être fondus efficacement par le présent procédé, sans exiger l'addition de   quanti-   
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 tés supplémentaires d-oxyde de fer. Au-dessous d-une teneur en fer inférieure à environ 2 %, il conviendra   d'ajouter   aux minerais zincifères une quantité 
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 supplémentaire d-loyyde de fer à partir de toute source- appropriée.

   Il n'exis= te pas de limites- supérieurew critiques pour la quantité d oxyde de fer qui peut être   soutenue   dans la charge fondue- conformément à l'invention, les seu- 
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 les limites étant celles dictées par des raisons d. économ3eg étant donné que la fusion d3une quantité exagérée d'oxyde de fer se traduit par un gaspillage d'énergie électrique et de matière réductrice. 



   Les matières réductrices utilement applicables pour la mise en oeuvre de 1?invention sont les matières carbonées solides dont il est   couram=   ment fait usage dans les opérations de métallurgie. Ainsi;, on peut avantageu-   sementutiliser   du-charbon et du   coke-,9   de préférence sous forme de particules 
 EMI5.6 
 dont la grosseur va d8m maximm de 12'7 mm environ à celle des grains d'un poussier.

   La quantité de matière carbonée utilisée pour mettre l'invention en oeuvre doit être telle qu'elle assure une réduction en principe complète 
 EMI5.7 
 à la fois de 1 oxyde- de zinc et des- quantités- relativement faibles des oxydes de plomba de cadmium, de cuivre et d'argent que contient   le minerai,   ainsi que celle   d'une   proportion de la teneur en oxyde de fer de la charge telle   qu'il   reste à   le état   non réduit dans le   laitier   au moins   1,5 %   de fer sous forme d'oxyde de fer.

   On peut régler la   quantité   de carbone que contient la charge en analysant le laitier de temps à autre, la proportion correcte de carbone- contenue dans la charge étant   indiquée   par la présence   d'au   moins 
 EMI5.8 
 1 % et d'au plus 6 % de fer sous forme- doxyde de fer dans le laitier.

   Il importe d9 empêcher l' accumulation de quantité? excessives de carbone, d3 au- tant plus- qu'il semble-s3accumriler dans l'interface- entre le laitier fondu et la charge so-lide-, où il se comporte comme- unr isolant et fait obstacle au transfert de chaleur entre le laitier et la charge Un excès de carbone di-   minue   aussi'la teneur-en oxyde de- fer-du laitier à une valeur inférieure   à'   
 EMI5.9 
 ly5 %fil ce qui a$ entre autres,, pour effet de rendre le laitier visqueux et, de ce fait-" d?abaisser encore Inefficacité du transfert de chaleur du laitier à la charge.

   Tout obstacle   ainsi   apporté au transfert de chaleur favorise- le développement de   températures     excessives   du   laitier   et donne lieu aux   ineon=.   vénients qui en découlent- et qui ont été précédemment décrits en détail. 



   Le maintien du   constituant   oxyde de fer précédemment mentionné 
 EMI5.10 
 du laitier et le maintien d:1'une température de fusion ne excédant pas 145 0 C (mesurée par la température que- possède le laitier au moment ou il est éva- cué du four) sont des ûaractél'istiques déterminantes du présent procède. 



    0-'est     la,   combinaison de   ses-   caractéristiques qui rend possible la fusion du minerai de manière   à   produire une 'vapeur de   zinc   métallique ne contenant tout, 
 EMI5.11 
 au plus qu'une faible quantité- non préjudiciable dj) impurebés volatilisées-- gé-   nératrices   de   poussières,,   Le   constituant   du zinc du minerai,de. même que les autres métaux facilement   réductibles-du   minerai, tendent   à   empêcher la fusion de la charge.

   Il en résulte   que   le minerai a peu tendance à fondre aux   tem-   
 EMI5.12 
 pératures de fusion inférieures à environ 1450oC""tant que la presque totalité de l'oxyde de zinc et des autres oxydes métalliques facilement réductibles 
 EMI5.13 
 qui absorbent la ehaleur, nea pas été séparée de la charge par l'opération de fusion.

   Par conséquente a condition de maintenir une température de- fa- sion n'excédant pas   1450 09 il   est possible de réaliser- la fusion du minerai pendant que   celui=ci   flotte à la surface de la couche de laitier fondu, avec 
 EMI5.14 
 les avantages- décrits ci-après qui en décoUlento Les constituants de la gan- gue du   minorai   forment, après que les métaux réductibles ont été éliminés- par 
 EMI5.15 
 fusion.}> Vn9 mélange- relativement .fusible, et ces constituants sont convertis en un laitier par 19 intermédiaire duquel s-l' effectue le chauffage de la cham 

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 EMI6.1 
 ge conformément à 1-linvention. 



   Au cours de ses recherches, la Demanderesse   s'est   efforcée de chauffer le four électrique de fusion par les moyens classiques du chauffage à   l'arc   nu et de chauffage par résistance du laitier. Aucun de ces deux mo- des opératoires n'a permis d'obtenir, la vapeur de zinc désirée à faible te- 
 EMI6.2 
 neur en impuretés volatilisées génératrice de poussires,méme lorsque le lai- tier contenait la teneur en oxyde de fer précitée. Le chauffage à   l'arc   nu, poussé au degré nécessaire pour chauffer la charge à une température de   fu-   sion, a occasionné- près de   18 arc   un échauffement local si exagéré qu'il en est résulté la volatilisation de grandes quantités d'impuretés génératrices de- poussières.

   La Demanderesse a alors tenté de chauffer le four principale- ment en utilisant la résistance du laitier et, à cet effet, elle a réalisé la fusion de manière   à   produire une couche de laitier relativement épaisse et maintenu les électrodes suffisamment immergées dans le laitier pour engen- drer un courant de chauffage régulier, celui-ci étant une indication de l'ab- sence à peu près complète d'are. On a constaté que la fusion de la charge fraîche au voisinage de la surface du laitier absorbe de la chaleur dans une mesure   telle-,  en comparaison avec la quantité de chaleur fournie au laitier par le chauffage par effet de la résistance de ce laitier, que la surface de la couche de laitier était brusquement refroidie.

   Lorsque ce refroidissement 
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 se produzsait, la- résistance du laitier relativement froid augmentait, en obli- geant de ce fait le courant à passer uniquement   à   travers   -la   portion la plus. basse., relativement chaude, de- la couche de laitier, suivant une voie qui com- 
 EMI6.4 
 prenait la couche de fer fondu. Il en est résulté rapidement une solidiìca- tion de la surface de 1 couche de laitier et 15li4possibilité pratique de fon- dre une nouvelle addition de charge. 



   Le Demanderesse a découvert qu'il   n'est   possible d'effectuer une fusion satisfaisante des minerais zincifères au four électrique que par une combinaison du chauffage à   l'arc   submerge et du chauffage par résistance du laitier. Quel que soit le nombre des- électrodes   utilisées'   ou leur mode de con-   nexion   électrique, la profondeur d'immersion de chacune d'elles doit être telle que la résistance calculée offerte à   l'arc   périphérique soit comprise 
 EMI6.5 
 entre O08 et 0.,32 ohms - centimètre et de préférence entre 0,12'-et 0,24 ohms - centimètre. Le rapport de la chute de tension qui se produit dans une élec- trode au courant passant dans cette électrode est appelé "résistance de l'are 
 EMI6.6 
 d'électrode".

   Le produit mathématique de cette résistance calculée et de la périphérie de 1-'électrode est la résistance périphérique de 1-'électrode   expri-   mée en   ohms -   centimètre. Pour déterminer cette résistance périphérique en vue de satisfaire à la prescription précitée,, il faut que la périphérie soit calculée à partir du diamètre initial de   l'électrode   avant que celle-ci ait subi une corrosion ou une attaque à   l'intérieur   du four.

   La Demanderesse a 
 EMI6.7 
 découvert que, lorsque la tension de l'électrode et son degré d'imme ion dans le laitier (et par suite l'intensité du courant) sont convenablement   choisis.   par rapport au diamètre de 1-'électrode pour établie et maintenir une résistan- 
 EMI6.8 
 ce périphérique comprise entre les limites précitées de 08Q et Og3 ohms-cen-   timètre   à chaque électrode,

   la multiplicité de petits arcs qui en résulte au- tour de   P électrode   assure le chauffage efficace du laitier sans occasionner une   volatilisation   appréciable des constituants du laitier ou de la charge qui donnent naissance aux   poussières.   Ges petits arcs différent d'un arc nu en ce   qu'ils   fournissent une quantité de chaleur relativement faible qui est 
 EMI6.9 
 bien répartie dans toutes 3as directions dans le laitier enveloppant la portion submergée de   1-1 électrode.   Cet apport de chaleur au laitier contribue à main- tenir la partie supérieure de sa couche à une température de fluidification et assure le maintien   d'un.voie   pour le courant électrique- entre les électro- des à travers   la   partie supérieuredu 

  laitier. Le chauffage du laitier situé entre les électrodes qui résulte du passage du courant électrique à travers ledit laitier contribue encore à maintenir la couche de laitier à   1-' état     flui-   de. Par conséquent, cette combinaison d'un chauffage par un arc immergé et   d'un   chauffage par effet de résistance du laitier est caractérisée par la pro- duction d'une quantité de chaleur suffisante dans la partie supérieure de la 
 EMI6.10 
 couche de laitier pour satisfaire aux besoins de- chaleur de 1-opération de fu- sion endothermique sans   qu'il   en résulte un refroidissement et une   solidifica-   

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 tion excessifs de la couche de laitier et sans occasionner un surchauffage local assez élevé pour provoquer la volatilisation des 

  impuretés génératrices de poussières en marne temps que la formation de vapeur de zinc. Il est évi- dent toutefois que l'effet satisfaisant de ce chauffage combiné par   1-lare   immergé et par la résistance du laitier, sur la fusion de la charge, est su-   bordonné   au maintien   d'un   laitier fluide. 



   La Demanderesse a découvert qu'on peut facilement régler la flui- dité du laitier en réglant convenablement les constituants basiques et acides du laitier. Au cours de la fusioncomme il a été indiqué précédemment, la majeure partie du composé de fer du minerai est réduite en fer métallique., et celui-ci recueilleen outre, le cuivre, l'argent et l'or présents dans le minerai pendant que la presque totalité du constituant zinc du minerai se sépare sous forme de vapeur de zinc métallique, en entraînant le plomb et le cadmium présents dans le minerai, Il en résulte   quil   ne reste comme laitier que les constituants de- la gangue qui, dans le cas de la plupart des minerais zincifères, sont principalement composés de chaux et de silice.

   De faibles quantités de magnésie et d'alumine sont aussi généralement présentes dans le minerai et dans les cendres de charbon et apparaissent dans le laitier sous forme d'un constituant mineur, avec la proportion   d'oxyde   de fer qu'on laisse à dessein dans le laitier conformément à l'invention. La Demanderesse a dé- couvert que, lorsque les quantités relatives des éléments principaux (chaux et   silice)   de la charge sont réglées de façon qu'on les retrouve dans le   lai-   tier dans un rapport compris entre 0,8 et   1,4   parties en poids de chaux par partie de silice, la fluidité du laitier aux températures comprises entre 1100-1450 C (et de préférence 1200 - 1400 C) suffit à satisfaire aux exigen- ces du présent procédé.

   Il y a lieu de noter toutefois que les minerais de zinc ne contiennent généralement pas de chaux et de silice dans des rapports qui correspondent à l'échelle précitée et que, pour cette raison, il est né- cessaire que la composition de la charge soit réglée pour donner ce rapport de la chaux à la silice. On peut aisément effectuer un tel réglage et déter- miner ce rapport en ajoutant à la charge soit de la chaux, soit de la silice, ou par un mélange approprié de différents types de minerais zincifères conte- nant des quantités relatives différentes de chaux et de silice à titre de constituants de la gangue. 



   Le degré de fluidité du laitier joue un rôle important dans le présent procédé de fusion, ainsi qu'il a été spécifié précédemment,, L'immer- sion des électrodes dans le laitier est essentielle pour réaliser le   chauf-   fage par Parc immergée et la profondeur   d9immersion   est, dans une large me- sure, fonction de la fluidité du laitier, laquelle est à son tour déterminée par la composition du laitier.

   Lorsque le laitier est caractérisé par un rap- port chaux-silice compris à l'intérieur des limites précitées, la fluidité du laitier est suffisante pour maintenir les électrodes assez immergées pour as- surer la   formation  autour de chaque électrode,   d'un   certain nombre de petits arcs bien diffusés dans toutes les parties du laitier adjacente Un degré de fluidité élevé du laitier favorise aussi une circulation thermique énergique par convection dans toutes les parties de la couche de laitier et facilite ainsi la distribution de la chaleur engendrée aux arcs immergés et dans le laitier situé entre les électrodes dans toutes les parties de la couche.

   Le maintien de telles conditions de températures uniformes à   1-'intérieur   de la couche de laitier contribue dans une mesure importante à l'aptitude à la fu- sion des minerais zincifères au four électrique, sans provoquer une volatili- sation exagérée des impuretés génératrices de poussières mêlées à   la.   vapeur de zinc dégagée. 



   La température relativement uniforme de la surface de la couche delaitier est mise à profit, conformément   à   l'invention, comme moyen de four- nir la chaleur de fusion nécessaire à la charge fraîche. A cet effet, la De- manderesse a trouvé avantageux d'introduire la charge dans le four, de pré- férence à travers la voûte du four, de manière à constituer une masse de char- ge flottant sur le laitier au voisinage des électrodes.

     On   peut avantageuse- ment introduire de temps- à autre une charge supplémentaire près des parois du four, de manière à constituer un talus de charge qui   s'incline   vers le bas et 

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 vers l'intérieur et non seulement protège les parois du four, mais assure en outre la présence d'une quantité supplémentaire de charge fraîche disponible pour absorber la chaleur du laitier. La Demanderesse a toutefois constaté que le fait d'introduire la charge uniquement près des parois latérales du four oblige à effectuer le chauffage de cette charge essentiellement par ra- diation, et que ce type de chauffage provoque le développement de tempéra- tures excessives dans le laitier, qui favorisent fâcheusement la volatilisa- tion des constituants de la charge générateurs de-poussières.

   Lorsque, con- formément au présent procédé, la   charge   est amenée principalement à la sur- face du laitier, son chauffage est assuré presque exclusivement par la   cha-   leur que lui transmet le laitier. Bien que celui-ci soit chauffé par   l'arc   immergé et par le passage du courant électrique à travers le laitier lui- même; le   surchauffage   du laitier est empêché en raison du fait que la matiè- re relativement froide et réductible de la charge absorbe de la chaleur. Cet- te absorption de chaleur tend à refroidir la surface du laitier et agit ain- si comme un tampon régulateur de la température en empêchant   qu'il   se déve- loppe dans la charge une température de fusion supérieure à environ   14500C.   



  Il s'ensuit que la façon dont la charge fraîche est successivement fondue et utilisée à titre   d'agent   régulateur de la température, conformément   à   l'invention,favorise la réalisation de   1-'objet   visé par cette invention,, à savoir libérer de la zone de fusion une vapeur de zinc caractérisée par l'ab- sence de toute quantité d'impuretés volatilisées susceptibles de produire des- poussières, et d'avoir un effet nuisible sur la condensation de la vapeur de zinc en métal fondu. 



   La condensation des gaz de fusion chargés de vapeur de zinc qui sont obtenus conformément à l'invention peut facilement être réalisée avec un haut rendement. Bien qu'on puisse effectuer une condensation efficace de la vapeur de- zinc dans des condenseurs du type à chicanes fixes tels que celui décrit dans le brevet des   Etats-Unis ?   1.873.000 du 28 décembre   1948,   la con- densation peut être réalisée d'une façon particulièrement avantageuse dans un condenseur du type dans lequel la vapeur de zinc est mise en contact intime avec une surface fraîchement exposée et relativement grande de zinc fondu.

   Ce dernier type de condenseur est par exemple celui dans lequel les gaz chargés de vapeur de zinc sont amenés à passer à travers une pluie de zinc fondu pro- jetée sous pression dans une zone de condensation comme décrit   dans   les bre- vets des   Etats-Unis   Nos 2.457.544 à   204570551   tous en date du 28 décembre 1948 et dans le brevet belge N  487.565 du 25 février 1949, au nom de la Demande-   resse.   Ce dernier type de condenseur de zinc est capable de recueillir et con- denser en métal fondu toute la vapeur de zinc que contiennent les gaz de fu- sion, à l'exception de la quantité de vapeur qui correspond   à   la tension de vapeur que possède le zinc fondu à la température des   gaz-     d échappement   du condenseur. 



   Lorsqu'on fond des minerais zincifères au four électrique, con-   formément   à l'invention, la température des gaz du four contenant de 1-oxyde de carbone est de beaucoup inférieure à celle qui règne dans la zone- de fusion et elle est souvent de   l'ordre   de 900-1000 C.Il est bien connu que l'oxyde de carbone tend à se dissocier à un. degré appréciable à environ 900 C et au- dessous, en anhydride carbonique et carbone.

   L'anhydride carbonique est un oxydant énergique de la vapeur de zinc et sa présence tend à provoquer la formation de- dépôts solides d'oxydes et de poudre   bleue.   Toutefois, si une quantité appréciable de carbone naissant est maintenue en suspension dans les gaz du four, la présence d'anhydride carbonique dans ce four pourra être   à   peu près complètement   supprimée.     On   peut obtenir une telle suspension de   car--   bone à   l'état   naissant dans l'atmosphère du fous' en introduisant dans- cette atmosphère un hydrocarbure   craquable   en quantité telle que, à la température qui règne à l'intérieur de la dite atmosphère du four, cet   hydrocarbure   soit craqué, au sein de cette atmosphère,

   en provoquant la   formation   d'un nuage de particules de carbone à   1-'état,   naissant semblables à de la suie. On a consta- té que ces particules de carbone qui sont à la fois à il état naissant et à   l'état   incandescent lorsqu'elles flottent à travers les gaz du four effec- tuent d'une manière extrêmement efficace la réduction de la teneur de ces gaz en anhydride carbonique. 

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 Il est nécessaire que 15hydrocarbure craquable soit introduit dans 1-'atmosphère du four pour être craqué in situ dans cette atmosphère, et non pas dans la zone de fusionoù il serait consumé préférentiellement 
 EMI9.2 
 dans 1-lopération de fusion.

   On pourra par exemple introduire 1 hydrocarbure craquable, sous forme d'une huile   combustible   liquide, de kérozène, de gas oil ou autre, le faisant tomber goutte à goutte dans l'atmosphère du four. 



  Un gaz craquable permanente tel   qu'un.   gaz naturel, 1-acétylène,ou autre, peut aussi être introduit par un tube à l'intérieur de   l'atmosphère   du four. 



  Des résultats particulièrement efficaces ont été obtenus en introduisant   l'hydrocarbure   craquable sous une forme solide., par exemple sous forme du constituant volatil d'un charbon bitumineux. Si   l'on   remplace une partie de 1'anthracite ou du coke utilisé comme agent réducteur pour 1-'opération de fusion, par son équivalent en charbon bitumineux (sur la base de la teneur en carbone   solide).,   la matière volatile contenue dans le charbon bitumineux présent dans la charge flottant sur la couche de laitier fondu sera rapide- ment libérée dans 1' atmosphère du four sans avoir été consumée- à un degré 
 EMI9.3 
 appréciable dans l'opération de fusion.

   La quantité dehydrocarbure craquable nécessaire   à   cette fin n'est pas critique, étant donné que la teneur en an- hydride carbonique des gaz du four diminue progressivement par l'introduction de quantités croissantes d'hydrocarbure craquable à   l'intérieur   du four. 



   La .seule exigence pour la forme physique de la charge utilisée pour la mise en oeuvre de l'invention, est que cette charge soit déliée et sèche. On entend ici par   !déliée!!   que la charge ne doit pas être   introdui-   te à l'état   massif',   par exemple sous forme   d'un   gros bloc aggloméré unique. 



  Cette charge doit être déliée de façon   qu'elle   tombe librement sur la sur- face du laitier fondu et s'y étale dans une mesure correspondant   à     1-'angle   
 EMI9.4 
 du talus d-'éboulement des particules de la charge. En disant que la charge doit être "sécher on entend qu"elle-ne doit pas être introduite à 3.' état fondu. Une des caractéristiques essentielles du présent procédé de fusion est que la charge soit fondue sur la surface d'un laitier de four- chaud à l'état fluide, et cette condition ne peut être satisfaite que si la charge est   in-   troduite dans le four à   l'état   délié et sec, ainsi qu'il. a été mentionné plus haut. 



   Le degré de subdivision du constituant minerai de la charge n'est pas critique. Par exemple, la Demanderesse a chargé directement dans le four   électrique,   conformément à l'invention, un minerai ayant été soumis à un grillage rapide à feu poussé, minerai dont 6,6 % étaient retenus sur un ta- 
 EMI9.5 
 mis à maille de oyo74 ra dont 4?4 % étaient retenus par un second tamis à maille de. o,044 mm. et dont les $g restants passaient à travers ce second tamis. La Demanderesse a aussi fondu un minerai zincifère fritté dont les par- ticules avaient un diamètre maximom de :L2,7 mIn. On a aussi fondu avec succès un minerai zincifère brut dont les particules avaient au   plus   environ 6,3 mm de diamètre. En général, il est préférable de limiter la grosseur des grains ou morceaux de la charge à environ 12,7 mm de diamètre.

   Abstraction faite du 
 EMI9.6 
 problème, soulevé- par les pouflsières, il n9r a pas de limites inférieures cri- tiques dans les dimensions des   particules   de la charge. 



   Bien qu'on puisse déposer séparément les constituants de la char- 
 EMI9.7 
 ge sur des parties CC:mmi1..1'les de la. surface du laitier,, il est préférable de mélanger ces constituants avant leur introduction dans le four, qu'il s'agis- se d'un simple mélange physique ou deun mélange de particules nodulisées ou autrement agglomérées, de la grosseur des briquettes de charbon ordinaires. 



  On peut aussi avantageusement préchauffer la charge à des températures de 
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 l'ordre de 400-8000C en conformité à la pratique courannsent adoptée dans les fours électriques. Tout préchauffeur approprié peut être appliqué à cet ef- 
 EMI9.9 
 fet, la chaleur étant fournie par une flamme dehuile ou de gaz- au par la cha- leur de combustion des gaz d'échappement provenant du condenseur de zinc. 



   Le procédé de fusion selon l'invention peut être illustré par l'exemple particulier suivant. On a préparé un mélange de charge composé de 
 EMI9.10 
 15 parties d'antbracitey de 2 parties de charbon bitumineux et de 6 parties de chaux à titre de fondant et provenant d'une source étrangère, pour 100 parties en poids d'un mélange de minerai comprenant des minerais frittés de Buchans River et de New Calumet et des résidus de minerais bruts formés de 

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 particules détachées de   6,2   mm de diamètre et plus fines.

   L'analyse de ce mélange a donné: 
 EMI10.1 
 
<tb> Zn <SEP> 60% <SEP> Ag <SEP> 110 <SEP> gr/tonne <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Fe <SEP> 6,6 <SEP> % <SEP> Au <SEP> 0,3 <SEP> gr/tonne
<tb> 
<tb> 
<tb> Pb <SEP> 3 <SEP> % <SEP> CaO <SEP> 1,3 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> Cd <SEP> 0,12% <SEP> SiO2 <SEP> 4,5%
<tb> 
<tb> 
<tb> Cu <SEP> 0,81% <SEP> MgO <SEP> 0,44%
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> A12O3 <SEP> 1,1%
<tb> 
 
Ce mélange de minerai, de charbon et de chaux constituant la charge contenait une proportion suffisante d'oxyde de fer et des autres con-   stituants   de formation de laitierpour satisfaire aux conditions opératoires du présent procédé de fusion. 



   On a   préchauffé   le mélange dans un four chauffé à l'huile, à une température de 500 0 environ, et on l'a introduità des intervalles de 6 mi nutes, successivement à travers une série de 6 orifices de chargement prati- qués prés des électrodes dans la voûte du four. Le four était du type monopha- sé d'une puissance de 500 Kw à deux électrodes-de 15 cm de diamètre et d'une construction classique. On   ce fait   travailler ce four sous 300   Kw   en introdui- sant la charge à raison de 4 tonnes par jour.

   Les deux électrodes étaient im- mergées dans la couche .de laitier à des profondeurs variables comprises entre 7,6 et 15,2 cm, la profondeur d'immersion ayant été déterminée par le degré   d'immersion     qu'exigent   les électrodes pour assurer la marche du four avec un arc immergée ce qu'indiquait le passage d'un courant assez stable d'une inten- sité d'environ 3000 ampères sous une tension de 60 volts entre les extrémités des électrodes. On a effectué le chauffage du four par une combinaison de chauffage à l'arc immergé et de chauffage par résistance du laitier. Les gaz de fusion chargés de vapeur de zinc étaient transférés à un condenseur à dis- persion sensiblement identique à celui faisant   l'objet   du brevet Belge pré- cité. 



   En raison des méthodes appliquées de préchauffage et de charge- ment du four, ainsi que de l'ouverture occasionnelle du four et du   conden-   seur aux fins d'observation,. 81,5% seulement de la teneur en zinc du mine- rai introduit dans le préchauffeur ont été   recueillis.   L'efficacité remarqua- ble de la présente opération de fusion est indiquée d'une façon plus précise par la composition du laitier,, qui fait ressortir le degré d'extraction des oxydes métalliques réductibles de la charge.

   Les analyses- du laitier composi- te produit au cours des 4 jours de fonctionnement continu comme précédemment décrit, montrent qu'il ne restait dans le laitier que 0,33% du zinc, 0,4% du plomb, moins de 0,5 % du cadmium, 1 % du cuivre;,   0,4 %   de l'argent et moins de 1 % de   1-'or,   tous métaux qui étaient présents dans la charge intro- duite dans le préchauffeur, le reste de ces constituants ayant été obtenu, sous une forme récupérable, dans le zinc métallique condensé et la fonte de fer obtenus. La condensation -le la vapeur de zinc a été effectuée avec un   ren-   dement atteignant presque 93 %, exprimé en poids de métal condensé recueilli par rapport au poids de la vapeur de zinc admise au condenseur.

   La fonte de fer obtenue à l'état fondu a été évacuée-du four par intermittences et conte- nait environ 2 % de carbone. Le laitier a similairement été évacué par inter- mittences à une température d'environ 1250 C et contenait en moyenne 2,5% de fer sous forme d'oxyde de fer. 



   Il ressort par conséquent de la description qui précède que la présente invention offre un procédé de fusion de matières zincifères oxydées au four électrique qui présente un grand intérêt commercialo L'équipement du four électrique nécessaire est 1-'équipement classique,, et le procédé donne non seulement le-zinc métallique, mais aussi   .une   fonte de fer, ces deux pro- duits étant tels que les impuretés précieuses qu'ils contiennent peuvent   fa-   cilement être récupérées par   des-   méthodes ordinaires.

   Dans les conditions nor- males d'un four travaillant à une échelle industrielle-, il semble qu'on ait toutes raisons   d escompter   un rendement de   96-97 %   de   Isolément   zinc du mine- rai sous forme d'un zinc fondu condensé ne contenant que celles des impuretés qu'il est actuellement possible d'éliminer par une rectification ordinaire. 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 



  Une extraction sensiblement complète des teneurs en plomb, cadmium, cuivre, argent et or, du minerai   zincifère,,   peut être réalisée conformément au pré- sent procédé, le plomb, le cadmium et une partie de   1-'argent   et de l'or étant récupérés à partir du zinc métallique condensé, alors que le cuivre et la partie restante de l'argent et de   l'or   peuvent être récupérés à partir du fer   dans-un   convertisseur de cuivre ou un appareil similaire.

Claims (1)

  1. RESUME.
    Procédé de fusion d'un minerai zincifère oxydé et d'une matière réductrice carbonée, au four électrique, pour produire une vapeur de zinc métallique, sensiblement exempte d'impuretés génératrices de poussières et un laitier fondu exempt de zinc, caractérisé par les points suivants, séparément; ou en combinaisons-.
    1. On charge le minerai zincifère et la matière réductrice carbo- née dans le four, à 1-*état délié et sec, la charge contenant une proportion d'oxyde de fer suffisante pour maintenir, par réduction partielle de cet oxy- de, une masse de fer fondu au-dessous du dit laitier contenant au moins 1,25% en poids d'oxyde de fer (calculé comme Fe) ;
    on établit entre la proportion de matière- réductrice et la proportion des constituants à base d'oxyde de zinc et d'oxyde- de fer de la charge, une relation telle que tout l'oxyde de zinc du minerai soit réduit en zinc métallique, mais que l'oxyde de zinc que contient la charge ne- soit en- même temps réduit qu'à un degré tel qu'il reste dans le laitier au moine 1,5 % et au plus- 6 %, en poids, d'oxyde de fer (cal- culé comme Fe);on règle la teneur en chaux et en silice de la charge de ma- nière que le laitier contienne CaO et SiO2 dans un rapport compris- entre 0,8: 1 et 1,4 1 ;
    et on fond la charge sèche sur la surface du laitier fondu à une température ne dépassant pas 1450 C.
    2. La présence d'oxyde de fer dans la charge est assurée par l'in- corporation, à cette dernière, d'une quantité suffisante d'oxyde de fer pro- venant d'une source extérieure pour assurer, par réduction partielle de cet oxyde, la formation d'une masse de fer fondu sous-jacente- au laitier et au moins 1,5% en poids d'oxyde de- fer (calculé- comme Fe) dans le laitier fondu.
    30 Le procédé est appliqué à un minerai zincifère oxydé contenant du fer.
    4. On chauffe le laitier fondu par la combinaison d'un ou plu- sieurs arcs immergés et d'un chauffage électrique par résistance utilisant la résistance du laitier., 5. La résistance périphérique de l'arc est maintenue entre les li- mites de 0,08 (0,32 ohms - centimètre à chacun des arcs immergés, 6. La- résistance périphérique spécifiée sous 5 est de préférence comprise entre 0,12- 0,21 ohms - centimètre.
    7. On introduit dans l'atmosphère chaude du four une quantité d'hy- drocarbure craquable telle qu'il en résulte la formation d'un nuage flottant de particules incandescentes de carbone par 1,'effet du craquage de cet hydro- carbure in situ dans l'atmosphère du four.
    80Les gaz chargés de vapeurs de zinc résultant de la fusion sont condensés dans une zone de condensation dans laquelle ils sont soumis à un con- tact intime avec une surface franchement exposée et relativement grande de zinc métallique fondu.
    9. Dans Inapplication du procédé à un minerai zincifère contenant du fer, on peut avantageusement conduire le procédé de façon à obtenir, en plus d'une vapeur de zinc métallique sensiblement exempte d'impuretés généra- trices de poussières et d'un laitier fondu, une masse de fer fondu. <Desc/Clms Page number 12>
    10. Les gaz chargés de vapeur de zinc qui résultent de la fusion et qui sont soumis à la condensation sont en principe exempts d'anhydride carbonique.
    N. R.
    RESOEOE - paragraphe N 1. Dans le passage : "... mais que 1'oxyde de zinc que contient la charge ne soit en même temps réduit qu'à un degré tel qu'il reste dans le laitier au moins 1,5% et au plus 6 % en poids, d'oxyde de fer (calculé comme Fe); .... Il il convient de.remplacer le mot zinc souligné par "fer".
    Cette rectification apparaît justifiée de façon évidente par le contexte même de ce passage et elle est d'ailleurs confirmée par le passage correspondant de la'description qui stipule à la page 2. que "... mais que- 1-*oxyde de fer que contient la charge ne soit réduit qu'à un degré tel qu'il reste dans le laitier au moins 1,5 % et au plus 6 % en poids d'oxyde de fer (calculé com- me Fe)".
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