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APPAREIL EFFECTUANT LE CONTROLE D UNE PIECE DE MONNAIE OU D'UN JETON METALLIQUE.
La présente invention est relative à un appareil dans lequel
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seeffectue le contrôle d'une pièce de monnaie ou d'un jeton métalliques n- tamment un appareil à prépaiement ou distribution automatique, dans lequel ladite pièce placée dans l'entrefer d'un circuit magnétique,, est soumise à Inaction d'un flux magnétique,, qui est comparée à celle exercée par un
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flux analogue sur une pièce,, ou jeton de référence,\> placée dans un second entrefer, Inaction résultante étant utilisée pour la commande d'un dispositif d3admission de la pièce contrôlée.
Pour assurer le succès d2un distributeur automatique ou d'un appareil quelconque tel que précisé ci.:de8suS deux garanties doivent être exigées*. en premier lieu., la garantie pour l'exploitant que les pièces acceptées par 1P,ppareil soient authentiques' et soient envoyées dans la "boîte à sous" où elles seront effectivement retenues,,- en second lieu, la garantie pour l'usager que la pièce introduite dans l'appareil lui permettra l8obtexair le produit ou le service désiré sans qu'il y ait risque que sa pièce soit perdue, notamment dans le cas où le fonctionnement normal de l'appareil serait comprends pom" une raiae)S!? quelconque..
Ces garanties devront être d'autant plus sérieuses que les pièces de monnaie ou jetons nécessaires auront une plus grande -valeur bien que même dans le cas où. il s'agit, par exemple, de ventes d'articles de faible valeurs il soit toujours intéressant d'arriver à une grande
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sécurité de fonctionnement en effet la distribution automatique.a souvent été évitée pour certains articles de faible valeurétant donné les trop grands risques de perte en présence du faible bénéfice réalisé sur chaque article délivrée
La plupart des distributeurs automatiques utilisés jusque à présent ont été basés sur des caractéristiques mécaniquesdes mesures géométriques ou le poids de la pièce, etc.
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Or, il va sans dire que les systèmes de contrôle mécanique im- pliquent, en générale des tolérances assez larges si l'on veut se maintenir à des prix de revient raisonnables ou alors ces derniers augmentent très fortement dès que l'on veut perfectionner lesdits mécanismes D'autre part, il est souvent très facile d'imiter les caractéristiques géométri- ques, de poids, etc, des pièces ou jetons, lorsque seules ces caractéris- tiques sont contrôlées par l'appareilo
Pour assurer une grande sécurité de contrôle il a déjà été pro- posé de ne plus contrôler les pièces relativement à des caractéristiques aisément imitables, mais bien relativement aux propriétés-intrinsèques de la substance dont elles sont constituées, par exemples les propriétés magné- tiques de cette dernière.
Cependant, un tel contrôle pouvant être rendu extrêmement sen- sible, il faut être certain que les différences relevées sont bien dues à des différences entre la pièce de référence 'et la pièce à contrôler.
Dans ce but, suivant l'invention, il est prévu des moyens de réglage des flux magnétiques susdits, permettant de compenser les diffé- rences pouvant exister à l'origine sur les actions exercées sur deux pièces identiques supposées placées respectivement dans les deux entrefers susditso Ces moyens peuvent être réalisés de diverses manièreso
L'invention a également pour objet un appareil dans lequel s'effectue le contrôle d'une pièce'de monnaie ou d'un jeton métallique, notamment un appareil à prépaiement ou distribution automatique, dans le- quel ladite pièce et une pièce, ou jeton de référence, sont placées res- pectivement dans les entrefers de deux circuits magnétiques identiques, portant chacun un enroulement primaire et un enroulement secondaire,
les deux enroulements primaires étant alimentés par une source de tension va- riable, les enroulements secondaires étant montés en opposition, les va- leurs des divers éléments étant choisies de manière que la tension secon- daire résultante soit sensiblement égale à zéro, lorsque des pièces iden- tiques occupent les deux entreferso Cette tension secondaire résultante doit être utilisée pour la sélection des pièces à contrôler.
Il faut pour cela utiliser un système qui réponde à diverses conditions: il doit être sensible; ses caractéristiques de fonctionnement doivent être con- stantes; il doit pouvoir être employé pour une gamme de tensions impor,. tante; enfin, sa consommation doit être minimeo Pour arriver au résultat désiré, suivant l'invention, une partie au moins de cette tension secon- daire résultante est appliquée à la grille d'un tube électronique comman- dant le dispositif d'admission de la pièce contrôlée.
On emploie avanta- geusement un thyratron à la grille duquel on applique une partie de la tension secondaire résultante redresséeo
Il faut également assurer la sécurité de fonctionnement de l'appareil en évitant que soient admises, par suite d'une avarie, les piè- ces ne répondant pas aux normes exigéeso A cet effet, dans une forme de réalisation particulière de l'objet de l'invention, il est prévu, dans le circuit de commande du dispositif d'admission de la pièce contrôlée, deux interrupteurs raccordés en série et normalement ouverts, le premier-étant placé sous le contrôle d'un premier relais, alimenté à travers le tube électronique susdit, dont la tension de polarisation est réglée de maniè- re qu'il ne débite un courant suffisant pour le fonctionnement dudit re- lais,
que lorsque la tension secondaire résultante est au plus égale à la valeur prédéterminée précitée, le second interrupteur étant placé sous le contrôle d'un second relais, dont l'alimentation est coupée dès que la ten- sion de polarisation du tube électronique est constamment nulle, par suite d'une avarie à l'un des éléments utilisés.
Dans une forme de réalisation avantageuse des circuits des deux relais, il est prévu dans le circuit d'alimentation du second relais
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susdite un interrupteur auxiliaire normalement fermé et s'ouvrant sous la commande du premier relais susdite un second circuit d'alimentation du se- cond relais pouvant d'autre part se fermer par un interrupteur que ce der- nier commande lui-même.
La commande des divers circuits se fait par la pièce à contr8- ler elle-même. A cet effet il est prévu dans le circuit d'alimentation du second relais susdite un interrupteur principale ouvrant normalement ce circuit et le fermant au moment du passage de la pièce à contrôler se dirigeant vers l'entrefero
De plusledit interrupteur principal a deux positions celle dans laquelle il ferme le circuit d'alimentation du second relais et une autre, qui constitue sa position normale et dans laquelle il est fermé et inséré dans le circuit d'alimentation du premier relais.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description d'une forme de réalisation particulière, donnée ci-après avec référence aux dessins annexés età titre d'exemple non-limitatifo
La figure 1 donne le schéma de raccordement électrique géné- ral de l'appareil.
Les figures 2 à 5 montrent des variantes d'une partie du schéma de la figure 1.
La figure 6 est une vue de dessous en perspective, du cir- cuit magnétique relatif à la pièce de monnaie à essayer.
La figure 7 est une coupe suivant le plan VII-VII de la fi- gure 60
La figure 8 est une coupe suivant le plan VIII-VIII de la figure 7.
Les'figures 9 à 13 donnent des schémas de raccordement sim- plifiés de 1'appareil, dans différentes phases possibles de fonctionnement.
Dans les différentes figures,, les mêmes notations de référen- ce désignent des éléments identiques ou remplissant des fonctions identi- queso
A la figure 1, est représentée schématiquement une applica- tion du principe de l'examen des qualités intrinsèques de la pièce ou du jeton.
Le principe de ce contrôle consiste à induire dans la pièce introduite dans l'appareil un flux variable et à comparer les effets résul- tant de cette induction à ceux qui résultent de l'induction dans une piè- ce de référence ou étalon placé dans des conditions identiques.
Les moyens de créer les flux inducteurs peuvent être quelcon- ques, de même que les moyens de placer, dans des conditions d'induction identiques, la pièce à contrôler et la pièce de référence; de plus, les grandeurs comparées peuvent être de nature quelconque.
Les deux groupes à induction sont constitués tous deux identi- quement de circuits magnétiques 1 et 2 autour desquels sont bobinés les enroulements primaires 3 et 4 et les enroulements secondaires 5 et 60
Les circuits magnétiques 1 et 2 sont identiques et constitués chacun d'un assemblage de tôles dont le découpage réserve après empilage
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un entrefer 7 pour le circuit 1 et un entrefer 8 pour le circuit 2, ces en- trefers étant donc perpendiculaires à la direction du flux.
La figure 6 représente une réalisation pratique du circuit magnétique 2. Une série de tôles 9 sont assemblées grâce à des clames de serrage 10. On y voit l'entrefer 8 et les bobinages primaire et secondai- re 4 et 60
Les enroulements sont câblés comme le montre la figure 1, c'est-à-dire que les enroulements primaires sont connectés en série et ali- mentés en llo Le courant d'alimentation en 11, sera de préférence,sinusoï- dal mais, d'une façon générale, il pourra être de toute forme (périodique ou pulsatoire par exemple) susceptible d'entretenir des tensions induites aux bornes des enroulements secondaires 5 et 60 Ces derniers sont câblés de façon que les tensions secondaires soient en opposition et qu'entre 12-13 apparaisse la différence de ces tensions secondaires.
Lorsque la tension est appliquée en il!!, les entrefers 7 et 8 étant libres,les circuits magnétiques 1 et 2 sont parcourus respectivement par des flux #1 et #2 identiques, en phase avec le courant primaire et aucune tension n'apparaît en 12-13. Si maintenant, dans l'un des entreferq;
soit 7 par exemple, on dispose la pièce de monnaie considérée comme élément de référence ou étalon,l'équilibre des flux initiaux #1 et #2 est compro- mis, le déséquilibre étant fonction des caractéristiques magnétiques et des dimensions géométriques de la pièce de référence et du flux antagonis- te résultant des courants induits dans la pièce même.
Si, par ailleurs, on dispose un second élément dans l'entrefer 8, de la même façon que la pièce de référence est disposée dans 7, cet élément ne pourra ramener les flux #1 et #2 et, partant, les tensions des secondaires 5 et 6, à l'équi- libre qu'à la condition de se comporter vis-à-vis du flux inducteur de la même façon que la pièce de référencée Il est évident que cette condition, liée à la nature et aux dimensions géométriques de l'élément en question, ne peut être satisfaite que par une pièce identique à la pièce de référen- ceo
Le dispositif ainsi réalisé est donc tel que, étant sous tension,
aucune différence de potentiel n'apparaît en 12-13 lorsque la pièce introduite par l'usager est identique à la pièce de référence. Par contre, une différence de potentiel y apparaît lorsqu'une fausse pièce est introduite et cette différence de potentiel est en quelque sorte d'autant plus importante que les caractéristiques géométriques et les pro- priétés électromagnétiques intrinsèques de la fausse pièce sont différen- tes de celles de la pièce de référence.
Aux bornes 12-13, devra être prévu tout dispositif capable d'agir de manière que la pièce introduite soit admise ou refusée suivant la valeur de la tension auxdites bornes, l'absence de tension se tradui- sant par l'admission de la pièce, salle-ci étant refusée si la tension en 12-13 dépasse certaines limites. Celles-ci seront estimées de manière à ce qu'il soit tenu compte des légères différences pouvant exister entre deux bonnes pièces, à cause de l'usure par exemple.
Il est à remarquer que la sensibilité du dispositif de contrôle est une fonction directe du rapport des nombres de tours des primaires et des secondaires ou, en fait, du nombre de tours des secondaires, si l'on suppose l'alimentation en 11 constante et le nombre de tours des primai- res fixé définitivement par l'induction préalablement choisieo
Certains couplages permettent de déceler des différences d'épaisseur de l'ordre du centième de mm entre deux pièces de composition identique ou des différences de composition minimes entre deux pièces à caractéristiques géométriques identiques.
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Une telle réalisation, outre sa simplicité et son usure prati-
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quement nulle. présente l'avantage deêtre insensible aux variations nor- males de la tension et de la fréquence d'alimentationo
On ne pourrait toutefois affirmer que, malgré le soin apporté à la réalisation des couplages susdits, il n'apparaîtra pas en 12-13 une tension supérieure à celle qu'on aura estimé pouvoir tolérer et ce, malgré la présence dans les entrefers 7 et 8 de pièces de monnaie identiques
En effet, il peut être malaisé d'obtenir des éléments consti- tutifs, pour la réalisation susdite rigoureusement identiques deux à deux ; à titre d'exemple, il est difficile d'obtenir des tôles mystiques de qualités absolument identiques.
Il apparaît donc opportun de prévoir un réglage du système de
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comparaison défini préoédemment9 ce ;réglage permettant un parfait équili- brage des tensions des enroulements secondaires 5 et 6, lorsque les cir-
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constances sont telles qu'aucune tension ne doit apparaître en 12-13, c'est=à=dire lorsqu'une pièce authentique est introduite dans l'entrefer 8, la pièce de référence se trouvant en 7.
Le principe proposé pour permettre un équilibrage parfait
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des tensions secondaires consiste à agir, sur les fInx / et P2. qui en- gendrent ces tensions secondairespar des flux auxiliaires ayant les mê-
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mes caractéristiques.-, de forme et de fréquence que les flux l et 2 et permettant de modifier l'amplitude de ces derniers sans créer de déphasage de ces 2 flux Pl et P2 l'un par rapport à 1-'autre.
Les figures 2 à 5 dont les secondaires 5 et 6 sont empruntés à la figure 1, schématisant des modes de réalisation de ce principe.
Aux bornes de l'enroulement 5,qui sera supposé être celui accusant la plus grande tension, est connecté un élément 14 ou un ensem- ble d'éléments (résistances.!) selfs, capacités.),. Le courant parcourant l'élément 14 parcourt également l'enroulement 5 et y fait naître un flux antagoniste contre lequel le primaire ne peut réagir que partiellement étant donné le raccordement en série des deux primaires Il en résulte ainsi une diminution d9amplitude du flux traversant 5 et une augmentation d'amplitude du flux traversant 60 Les tensions secondaires sont évidemment affectées en conséquence et dès lors,
il suffit de régler judicieusement la valeur du courant parcourant l'élément 14 pour que les tensions aux
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bornes des secondaires 5 et 6 deviennent égales D'autre parts les ten= sions secondaires étant décalées de 90 sur le courant primaire, lequel, dans le cas présent, est commun aux deux enroulements primaires, ces ten- sions auront toujours la même phase et 11)
égalisation de leurs amplitudes
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suffira à faire disparaître la tension résiduelle en 12.=13 Il est à remarquer que Isolément ou ensemble d'élémenta 14 peut éventuellement n9 étre connecté qu'aux bornes d'un nombre limité de spires de l'enroulement 5 si on le désire plutôt qu'aux bornes de cet enroulement tout entière On peut également réaliser le réglage par deux éléments 15 et 16 semblables à l'élément 14 (figure 3) câblés chacun aux bornes d'un enroulement secondaire (ou d'un nombre limité de spires de ces enroulements).
En pratique cependant, la plus rationnelle des solutions consistera à utiliser aux bornes de l'enroulement secondaire accusant la
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plus haute tension une résistances réglable par co11ier9 ce dernier étant déplacé le long de la résistance pour en rechercher la valeur critique et serré définitivement une fois cette valeur trouvéeo Le principe du régla= ge proposé peut évidemment être réalisé par d'autres solutions que celles
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des figures 2 et 3.
Il se peut par exemple que la section des fils secon- daires ne permette pas le passage du courant nécessaire au réglageo On
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peut alors agir sur les flux l et , pour modifier les tensions secondai- res à l'aide d'enroulements auxiliaires entourant soit le circuit magnétique qui produit la plus haute tension,, soit chacun des deux circuits magnétiques 1 et 2 et débitant par tout ou partie de leurs spires sur un ou des éléments semblables à 14 (voir figures 4 et 5)
Le réglage initial étant obtenu.\! il faut se servir de la ten-
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sion en 1,213s pour produire l'admission ou le refus de la pièce introdui- te dans l'entrefer 80 A cet effet, on redresse cette tension à l'aide d'une lampe à deux électrodes 17,
dont la cathode est à chauffage indirecte La lampe 17 doit avoir une tension d'allumage et une résistance interne aus- si faibles que possible et elle doit pouvoir fonctionner dans toute la gam- me des tensions susceptibles d'apparaître en 12-13. Une résistance régla- ble 18, sur laquelle est monté en parallèle un condensateur 19, est insé- rée dans le circuit de la lampe 170 Entre le curseur 20 et la borne 21 de la résistance 18, apparaît une tension bien continue qui sert à pola- riser un thyratron 220 La cathode 23 de ce dernier, de même que celle 24
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de la lampe 17e sont chauffées par le transformateur 25, dont le primaire est raccordé à la source 11.
Le thyratron 22 est alimenté d'autre part par ladite source
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11 et débite sur un relais à courant continu 26, dont le courant d' ali.men tation est réglé et filtré par le système résistance-condensateur 27--28.
Le relais 26 commande un interrupteur double 29, ayant des contact 30, 31, 32 et 330
On constate que la cathode de la lampe redresseuse 17 étant connectée à la cathode du thyratron 22, le relais 26 n'est alimenté que
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si la tension de polarisation s'annuLe ou devient extrêmement faible,, ce qui est le cas lorsque la pièce introduite en 8 peut %tre acceptéeo Les contacts 31 et 32 sont reliés en perm,anenceoA l'une des bornes 34 de l'interrupteur 29 est raccordée une des extrémités du bobinage d'un électro-aimant 35, commandant l'admission des pièces authentiques,comme indiqué ci-aprèso
La seconde extrémité de 35 est reliée à la borne 36 de la
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source if en passant par un interrupteur 3?0
Le contact 31 est relié à.
une extrémité de l'enroulement d'un relais 38 commandant un second interrupteur double 39, ayant des contacts 40 à 43. L'autre extrémité de l'enroulement de 38 est raccordé à l'interrupteur 37 en passant par un interrupteur 44. Ce dernier est ac- tionné par un relais à temps 45 dont leenroulement est monté en parallèle sur celui du relais 380
Les contacts 40 et 31, donc également 32, sont reliés entre euxo Le contact 41 est connecté à la fois à une extrémité de l'enroulement du relais 26, au plot 51 d'un interrupteur 48 par l'intermédiaire
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duquel il est relié à la borne 47 de la source 3i.
et enfin à la borne 49 de l'interrupteur 39, dont la seconde borne 50 est réunie directement à la borne 47 par la connexion 460 Le second plot 52 de l'interrupteur 48 est raccordé à la borne 53 de l'interrupteur 290
Le contact 42 est relié au primaire 4, tandis que le contact 43 est connecté au curseur d'une résistance réglable 54, raccordée d'autre part au même primaire 4.
Le fonctionnement est entièrement automatique et peut être dé- crit comme suit :
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Initialement les divers interrupteurs sont dans la position représentée à la figure 1. Il en résulte que la tension alternative de la source 11 est appliquée aux primaires 3 et 4 et à la résistance 54, raccor-
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dés en sérier par le circuit 36 - 3 - 4 - 54 - 43 - 49 - 51 - 48 - l o La valeur de 54 est choisie de fagon que la tension apparaissant en 12 = 13 soit un peu supérieure à la limite de tolérance,, malgré l'absence de pièce
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dans l'entrefer 80 Il est à remarquer que, sans cette précautioù2 la ten- sion 12 = 13,
lorsque l'entrefer 8 est vide pourrait atteindre une valeur considérable
La tension de polarisation étant supérieure à la valeur minimum
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prédéterminée, le relais 26 n'est pas alimentée Si 1'on introduit une pié ce 55 dans 1'entrefer 8, elle chemine entre une plaque 56 (figure 8) et un levier 57 pivotant en 58 et actionnant l'interrupteur 480 Une lame de
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ressort 59 solidaire du bras mobile de 12interrupteur 48 appuie sur le levier 57 et tend à ramener ce dernier dans la position de la figure 8. c'est-à-dire celle pour laquelle le plot 51 est en service.
La pièce 55 en passant entre la plaque 56 et le levier 957 fait basculer ce derniers à len6atx e de la lame de ressort 590 L'inter- rupteur 48 se ferme alors sur le plot 520 Il en résulte que le relais 38 est alimenté par le circuit 47 - 48 - 52 - 53 - 31 - 38 - 44 - 37 - 36.
Il attire son armature et actionne ainsi l'interrupteur 390 Les bornes 49 et 50 sont donc alors respectivement en relation avec les contacts 42 et 40.
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Mais pendant Ceo temps5} la pièce 55 ayant continué son trajet est venue occuper la position de la figure 8 et 1?interrupteur 48 a été ramené vers le plot 51. Cependant le relais 38 continue à 'être alimenté par le circuit 47 - 46 - 50 - 40 - 38 - 44 = 37 - 360
Le changement de position de l'interrupteur 39 amène la mise
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hors-circuit de la résistance 54D le contact l.3 nétant plus relié à la borne 49.
La tension de la source 11 est appliquée aux primaires 3 et 4,
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par le circuit h 36 - 3 - 4 - 42 - 49 - 51 = 48 - 40
Le contrôle de la pièce 55 seffectue et si cette pièce est bonne, la tension 12 - 13 est nulle ou suffisamment faible pour permettre le passage du courant à travers le thyratron 22. Le relais 26 est alors alimenté par le circuit 36 - 22 - 27 - 26 - 51 - 48 - 47. Il attire son armature et l'interrupteur 29 est actionné. Les bornes 53 et 34 sont alors respectivement en relation avec les contacts 30 et 32. L'électro-
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aimant 35 est alors alimenté suivant le circuit 36 37 - 35 - 34 m 32 - 40 - 50 - 46 - 47.
Il est du reste en fait raccordé alors en parallèle sur le relais 26; il atiire un noyau 60 (figure 7),qui par un système de tringles 61 et 62, fait basculer un support 63, pivotant en 64 et retenant' normalement la pièce 55 dans la position des figures 7 et 8. Un ressort enroulé autour du pivot 64 tend constamment à ramener le support 63 dans sa position médiane.
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L!J effacement du support 63 permet à la pièce 55 de se diriger dans le couloir 65 menant au récepteur de monnaie ou "boîte à sous". Sur son parcours9 la pièce 55 Encontre un levier analogue à 57 et ouvre ainsi l'interrupteur 3, ce qui coupe 19alimentation du relais 38 et de l'électro- aimant 35o De mêmeg la pièce 55 quittant 1-'entrefer 80 la tension de pola- risation du thyratron 22 croit et le relais 26 cesse lazzi degtre alimentéo Les divers interrupteurs reviennent donc à la position de la figure 1 et le cycle peut recommencer.
Si la pièce 55 ne répond pas aux conditions exigées, le re-
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lais 26 n 3 est pas alimenté et il en est de mime de l'électro-aimant 35 Le support 63 ne s'efface pas pour laisser passer la pièce 55 dans le cou-
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loir 65.
L'usager peut alors par un système mécanique quelconque (non représenté) généralement actionné par un poussoirs faire basculer le sup- port 63 dans le sens opposé à celui qui correspond à Inaction de 35ce qui permet à la pièce 55 de s'engager dans un couloir 66 menant à une sébille (non représentée) où elle peut être reprisée Bien entendu, dans ce cas, l'interrupteur 37 n'a pas été ouvert., mais alors intervient le relais à temps 45 qui ouvre 44, après un délai suffisant pour que le con- trôle de la pièce ait été effectué normalement.
L'alimentation du relais 38 est coupée, et l'interrupteur 39 revient à sa position de repos; de même,44 est ferméà nouveau, le relais 45 n'étant plus sous tensiono
Il est à remarquer que grâce à la commande de l'interrupteur 48, la pièce 55 vient se placer aisément dans l'entrefer 8% En effet il ne faut pas perdre de vue qu'en cheminant entre la plaque 56 et le levier 57, la pièce 55 coupe momentanément le courant des primaires 3 et 4. La pièce 55 peut ainsi librement parvenir dans 1-'entrefer 8 sans subir l'ac- tion répulsive du champ inducteur qui pourrait lui en interdire la accès
Le cycle décrit correspond au fonctionnement normal. Il faut cependant se préoccuper encore de la sécurité de l'appareil.
Il va être montré en effet qu'une pièce ne répondant pas aux normes choisies ne peut être admises même lorsqu-lune circonstance spéciale se produite par exemple une avarie. Cest ainsi notamment que la tension de polarisation 20 - 21 peut s'annuler accidentellement, lorsqu'une connexion est rompue.
Dans ce casa évidemment le thyratron 22 peut alimenter le relais26, quel- les que soient les caractéristiques de la pièce introduite dans l'entrefer 80 Il faut alors éviter que l'électro-aimant 35 puisse fonctionner C'est le rôle du relais 38. En effets pour que l'électro-aimant 35 soit alimentée il faut que le relais 38 le soit d'abord, puis le relais 26, car : 1 ) le circuit d'alimentation du relais 38 n'est fermé que si le relais 26 n'est pas sous tension et que par conséquent le contact 31 est relié à la borne 53;
2 ) l'interrupteur 39 doit avoir été commandé par le relais 38 pour que le contact 40 soit en relation avec la borne 50;
3 ) le relais 26 doit être alimenté pour que le contact 32 soit relié à la borne 34.
Les diverses possibilités sont du reste mises en évidence -aux figures 9 à 13 où lion a représenté le schéma de principe simplifié du @ système. Les ensembles 31-53, 40-50, 32=34 et 48-52 ont été figurés par de simples interrupteurs 67 à 70. De même, le thyratron 22 a été représen- té également sous la forme d'un interrupteur. Les interrupteurs 67 et 69 sont commandés par le relais 26, mais en sens opposés tandis que l'inter- rupteur 68 est commandé par le relais 38. L'interrupteur 70 est actionné par le passage de la pièce ou du jeton. On a bien entendu fait abstraction de diverses opérations secondaires.
Les figures 9 à 13 correspondent respectivement aux hypothèses suivantes figure 9 position de repos; aucun circuit n'est fermé. figure 10: la pièce à été introduite dans l'appareil fonction- nant normalement; le relais 38 est alimenté. figure 11: la pièces qui est bonne, est arrivée dans 1-'entre- fer 8; le relais 26 et l'électro-aimant 35 sont alimentés. De plus, une des opérations secondai- res dont on n'a pas tenu compte dans les 'schémas simplifiés permet de constituer un circuit d'alimen- tation spécial pour le relais 380
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figure 12: la pièce, qui est mauvaise est arrivée dans l'entre- fer 8;
le relais 38 est seul alimentéo figure 13: la pièce a été introduites mais par suite d'une ava- rie, la tension 20-21 est nulle; le relais 26 est
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seul en sexvîce.
La sécurité du système apparaît nettement à la figure 13 ou 1'on voit que lêleot ma3âat 35 ne peut fonctionner et qu'une pièce ne répondant pas aux normes voulues,, ne risque pas d'ôtre admise dans le ré- cepteur de monnaie parce que le relais 26 a été mis sous tension sans que le relais 38 ne soit ensilé préalablemento Cette situation subsiste même lorsque la pièce de monnaie a ouvert l'interrupteur 48, car lorsque le re- lais 38 n'est pas alimenté,, il existe une seconde possibilité d'alimenta-
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tion du relais 26 par la connexion directe 46 (figo 1).'9 en passant par 50 et 41.
Par conséquent., dès qu?une avarie s.!>est produites l'action de blo- cage du relais 26 subsiste,!) quelles que soient les manoeuvres que l'on
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tente de effectuer
La tension 20-21 peut s'annuler intempestivement,!) par exemple parce que l'un des enroulements 3 à 6 est rompu ou parce qu'il y a une interruption dans le circuit de la grille du thyratron 22.
Il faut encore observer que le blocage de l'appareil résulte uniquement de l'enclenchement intempestif du relais 26 et non de son enclenchement au cours du cycle normal des opérations se succédant entre !:l'introduction de la pièce et son admission.
Il peut encore exister une cause de mauvais fonctionnement
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de l'appareil qui es évitées grilce aux dispositions employées. En effet, en fonctionnement normale 19enclenchement du relais 38 a d'abord pour ef- fet de mettre sous tension les primaires 3 et 4, donc de faire naître une
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tension en 12-1-3.
Cette dernière est d9abd très grande lorsque 1'entre- fer 8 n'est pas encore occupé puis elle passe par une infinité de valeurs au fur et à mesure que la pièce se rapproche de cet entrefer 8, pour at- teindre sa valeur finale, lorsque la pièce 55 y occupe une position identi-
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que @. celle de la pièce de référence dans 19entrefer po
Si la pièce essayée est bennes la valeur finale est nulle) mais si par contre la pièce est fausse, cette valeur finale est évidemment supérieure à la limite de toléranceo Mais en passant par ses diverses valeurs,, il se peut que, dans ce dernier cas., la tension 12-13 passe par
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0 lorsque la pièce fausse est .
une certaine distance de l'entrefer 80 Cette annulation de tension, bien que rapide, pourrait cependant être suf- fisante pour provoquer l'enclenohenent du relais 26 et partant l'admission de la fausse pièced si le circuit de ce relais 26 ni!était pas ouvert par la manoeuvre de lliinterrupteur 48 lors du passage de la pièce 558 avant son entrée dans leeutrefer 80 Dans ce qui précède,, on a supposé qu le relais 26, pour provo-
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quer l'admixaion d'une bonne pièce,!) doit être alimenté,,
mais on peut par= faitement concevoir qu'au contraire il faille mettre ce relais hors air- cuita dans ce case Le principe de sécurité décrit pourrait encore être appliqué dans ce cas en 1.' adaptant au raccordement choisie On pourrait
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du reste également prévoir sur l'électro-aimant 35 ltbi.me9 le jeu de contacts nécessaire pour la sécuritéo Il doit être entendu que l'invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation décrite et représentée et que bien des modifications peuvent être apportées à celle=ci, sans sortir du cadre de la présente demande. C'est ainsi que l'on pourrait utiliser un tube éleçtronique autre qu'un thyratron,
la tension 12-13 ne devant pas alors néces-
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sairement être redressée. Les enroulements primaires 3 et 4 ne doivent pas nécessairement être alimentés en sériée La disposition des divers con- tacts et interrupteurs pourrait 'être modifiée,, à condition que les fonctions accomplies subsistent.
On pourrait encore adopter un système dans lequel la tension résultante n'est pas nulles mais doit avoir une valeur prédéterminée,, pour qu'une pièces soit admiseo
Il,doit être entendu,, d'autre parts, que 1-'appareil décrit com- prend un certain nombre de réalisations particulières qui pourraient être, chacune, utilisées seules ou dans d'autres combinaisons que celles prévues dans la description donnée ici.
REVENDICATIONS.