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DISPOSITIF ANTIVOL PAR ATTAQUE A MAIN ARMEEo
Etant donné que-depuis quelques années, les vols par attaque à main armée se multiplient de façon inquiétante, et surtout contre les Bureaux de Postes - je me suis demandé s'il n'y aurait pas moyen de faire quelque chose afin que les coupables soient démasqués et arrêtés sur place. Voici plusieurs mois que je cherche et j'ai finalement inventé et mis au point un dispositif- qui une fois placé sur tel ou tel coffre fort d'un Bureau de Postes, permettrait à la Police de les arrêter avant même qu'ils n'aient eu le temps d'emporter leur butin.
Le dispositif est un des quatre boutons, ou mieux encore, un cin- quième bouton placé au dessus des autres, tout à fait identique aux autres et qui devrait toujours se trouvera par exemple sur tel chiffre ou s'il s'agit de lettres, sur telle lettre. Dès qu'un cambrioleur met la main sur le coffre il va commencer par essayer de former des chiffres où bien le jeu de lettres, ou bien encore s'il s'agit d'une attaque à main armée, le Percepteur, ou son remplaçant, seuls à connaître le secret du coffre ainsi que l'effet du dispo- sitif, formeront le jeu de lettres, or comme il y a le bouton mystérieux, qui dès qu'il sera tourné, né fut ce que d'un cran, déclenchera immédiatement la sonnerie d'alarme, qui elle se trouverait placée au commissariat le plus pro- che
Ensuite, pendant que les bandits feraient main basse sur le conte- nu du coffre,
et passeraient les autres tiroirs en revue; deux gendarmes moto- risés se rendraient en toute hâte armés, vers le Bureau de Poste attaqué et il suffirait alors de les attendre a la sortie, l'arme prête à fonctionner et ils seraient faits comme des rats @ @ Les bandits ....en obligeant le Percepteur ... de former, cest à dire d'ouvrir le coffre, ne se douteront ja- mais ...
que par un moyen étrange, la Police serait prévenue automatiquement car ces gens là, ont toujours soin, en général de couper les fils téléphoni- ques avant de disparaître, afin d'empêcher toute alerteo Ici, il ne serait pas possible de couper les conducteurs, étant donné qu'ils seraient invisibles s et souterrains,
La sonnerie d'alarme placée au Poste de Police ou Commissariat le plus proche, serait doublée par une lampe témoin rouge, qui s'allumerait en même temps, ceci pour au cas, très rare d'ailleurs, surtout s'il s'agit d'ex-
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cellent matériel, où la sonnerie ferait défaut, de façon à ce que les gendar- mes de service à ce moment là, soient prévenus de toute façon.
Il ne pourra non plus être question de panne de courant étant donné que la dite sonnerie et lampe témoin fonctionneraient sur accumulateurs. Lequel devrait être vé- rifié tous les quinze jours ou trois semaines, afin de contrôler le voltage, ainsi que vérifier au moins une fois par mois le fonctionnement du dit dispo- sitif.
La batterie,ainsi que la sonnerie d'alarme et la lampe témoin de- vraient se trouver dans le Bureau de Policé où il y permanence, de façon à ê- tre entendue immédiatement en cas de besoin.
De cette batterie partiraient deux conducteurs, l'un direct vers la sonnerie et lampe témoin, l'autre qui serait un câble sous plomb armé à deux conducteurs et sortant souterrainement et prenant la direction du Bureau de Postes, en empruntant naturellement la route la plus directe -arrivé au dit Bureau de Postes, ce câble, toujours souterrain, entrerait, et serait dirigé vers le coffre fort, il faudrait alors percer un trou, dans le fond du dit coffre afin de savoir y entrer avec le cable, ce trou devrait être fait autant que possible derrière un des pieds, afin d'en être caché, de plus le câble pour ce qui est de son passage, du carrelage, au coffre, devrait à cet endroit là être placé dans un tube d'acier - une fois à l'intérieur avec notre câble sous plomb, là il faudra faire deux raccords soudés, et bien isolés,
car à partir de maintenant nous devons employer de la bonne cordelière ou excellent fil caoutchouté souple de 15 dizièmes, une fois notre raccord terminé, il faudrait alors passer nos conducteurs dans une gaine flexible mais aussi blindée - et nos conducteurs seront alors fixés avec de bonnes attaches et dirigés vers le dispositif - le tout une fois peint de la même teinte que l'intérieur du coffre deviendrait quasi invisible.
Voici maintenant l'explication des schémas.
Schéma I.
A. = représente un bouton de coffre fort dont on a prolongé la tige B.
Schéma II
C = est une plaque d'ébonite de cinq millimètres d'épaisseur sur 6 centimètres de longueur sur 4 cm 1/2 de largeur.
D = est le trou central de 7 mm et au travers duquel doit passer la tige B.
E = est un morceau d'ébonite, collé avec une colle spéciale sur la plaque d'ébonite C, cette pièce E a dans le sens de sa longueur un creux légèrement en V fortement ouvert, et c'est dans ce creux isolé que devra se trouver le curseur K au repos.
F = est une plaque de laiton de trois millimètres d'épaisseur, ron- de avec d'un côté une prolongation qu'on pourrait appeler borne d'arrivée. Dans cette plaque on aura creusé au moyen d'une lime ou d'une machine, des creux en V sur tout le parcours de la circonférence, de façon à ce que lorsqu'on tour- nera le bouton A le curseur K remontera hors du creux de la pièce E pour glis- ser dans les crans de la pièce F et donnera en même temps contact, à ce moment là la sonnerie d'alarme et la lampe témoin fonctionneront au Poste de Police; que ce soit un malfaiteur ou bien que ce soit le Percepteur mis en demeure par les bandits d'ouvrir le coffre-fort, il ne se douteront jamais, étant donné que le cliquetis habituel se produira aussi bien au bouton mystérieux, qu'aux autres ;
cette pièce F est fixée sur la plaque d'ébonite de par trois vis de laiton, de par le dessous de la plaque d'ébonite, les têtes de vis étant'du côté opposé à la plaque de laiton - on aura à cet effet prévu trois trous fi- letés dans la plaque F pour recevoir les vis de laiton, on aura soin si les vis de fixation, dépassent l'épaisseur de laiton, de limer jusqu'à ce que ce- la arrive exactement à fleur. Au milieu de la pièce F on aura fait un trou de 13 mm afin quen aucun cas la tige du bouton A ne puisse venir en contact avec elle.
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G = sont trois trous prévus pour y passer les vis à métaux en fer, de fixation, afin de fixer le dit dispositif sur la paroi intérieure de la porte du coffre-fort.
H = est un trou qui est prévu pour y placer une vis en laiton, tê- te fraisée afin d'y connecter le fil électrique S avec la pièce de laiton 0,
I = c'est censément la continuation de la pièce F, qui sert de bor- ne d'arrivée du courant.,
J = trou prévu pour y placer une vis borne, pour connecter le fil T.
Figure III.
Pour la tige du bouton A, à partir de où la pièce K doit être pla- cée on aura formé de deux côtés de la tige, un plat, afin d'entraîner la pièce K au moment où l'on tournera le bouton -seule la pièce K doit être entraînée par la tige du bouton A.
C = est la plaque d'ébonite qui est fixée sur la paroi intérieure de la porte.
F = est la plaque de laiton avec ses crans.
I = représente de nouveau la continuation de la pièce F et qui sert de borne.
K = est le curseur rotatif qui lui, au repos,doit toujours se trou- ver sur la pièce bakélite E. on aura à cet effet répéré sur quelle lettre,ou sur quel chiffre doit se trouver le bouton avant de terminer la pose du dit dispositif * le trou dans le curseur doit être de 8 millimètres, mais ne doit pas être rond, car il doit posséder deux côtés plats, pour venir joindre sur la tige du bouton A, ceci afin d'être entraîné.
Le trou pratiqué dans le cur- seur K rapprochant fort de l'ovale -forme) doit avoir comme diamètre maximum 8 millimètres, ceci afin qu'il puisse jouer un peu, c'est-à-dire remonter, lors- qu'on tournera le bouton, car a ce moment là il devra d'abord remonter hors du cran de la pièce ébonite E pour glisser ensuite dans les crans de la pièce F. - ce curseur K a deux millimètres d'épaisseur sur 15 millimètres de largeur sur 25 à 26 millimètres de longueur, pour finir en pointe douce.
L = est une flotte en laiton de un millimètre d'épaisseur sur 12 millimètres de diamètre, le trou central doit avoir 7 mm 1/4 afin de pouvoir jouer aisément, lorsque le curseur K appuyera dessus pour remonter un peu.
M = est un ressort acier galvanisé, de 8/10ièmes de tige, avant de la placer c'est-à-dire avant de la compresser entre les flottes L et N il doit faire 10 millimètres de longueur, pour arriver une fois intercalé et comprimé à 5 mm - ce ressort a pour but d'appuyer constamment sur le curseur K afin d'obtenir un bon contact.
N = est une flotte en laiton de 15 dizièmes d'épaisseur sur 12 mil- limètres de-diamètre - le trou central doit avoir 7 mm 1/4.
0 = est une plaque de laiton de deux millimètres d'épaisseur sur 12 mm de largeur et qui vient transmettre le courant du curseur K à la borne X le trou rond fait dans la pièce 0 pour la tige du bouton A y passer doit avoir 7 mm 1/4.
P = sont deux écrous en laiton, de trois millimètres d'épaisseur sur 14 mm de pan à pan opposé - le premier, celui du dessous sert à régler la pression voulue du ressort M et le second fait office de contre=écrou, afin de bien bloquer et que rien ne se déserre : le tout étant bien poli, on sera certain d'avoir un excellent contact.
Q = est la tête de la vis de laiton Y servant à connecter le fil T sur la pièce F.
R = écrou en laiton de 3 millimètres d'épaisseur sur 10 mm de pan à pan.
S = est le fil électrique de retour vers sonnerie d'alarme et lam- pe témoin rouge.
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T = fil d'arrivée d'un pôle du courant électrique.-
U = feuille de mica de 6 cm sur 4 cm 1/2 (je répète les mesures 6 cm sur 4 cm 1/2) afin de bien isoler le dispositif de la masse du coffre- cette feuille doit être placée entre la paroi du coffre et le dispositif, afin qu'en aucun cas les têtes de vis à métaux en laiton ne puissent venir toucher la masse du coffre - ici, il est question des vis en laiton qui sont en contact avec le dispositif électrifié - et non pas des vis à métaux qui elles doivent fixer le tout sur la porte du coffre- celles ci n'étant pas en contact avec les autres pièces en laiton.
A ce sujet, et pour ce qui concerne les têtes des vis se trouvant en contact avec les'pièces électrifiées du dis- positif,on aura eu soin de fraiser assez profondément dans la pièce d'éboni- te C, afin que les têtes de ces vis y entrent assez profondément,, et n'arrivent même pas à fleura
V = écrou de serrage servant à serrer pièce 0 avec fil de retour du-courant vers sonnerie.
W = coupe d'une porte de coffre fort ordinaire de 80 mm .d'épais- seur.
X = vis à métaux en laiton, servant pour connexion de la pièce 0 avec fil S. une fois en place, on confectionnera une coiffe, espèce de couvercle, isolé à l'intérieur au carton goudronné, afin de protéger le dispositif cette coif- fe serait fixée sur la paroi par des vis à métaux.
Y = vis à métaux fixée de par le dessous de la pièce F sur celle- ci et servant à connecter fil,il sur pièce F.