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PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX TRANSPORTEURS A GRAIN ET MATIERES ANALOGUES.
La présente invention concerne des transporteurs pour matières en vrac, lequel terme englobe des élévateurs
L'invention a pour objet d'apporter des perfectionnements à ce type de transporteur, perfectionnements appelés à augmenter notablement l'utilité et le domaine d'application de tels transporteurs et qui permettent d'établir des systèmes transporteurs de petites dimensions et d'un poids réduit, tout en con- venant à la manipulation, par exemple, de matières pulvérulentes, de matières solides susceptibles d'écoulement à la manière de fluide, du grain ou d'autres matières susceptibles d'être déversées ou déchargées à l'aide d'une cheminée ou d'un couloir (ci-après désignés par le terme de "cheminée") de n'importe quelles dimensions données.
Plus spécialement, l'invention vise à établir une forme et une construction d'un transporteur, qui sera économique en ce qui con- cerne l'encombrement imposé par son installation; le système perfectionné selon l'invention est aussi particulièrement avantageux pour systèmes transporteurs "souples" ou adaptables, tels que requis pour le déchargement de grain ou de matières analogues de navires et de péniches. D'autre part, on peut appliquer une très faible vitesse en vue d'une capacité réduite ou pour des matières par- ticulières, ainsi que dans le cas de lourdes machines.
Conformément à un aspect de la présente invention, on réalise un transporteur pour matières en vrac, lequel comporte une cheminée le long de la- quelle une série d'éléments d'entraînement se meuvent en synchronisme;et suivant l'écartement voulu, de façon à déplacer les matières à transporter dans l'espa- ce compris entre ces éléments d'entraînement, ces derniers présentant des di- mensions et une disposition telles que la matière à transporter devient le siè- ge d'une pression analogue à celle qui se manifeste dans un fluide, cette pres- sion étant utilisée pour refouler la dite matière au-delà de l'espace compris entre les dits éléments d'entraînement.
Conformément à un autre aspect de l'invention, celle-ci vise à é- tablir un transporteur pour matières en vrac, comportant une cheminée le long de laquelle une série d'éléments d'entraînement se meuvent en synchronisme et suivant l'écartement voulu,de façon à déplacer la matière à transporter dans l'espace compris entre ces éléments d'entraînement, ces derniers étant disposés de telle façon qu'ils quittent la cheminée avant que la dite matière ne soit déchargée.
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Conformément à un autre aspect de l'invention, celle-ci vise à établir un transporteur pour matières en vrac, comportant une cheminée le long de laquelle une série d'éléments d'entraînement se meuvent en synchro- nisme et suivant l'écartement voulu en vue de déplacer les matières à trans- porter dans l'espace compris entre les dits éléments d'entraînement, ces derniers présentant des dimensions et une disposition telles à l'extrémité d'alimentation de la cheminée, que les dits éléments s'avancent au-delà de cette extrémité de la dite cheminée, de telle façon qu'ils peuvent prendre en charge la matière à transporter, avant que celle-ci ne pénètre effective- ment dans la dite cheminée,
de sorte que chaque élément transporteur recueil- le sa charge sans autre aide que la traction exercée par la chaîne ou autre organe d'entraînement, et amène cette charge à la base ou à l'extrémité de la colonne, prête à être transportée dans le sens respectifo
Selon un autre aspect de l'invention, celle-ci vise à établir un transporteur pour matières en vrac, comportant des organes d'entraînement sé- parés qui s'étendent le long des faces intérieures de ses parois opposées, et des organes de commande qui font avancer ces organes d'entraînement longitu- dinalement et en synchronisme, transporteur dans lequel un ou chacun de ces organes d'entraînement émerge à l'extérieur à travers la dite paroi, lorsqu'il atteint l'extrémité de son brin transporteur,
la disposition étant telle qu'une pression analogue à une pression existant dans un fluide, et qui est engendrée dans le grain ou matière analogue située entre les organes d'entraînement, agit de façon que le dit grain ou matière analogue est entraîné sous pression sur une distance appréciable au-delà du point d'émergence du dit organe d'entrai- nemento Un ou plusieurs des organes d'entraînement peuvent présenter la forme d'une chaîne, corde, câble ou organe flexible analogue, portant des organes de prise faisant saillie latéralement.
Dans certains modes d'exécution de l'instal- lation, un des organes d'entraînement s'étend le long de la cheminée au-delà du point de sortie de l'autre ou des autres organes d'entraînement, et favorise le transport du grain ou analogue vers l'avant ou vers le haut, secondant ainsi l'action de la dite pression développée par la série d'organes d'entraînement dans la partie précédente de la cheminée. Le déchargement peut s'effectuer d' une manche de déversement ou d'une autre manière, ou bien, si on le désire, la cheminée peut comporter à son extrémité de décharge un accouplement tubulaire dans lequel le grain ou analogue s'élève par sa propre pression, cet accouple- ment étant prévu pour établir la liaison avec l'extrémité inférieure d'une che- minée de transporteur suivante.
L'accouplement entre les dites cheminées peut être d'une nature flexible, afin de permettre un mouvement angulaire relatif des deux cheminées, par exemple,'il peut consister en un joint à rotuleo Ainsi, l'intérieur de la partie formant rotule de cet accouplement peut constituer un réceptacle en forme de cuvette, dans lequel le grain ou analogue est refoulé sous pression et d'où il est ensuite repris par les organes d'entraînement du transporteur suivant.
Au moins un des organes d'entraînement peut passer à l'extérieur de la cheminée à son point de sortie à l'aide d'une trappe pour le grain analogue, cette trappe consistant en un cylindre ou un clapet, pouvant être établi en une matière élastique et disposé dans une ouverture pratiquée dans la paroi de la cheminée, la disposition étant telle que la partie de la périphérie de cette ou- verture, qui est située à proximité de la surface du rouleau appelée à se dépla- cer vers l'extérieur, est formée de façon à s'appliquer à contact intime contre la dite surface du rouleau, afin d'empêcher l'échappement du grain ou analogue, lequel est soumis à une pression.
Lorsque l'organe d'entraînement est constitué par une ou plusieurs chaînes, cordes ou analogues, comportant des organes de prise latéraux disposés à intervalles, la surface courbe du rouleau peut présen- ter avantageusement des gorges destinées à recevoir la chaîne ou analogue, de même que les organes de prise, ces derniers affleurant la surface générale cour- be du rouleau, de façon à pouvoir sortir à travers la dite ouverture sans don- ner lieu à une perte de grain appréciable.
De préférence, les organes de pri- se sont fixés aux organes d'entraînement à des intervalles qui peuvent corres- pondre sensiblement à la circonférence ou à la demi-circonférence du rouleau, la fixation étant prévue pour produire des effets d'entraînement de masse, ce dernier rouleau présentant une ou plusieurs rainures longitudinales réparties
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à des intervalles angulaires identiques, ces rainures étant destinées à re- cevoir les organes de prise, de façon à déterminer un entraînement positif.
Comme il ressort de ce qui précède, la présente invention comporte trois caractéristiques différentes, à savoir : (1) à l'extrémité d'alimenta- tion de la cheminée, les chaînes ou organes transporteurs s'avancent au-delà de cette extrémité de la cheminée, de sorte qu'ils peuvent saisir la matière à transporter, avant que celle-ci ne pénètre effectivement dans la cheminée transporteuse, de sorte que chaque élément transporteur recueille sa charge sans autre aide que la traction de la chaîne, et amène cette charge à la ba- se ou à l'extrémité de la colonne, cette charge étant alors prête à être trans- portée; pour la simplicité, on désignera cette action par le terme de "auto- alimentation";
(2) la dite matière est déchargée après que les chaînes ont quit- té la cheminée de transport; cette action sera désignée par le terme de "déchar- gement par pression"; et (3) lorsqu'on utilise une série de cheminées.!) la pres- sion agissant'dans une cheminée détermine le refoulement de la matière vers la cheminée suivante,de sorte que l'on obtient un mode d'alimentation qui sera désigné par le terme de "alimentation sous pression", bien que l'"alimentation sous pression" puisse encore être réalisée d'une autre manière,
Plusieurs modes d'exécution de l'invention sont représentés à titre d'exemple dans les dessins annexés, dans lesquels :
Figo I, la, lb sont, respectivement, une vue d'élévation schématique ou brisée et en coupe d'un mode d'exécution d'un élévateur, une vue d'élévation postérieure montrant le carter de transmission et le moteur, et une vue d'élé- vation latérale montrant le carter de transmission et le moteur.
Figso lc, ld, sont des vues fragmentaires de variantes.
Fig. 2 est une vue fragmentaire en coupe suivant un plan perpendicu- laire à celui de la Fig. 1.
Figo 3 est une vue schématique en coupe d'une autre variante.
Fige 4 est une vue schématique en perspective d'une variante consis- tant en un élévateur avec raccord flexible et transporteur d'alimentation horizon- tal.
Fige 5 représente schématiquement un raccord rectiligne pour éléments transporteurs.
Figs. 6a, 6b sont des vues à plus grande échelle, respectivement en élévation latérale et en coupe et en élévation frontale et en coupe, d'un mode d'exécution d'un tambour obturateur et d'une chaîne prévue pour coopérer avec celui-ci.
Fig. 7 montre schématiquement un raccord curviligne pour éléments transporteurs.
Fig. 8 représente schématiquement une variante d'élévateur compre- nant des chaînes pour matières pondéreuses.
Figso 9a, 9b représentent respectivement des élévations extérieures, à angle droit l'une par rapport à l'autre, d'un raccord à rotule pour éléments de transporteur.
Dans une construction type d'un élévateur, telle que représentée dans les Figs. 1, 2 et 6a, 6b, une cheminée 1 de section carrée ou autre section rec- tangulaire, présente une ouverture d'entrée 2 à base et comporte des parois avant et arrière 3, lesquelles peuvent s'évaser légèrement à leurs extrémités su- périeures 4, comme montré dans la Figo lc, ou bien, un tube flexible 5 est atta- ché à l'extrémité supérieure de la cheminée (voir Fig. 4), cet évasement ou ce tube flexible formant une cuvette-réservoir à l'extrémité supérieure du tronçon de cheminée 1.
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Deux organes d'entraînement sans fin 6, sous la forme de chaînes articulées à rouleaux rapprochés, ou organes analogues, s'étendent longitudinalement à l'intérieur du tronçon de cheminée 1, un brin de chacun de ces organes, à sa- voir, le brin antérieur 7 étant situé à proximité immédiate de l'axe de cha- que paroi latérale de cette cheminée, chaque chaîne présentant des saillies 8 s'étendant latéralement, à intervalles, vers les parois avant et arrière, de manière à constituer des organes de prise. Ces organes de prise peuvent être constitués avantageusement sous la forme de blocs de matière plastique ou de métal, fixés sur les prolongements des chevilles d'articulation 9 des maillons de la chaîne et peuvent présenter des faces supérieure et inférieure curvili- gnes afin de pouvoir pénétrer dans les rainures du tambour.
A l'extrémité su- périeure de la cheminée 1, les chaînes 1, les chaînes 6 passent à l'extérieur sur des roues à chaîne 10 et, éventuellement, sur des galets tendeurs à ressort 10a, pour descendre de là à l'extérieur de la cheminée et se diriger vers des roues à chaîne 11 ou autres organes de guidage prévus à la base 12 de la chemi- née. Les roues à chaîne. supérieures 10 sont entraînées en sens opposé, par ex- emple à l'aide d'un moteur autonome lOb et d'un mécanisme réducteur à pignons cylindriques et à vis sans fin 10c, lequel peut être disposé en retrait par rapport à la cheminée, de sorte que les deux chaînes 6 remontent à l'intérieur de cette cheminée à une vitesse relativement élevée.
L'engrenage réducteur 10 à pignons cylindriques et à vis sans fin comporte une paire de roues à chaîne 10d montée dans des paliers arqués réglables (Fig. 9b), ces roues étant comman- dées par des pignons cylindriques 10e et des pignons lOf, qui peuvent être é- tablis de façon à assurer un rapport de transmission variable, comme il est con- nu en soi. Un espace de jeu 13 existe entre les chaînes 6, espace à travers le- quel le grain ou analogue est entraîné vers le haut sous la forme d'une colon- ne pleine, depuis l'ouverture d'entrée 2, le grain ou analogue s'élevant à 1' intérieur de la cuvette-réservoir 5 à l'extrémité supérieure du tronçon de cheminée 1.
Ce grain ou analogue peut être recueilli par d'autres élévateurs 34, 14 (Fig. 4), le tronçon de cheminée 15 de l'élévateur 34 étant réuni à pi- votement ou à joint universel au premier tronçon 1, par exemple à l'aide d'an- neaux à la cardan, d'un joint coulissant à rotule ou d'un joint flexible 16, l'orifice d'entrée 17 étant disposé à l'intérieur de la cuvette-réservoir 5 du premier élévateur 1. De préférence, le deuxième élévateur 14 peut être in- cliné de 90 par rapport au premier élévateur 1 à l'aide d'un deuxième raccord d'entrée flexible 18. On peut ainsi réunir n'importe quel nombre de tronçons d'élévateurs d'une manière flexible ou rigide, par exemple comme en 16 ou en 18, de façonà faire passer le grain ou analogue d'un élévateurà l'autre.
Les chaînes présentent une épaisseur relativement réduite et peuvent donc se dépla- cer à grande vitesse sur de petites roues à chaîne, ce qui permet de réaliser une économie dans le mécanisme réducteur et dans le poids, tout en assurant un débit élevé, la capacité de transport étant principalement fonction de l'espace libre entre les deux chaînes.
Les brins de retour des chaînes se déplaçant le long des parois ex- térieures des tronçons de cheminée sont normalement entourés d'une enveloppe comme montré en 19, des moyens étant prévus pour empêcher ou réduire les fui- tes de grain ou analogue autour des roues à chaîne. Ces moyens peuvent être cons- titués par des tambours obturateurs 20 évidés en 21 et adjoints aux roues à chaî- ne supérieures 10, les rainures 21 étant destinées à recevoir les queues curvi- lignes 22 des organes de prise 8 lorsque ceux-ci passent autour des roues à chaî- ne pour se voir imprimer un entraînement positif et un entraînement partiel à friction lorsqu'il est fait usage d'organes d'entraînement de petites dimensions.
Les têtes des organes 8 possèdent un contour curviligne tracé au même rayon que les tambours 20, de sorte que ce dernier présente au grain en cours d'élévation une surface sensiblement exempte d'orificeso La construction est telle que, les organes de prise se nettoient automatiquement par frottement sur les bords de l'évidement ou de la rainure, en pénétrant dans celle-ci et en s'en dégageant.
Des ressorts plats 23 servent à rattraper le jeu des chaînes 6. Les roues à chai- nes 6 et les tambours obturateurs 20 émergent à travers des orifices latéraux 24 des cheminées, dont les parties supérieures 25 servent au dégorgement. Plu- sieurs éléments de transporteur appropriés peuvent être fixés les uns aux autres
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afin de servir dans des endroits d'accès difficile ou entre différents ni- veaux, à la manière d'une conduite. Une série de tronçons rectilignes peut s'étendre sur n'importe quelle longueur ou hauteur.
Dans le mode d'exécution représenté dans la Figo 3 une manche de déversement Z7 est prévue sur l'élément de transporteur 28, la chaîne 29 é- -loignée de cette manche étant plus longue que la chaîne 6 qui en est proche, de sorte que la chaîne 29 s'élève jusqu'au-des- sus de la manche 27. La chaîne 29 est commandée par une roue à chaîne 30 située à uneniveau plus élevé que la manche 27. Les roues à chaîne inférieu- res 31 sont entourées en partie par un tambour protecteur 32, lequel forme l'élément d'aspiration., On prévoit une boîte d'aspiration 33 destinée à favori- ser l'admission en vue de l'auto-alimentation. Cette boîte peut être fermée par un couvercle 33a présentant un orifice 33b destiné à être alimenté par un couloir ou analogue5 cette boîte formant une caisse inférieure d'élévateur.
Une roue à chaîne avec tambour de sortie est prévue pour la chaîne 60
La Fig. 4 représente la disposition en série d'éléments de trans- porteur 1, 34, 14, reliés par des raccords flexibles 16, 18 et par des col- liers de serrage 17a, 17b. Dans le cas des éléments 1, 34 et 14, les chaînes
6 peuvent être de longueur égale. la disposition des roues à chaîne supérieu- res 10 étant telle que-décrite à propos de la Figo 1, la roue à chaîne infé- rieure 31 de l'élément 1 étant telle que décrite à propos de la Figo 3. Dans l'élément 34, les roues à chaînes supérieures 10 sont telles que décrit à pro- pos de la Fige 1, tandis que les roues à chaîne inférieures 35 sont également telles que décrit à propos de la Fig. 1.
Des roues à chaîne de guidage 36 peu- vent être prévues sur l'élément 14. L'élément de cheminée 34 est muni d'une commande à moteur 34ao .Les éléments de transporteur ci-dessus peuvent être standardisés.
Les dispositifs d'auto-alimentation peuvent nécessiter certaines modifications pour différentes matières ou conditions de fonctionnement. Ces éléments peuvent être munis de dispositifs d'attache et de séparation rapides, chaque élément étant motorisé comme indiqué en 36a et comme décrit à propos de la Figo la, l'ensemble du transporteur pouvant présenter n'importe quelle longueur voulue.
Dans de tels cas, les divers éléments sont de préférence exécutés de façon à présenter un poids et une longueur commodes pour être manipulés à la main.
La cheminée ou l'élément horizontal 37, laquelle est facultative, comprend un élément de transporteur horizontal à fond ouvert 38, destiné à être placé sur la matière en vrac 39 et à alimenter l'élévateur 1, cet élément étant réuni à l'élévateur vertical 1 par des bras 40 articulés en 41 à un an- neau 4la disposé dans un élément annulaire 41b fixé à la cheminée 1, ces bras étant d'autre part fixés en 42 à l'élément 37. La disposition des chaînes et des roues à chaîne dans l'élément 37 est sensiblement telle que décrite dans la Figo 1, ainsi la cheminée 1 élève la matière que l'élément 37 amène dans l'espace vide formé par cette élévation.
L'élément 37 est muni d'un moteur de commande 37a, comme décrit à propos de la Fig. 10
Les moteurs 34a et 37a peuvent être alimentés par l'énergie four- nie depuis une source appropriée à travers les conducteurs 34b, 37b convena- blement contrôlés. Une alimentation à pression peut s'établir dans ce caso
La Fig. 7 représente un joint rectiligne 43 destiné à réunir les éléments de transporteur 44 et 45 Les dispositifs des Figso 5 et 7 servent respectivement à réunir rigidement deux machines en vue du passage de la manière de l'une à l'autre de celles-ci, sous l'action de la décharge sous pression de la première ma- chine., laquelle détermine une alimentation sous pression vers la machine sui- vante, éventuellement renforcée par la partie à auto-alimentation de cette dernière.
Fig. 7 montre un raccord courbe 46 destiné à réunir des éléments de transporteur tels que 47.
La Figo 8 représente un élévateur 48 comprenant 4 chaînes trans- porteuses sans fin 49, 50 du type dans lequel des barres transversales re-
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lient des maillons latéraux, une de ces chaînes traversant l'intérieur de chacune des parois 51 du tambouro Deux chaînes 50 quittent la cheminée avant le point de décharge, tandis que deux chaînes 49 continuent à élever la charge. Le déchargement sous pression s'effectue au niveau du point d' émergence du tambour. Les roues à chaîne de commande 52 situées à l'extré- mité supérieure 53 font en sorte que la matière appelée à être déchargée par la manche 54 atteint un niveau plus élevé que celle-ci. Cette machine peut fonctionner à une vitesse extrêmement faible, en vue de réduire l'usu- re, lorsqu'elle est employée pour le petit coke, par exemple.
Dans les figs. 9a et 9b, chacun des tronçons de cheminée 55, sauf éventuellement le premier, présente la construction décrite ci-après: Sur la plus grande partie de sa longueur, le tronçon de cheminée est tubulaire et de section rectangulaire. La cheminée peut être munie, à proximité de chacune des deux parois latérales opposées 56, 57, d'une fausse paroi ou cloison (non représentée) servant à séparer les brins actifs et de retour d'une chaîne ap- propriée sans fin, à rouleaux articulés rapprochés, telle que la chaîne 6 dé- crite plus haut et commandée par le moteur lOb et l'engrenage réducteur 10c décrit ci-dessus., A l'extrémité opposée du tronçon de cheminée, les deux or- ganes d'entraînement sans fin peuvent passer autour des galets tendeurs tels que les galets 11 décrits ci-dessus,
montés de préférence sur une partie 58 du tron- çon de cheminée, laquelle partie est montée à coulissement télescopique de fa- çon à permettre le réglage de la tension de la chaîne. Cette partie télescopi- que 58 s'adapte de préférence à coulissement à l'extérieur de la partie prin- cipale 55 du tronçon de cheminée et présente une extrémité inférieure 12 en forme de cloche, destinée à recevoir les roues à chaîne de guidage ou rouleaux 11, comme décrit ci-dessus, tout en constituant un orifice d'entrée pour le grain ou analogue.
Pour assurer la position de la partie d'extrémité télesco- pique, on prévoit deux boulons longitudinaux ou tirants 59, lesquels sont at- tachés à des pattes 60 prévues sur le côté de la partie principale 55 et sont munis d'écrous 61, 62 qui portent sur des pattes correspondantes 63 prévues sur l'extrémité télescopique; toutefois, il suffit de dévisser les écrous pour pouvoir enlever la partie télescopique d'extrémité 64 lorsqu'on le désire.
Le joint perfectionné pour l'accouplement d'extrémités adjacentes de tronçons de cheminée est du type à rotule et à calotte. Il comprend une co- quille extérieure 65 dont la partie externe présente la forme d'une cuvette a- daptée autour de l'extrémité télescopique du tronçon de cheminée 64 et fixée à cette extrémité, par exemple à l'aide d'un collier 65 faisant corps avec la calotte et dirigée vers le haut, ainsi qu'au moyen de brides de connexion 66.
A la partie périphérique inférieure de cette coquille est fixée une pièce 66a orientée vers le bas et présentant une forme sphérique, de sorte qu'elle sert à retenir l'élément intérieur 67, partiellement sphérique. Cet élément intérieur 67 présente également quelque peu la forme d'une cuvette et s'adapte étroite- ment à l'intérieur de l'élément externe 65.L'élément intérieur 67 présente en son centre un court tube d'entrée (non représenté) de section,rectangulaire et qui est fixé amoviblement à l'extrémité supérieure du tronçon de cheminée adja- cent 58, par exemple au moyen des oeillets d'assemblage 68, de sorte que le grain ou analogue,
refoulé du dit tronçon de cheminée adjacent s'élève dans l' élément intérieur du joint de raccordement et est ainsi dirigé vers l'extrémi- té d'admission du tronçon de transporteur suivant.
Pour permettre de varier dans de larges limites la position angulai- re relative des deux tronçons de transporteurs, le tube d'entrée est disposé obliquement par rapport à l'axe de symétrie de l'élément intérieur 67. Ainsi, lorsque les deux tronçons de transporteur sont orientés dans des directions op- posées, ils ne sont pas réellement alignés, mais sont légèrement décalés l'un par'rapport à l'autre. Les éléments intérieur et extérieur 65, 67 du joint peu- vent effectuer un mouvement de pivotement relatif, ce qui permet à chaque tron- gon de transporteur de disposer d'une liberté de mouvement correspondant à un demi-hémisphère complet par rapport à l'autre tronçon de transporteur :
end' autres termes, si un tronçon de transporteur est fixe, l'autre peut occuper n'importe quelle position angulaire comprise dans un hémisphère imaginaire dé-
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limité par un plan orienté à angle droit par rapport à l'axe du tronçon fi- xe L'élément intérieur 67 du joint sous-tend un angle au centre qui n'est que légèrement supérieur à 180 , par exemple de 210 , et, afin d'obturer 1' intervalle qui apparaîtrait autrement dans le joint lorsque les éléments s' approchent de leurs positions extrêmes, on prévoit un organe intérieur for- mant écran ou obturateur (non représenté). Cet organe peut être établi en tô- le et présente plus ou moins la forme d'un tonneau, pour s'adapter à la face sphérique intérieure de l'élément intérieur.
L'organe formant écran ou ob- turateur s'étend toutefois au-delà de la périphérie de l'élément intérieur 67 et présente une bride oblique orientée vers l'extérieur, destinée à s'a- dapter à coulissement sur la paroi interne de l'élément extérieur 65. Ainsi, l'organe obturateur ou écran possède une étendue limitée de mouvement angu- laire par rapport à l'élément intérieur et, lorsque celui-ci s'approche d'une position extrême quelconque,la bride de l'organe obturateur ou. écran'.-vient engager le tronçon decheminée, lequel la maintient dans une position de fonctionnement convenable.
Le joint de la coquille extérieure présente, comme on le voit une forme diagonale, afin de permettre une plus grande étendue de mouvement dans une direction, de façon qu'un angle plus aigu puisse être-formé entre la ma- chine verticale et la machine suivante.
Le joint entre la machine verticale et la rotule peut être décalé afin de réaliser un angle encore plus aigu. La matière déchargée sous pression de la première machine s'élève dans la rotule, laquelle forme une cuvette-ré- servoir, la matière étant ensuite reprise par l'effet d'auto-alimentation de la machine suivante, l'avancement de la matière étant favorisé par l'effet d' alimentation sous pression, si celui-ci s'exerce dans la cuvette-réservoir.
Afin d'empêcher le grain analogue de s'échapper vers l'extérieur à l'extrémité supérieure de chaque portion de cheminée, les deux arbres de commande peuvent être munis d'organes cylindriques ou tambours 20, comme dé- crit ci-dessus (figs. 6a, 6b), dont un est prévu de chaque côté de la roue à chaîne, les dits tambours 20 étant de préférence creux et à extrémités ouver- tes. Le diamètre des tambours est sensiblement égal au diamètre extérieur des roues à chaîne, ces tambours présentant des rainures longitudinales de dimen- sions suffisantes pour recevoir les organes de prise, l'écartement périphéri- que des rainures étant exactement égal à l'écartement des organes de prise le long des chaines.
Par conséquent, à mesure que chaque chaîne passe autour de la roue à chaîne, les organes de prise successifs s'engagent dans les rainures du tambour, déterminant ainsi un cylindre complet,, au-delà duquel le grain ou analogue ne peut pas s'échapper en quantité appréciable. Eventuellement, on peut prévoir une plaque racleuse, le bord de cette plaque étant en contact serré avec la surface du cylindre ou du tambour, ou étant pressée élastiquement contre cette surfaceg de façon ' à produire un joint intime.
Les divers joints ou accouplements ainsi que le système de comman- de à moteur sont applicables à toutes les machines prévues selon l'inventiono
L'invention permet ainsi d'établir un mode de réalisation extrême- ment souple d'un dispositif transporteur ou élévateur, dans lequel un nombre quelconque de tronçons peuvent être accouplés les uns aux autres suivant la distance sur laquelle le grain ou analogue doit être transporté.
On a constaté qu'il était avantageux dans certains cas d'alimenter le premier tronçon à double chaîne depuis un transporteur ou élévateur de cons- truction différente, par exemple un élévateur comportant un seul organe d'en- traînement muni d'organes de prise en forme de plaques ou évidés du type clas- sique.
L'invention est applicable à des transporteurs et élévateurs pour ma- tière en vrac, munis de deux organes d'entraînement sans fin se déplaçant côte à côte, ou autrement.
Les chaînes peuvent être d'un type quelconque, tandis que les orga- nes de prise peuvent être par exemple évidés, partiellement évidés, partielle- ment pleins ou pleins. Ils peuvent en outre être fixés rigidement par rapport aux chaînes, ou être montés à oscillation ou à basculement dans certaines limi- tes.
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Le réservoir peut être supprimé.
Le raccord d'entrée 2a peut être droit (Fig. Id), c'est-à-dire que, en dépit du fait que l'enveloppe extérieure 19 est évasée en 12 afin de recevoir les roues à chaîne inférieures 11, les bords du raccord d'entrée 2a sont situés directement sous les extrémités inférieures des parois de la cheminée 1, de sorte que l'extrémité supérieure 2b de la paroi de la cheminée d'une autre machine peut être située directement sous les extrémités des pa- rois de la machine supérieure ou être alignée avec ces extrémités en vue d'un avancement horizontal des matières ou dans une position'intermédiaire'en vue
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d'une alimentation suivant tSldiBectiôn inclinés.
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Les machines supérieure et inférieure peuvent être réunies à la ligne de jonction par des brides à boulonner ou par d'autres moyens. Lorsqu'il est fait usage d'un entraînement horizontal ou incliné, le joint peut être coudé, par exemple curviligne.
Cependant, il est possible, dans certains cas, que les machines in- dividuelles perdent dans une certaine mesure leur caractère distinctif pour la raison que les parois avant et arrière de la cheminée peuvent être établies en longues pièces de tôle par exemple, de sorte que les deux autres parois de la cheminée, c'est-à-dire là ou les chaînes sont engagées sur les extrémités de la cheminée, indiqueront l'extrémité d'alimentation de chaque machine faisant partie de la série.
Les tronçons de cheminée peuvent être disposés en vue d'effectuer le transport obliquement vers le bas. On peut employer n'importe quel mode de commande.
REVENDICATIONS.
1. Transporteur pour matières en vrac présentant une cheminée le long de laquelle une série d'organes d'entraînement se déplacent en synchro- nisme, tout en étant écartés les uns des autres, en vue de faire avancer la matière à transporter dans l'espace compris entre ces organes d'entraînement, les dits organes présentant des dimensions et une disposition telles qu'une pression analogue à celle engendrée au sein de fluides se développe dans la matière à transporter, ladite pression étant utilisée pour refouler la dite matière au-delà de l'espace compris entre les dits organes d'entraînement.
2. Transporteur pour matières en vrac comportant une cheminée le long de laquelle plusieurs organes d'entraînement se déplacent en synchronisme, et sont écartés les uns des autres, de façon à faire avancer la matière.à trans- porter dans l'espace entre les dits organes d'entraînement, ces organes étant disposés de telle manière que les organes d'entraînement quittent la cheminée avant le point de déchargement de la dite matière.
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