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DISPOSITIF DE VERROUILLAGE,NOTAMMENT POUR PORTES ET FENETRES.
Les dispositifs de verrouillage des fenêtres, par exemple, com- prennent habituellement des crémones ou des tiges à crochet tournantes qui pénètrent dans des logements prévus dans le bâti dormant. Ces tiges ou crémo- nes sont actionnées au moyen d'une espagnolette ou d'une poignée tournante qui commande la fermeture et l'ouverture par deux mouvements de sens opposés.
La présente invention a pour objet un dispositif de verrouillage dans lequel la poignée tournante est remplacée par une poignée, fixée sur le châssisdont une partie formant organe de préhension coulisse à l'inté- rieur de la poignée fixe sous l'action de l'étreinte de la main. Des moyens, disposés à l'intérieur du corps de la poignée, permettent de transformer le mouvement de translation de l'organe de préhension mobile en mouvement de translation orthogonal.
Selon une forme de réalisation particulièrement avantageuse, on utilise en combinaison avec la poignée des crémones qui sont rappelées au- tomatiquement par des ressorts et forment ainsi des gâches analogues aux gâ- ches de serrures connues.
Les moyens qui permettent la transformation du mouvement de trans- lation de l'organe de préhension en mouvement de translation orthogonal sont de préférence des leviers de sonnette en forme de L qui sont rappelés auto- matiquement par des ressorts de torsion en entraînant l'organe mobile.
Un tel dispositif de verrouillage est notamment applicable aux fenêtres et portes ordinaires et aux portes à deux vantaux par exemple, mais il présente un intérêt particulier pour les portes coulissantes telles que les portières des véhicules, par exemple les portières de wagons et portes analogues, car la poignée ne présente aucun organe mobile extérieur qui pourrait provoquer des risques d'accrochage des vêtements.
Le dispositif de gâche à ressort de rappel se prête très bien à une telle utilisation et l'on peut utiliser en combinaison une crémaillère
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portée par le bâti fixe de la porte, ce qui permet de la fixer dans toute po- sition désirée. Ceci est intéressant également lorsque le dispositif de ver- rouillage est monté sur. une fenêtre à guillotine telle que les fenêtres des wagons ou les fenêtres de guichets par exemple.
Un tel dispositif présente donc des avantages nombreux parmi les- quels on peut citer sa facilité de fabrication puisque le nombre de pièces estréduit et que la plupartpeuvent être obtenues par moulage et, en consé- quence, son prix de revient peu élevé. La simplicité du fonctionnement et sa robustesse permettent une mise en service dans des établissements ou véhi- cules publics sans risque de détériorations ou d'accidents.
La description qui va suivre, en regard des dessins annexés à ti- tre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre comment l'invention peut être mise en oeuvre.
La figure 1 représente un dispositif de fermeture suivant l'inven- tion en élévation avec arrachements partiels.
La figure 2 est une vue en coupe par II-II de la figure 1.
La figure 3 est une demi-vue de la poignée seule montrant l'aspect extérieur du mécanisme de commande.
La figure 4 est une vue en élévation de la poignée.
La figure 5 représente schématiquement l'application du dispositif à un bâti à crémaillère.
Le dispositif de verrouillage comporte une poignée fixe en forme de U dont les deux branches sont fixées à leurs bases 1 sur un châssis mo- bile de fenêtre 2 par des vis 3 qui pénètrent dans des trous taraudés 4 des pattes 1.
La poignée présente également une section en U, les deux branches étant rainurées pour former des glissières 5 dans lesquelles coulisse un or- gane mobile de préhension 6 muni de deux patins 7. L'organe mobile 6 présen- te une ouverture 8 pour le passage des doigts, la paume de la main s'appuyant sur la partie 9 de la poignée.
Dans les pattes 1 de la poignée sont montés pivotants sur des bro- ches fixes 10 des leviers de sonnette en forme de L, dont le doigt extérieur 11 est renforcé à son extrémité pour former une tête en forme de came 12.
L'autre branche du levier forme un doigt 13 qui s'engage dans une entaille 14 prévue dans l'organe mobile. Un ressort de torsion 15 rappelle automati- quement le levier de sonnette dans la position représentée.
Lorsqu'on agit sur l'organe mobile 6 en serrant la main, il cou- lisse dans la poignée fixe et entraîne le doigt 13, et par conséquent les doigts 11 qui tournent autour des broches 10 en se rapprochant l'un de l'au- tre. Il suffit de relâcher-l'étreinte de la main pour que les ressorts 15 rappellent les leviers en sens opposé en ramenant l'organe 6 dans sa premiè- re position.
Sur le châssis mobile 2 qui forme une gorge à fond plat 16 coulis- sent deux crémones 17 qui sont guidées par des ergots 18, fixés sur le châs- sis 2, qui s'engagent dans des glissières 19 creusées dans les crémones. Deux ressorts à boudin plats 20 repoussént les crémones en les écartant l'une de l'autre et ces ressorts sont maintenus par une butée de fixation 21 appli- quée au fond de la gorge 16 par des vis 22. Ces extrémités 23 des crémones sont sectionnées en biais comme une gâche de serrure et s'engagent dans un pêne 24 prévu dans le bâti dormant 25 de la fenêtre.
Les crémones présentent des entailles 26 dans lesquelles s'en- gagent les têtes 12 des doigts 11 et l'ensemble des crémones des ressorts et des doigts 11 est recouvert par un fer 27 en forme de U, qui n'est pas re- présenté sur la figure 1 pour plus de clarté.
Pour fermer la fenêtre, il suffit de pousser les battants, la gâ-
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che 23 pénètre dans le pêne 24 sous l'action des ressorts 20. Pour ouvrir, on saisit l'organe de préhension et on serre la main. Les doigts 11 agis- sent et dégagent les gâches 23 des pênes 24. Le mouvement est naturel puis- qu'on tire vers soi la fenêtre. Lorsqu'on lâche la poignée, les ressorts 20 repoussent automatiquement les gâches.
Sur la figure 5 est représenté schématiquement un exemple d'ap- plication à une porte coulissante 28 dont le chambranle présente une cré- maillère 29. Une gâche 23a, analogue à la gâche 23.formée par la crémone 17 de la figure précédente, pénètre dans les entailles de la crémaillère, verrouillant la porte dans la position désirée. La poignée de commande, analogue à la poignée précédente, n'a pas été représentée.
Il va de soi que, sans sortir du cadre de l'invention, on pour- rait apporter des modifications aux formes de réalisation qui viennent d' être décrites; notamment, en ce qui concerne les ressorts de rappel de l'or- gane mobile ou des gâches. La transformation du mouvement de translation de l'organe mobile en mouvement orthogonal pourrait être effectuée par un engrenage à crémaillère par exemple. Le dispositif de verrouillage pourrait être utilisé sur une fenêtre à guillotine, ou les doigts de commande pour- raient agir sur des crémones de fenêtre ordinaire convenablement entaillées.
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LOCKING DEVICE, ESPECIALLY FOR DOORS AND WINDOWS.
Window locking devices, for example, usually include cremones or rotating hook rods which penetrate into recesses provided in the frame. These rods or cremones are actuated by means of a Spanish handle or a rotating handle which controls the closing and opening by two movements in opposite directions.
The present invention relates to a locking device in which the rotating handle is replaced by a handle, fixed to the frame, a part of which forming a gripping member slides inside the fixed handle under the action of the grip. from the hand. Means, arranged inside the body of the handle, make it possible to transform the translational movement of the mobile gripping member into orthogonal translational movement.
According to a particularly advantageous embodiment, use is made in combination with the handle of cremones which are automatically biased by springs and thus form keepers similar to the strikes of known locks.
The means which allow the transformation of the translational movement of the gripping member into orthogonal translational movement are preferably L-shaped doorbell levers which are automatically biased by torsion springs driving the member. mobile.
Such a locking device is particularly applicable to ordinary windows and doors and to two-leaf doors for example, but it is of particular interest for sliding doors such as vehicle doors, for example wagon doors and similar doors, because the handle does not have any external movable member which could cause the clothes to get caught.
The spring return strike device is very suitable for such use and a rack can be used in combination.
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carried by the fixed frame of the door, which allows it to be fixed in any desired position. This is also of interest when the locking device is mounted on. a sash window such as the windows of the wagons or the windows of counters for example.
Such a device therefore has numerous advantages, among which one can cite its ease of manufacture since the number of parts is reduced and most of them can be obtained by molding and, consequently, its low cost price. The simplicity of operation and its robustness allow it to be put into service in establishments or public vehicles without risk of damage or accidents.
The description which follows, with reference to the appended drawings by way of non-limiting examples, will make it clear how the invention can be implemented.
FIG. 1 shows a closure device according to the invention in elevation with partial cutouts.
Figure 2 is a sectional view through II-II of Figure 1.
Figure 3 is a half-view of the handle alone showing the external appearance of the control mechanism.
Figure 4 is an elevational view of the handle.
FIG. 5 schematically represents the application of the device to a rack frame.
The locking device comprises a fixed U-shaped handle, the two branches of which are fixed at their bases 1 on a movable window frame 2 by screws 3 which enter the threaded holes 4 of the tabs 1.
The handle also has a U-shaped section, the two branches being grooved to form slides 5 in which slides a movable gripping member 6 provided with two pads 7. The movable member 6 has an opening 8 for the passage. fingers, the palm of the hand resting on part 9 of the handle.
L-shaped doorbell levers are mounted in the lugs 1 of the handle to pivot on fixed pins 10, the outer finger 11 of which is reinforced at its end to form a cam-shaped head 12.
The other branch of the lever forms a finger 13 which engages in a notch 14 provided in the movable member. A torsion spring 15 automatically returns the doorbell lever to the position shown.
When one acts on the movable member 6 by shaking the hand, it slides in the fixed handle and drives the finger 13, and consequently the fingers 11 which rotate around the pins 10 by approaching one of the other. It suffices to release the grip of the hand for the springs 15 to return the levers in the opposite direction by returning the member 6 to its first position.
On the movable frame 2 which forms a flat-bottomed groove 16, slide two cremones 17 which are guided by lugs 18, fixed on the frame 2, which engage in guides 19 hollowed out in the cremones. Two flat coil springs 20 push back the cremones by moving them away from one another and these springs are held by a fixing stop 21 applied to the bottom of the groove 16 by screws 22. These ends 23 of the cremones are Sectioned at an angle like a lock keeper and engage in a bolt 24 provided in the dead frame 25 of the window.
The cremones have notches 26 in which the heads 12 of the fingers 11 engage and the assembly of the cremones of the springs and the fingers 11 is covered by a U-shaped iron 27, which is not shown. in Figure 1 for clarity.
To close the window, all you have to do is push the shutters, the
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che 23 penetrates into the bolt 24 under the action of the springs 20. To open, the gripping member is grasped and the hand is shaken. The fingers 11 act and release the keeps 23 from the bolts 24. The movement is natural since the window is pulled towards you. When the handle is released, the springs 20 automatically push the strikers back.
In FIG. 5 is schematically represented an example of application to a sliding door 28, the frame of which has a rack 29. A keeper 23a, similar to the keeper 23 formed by the bolt 17 of the preceding figure, penetrates in the slots in the rack, locking the door in the desired position. The control handle, similar to the previous handle, has not been shown.
It goes without saying that, without departing from the scope of the invention, it is possible to make modifications to the embodiments which have just been described; in particular, as regards the return springs of the movable member or of the keeps. The transformation of the translational movement of the movable member into orthogonal movement could be effected by a rack gear for example. The locking device could be used on a sash window, or the control fingers could act on suitably notched ordinary window gears.