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LAMPE OSCILLATRICE.-
La présente invention a pour objet une lampe oscillatrice compor- tant un tube à décharge électrique dans un gaz raréfié, soumis à une tension inférieure à la tension de décharge, dont la décharge provoque une propagation rapide d'ions, qui sont utilisés à une certaine distance de leur zone de for- mation,et avec un décalage dans le temps, pour provoquer une nouvelle déchar- ge dans le tube à décharge électrique, et ainsi de suite.
Suivant un premier mode de réalisation, les ions provoqués par la décharge du tube à décharge, ionisent un second tube à décharge électrique dans un gaz raréfié dont les électrodes sont soumises à une tension inférieure à la tension de décharge, une décharge se produit dans ce second tube avec un certain décalage dans le temps, et le même phénomène se reproduit du second au premier tube, et ainsi de suite.
A cet effet, les deux tubes à décharge sont réunis par un conduit dont la longueur est choisie pour qu'il soit parcouru par les ions dans un temps correspondant au déphasage désiré.
Il est bien entendu que, par tube à décharge, on a voulu désigner l'ensemble constitué par deux électrodes dans une enceinte de forme quelconque, qui peut notamment ne pas être tubulaire; l'ensemble des deux électrodes ou chaque ensemble de deux électrodes peut être disposé de toute manière appro- priée à l'intérieur de la dite enceinte.
Du reste, la propagation rapide d'ions provoquée par la décharge dans le tube à décharge électrique, peut être utilisée de toute autre manière pour provoquer, avec un décalage dans le temps, une nouvelle décharge dans le tube en question, et ainsi de suite; c'est ainsi que cette propagation rapide d'ions peut être utilisée pour faire fonctionner un dispositif d'amorçage quel- conque du tube à décharge.
Le dessin annexé à la description correspondante permettront de mieux comprendre l'invention.
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La figure 1 est une vue schématique d'un premier mode de réali- sationo
La figure 2 montre les variations de tension en cours de fonc- tionnement.
La figure 3 est une vue schématique d'un second mode de réali- sation de l'invention.
La figure 4 montre les variations correspondantes de la tension en cours de fonctionnement.
La figure 5 montre une première variante.
La figure 6 montre une seconde variante.
La figure 7 est une vue schématique d'un autre mode de réalisation de l'invention.
La figure 8 montre une variante de ce mode de réalisation.
La lampe représentée à la figure 1 comporte deux tubes en quartz 1 et 2 reliés par un conduit 3 également en quartz ; chacun de ces tubes, deux électrodes 4 et 5 d'une part, et 6 et 7 d'autre part, sont disposées face à face; le tube 1 comporte, en outre, une électrode d'amorçage 8, disposée à une très faible distance de l'ordre du millimètre, par exemple, de l'électrode 4.
Les électrodes 4 et 5 sont réunies aux bornes 9 et 10 entre les- quelles existe une différence de potentiel appropriée, avec interposition d'une résistance 11; une capacité 12 est montée en parallèle avec le tube 1
Les électrodes 6 et 7 sont également réunies à des bornes 13 et 14, entre lesquelles existe une différence de potentiel appropriée, avec in- terposition d'une résistance 15 ; capacité 16 est montée en parallèle avec le tube 2.
En supposant qu'une différence de potentiel de 1. 500 volts soit nécessaire dans les conditions de travail pour provoquer des décharges dans les tubes 1 et 2, on peut utiliser convenablement une différence de potentiel de 1.100 volts aux bornes 9 et 10, et 13 et 14; aucun courant ne passera donc ni dans le tube 1, ni dans le tube 2.
Supposons tout d'abord que le tube 3 soit scellé en son milieu.
Si on produit une décharge très brève entre l'électrode 4 et l'électrode d'amorçage 8, en appliquant une différence de potentiel de 1.100 volts par exemple, cette décharge provoque une forte ionisation de l'espace compris entre ces deux électrodes et une dispersion des ions à l'intérieur de l'ampoule 1 et évidemment aussi dans le conduit 3. Il en résulte que, même à la tension insuffisante de 1.100 volts existant entre les électrodes 4 et 5, une décharge se produit. Celle-ci entraîne une chute de tension à la résis- tance 11, jusqu'à la valeur 700 volts, valeur correspondant à l'extinction de l'arc. Les valeurs réciproques de la résistance 11 et de la capacité 12 sont choisies de façon telle que la constante de temps, lors de la décharge, est très petite.
Après l'extinction de la lampe, la tension entre les deux élec- trodes reprend sa valeur initiale de 1,100 volts, c'est-à-dire inférieure à la tension d'amorçage et aucun autre amorçage ne se produit plus par consé- quent.
Examinons maintenant les phénomènes accompagnant la décharge qui se produit entre les électrodes 4 et 5.
1 Les molécules existant avant la décharge dans l'espace compris entre les électrodes 4 et 5 se transforment partiellement en ions positifs et négatifs.
2.- L'espace entre les deux électrodes devient ainsi très bon conducteur.
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3 La décharge est accompagnée par une élévation considérable de la température du gaza
4 Cette élévation de température entraîne la dilatation du gaz ionisé. Au moment de la décharge, il y a donc entre les différentes par- ties de la lampe des différences de pression, qui tendent à s'équilibrer ra- pidement. Par conséquent, les ions se répartissent un peu partout dans le tube 1 et dans la partie accesible du conduit 3.
Examinons maintenant ce 'qui se passe dans la lampe telle qu'elle est utilisée effectivement, le conduit 3 n'étant plus scellé en son milieu et permettant, par conséquent, une libre communication entre les deux tubes 1 et 2. Lors d'une décharge entre les électrodes 4 et 5 du tube 1, il y a donc, comme il vient d'être expliqué, une forte dilatation du gaz ionisé et une dis- persion des ions. Certains de ces ions arriveront à travers le conduit 3 dans le tube 2. L'expérience a montré que la quantité de ces ions est relativement très élevée et que ces derniers peuvent, dans certaines conditions, déclencher une décharge entre les électrodes 6 et 7 du tube 2.
Le temps écoulé entre la décharge dans le tube 1 et celle dans le tube 2 dépend essentiellement de l'in- tensité de la décharge dans le tube 1, de la température ambiante et de la longueur du conduit 3 reliant les deux tubes 1 et 2. Pour une lampe donnée, cette intensité est évidemment: au moment de la décharge, fonction de la ré- sistance 11 et de la résistance interne de la lampe. Etant donné que les deux , circuits sont identiques, les phénomènes dans le tube 2 sont les mêmes que dans le tube lo Les valeurs de la résistance 11 et de la capacité 12 sont choi- sies de façon telle que la constante de temps nécessaire pour que la tension aux bornes des électrodes 4 et 5 reprenne sa valeur initiale, soit inférieure au temps que nécessitent les ions pour traverser le conduit 3 reliant les tubes 1 et 2.
On en déduit que, lorsque les ions venant du tube 2 reviennent dans le tube 1, à la suite de la décharge dans le tube 2, la tension a de nou- veau atteint sa valeur initiale, correspondant à 700 volts. Ce phénomène se répète donc indéfiniment.
La figure 2 montre la répartition des tensions aux bornes des électrodes 4 et 5, d'une part, et 6 et 7 d'autre part, et leur décalage en fonction du temps. Les tensions sont portées en ordonnées et le temps en abscis- ses.
Pour une lampe donnée, on a obtenu les caractéristiques suivantes: amorçage de décharge correspondant à 1500 volts (par exemple en augmentant la tension aux bornes des électrodes 4 et 5 jusqu'à ce qu'une décharge se produi- se). L'extinction de l'arc est obtenue vers 700 volts. Comme ce graphique le montre, une tension continue de 1100 volts est appliquée aux électrodes 4 et 5, d'une part,et 6 et 7, d'autre part. Lors d'une décharge dans le tube 1, dé- clenchée par l'électrode d'amorçage 8, la tension aux bornes 4 et 5 descend jusqu'à la tension de l'extinction de l'arc, c'est-à-dire jusqu'à 700 volts, comme le montre la courbe a,b. Elle reprend sa valeur initiale après un temps très bref concrétisé par la courbe b,c et elle conserve cette valeur jusqu'au retour des ions venant du tube 2, ce qui se traduit sur le graphique par la partie rectiligne-e-d.
Une nouvelle décharge d, e, se produit alors, puis une charge e, f et un nouveau palier f, g, et ainsi de suite.
Les variations des tensions aux bornes des électrodes 6 et 7 du tube 2 sont représentées de même par la courbe a' b' c' d' e f g' qui est semblable à la courbe a b c d e f g avec un décalage de temps égal à la moi- tié du temps d'un cycle complet, c'est-à-dire que l'abscisse du point b' est égale à la moitié de la somme des abscisses des points a..et d.
Pratiquement, il est inutile d'avoir deux tensions séparées pour les tubes 1 et 2. La figure 3 montre un schéma de travail comportant une seule batterie de tension continue et un circuit oscillant constitué par un solénoi- de 17 et deux capacités 18 et 19.
Le solénoîde 17 est l'élément servant à l'utilisation du courant oscillant obtenu ; ilpeut, par exemple, être le solénoîde d'un four à haute
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fréquence.
La figure 4 montre quelle est alors la répartition des tensions en fonction du temps entre les points 20 et 21 du circuit, chacune des dents de scie abc,def, ...... correspondant à une décharge dans le tube I, tandis que chacune des dents de scie a', b', c', @ correspond à une décharge dans le tube 2. On voit que, dans ce cas, chaque décharge provoque'une chute de tension entre 20 et 21.
En appliquant une tension de 1100 volts entre les bornes 22 et 23, les capacités 18 et 19 se chargent, comme il a été expliqué plus haut.
Cette tension de 1100 volts est insuffisante pour provoquer une décharge.
Si on provoque une décharge très brève entre l'électrode 4 et l'électrode d'amorçage 8, cette décharge entraîne l'amorçage entre les élec- trodes 4 et 5 et court-circuite les capacités 18 et 19 à travers le solénoide 17. Ce dernier reçoit donc une impulsion de courant brève, mais intense. Cette décharge est oscillante.
Un certain temps après l'extinction de l'arc entre les électrodes 4 et 5 du tube 1, les ions arrivent dans le tube 2 par le processus déjà expli- qué Mais, avant que les ions n'arrivent dans le tube 2, la tension aux bornes 20 et 21 a repris sa valeur initiale. Il y a alors amorçage d'arc dans le tube 2 et ainsi de suite.
On a donc réalisé ainsi une génératrice d'oscillations qui peut être utilisée pour de nombreuses applications.
On obtient aisément 10.000 décharges par seconde et selon la construction de la lampe on peut l'utiliser pour alimenter un four à hautes fréquences de plusieurs KW.
Il est bien entendu que ces modes de réalisations de l'invention ont été décrits à titre purement indicatif et nullement limitatif et que de nombreuses modifications peuvent être apportées sans qu'on s'écarte pour cela du cadre de la présente invention ; ainsi notamment qu'on peut prévoir le refroidissement des électrodes 4, 5, 6 et 7 par un liquide tel que l'eau pour éviter un éehauffement exagéré.
Les lampes montrées aux figures 5'et 6 sont semblables à celles décrites aux figures précédentes si ce n'est que leur enceinte est de forme différente.
L'enceinte de la lampe montrée à la fig. 5 est constituée par un tube rectiligne à chacune des extrémités duquel sont groupées les deux électrodes 4 et 5, d'une part, 6 et 7 d'autre part, et dont la partie centra- le constitue le conduit 3, une électrode d'amorçage 8 ou tout autre dispositif d'amorçage, complète cette lampe.
La lampe représentée à la figo 6 diffère de la précédente unique- ment en ce que son enceinte est constituée par un tube en U.
Dans le mode de réalisation montré à la fig. 7, le tube à déchar- ge électrique 1 comprend comme précédemment les deux électrodes 4 et 5, re- liées aux bornes 9 et 10; l'électrode d'amorçage 8 et l'électrode 4 sont re- liées respectivement aux bornes 31,32 soumises à une différence de potentiel suffisante pour provoquer une décharge entre l'électrode 4 et l'électrode d'amorçage 8, quand le circuit d'amorçage est fermé en 33.
Le conduit 3 com- porte, à son extrémité opposée au tube 1, deux électrodes 34, 35, reliées électriquement respectivement à la borne 32 et à l'électrode 4
Le fonctionnement est -le suivant :
Pour amorcer la lampe, on court-circuite un instant les électrodes 34-35 par le contacteur 33 ; la différence de potentiel entre les bornes 31 et 32 provoque une très brève décharge entre l'électrode 4 et l'électrode d'amor- çage 8; cette décharge ionise 1?espace entre les électrodes 4 et 5 et provoque une décharge entre ces électrodes ; décharge provoque, à son tour, une. formation d'ions qui se propagent rapidement dans le tube 3 et se déchargent
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entre les deux électrodes 34 et 35;
l'espace entre ces deux électrodes de- vient conducteur et la différence de potentiel entre l'électrode 4 et l'électroae d'amorçage 8 dans le circuit 8, 31, 32, 34, 35, 4 est suffi- sante pour provoquer une nouvelle décharge entre la dite électrode 4 et l'électrode d'amorçage 8u
Le cycle recommence comme il vient d'être indiqué.
Une lampe de ce type est tout particulièrement stable et peut avantageusement être utilisée en télévision.
On peut, également, de façon connue en soi, remplacer l'élec- trode d'amorçage 8 par une spirale 36 et une petite capacité 37 qui donne- ront des résultats analogues.
Il est bien entendu que ces modes de réalisation de l'inven- tion ont été décrits à titre purement indicatif et nullement limitatif et que de nombreuses modifications peuvent être apportées sans qu'on s'écarte pour cela du cadre de la présente invention. 0-lest ainsi notamment que, bien qu'on ait représenté une source de courant électrique continue, la lampe peut aussi fonctionner avec du courant alternatif.
REVENDICATIONS.
1.- Une lampe oscillatrice comportant un tube à décharge élec- trique dans un gaz raréfié, caractérisée en ce qu'elle fonctionne sous une tension inférieure à la tension de décharge, sa décharge provoquant une pro- pagation rapide d'ions qui sont utilisés à une certaine distance de leur zone de formation, et avec un décalage dans le temps, pour provoquer une nouvelle décharge dans le tube à décharge et ainsi de suite.
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OSCILLATING LAMP.-
The present invention relates to an oscillating lamp comprising an electric discharge tube in a rarefied gas, subjected to a voltage lower than the discharge voltage, the discharge of which causes a rapid propagation of ions, which are used at a certain extent. distance from their formation zone, and with a time shift, to cause a new discharge in the electric discharge tube, and so on.
According to a first embodiment, the ions caused by the discharge from the discharge tube, ionize a second electric discharge tube in a rarefied gas whose electrodes are subjected to a voltage lower than the discharge voltage, a discharge occurs in this second tube with a certain time lag, and the same phenomenon occurs from the second to the first tube, and so on.
To this end, the two discharge tubes are joined by a conduit, the length of which is chosen so that the ions pass through in a time corresponding to the desired phase shift.
It is understood that, by discharge tube, we wanted to denote the assembly consisting of two electrodes in an enclosure of any shape, which may in particular not be tubular; the set of two electrodes or each set of two electrodes can be placed in any suitable manner inside said enclosure.
Moreover, the rapid propagation of ions caused by the discharge in the electric discharge tube can be used in any other way to cause, with a time shift, a new discharge in the tube in question, and so on. ; thus this rapid ion propagation can be used to operate any discharge tube initiator device.
The drawing appended to the corresponding description will make it possible to better understand the invention.
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Figure 1 is a schematic view of a first embodiment.
Figure 2 shows the voltage variations during operation.
Figure 3 is a schematic view of a second embodiment of the invention.
Figure 4 shows the corresponding variations in voltage during operation.
FIG. 5 shows a first variant.
Figure 6 shows a second variant.
Figure 7 is a schematic view of another embodiment of the invention.
FIG. 8 shows a variant of this embodiment.
The lamp shown in Figure 1 comprises two quartz tubes 1 and 2 connected by a conduit 3 also made of quartz; each of these tubes, two electrodes 4 and 5 on the one hand, and 6 and 7 on the other hand, are placed face to face; the tube 1 further comprises an ignition electrode 8, arranged at a very small distance of the order of a millimeter, for example, from the electrode 4.
The electrodes 4 and 5 are joined to the terminals 9 and 10 between which there is a suitable potential difference, with the interposition of a resistance 11; a capacity 12 is mounted in parallel with the tube 1
The electrodes 6 and 7 are also joined at terminals 13 and 14, between which there is an appropriate potential difference, with the interposition of a resistor 15; capacity 16 is mounted in parallel with tube 2.
Assuming that a potential difference of 1,500 volts is necessary under working conditions to cause discharges in tubes 1 and 2, a potential difference of 1,100 volts can be properly used at terminals 9 and 10, and 13 and 14; no current will therefore pass either in tube 1 or in tube 2.
First, suppose that tube 3 is sealed in the middle.
If a very brief discharge is produced between the electrode 4 and the starting electrode 8, by applying a potential difference of 1,100 volts for example, this discharge causes a strong ionization of the space between these two electrodes and a dispersion of the ions inside the bulb 1 and obviously also in the conduit 3. As a result, even at the insufficient voltage of 1,100 volts existing between the electrodes 4 and 5, a discharge occurs. This causes a voltage drop at resistor 11, down to the value 700 volts, a value corresponding to the extinction of the arc. The reciprocal values of the resistor 11 and of the capacitor 12 are chosen such that the time constant, during the discharge, is very small.
After the lamp has gone out, the voltage between the two electrodes returns to its initial value of 1.100 volts, that is to say lower than the ignition voltage and consequently no further ignition occurs. .
Let us now examine the phenomena accompanying the discharge which occurs between electrodes 4 and 5.
1 The molecules existing before the discharge in the space between electrodes 4 and 5 are partially transformed into positive and negative ions.
2.- The space between the two electrodes thus becomes a very good conductor.
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3 The discharge is accompanied by a considerable rise in the temperature of the gas
4 This rise in temperature causes expansion of the ionized gas. At the time of discharge, there are therefore pressure differences between the different parts of the lamp, which tend to equilibrate quickly. Consequently, the ions are distributed almost everywhere in the tube 1 and in the accessible part of the conduit 3.
Let us now examine what happens in the lamp as it is actually used, the conduit 3 no longer being sealed in its middle and therefore allowing free communication between the two tubes 1 and 2. During a discharge between the electrodes 4 and 5 of the tube 1, there is therefore, as has just been explained, a strong expansion of the ionized gas and a dispersion of the ions. Some of these ions will arrive through line 3 in tube 2. Experience has shown that the quantity of these ions is relatively very high and that they can, under certain conditions, trigger a discharge between electrodes 6 and 7 of the tube 2.
The time elapsed between the discharge in tube 1 and that in tube 2 depends essentially on the intensity of the discharge in tube 1, the ambient temperature and the length of the conduit 3 connecting the two tubes 1 and 2. For a given lamp, this intensity is obviously: at the time of discharge, a function of resistance 11 and of the internal resistance of the lamp. Since the two circuits are identical, the phenomena in tube 2 are the same as in tube lo The values of resistor 11 and capacitor 12 are chosen such that the time constant necessary for the voltage at the terminals of the electrodes 4 and 5 returns to its initial value, that is to say less than the time required for the ions to cross the conduit 3 connecting the tubes 1 and 2.
It can be deduced from this that when the ions coming from tube 2 return to tube 1, following the discharge in tube 2, the voltage a again reaches its initial value, corresponding to 700 volts. This phenomenon is therefore repeated indefinitely.
FIG. 2 shows the distribution of the voltages at the terminals of the electrodes 4 and 5, on the one hand, and 6 and 7 on the other hand, and their offset as a function of time. The tensions are plotted on the ordinate and the time on the abscissa.
For a given lamp, the following characteristics have been obtained: discharge initiation corresponding to 1500 volts (for example by increasing the voltage across the terminals of electrodes 4 and 5 until a discharge occurs). The extinction of the arc is obtained at around 700 volts. As this graph shows, a direct voltage of 1100 volts is applied to electrodes 4 and 5, on the one hand, and 6 and 7, on the other hand. During a discharge in tube 1, triggered by the ignition electrode 8, the voltage at terminals 4 and 5 drops to the voltage of the arc extinction, that is say up to 700 volts, as shown by curve a, b. It returns to its initial value after a very short time materialized by the curve b, c and it retains this value until the return of the ions coming from tube 2, which is reflected on the graph by the rectilinear part-e-d.
A new discharge d, e, then occurs, then a charge e, f and a new plateau f, g, and so on.
The variations of the voltages at the terminals of the electrodes 6 and 7 of the tube 2 are represented in the same way by the curve a 'b' c 'd' efg 'which is similar to the curve abcdefg with a time shift equal to half of the time of a complete cycle, that is to say that the abscissa of point b 'is equal to half the sum of the abscissa of points a..and d.
Practically, there is no need to have two separate voltages for tubes 1 and 2. Figure 3 shows a working diagram comprising a single DC voltage battery and an oscillating circuit consisting of a solenoid of 17 and two capacitors 18 and 19 .
The solenoid 17 is the element serving to use the oscillating current obtained; it can, for example, be the solenoid of a high
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frequency.
Figure 4 shows what then is the distribution of the voltages as a function of time between points 20 and 21 of the circuit, each of the saw teeth abc, def, ...... corresponding to a discharge in the tube I, while each of the saw teeth a ', b', c ', @ corresponds to a discharge in the tube 2. It can be seen that, in this case, each discharge causes a voltage drop between 20 and 21.
By applying a voltage of 1100 volts between terminals 22 and 23, capacitors 18 and 19 are charged, as explained above.
This voltage of 1100 volts is insufficient to cause a discharge.
If a very brief discharge is caused between the electrode 4 and the starting electrode 8, this discharge causes the ignition between the electrodes 4 and 5 and short-circuits the capacitors 18 and 19 through the solenoid 17. The latter therefore receives a short but intense current pulse. This discharge is oscillating.
A certain time after the extinction of the arc between electrodes 4 and 5 of tube 1, the ions arrive in tube 2 by the process already explained. But, before the ions arrive in tube 2, the voltage at terminals 20 and 21 has returned to its initial value. There is then arcing in tube 2 and so on.
An oscillation generator has therefore been produced which can be used for numerous applications.
We easily obtain 10,000 discharges per second and depending on the construction of the lamp can be used to power a high frequency oven of several KW.
It is understood that these embodiments of the invention have been described purely as an indication and in no way limiting and that numerous modifications can be made without departing for this from the scope of the present invention; thus, in particular, provision can be made for the electrodes 4, 5, 6 and 7 to be cooled by a liquid such as water to avoid excessive heating.
The lamps shown in Figures 5 ′ and 6 are similar to those described in the previous figures except that their enclosure is of a different shape.
The housing of the lamp shown in fig. 5 is constituted by a rectilinear tube at each end of which are grouped the two electrodes 4 and 5, on the one hand, 6 and 7 on the other hand, and the central part of which constitutes the conduit 3, an electrode of ignition 8 or any other starting device, completes this lamp.
The lamp shown in figo 6 differs from the previous one only in that its enclosure is formed by a U-tube.
In the embodiment shown in FIG. 7, the electric discharge tube 1 comprises, as previously, the two electrodes 4 and 5, connected to the terminals 9 and 10; the starting electrode 8 and the starting electrode 4 are respectively connected to the terminals 31,32 subjected to a potential difference sufficient to cause a discharge between the electrode 4 and the starting electrode 8, when the circuit boot is closed at 33.
The conduit 3 comprises, at its end opposite the tube 1, two electrodes 34, 35, electrically connected respectively to the terminal 32 and to the electrode 4.
The operation is as follows:
To start the lamp, the electrodes 34-35 are short-circuited for a moment by the contactor 33; the potential difference between terminals 31 and 32 causes a very brief discharge between electrode 4 and starting electrode 8; this discharge ionizes the space between electrodes 4 and 5 and causes a discharge between these electrodes; discharge causes, in turn, a. formation of ions which propagate rapidly in tube 3 and discharge
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between the two electrodes 34 and 35;
the space between these two electrodes becomes conductive and the potential difference between the electrode 4 and the starting electrode 8 in the circuit 8, 31, 32, 34, 35, 4 is sufficient to cause a new discharge between said electrode 4 and the ignition electrode 8u
The cycle begins again as just indicated.
A lamp of this type is very particularly stable and can advantageously be used in television.
It is also possible, in a manner known per se, to replace the starting electrode 8 by a spiral 36 and a small capacitor 37 which will give similar results.
It is understood that these embodiments of the invention have been described purely as an indication and in no way limiting and that numerous modifications can be made without departing for this from the scope of the present invention. 0-ballast thus in particular that, although a DC source of electric current has been shown, the lamp can also operate with alternating current.
CLAIMS.
1.- An oscillating lamp comprising an electric discharge tube in a rarefied gas, characterized in that it operates at a voltage lower than the discharge voltage, its discharge causing a rapid propagation of ions which are used at a certain distance from their formation zone, and with a time shift, to cause a new discharge in the discharge tube and so on.