BE493488A - - Google Patents

Info

Publication number
BE493488A
BE493488A BE493488DA BE493488A BE 493488 A BE493488 A BE 493488A BE 493488D A BE493488D A BE 493488DA BE 493488 A BE493488 A BE 493488A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
chamber
particles
air
ore
mass
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Publication of BE493488A publication Critical patent/BE493488A/fr

Links

Classifications

    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C22METALLURGY; FERROUS OR NON-FERROUS ALLOYS; TREATMENT OF ALLOYS OR NON-FERROUS METALS
    • C22BPRODUCTION AND REFINING OF METALS; PRETREATMENT OF RAW MATERIALS
    • C22B1/00Preliminary treatment of ores or scrap
    • C22B1/02Roasting processes
    • C22B1/10Roasting processes in fluidised form

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Manufacturing & Machinery (AREA)
  • Geochemistry & Mineralogy (AREA)
  • Geology (AREA)
  • General Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Environmental & Geological Engineering (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Metallurgy (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Manufacture And Refinement Of Metals (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  "PROCEDE DE GRILLAGE DES MINERAIS SULFUREUX" 
La présente invention concerne le grillage des minerais sulfureux et plus particulièrement, un nouveau procédé de grillage de ces minerais. 



   Le grillage des minerais sulfureux pose plusieurs problèmes parfois si incompatibles entre eux qu'il est né- cessaire de trouver un compromis entre les conditions opératoires pour obtenir des résultats satisfaisants. Lors- 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 qu'on   chauffe   un   minerai   sulfureux en présence d'un   excès   d'air, le sulfure se   transforme   en oxyde avec   dégagement   d'anhydride   sulfureux.     Pour   que le sulfure puisse subir l'ac- tion dc   l'air     d'une   manière appropriée, on   grille générale-     ment   le sulfure sous forme   (Le   couche mince.

   On   agite     le     aine-   rai pour   faciliter   cette action et on le fait   avancer   pro- gressivement   d'une   sole sur la suivante,   pour   rendre la du rée de l'exposition à l'action de l'air   suffisamment   longue et   réaliser   ainsi le   degré   de   grillage   voulu.

   Bien   que   la vitesse   d'oxydation   du sulfure   augmente   en fonction de la température, la température   ,le   grillage est limitée   par   le risque   (le     fusion   ou de   commencement   de fusion de la   masse   de particules   dans   la couche de minerai sur la sole. Cette fusion de la couche   empêche   l'oxydation complète   pendant   le traitement de   grillage   à cause du   mauvais   contact entre le sulfure et l'air. En conséquence, on ne peut opérer qu'à température plus modérée aux dépens de la   durée   du   grillage.   



   Le   grillage   s'effectue   aussi   par   d'autres     procédés,   lorsque les conditions le   permettent.   Par exemple, il s'ef- fectue par   soufflage   lorsque la masse   agglomérée   qu'on ob tient peut être   utilisée     comme   telle   dans   des   opérations     ultérieures   ou lorsqu'il est possible économiquement de la broyer   avant   ce traitement ultérieur.

   Bien que par le grilla- ge par   soufflage   l'anhydride sulfureux ait   tendance   à se séparer rapidement de la masse de minerai, en rendant ainsi le sulfate moins susceptible de se former, ce procédé exi- ge la présence   d'un   diluant inerte pour empêcher cette   fu-   sion   qui/empêcherait   l'air de venir en contact avec le mi-   nerai.   Le grillage en suspension a aussi   donné   des   résultats     satisfaisants,   mais ce procédé n'est applicable   qu'aux   sul 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 fures à 1'état de fine division.

   La perte de minerai sous forme de poussière constitue un des problèmes difficiles du   grillage   en suspension et, dans certains cas, il est né- cessaire   d'agglomérer   le minerai   grille   à l'état de fine   division,   avant de pouvoir s'en servir   dans les   opérations suivantes. 



   Beaucoup de temps et d'efforts ont été consacrés par la Demanderesse à la recherche de la possibilité de griller les minerais sulfureux sous forme de couche flui-   difiée,   en supposant qu'on   pourrait  s'opposer à   la fâcheuse     tendance   de la couche de sulfure à fondre en   amenant   la cou- che fluidifiée dans un état approprié.

   Un des   avantages   bien connus du procédé de la   couche   fluidifiée consiste dans   la   dispersion rapide de la chaleur à partir d'un   point   chaud dans la charge entière,et cette dispersion est particuliculiè- rement avantageuse dans le   grillage   des   sulfures.   Les pre-   miers   efforts de la   Demanderesse   ont été consacrés au trai- tement des   concentrés   de sulfure   de sine   obtenus par le pro-   cédé   ordinaire   de   la flottation.

   Lorsqu'on prépare un mine- rai   de   sulfure de zinc en vue de le concentrer par le procé- dé de flottation, on le broie généralement -Le façon à le fai re passer en totalité à travers un tamis à ouverture de mailles de 144 microns . A la suite de ce broyage, 50% environ du minerai broyé passent aussi à travers un. tamis de 76 microns et une portion de ce produit est assez fine pour passer à travers un tamis de 44 microns ou   à   mailles encore plus fine.

   Ces fines ont une surface hors de   pro-   portion avec leur masse.   On   a constaté   que,   lorsque   l'air   qui sert à les griller dans une couche fluidifiée vient en 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 contact avec leur grande surface, la   réaction     très rapide   entre   1 ';

  .iL   et le sulfure   dégage   une   quantité de   chaleur    si   grande que des températures très élevées   s'établissent lo-   calment et que l'action de dispersion exercée   par   la couche fluidifiée n'est pas assez efficace pour éviter la forma- tion de ces points   chauds.   Il en résulte que le   minerai com-   mence à fondre en ces points, en s'opposant à l'action de la couche fluidifiée et en accélérant ainsi la formation de nouvelles masses fondues ou   agglomérées.

   Une   autre dif- ficulité a été rencontrée dans le traitement du minerai à l'état de fille division, en couche fluidifiée et consiste dans la perte   par   la formation de poussières dans la   charge.   Cette formation est provoquée par la   grande vitesse   des gaz qui est nécessaire pour fluidifier convenablement des particules de 144 microns et qui est suffisante pour entraîner avec les   gaz les   très fines particules qui y sont en suspension. 



     Pour   remédier à ces   inconvénients,   on a   aggloméré   le minerai à l'état de fine division, 'en   particules   d'une grosseur   suffisante   pour réduire au miniumu 1'entraiment   par     soufflage de     minerai hors   de la couche.   On   injecte dans la portion inférieure de la couche une quantité d'air   suffi-   sante   pour     maintenir la   couche à l'état fluidifié.

   On ob- tient un grillage efficace en   agitant   ainsi la couche   (le   minerai à la température de   grillage   pendant un temps   suffi-     sant   pour que le   minerai   vienne en contact avec une quanti- té d'air légèrement supérieure à celle qui est théorique- ment   nécessaire pour   effectuer le   grillage.     On     réduit au   minimum la formation du   sulfate   du fait qu'on   entrait  les   agglomérés grillés   à la. partie inférieure de la couche du four, tandis que l'anhydride   sulfureux sort   à la partie 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 
 EMI5.1 
 supérieure de 1c- couche.

   .jais ce procédé n'a pas pu être   appliqué   à une   opération   continue, car le   minerai   grillé 
 EMI5.2 
 sortant du four contient inévitablement une quantité appré- ci--,ble due minerai frais non grillé. On peut remédier à cet inconvénient dans une large mesure en modifiant l'opérati- on pour effectuer le   grillage   en   couche     fluidifiée   par   une   
 EMI5.3 
 opération en plusieurs stades dans laquelle les hiatières solides progressent d'une grille à la suivante à contre- courant par rapport à l'air Cle flu:Uiilico.tion..E\.is le mine- rai a tendance; dans ce cas, à s'agglomérer dans les angles des grilles oÙ- 1 y i.1Sito:cioll y)1.'OVO .''y'?C 'E? s3 c,'r-'  11 air aE i'1 LllCi¯l:i 1- cation est insuffisante.

   De .:.Ül1-S les grilles Multiples ont encore   l'inconvénient   de   rendre   les   couches   inaccessibles   dans   le   four.   



   La   Demanderesse   a découvert qu'il est possible d'effectuer le   grillage   en couche   fluidifiée   des   minorais   
 EMI5.4 
 sulfureux en plusieurs étapes, en établissant et en mainte- nant C/es étapes par des arrivées d'air distinctes, sans grilles ni autres ra.oyens mécaniques pour aaintenir les   divers     étages     (le     grillage.     L'opération   ainsi   réalisée   est   caractérisée par   tous les   avantages   des   essais   antérieurs et ne possède pas leurs   divers   inconvénients.

   Elle se ca   ractérise   en ce qu'on fait sortir de   l'étape     inférieur   les ,)articules   de     minerai     complètement     grillées,    tandis   que l'anhydride sulfureux sort par l'étage supérieur.Du fait de l'absence   de grilles     dans le   four dans   lequel   s'ef- fectue cette opération, les espaces morts   n'existent   plus et le   grillage     uniforme   du   minerai   est assuré   sans   risque 
 EMI5.5 
 de formation de couche agglomérée. 



    En   conséquence, le   procédé   de grillage du minerai 

 <Desc/Clms Page number 6> 

   sulfureux   suivant l'invention consiste à introduire les 
 EMI6.1 
 particules séparées due minerai d'une grosseur comprise entre 3,3 mm et &0010 microns (norme de Tylcr) et de préfé- ronce entre 2,0 1=nn -it 420 nierons, dans la partie supérieure   d'une     chambre     disposée     verticalement   et à   supporter   la 
 EMI6.2 
 niasse des particules de la charge sous forme de colonne fluidifiée   dans   la   chambre :

     1) en   introduisant   à la 
 EMI6.3 
 partie inférieure de la chambre une quantité d'air suffisante   pour     maintenir   la   nasse   de   particules   de   minerai   à   l'état de   fluide en   expansion,     d'une   densité   apparente   égale à 
 EMI6.4 
 environ 73-30 de la densité de :Le.. masse due particules de minerai chargées et : 2) en introduisant dans la charge, près de la partie inbermédiuire de la chambre, une seconde quantité d'air suffisante pour maintenir la masse des parti- cules ,'le;

   la ciia,n¯ je dans la chambre au-dessus de la masse précitée à l'état de fluide en expansion d'une densité appa- rente d' environ j5-?5,1 de la densité cle la masse due parti- cules de minerai   chargées.     L'allumage   du minerai s'effectue 
 EMI6.5 
 dans l'air de l'atmosphère de la chambre, les 2;az;

   de gril- lage contenant de l'anhydride sulfureux sortent à la   partie     supérieure     -:le   la chambre et le minerai grillé en sort à la partie   inférieure.   On   introduit   avec   avantage     une   troi- sième   partie     d'air     dans   la   chambre   à   une   assez   grande   dis- 
 EMI6.6 
 tance au-dessus du niveau de l'intI'oc1.LwtJion de la seconde   quantité     d'air,   et en quantité suffisante   pour     maintenir   
 EMI6.7 
 les particules c1c la charge au-dessus de ce point d'intro- duction,

   à l'état de fluide en expansion d'une densité appa- rente CQv11V1L'Oi2 ) c.'o/, de la densité (le la masse de pa1.-,ticu- les   chargées.   La   Demanderesse   a constaté de plus qu'il est   avantageux   de   maintenir     au-dessus   de   l'extrémité   supérieure 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 
 EMI7.1 
 ¯le la chambre, 0IJ o-.:

   communication directe avec elle, une masse de particules de la charje C-'une section trans- ) v8:cs.:Üe .:,)!-Lis ',;1-"2.rlle vue cc:Ùl de la chambre cette niasse de particules de la charge ctant maintenue à l'état de fluide en   expansion     par   le   courant     ascendant     des.Gaz   
 EMI7.2 
 sortant de l'extrémité supérieure de la ChE\1iÍl:vre. 



  Ces caractéristiques ainsi que èL'[.;.utreié.'2'ct6- ristiques nouvelles de l'invention sont faciles à compren- dre   d'après   la description   détaillée   ci-après et en se re-   portant   aux dessins annexés   sur   lesquels ? 
 EMI7.3 
 la =é 1% , 1 est une coupe verticale d'un four pro- pre à la mise en oeuvre du procédé   suivant   l'invention, la fig. 2 est   une.   coupe verticale d'une autre for- me de four qui se compose de plusieurs fours tels que celui de la   fi ;,   1. 



   Le four de la fig 1   comprend   une chambre disposé verticalement en forme de colonne de section transversale   sensiblement   constante sur toute sa   longueur. L'extrémité     supérieure   de   la     chambre     communique   de préférence   par   un   raccordement   de section   croissante 2   avec une chambre   supérieure 2.   de toute   forme     désirée   et   ,-le   section trans- 
 EMI7.4 
 versale sensiblem2nt plus grande que celle de la clla ',lor8 1. 



    L'air     peut     arriver   à la   partie     inférieure   de la   chambre     1 ;en   forme de colonne   par   une ou   plusieurs     tubulures   d'ad- mission   d'air     4   pourvue de   robinets   ou   vannes   et une se- conde   arrivée     d'air   a lieu   par     une   ou   plusieurs   tubulures 
 EMI7.5 
 ?sLCÏi:

  l.SSl.0ï1 pourvues (le robinets ou vannes, disposées Li Luie assez grande distance au-dessus des tubulures d'j.d."   mission     d'air     inférieures   et à   -)eu   près au   voisinage   de la   partie     intermédiaire     (le   la   chambre   1 Une troisième   arrivée   

 <Desc/Clms Page number 8> 

 
 EMI8.1 
 d'air qui peut servir avec :lû 1'LiIC i-;%,ixia-..i-1 l'invention   ainsi     qu'on   le   verra   en   détail plus loin;

       peut     être     fournie   par des tuyères   latérales   ou   comme     l'indique     la   figure, 
 EMI8.2 
 par un tuycm 6 qui part de la partie supérieure du four et descend dans la chambre entforme de colonne 1, jusqu'en un point situé.à peu près à mi-distance entre '. seconde tubulure d'admission C'c¯1ï' et l'extrémité supérieure due la   chambre   1.

   Un dispositif de   chargement     approprié ,   tel. qu'une trémie 7,   communique   avec   l'extrémité   supérieure 
 EMI8.3 
 de la grande chQL1Î):re 2. du four et une conduite de sortie 8 est prévue pour évacuer l'anhydride sulfureux qui se forme au cours due l'opération de srillo.:.je effectuée dans le four.

   Le   minerai   grillé est   extrait   par une sortie 9 située à la partie inférieure de la   chambre   1,   L'ensemble   du   four   
 EMI8.4 
 est entolr.--é de préférence par une chemise 1(i de l'"'é::;lél:.::;e de la température   pourvue     d'une   tubulure   d'admission   11 et d'u- 
 EMI8.5 
 ne tubulure de sortie 12 d'un fluide ,Le r2Jla:;c de la test- pérature, tel que l'air   froide     l'eau,   ou   autre,   et qui sert 
 EMI8.6 
 à entraîner la chaleur ou à chauffer le :::;az, etc, lorsqu'un   chauffage   extérieur est   nécessaire.   



   Le   fonctionnement   du four   suivant     l'invention   est   extrêmement     simple.   On commence par le   chauffer   par des moyens   appropriés,     par   exemple en y   introduisant   du gaz de 
 EMI8.7 
 3'-lZosène ou autre ;-.?.J de chauffage par la tubulure d'ad- mission d'air iif6rioure 4 et en faisant brûler ce 3HZ   dans   le four jusqu'à ce que sa température soit   suffisante   pour   commencer   à griller le minerai sulfureux.   On   cesse alors d'introduire le gaz 1.le   chauffage     dans   le   four   et 
 EMI8.8 
 l'opération de J7= 7. :e commence.

   Vi1 charge le minerai sul- fureux d'une manière continue dans le four par le. trémie g; 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 le minerai est   allumé   en présence de   l'air   dans le four   chauffé   et le   minerai   grillé sort   d'une     manière   continue 
 EMI9.1 
 à la partie inférieure du four par la sortie . l.nü.lY' ser- vant à entretenir la réaction de srilL13e est introduit dans la partie inférieure des matières solides du four par les tubulures 4 et 2 et aussi de préférence par le tuyau d'ad- mission 6, et 1' .xl d.

    id¯e siil'Lur,-Lix qui se l'OJ:"1:10 <-'..1.2, cours de L'opération de jl.'11 i.y0 est extrait par la conduite d'é- Va CUC: t1.011 En déterminant d'une manière appropriée la relation entre la grosseur des particules de minerai sulfu- roux, les quantités relatives   d'air     introduites   par les tu-   bulures   d'admission précitées, et les dimensions de la   chambre     1 en     forme de     colonne,   'ces deux   dernières     conditions     déterminant   la vitesse de circulation du milieu gazeux à travers la   masse   de matières solides, on établit deux ou plusieurs étapes de   grillage   dans le four,

     chacun     d'eux   étant   caractérisé     par     l'état   fluidifié de la   masse   de particules de minerai   séparées   dans ces   étapes.   Lorsque la relation en- tre ces conditions est établie   d'une     manière   appropriée sui- 
 EMI9.2 
 vant l'invention, la densité apparente due la masue ±laid-1- fiée de la partie inférieure de la chambre 1. représentée par la one désignée par li sur la figure, est d'environ 75 8- 90/v de la densité die la masse des particules chargées. 



  La densité apparente de la '..1::=:;;=G lluic.ifi37cles matières solides dans la sone établie au-dessus lle la tubulure d'admis sion d'air lilte2 1'!1c Ci.lû.ï'C représentée par 10. :; OllC désignée par sur la figure, est d'environ 55 à 75/.J de la densité de la masse des   particules     de     minerai chargées.  Lorsqu'on   introduit   un   supplément     d'air     par   le   tuyau   6,   ainsi     qu'on   
 EMI9.3 
 le verra plus loin, une mac.se encore plus violemment agitée 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 
 EMI10.1 
 se .1al.l'v1'.,!1'iG e;L?Ce i,. .Lls dans la on désignée par C sur la. fijure.

   La densité apparente de la charjc dans la zone est comprise entre environ ; (,:3 et 501,i dés la densité de la se de particules de ;ni.:ej?ii,1 ch;,z,,jjes . L'expression "densité apparente" doit être considérée cornue désignant la doisib-6 de la in.asse à l'état fluidifié, clos la   densité de   cette   niasse     fluidifiée     exprimée en     fonction   du poids de   l'unité   de   volume   de la   niasse     fluidifiée.   



   La   Demanderesse   a   constaté que   la   régularité   de   marche     ('Le   la   colonne     ainsi obtenue   des   particules   de   minerai   
 EMI10.2 
 fluidifiées et forcée par les zones ii et .lu ou A, B et C, dépend du :C,'>lle COiltivr)ct'O1G de la grosseur des particules   chargées     dans   le   four.    Les     particules  juste assez   petites     pour     :Le     pas     traverser   Lui tanis à   ouverture   de   .,;

  ailles   de 
 EMI10.3 
 20G nierons, peuvent être uraitées par le procédé suivant   l'invention,   bien que des   particules     aussi   fines   aient   
 EMI10.4 
 tendance à forcer de la poussière et sont difficiles lei rete- nir dans le four.

   Les particules plus grosses, jusqu'à envi- ron bzz microns donnent lieu à uiotns ,Le difficultés au point de vue de la formation de la poussière et celles dont   la     grosseur     atteint   au moins 420   microns     paraissent   donner 
 EMI10.5 
 les wlei.llurs résultats.'La grosseur limite supérieure des   particules     paraît   être celle des   particules   qui   traversent   un   tamis à   ouverture de   mailles   de 3,3   Celles   dont la grosseur   dépasse   3,

  3 mm ne   peuvent   être fluidifiées que   difficilement     par le     courant     d'air     ascendant     circulant     dansée     four.   De pins, les   particules   de   plus   de 3,3 mm 
 EMI10.6 
 se grillent plus lentement et ont tendance à saillir du four avec un noyau de minerai non ,1'111:.

   La demanderesse a C;O.- 

 <Desc/Clms Page number 11> 

   louent     constaté   que ces   grosses     particules   ont   tendance   à 
 EMI11.1 
 !iîy.lelltcY' l'abrasion îles t=,<tres particules de la masse   fluidifiée,     en     formant   ainsi des   particules   de   poussière   qui ont   tendance   à être soufflées hors du   four.    En général,

     la Demanderesse a constaté qu'on obtient les meilleurs ré-   sultats   lorsque les plus grosses particules dans la charge sont celles qui   traversent     un     tamis   à   ouverture   de mailles 
 EMI11.2 
 de 2,0 mm, Les limites exbrêaes cle la répartition de la grosseur des particules qui peuvent être grillées sous forme de CD..lo1.1ne fluidifiée suivant l'invention; sont donc :cep:.e6- sentées   par   Les   particules     séparées   qui passent   à     travers   
 EMI11.3 
 un tamis à ouverture de mailles de 3,3 î7¯iil et sont retenues par 011 tamis à ouverture de mailles de 208 uicrons.

   Les   meilleurs.résultats   qu   ce   qui concerne la   formation     minimum   de poussière   et le     grillade   le   plus   efficace, sont   obtenus   lorsque la   charge   se compose d'une   masse   de   particules   qui traversent   un   tamis à ouverture de   mailles   de 2,0 mm et   sont   retenues   par   du tamis à ouverture de   mailles   de 420   microns.   
 EMI11.4 
 Bien que la :";D;

  JEle précitée des grosseurs des par- ticules puisse êt=L>e considérée comme étant celle des parti- cules   d'une   grosseur unique pouvant être   traitées   suivant l'invention, la Demanderesse   a   constaté qu'il est   avantageux   d'utiliser une   charge   dont la grosseur des particules est   répartie   entre les limites   extrêmes   de la   gamme     précitée.   
 EMI11.5 
 



  On suppose que l'avantage d.utiliser un mélange de grosseurs comprises   entre   les   limites     précitées,   est dû au fait que .Le   mélange   de fines et ;'le   grosses     particules   forme   une   
 EMI11.6 
 couche plus imperméable qu-i contribue à rendre la fluidifi- cation due la charge plus efficace et par suite, un fonc-   tionnement   plus régulier.   Cependant,   il est possible de co- 

 <Desc/Clms Page number 12> 

   menccr     l'opération avec   des   particules     d'une   seule   gros-   seru;

   mois on   constate   qu'en opérant de cette   manière,     l'usu-   re   par     frottement     des particules   qui   résulte   de   l'agitation     dans   la couche fluidifiée   donne lieu à   la formation de   particules   plus fines et,par suite, c.

     tendance 3.   mettre la   couche     dans     l'état   le plus   avantageux     d'un     mélange   de   particules   de   plusieurs     grosseurs   différentes, 
La charge de   minerai   composée de particules sépa   rées   de grosseurs   réparties   entre les limites précitées, peut être préparée de   diverses   manières, S'il   s'agit   de   traiter   du   minerai     relativement   gros, on paut obtenir la   répartition   des   grosseurs     qu'on   désire,

   par   une     simple     opération   de bro- yage   courante.     Lorsqu'on   broie ce   minerai en   gros   morceaux     pour     préparer   la   charge,   le   minerai     broyé   doit être   tamisé   pour obtenir   1 ;

  ,     répartition   des   grosseurs   des particules   entre les   limites   spécifiées.     Lorsque   la source de   minerai   consiste on   particules   plus fines que celles qu'on désire avoir dans la charge, on peut   agglomérer ces   fines   particules   de toute   manière   appropriée.

   par exemple, on abbtenu des ré-   sultats     entièrement     satisfaisants   en   mouillant le   concentré   de-minerai     sulfureux'en   fines   particules,   avec une liqueur de sulfite et de   l'eau,   en rendant   le'¯     masse     compacte   ainsi obtenue dans une   presse   à boudiner,   on     refoulant     sous     pression   la masse compacte par des orifices, puis on la   séchant   et   en     la   broyant à   la grosseur   voulue.

   On a   constaté     qu'avec     une   proportion de 2 à 55 de liqueur de sulfite et de 6 à10% au total   d'eau,   on   obtient   des   résultats     sa-   tisfaissants   Infant     donné   que la   liqueur   de sulfite contient environ 50% d'eau, il y a   lieu de   tenir   compte   de cette 

 <Desc/Clms Page number 13> 

   quantité     d'eau     pour     préparer   une   masse  plastique contenant 
 EMI13.1 
 1 = juantité d'eau totale indiquée. D'autres liants tels que le sulfute de zinc et la bentonite ont remplacé avec succès la liqueur de sulfite.

   D'autres procèdes (W L'.:3e:;lom.::Jration ont été .paiement CLppliqué s, par exemple, on comprime la mas- se plasbique entre des cylindres puis on fragmente les :± l a- cons ainsi   obtenus,   à   le,     dimension   voulue. On a encore obtenu de bons   résultats    par   la   granulation   et   d'autres   pro-   cèdes   appropries.

   Quels que soient les   moyens     par     lesquels   
 EMI13.2 
 ils ont été obtenus, des ét3S10.-.16rés sépares de minerai sulfureux en particules d'une ±ro s s e iw comprise entre 33 et 203 microns, et de préférence entre 2, a 1:1I:J. et Il.20 microns, peuvent servier à   forcer     une   colonne   fluidifiée   pour la mise   en   oeuvre   de l'invention.   



   Il suffit que la   quantité     d'air,     nécessaire   au 
 EMI13.3 
 2'1Z1R;;C. ' du minerai sous forme due colonne fluidifiée suivant l'invention, soit :..E.' la quantité théorique. La Demande- rosse a réussi à griller un minerai due sulfure (.le sine nous :L01'i:lC.-' de colonne fluidifiée ne contenant plus ou'une faible fraction de 1 de soufre du sulfure résiduel, en utilisant la quantité aD:Îroxirl1L:1jyeme.nt théorique d'air nécessaire. au   grillade   du minerai.

   Toutefois,   pour     tenir     compte   des 
 EMI13.4 
 variations éventuelles des conditions opératoires la quantité d'air totale ;1 utiliser est de préférence égale :1. environ 1,1 fois la quantité d'sh? théoriquement nécessaire au yr! lcl2, La proportion d'air peut être plus forte et ait- teindoee par exemple deux à trois'fois la quantité théori- CLtG::lenV nécessaire, bien que;

   en général, il ne paraisse   pas   y avoir   avantage   à   augmenter   cette   quantité   de plus d'environ 1,5 fois la   quantité     théorique.   Bien que   l'excès   

 <Desc/Clms Page number 14> 

 
 EMI14.1 
 d'air par rapport à la quantité nécessaire au 0 rilla::::;e du nincrai ait simplement pour effet de diluer l'anhydride ,su2lurèu-z..co-,-itciiu dans les z a z sortant du 1.Cli'yC2VtC plus :c#o'r'te quantité d'air 1)8U1; êl;rc avantageuse lorsque la grosseur des particules de la charge .;

   e que l c. 'V?''tes:'e du gaz soit plus jrande pour obtenir la fluidifie voulue de la   charge   ou   lorsqu'on   veut   utiliser l'excès     d'air     pour     produire   un effet de   refroidissement   sur le four. 



   La répartition de   l'air   entre les   parties     distinc-   tes   de la     colonne     fluidifiée     peut     varier     considérablement   dans la mise en oeuvre   de l'invention.   On peut   maintenir   la partie   inférieure   de la charge à   l'état   ('le   fluide   en 
 EMI14.2 
 expansion en n'y faisant arriver que 15 à 20 cle la quantité d'air totale à titre d'agent due fluidification. 



  Entat donné qu'en   augmentant encore le   pourcentage   de l'air   total   introduit   à la   partie   inférieure de la   colonne   on 
 EMI14.3 
 ne fait qu'augmenter le éle àr à d'agitation de la niasse flui- (i.ifiée dJ.I1S lc. partie inférieure de la charge, on constate qu'il n'y a aucun   avantage   à   introduire     plus   de la   moitié   environ de l'air total à titre   d'agent     de fluidification     dans la     partie inférieure   de la charge.

   On introduit donc, (le   préférence,  au moins la   moitié   de   la     quantité     d'air   tota- le à titr de   seconde   fraction   d'agent     'le     fluidification   dans la   partie     intermédiaire   de la   colonne.   Le volume de   gaz   accru   fourni.dans   la   chambre   du   four     au-dessus     de la     niasse     fluidifiée   inférieure   produit   une   agitation     plus   
 EMI14.4 
 violente de 10. Ú1L'tSSe fluidifiée dans 1.0.

   zone au-dessus de la seconde tubulure d'admission d'air. Il en résulte que la majeure partie du :;:L'ill:;c 8 :effectue au-dessus de la seconde tubulure d'admission el ' air 2. et que le 31?ill éàde 

 <Desc/Clms Page number 15> 

 
 EMI15.1 
 se foraine dans la zone plus c:..Ü.lG, ;;a,1 s encore fLaW!1f0y   située     entre   La   tubulure     inférieure   et la   seconde     tubulure     d'admission d'air.   
 EMI15.2 
 



  Bien que le procédé suivnb l'invention puisse 0U'8 mis en oeuvre avec deux arrivées 0..' viI' espacées seulement, pour établir une colonne fluidifiée qui comprend deux étapes communiquant de -;r1.11c.1E' en couche fluidifiée, à des de-   grés     d'agitation     différents,   la   Demanderesse   a   constaté   qu'il est   particulièrement     avantageux   de faire   arriver   
 EMI15.3 
 une partie (le la totalité de l'air â Ot¯1S 1 Or:le de troisièf.1G   fraction   au-dessus de la   seconde     tubulure     d'admission     d'air.   
 EMI15.4 
 



  Lorsque le procédé QS-(i 1,ÜS en oeuvre de cette manière, on fait arriver une quantité d'air supplémentaire par le tuyau el' i.l(imIhs8i on 2 dans une partie de la charge entre '..é.'\. seconde tubulure d'admission d'air et la partie slli)6- rieure de -'La colonne. La fraction de l'air total ainsi introduite peut être   comprise   entre   environ     1la   et   environ   40% bien que cette troisième fraction   d'air   soit   égale   
 EMI15.5 
 de pr éf érence à environ 20/o de la quantité totale d'air. 



  Lorsqu'on   fait     ainsi     arriver   une troisième fraction de la 
 EMI15.6 
 quantité totale d'air, le ,.,;rilla[3;e en couche fluidifiée dans la colonne de la charge, s'effectue en trois étages, l'étage inférieur comprenant la zone A   caractérisée   par une agitation modérée de la couche fluidifiée, le second étage comprenant la zone B dans laquelle la couche   flui-     difiée   est agitée plus fortement et le troisième étage comprenant la zone C, caractérisée   par   une agitation violente de la couche fluidifiée.

   Pour se rendre compte de la nature des   phénomènes   qui se produisent dans chacune 

 <Desc/Clms Page number 16> 

 
 EMI16.1 
 des zones, il ne' faut pas oublier que, bien que .to>ize de l'air se   consomme   en partie   dans la     formation   de 1'oxy-   (le     métallique,   le   reste     (.Le     l'oxygène   se   transforme   en anhy-   dride     sulfureux     gazeux     qui:   en se   dilatant sous Inaction   (le 
 EMI16.2 
 la chaleur de 10. réaction, parait acquérir un volume o.zet;::

   au moins égal au volume (le la   totalité     d'air   introduit,En   introduisant   des sondes à la   partie     supérieure   de la co- 
 EMI16.3 
 lonne de 10. charge, de haut en bas dans chacune de ces zo- nes, on constate que la fluidificction s'effectue dans la zone 1¯11::

  Ca'''leur"e ,.i avec agitation provoquée par des bulles d'air   ascendantes.  Ces   sondages     indiquent également   que   l'agitation   (le   la   couche   fluidifiée   est plus violente   dans   la zone   B,   du fait de   Information   des   bulles     d'air   plus 
 EMI16.4 
 nombreuses et peut-être plus ,,rosses.

   Le ,o OY1..;.2 iniligiic Cic plus qu" l'agitation de la couche fluidifiée dans la zone C est si violente qu'on y a observé nettement un mou- vement saccadé ou de 1.)u1 so.tio!ls..... la suite de recherches   approfondies   au sujet de ce   phénomènes   on suppose   qu'une   couche   fluidifiée   est formée   progressivement     dans   la   partie   
 EMI16.5 
 la plus basse de la zone C par une pluie de particules tom- bant de la partie supérieure du four et que, lorsque cette couche atteint une épaisseur telle qu'elle devient siE±1- samment imperméable a une circulation rapide du zaz pour que la pression du saz atteigne une assez grande valeur au- c:'l"'''''''Ol'''' ''elle l.-,- icsse fluidi-L'iée n p se -l/'c"'?"":;

  ""'O'L-"" dessous i..J ... elle, la .lasse fluidifiée paraît se \"4- \......J- \...0 à la manière d'une   petite     explosion.   La   pluie   de particules qui   on   résulte   traverse   ainsi la zone C de   haut   en   bas   et a   pour   effet de   réaliser     un contact   efficace entre la   char-   ge et le   courant     d'air     ascendant;     et:}    établissant     ainsi   des 

 <Desc/Clms Page number 17> 

 conditions de grillage extrêmement efficaces. 



   Lorsque le procédé suivant l'invention est mis en oeuvre, en introduisant l'air de fluidification dans deux parties distinctes de la colonne dans la chambre du four pour y établir deux étages de grillage, l'agitation modérée de la charge fluidifiée dans la zone supérieure n'a qu'une légère tendance à provoquer la perte de fines entraînées par soufflage de bas en haut hors de la masse fluidifiée supé- rieure. Lorsque le procédé suivant l'invention est mis en oeuvre au moyen de trois arrivées d'air, de façon à mainte- nir dans la chambre du four trois étages de grillage, 1' étage supérieur est caractérisé par une   agitation   assez violente pour augmenter la tendance   des, fines   à être souffléa hors de cette masse fluidifiée supérieure.

   On peut réduire au minimum la perte de fines entraînées de bas en haut bors de la couche fluidifiée supérieure, dans   l'un   ou l'autre de ces deux types de fonctionnement, en disposant une chambre de plus grande section au-dessus de et en communication avec la partie supérieure de la chambre principale 1 du four. 



  La chambre supérieure de plus grande section peut avoir toute forme appropriée ayant pour effet de diminuer la vitesse des gaz contenant l'anhydride sulfureux et sortant de la couche fluidifiée supérieure, de façon à permettre aux fines de se déposer et de retourner à la couche fluidifiée supé- rieure. Bien que ce résultat puisse être obtenu en disposent dans la chambre supérieure une zone s'évasant de bas en haut et vers l'extérieur sous forme de tronc de cône renver- sé, la Demanderesse a constaté qu'il est particulièrement   avantageux   de donner à la chambre supérieure la forme repré- sentée aux dessins. La chambre supérieure 2 de cette forme 

 <Desc/Clms Page number 18> 

 de réalisation préférée du four a une forme cylindrique de section transversale sensiblement plus grande que celle de la chambre principale 1. du four.

   On fait communiquer direc- tement les deux chambres de sections transversales différen- tes, de préférence au moyen d'unraccordement   ,   de section croissante, qui sert à faciliter le   mouvement   de la charge de la chambre supérieure à la partie supérieure de la chambre principale inférieure, tout en réduisant au minimum la formation   d'espaces   morts au voisinage de l'extrémité infé- rieure de la   grande     chambre   supérieure. 



   La Demanderesse a constaté qu'il est possible de maintenir dans la partie inférieure de la grande chambre supérieure une autre couche fluidifiée de la   charge   qui sert non seulement de couche de couverture   perméable   au-dessus de la couche fluidifiée supérieure violemment agitée dans la chambre principale 1 du four,   mais.encore   d'étage de gril lage   préliminaire..'Cet   étage supérieur de   grillage   est re- présenté par la. zone désignée par D sur les dessins.

   Le   grillage   qui commence   dans   la zone D, non seulement   augmente   la capacité de   grillage   du four, mais encore remplit   une   fonction supplémentaire utile qui consiste à provquer une   agglomération   préliminaire des   particules   séparées de la charge, dans une   mesure   telle qu'elles résistent à la dé- saggégation lorsqu'elles subissent   l'agitation   violente qui a lieu en particulier dans la zone C.

   On constate qu'il est particulièrement   avantageux   de donner à la   grande   chambre supérieure 3 une section transversale telle que le volume total des gaz ascendants à partir de la partie su- périeure de la chambre principale du four établisse   dans   la zone D modérément agitée, des conditions   d'un   fluide en 

 <Desc/Clms Page number 19> 

 expansion dans la masse des particules de la charge.

   En choi- sissant d'une manière appropriée les proportions relatives des sections   transversales   de la   grande     chambre   supérieure 3 et de la chambre principale inférieure 2, on peut rendre   l'agitation   de la couche fluidifiée dans   la;     sone   supérieure D sensiblement égale à celle de la couche fluidifiée dans   la'zone   B. On peut faciliter l'allumage de la   charge   de minerai dans la zone D en introduisant une   quatrième   frac- tion d'air dirigée de préférence de haut en bas vers la surface du   minerai,   par des tubulures   d'admission   13 pour- vues de robinets ou vannes.

   L'air ainsi   dirige   contre la surface de la couche fluidifiée de minerai y fournit 1'oxy- gène nécessaire au démarrage du grillage   dans   une zone nor- maleent appauvrie en   oxygène     disponible.   Le minerai allumé à la surface de la couche fluidifiée, est entraîné plus pro- fondément dans la   couche   sous l'effet de la circulation qui s'y produit et qui provoque en outre l'entraînement de 1'air   pour   entretenir la combustion à une plus   grande   profon- deur dans la couche. 



   Les températures de grillage qui règnent dans les deux étages de   grillage   ou plus de la   chambre   principale 1 du four, sont   sensiblement   uniformes. Cependant,   zone   inférieure A est à une   température     légèrement   plus basse que le ou les étages supérieurs,

   en raison du refroidissement provoqué par l'air qui arrive par la   tubulure     d'admission   in-   térieure 4   et rencontre la charge à peu près complètement grillée dans la zone A La durée de séjour   de   la charge dans le four de grillage suivant l'invention est suffisante pour assurer le grillage complot du minerai à la températuere à 

 <Desc/Clms Page number 20> 

 laquelle s'effectue ordinairement le   grillage   en couche ou en suspension des divers   minerais   sulfureux.

   Par exemple, lorsqu'il   's'agit   de griller des minerais de sulfure de zinc, le degré   d'agitation   de la charge fluidifiée dans la. chambre de grillage est suffisent pour permettre d'effec- tuer un grillage efficace à une température de 900 C à 1200 C   sans   que la couche   s'agglomère   du point d'empêcher le four de fonctionner convenablement.

   Toutefois, on a cons- taté qu'il est particulièrement   avantageux   de maintenir, par un refroidissement approprié la température de   grillage   du sulfure de zinc dans le four   entre   environ 950  et 1050 C Dans cet intervalle de température choisi de préférence l'équilibre entre 1a réaction (le la formation de l'oxyde de zinc et la réaction de sulfatation se renverse en ré- duisant ainsi au minimum la   formation   de   sulfate   dans le   minerai grillé.    



   Le procédé suivant l'invention s'applique au trai-   tement   des divers minéraux sulfureux pouvant subir un gril- lage oxydant, Ainsi, on peut griller d'une manière efficace par le procédé   suivant   l'invention les minéraux contenant du sulfure de zinc, du sulfure de cuivre et du sulfure de fer.

   La Demanderesse a constaté que la teneur en soufre du sulfure de   l'un   quelconque de ces   minéraux,   peut être rédui- te à 1% ou moins encore par un grillage en colonne fluidifiée suivant   l'invention.   La proportion de soufre   dans   le sul- fate restant dans le minerai grillé est généralement inférieure à 45 de SO3 et peut être   maintenue   à 1% de SO3 en choisissant un minerai approprié et en opérant à une température suffisamment   élevée.   La présence de certains 

 <Desc/Clms Page number 21> 

 constituants métalliques dans le rainerai garait exercer une influence   appréciable   sur la teneur en soufre du sul- fate du minerai grillé.

   Par exemple, lorsqu'il s'agit de griller des minerais de   sulfure   de zinc, le calcium et le magnésium contenus dans le minerai brut augmentent par leur   présence   la teneur en soufre du sulfaterésiduel du minerai grillé dans/une mesure qui dépend de la quantité de cal- cium et de magnésium contenus dans le minerai.

     Ainsi,e   concentré de minerai de sulfure de zinc   d'Austinville   qui se caractérise par une teneur relativement forte en chaux et en magnésie, peut être grillé d'une manière efficace à une température d'environ 1000 C, avec une teneur en soufre du sulfate résiduel d'environ 3 à 4% de   sa.?   Le concentré de minerai de Buchans River qui se caractérise par une plus faible teneur en chaux et en magnésie, peut aussi être grillé d'une manière efficace par le procédé suivait l'in- vention, à une température d'environ 100 C avec une teneur en soufrodu sulfate résiduel plus faible d'environ 1,5 à 2,5% de SO3 dans le minerai grillé.

   Le concentré de minerai de Copper Hill contenant encore moins de chaux et de magnésie, peut être grillé à une tempéra-bure d'environ   10000C   en donnant   un   produit grillé dont la teneur en soufre du sulfate est inférieure à environ 15 de SO3. Les calculs basés sur ces résultats démontrent que la quantité de soufre du sulfate du produit grillé correspond uniquement à la formation du sulfate de chaux et de magnésie.   L'oxyde   de zinc ne   forme   virtuellement pas de sulfate. 



   La composition type des minerais précités est la suivante : 

 <Desc/Clms Page number 22> 

 
 EMI22.1 
 
<tb> Austinville <SEP> Buchans <SEP> Copier <SEP> Hill
<tb> 
<tb> Zn <SEP> (à <SEP> l'état <SEP> de
<tb> ZnS) <SEP> 88,5% <SEP> 77,0% <SEP> 76,4%
<tb> Pb <SEP> 0,9 <SEP> 3,8 <SEP> 0,08
<tb> Fe <SEP> 2,4 <SEP> 3,3 <SEP> 12,8
<tb> Cu <SEP> 0,03 <SEP> 0,71 <SEP> 0m76
<tb> CaO <SEP> 15 <SEP> 0,69 <SEP> 0,01
<tb> MgO <SEP> 1,2 <SEP> 0,26 <SEP> 0,03
<tb> 
 
Le   grillage   des minerais sulfureux suivant l'in- vention est si efficace qu'un four de dimensions relative- ment faibles peut traiter une quantité remarquablement   gran-   de de minerai.

   Par exemple, la Demanderesse a construit un petit four dont la chambre de grillage principale 1   consis-   tait dans un tube réfractaire de 965 mm de longueur et de 101 mm de diamètre intérieur. La grande chambre 3 raccordée   par   l'intermédiaire d'un raccordement de section décroisan- te 2 avec la partie supérieure du tube 1, consistait dans un tube réfractaire de 431   wa   de longueur et de 228 mm de diamètre intérieur.

   On a chargé dans le four par la tré- mie de   chargement   7 à raison de Il,3 kg/h, un concentré de   minerai   de sulfure de zinc d'Austinville de la composi- tion indiquée ci-dessus, aggloméré par une liqueur de sul- fite, ainsi qu'il a été dit, dont la grosseur des particules varie de 1,6 mm à 420 microns et dont la densité   de   la masse était de 1,4 kg/dm3 et on a fait sortir le minerai grillé par la   -,ortie 2   à un débit équivalent. On a introduit par les trois tubulures d'admission d'air 4,5 et 6, environ 1,1 fois la quantité théorique d'air nécessaire au grillage de ce minerai.

   On a introduit environ 20% du- volume d'air to- tal par la tubulure   d'admission   d'air intérieure 4, environ 60% par la tubulure d'admission d'air intermédiaire 2 et les 20%   restants   par le tuyau 6. Des sondes introduites dans la charge dans les diverses zones représentant les divers 

 <Desc/Clms Page number 23> 

 étapes de grillage dans le four, ont indiqué que la couche fluidifiée est à l'état d'agitation modérée dans la zone inférieure a dans laquelle la masse est à l'état de mouve- ment modéré sans circulation   appréciables   des particules de la charge dans cette masse. La densité apparente de la matière solide dans cette zone est de 1,2 kg/dm3 et corres- pond à   81,5%   de la densité de la masse de la charge de minerai brut.

   La couche fluidifiée est dans un état d'agi- tation plus violent dans l'étage de grillage supérieur con-   sistant   dans la zone B dans laquelle la densité apparente est de 0,96 kg/dm3 qui correspond à environ 65% de la den- sité de la masse de la charge de minerai brut. L'agitation dans l'étage de   grillage   supérieur qui consiste dons la zone C immédiatement au-dessus d.e l'entrée d'air 6 est encore   plas   violente et parait être caractérisée par le   phénomène     Dulsatoire   décrit précédemment. La densité apparente de la charge dans la zone C, basée sur la quantité de charge contenue dans cet espace, est d'environ 0,8 kg/dm3 et   corres-   pond à environ 54% de la densité de la masse de la charge de minerai brut.

   La couche fluidifiée est à l'état d'agitati- on modérée dans la zone supérieure D et on y constate une circulation considérable du minerai. La densité apparente du minerai fluidifié dans cette zone est d'environ 1,7 à environ 1,12 kg/dm3 et   équivaut   à 70,75% de   la.densité   de la masse de la charge. L'examen visuel de la charge dans la zone D, montre que cette masse est en état d'ébullition pendant que les gaz du four la traversent de bas en haut. Un grillage préliminaire s'effectue dans la zone D et le   grillage   continue dans la zone C.

   Un   grillage   actif s'ef- fectue aussi dans la zone B et se termine dans la zone A 

 <Desc/Clms Page number 24> 

 Une température sensiblement uniforme d'environ 1000 C règne dans chacunedes zones B, C et D, tandis que   la.     température     dans   la zone A varie d'environ 100 C au voisinage de la limite de la zone B,à environ 30 C au voisinage de la sortie 9.A l'encontre des résultats obtenus dans le gril- lage ordinaire sur sole, le minerai de zinc grillé ne forme pas de sulfate en se refroidissant en passant par la   température   d'environ 700 C la plus propre à la formation du sulfate, du fait que cette partie inférieure de la colonne de grillage ne contient sensiblement pas d'anhydride sulfureux.

   Le minerai grillé extrait de l'extrémité infé- rieure de la chambre principale 1 du four contient environ 0,04% de soufre du sulfure résiduel et environ 1% du soufre du sulfate résiduel. Lés particules de minerai grillé se composent des fines particules   agglomérées   initiales du concentré de minerai, complètement grillées et agglomérées sous forme de particules séparées   convenant   particulière- ment au traitement métallurgique suivant, sans qu'il soit nécessaire de les traiter dans une machine à   agglomérer   de Dwight-Lloyd.

   Les gaz du four extraits à   la partie   supé- rieure du four consistent en   anhydride sulfureux   qui n'est en principe dilué que par l'azote contenu dans   l'air   et un faible excès d'air de   fluidification  par rapport à celui qui s'est combiné avec le minerai brut au cours du grillage. 



   Il est nécessaire de chauffer extérieurement le petit four décrit ci-dessus pour y maintenir la température de   grillage. Jais   aucun chauffage n'est nécessaire dans les fours de dimensions sensiblement plus grandes que cel- les du four décrit ci-dessus et, en réalité, les   grands   fours doivent être pourvus d'un dispositif de refroidisse- ment tel qu'une chemise de refroidissement, un échangeur 

 <Desc/Clms Page number 25> 

 de chaleur intérieur, ou similaire,   pour   absorber la cha- leur de la réaction dégagée au cours du   grillage     d'un   concentré de minerai sulfureux.

   On voit donc que le pro- cédé suivant l'invention   s'entretient   de lui-même et n'exige qu'une très faible surveillance une fois que des conditions de fonctionnement stables ont été établies. Au-   tant   qu'on puisse le savoir, il n'existe pas de limites aux dimensions des fours dans lesquels le procédé suivant l'intention peut- être mis en oeuvre . La seule condition à remplir dans les fours de grandes dimensions est de dis- poser les diverses tubulures d'admission d'air de façon à réaliser une   répartition uniforme   de l'air à chaque niveau d'introduction dans l'ensemble de la charge, et de façon à maintenir la couche à l'état fluidifié dans la charge. 



   Bien que l'invention ait été décrite ci-dessus en tant que comportant deux ou trois arrivées d'air   ayant   pour but de maintenir la couche à l'état fluidifié dans la charge au-dessus de ces arrivées d'air, il doit être bien entendu qu'une ou plusieurs arrivées d'air supplémen- taires peuvent être disposées à des intervalles espacés. 



  On peut ainsi maintenir deux, trois, quatre zones, ou da- vuatege dans la chambre principale 1 du four, les différen- tes couches fluidifiées étant chacune en communication di-   recte   avec une autre sans interposition de grille ou au- tres dispositifs d.e séparation   mécanique   et chacune des cou- ches étant caractérisée par un degré   d'agitation     différent   de la couche fluidifiée.

   Lorsqu'on dispose un aussi grand nombre de tubulures d'admission d'air espacées; la distance qui les sépare peut être assez faible pour que les zones successives soient caractérisées par des degrés de   fluidité   qui ne diffèrent pas   suffisamment   l'un de l'autre pour qu'il 

 <Desc/Clms Page number 26> 

 existe une limite nettement définie entre ces   zones..Jais   ce mode de   fonctionnement   se   caractérise     par   l'établissement   d'une   couche fluidifiée dans la partie inférieure de la chambre du four et de couches fluidifiées superposées dans lesquelles l'agitation   augmente     successivement   de bas en haut à partir de la partie inférieure de la   chambre.   



   Si l'on désire rendre la durée de séjour de   grillage   plus longue que celle qu'on peut obtenir dans lefut de la fig. 1, on peut employer avantageusement un   four   de   grillage   que celui de la fig.2. Ce four   comprend     Lui   four de grillage   principal   inférieur 14 semblable à la chambre principale 1 du four de la fig 1.

   L'extrémité supérieure de la chambre 14 du four communique par un rac- cordement de section   croissante   15 avec un autre four de grillae principal 16 plus grand, de section   transversale   égale par exemple à celle de la   chambre   supérieure 3 de la   fig.l.   L'extrémité supérieure de   la     chambre   supérieure 16 du four   communique     également     par   un   autre   raccordement de section   croissante   17 avec une   chambre   supérieure 18 de plus   grande section,

     qui   remplit     la     même     fonction   que la   chambre 2.   de plus   grande   section du four de la fig. 1. 



  L'air arrive à la   partie     inférieure   de la   chambre   princi- pale inférieure 14 du four par des   tubulures   d'admission d'air 19 et les   seconde   et troisième fractions d'air arri- vent par les tubulures   d'admission   respectives 20 et   21.   



  Ces trois arrivées d'air établissent dans la   chambre   prin- cipale 14 du four trois couches-fluidifiées dont les degrés d'agitation différents correspondent aux zones A,B et C de la fig. 1. L'activité de la couche   fluidifiée   de l'extrémité inférieure de la   grande   chambre 16 du four correspond à celle de la zone D   (le   la fig 1,

     bien   qu'elle 

 <Desc/Clms Page number 27> 

 puisse   être     caractérisée   par   une     agitation     légèrement   infé- rieure à celle de la zone   B   et plus voisine de celle qui existe dans le zone A Des tubulures d'admission   d'air   sup- plémentaires   22   et 23 disposées à intervalles espacés sur la longueur de la   chambre   supérieure 16 du four,

   établis sent au-dessus d'elles deux couches   fluidifiées   supplémen-   taires   qui peuvent être caractérisées par des   activités     correspondant     à   celles des zones B et C de 1a   chambre   prin- ciplae inférieure du four.

   Ces   zones     ont     donc   été   désignées   par B' et C' (fig.   2).   La couche fluidifiée   maintenue     dans     la     partie   inférieure de la   grande     chambre     supérieure   18 se   caractérise   de   préférence     par   un   degré   d'activité sen- siblemetn le même que celui de la zone D et elle est dési- gnée our la fig.2 par D'.

   On voit que, si l'on dispose plusieurs   chambres   de différentes dimensions dans le four; comme   l'indique   la fig 2, le-   quantité     d'air   introduite   dans   la charge   n'est   pas limitée à celle qu'on peut effectivement introduire dans un four à chambre unique. En conséquence, on peut superposer deux ou plusieurs chambres de sections   transversales   progressivement croissantes, pour griller tout minerai sulfureux quelles que soient la durée de sé- jour et la quantité d'air qui sont nécessaires pour effec- tuer ce grillage en couche fluidifié, suivant l'invention. 



   On voit donc que le procédé   suivant   l'invention consiste à effectuer une opération de   grillage   dans une chaire dépourvue de   griller   dans laquelle plusieurs zones de grillage s'établissent et communiquent directement l'une avec   l'autre,   la masse des particules de   la   charge étant maintenue à 1'état fluidifié dans chaque zone.

   La densité   apparente   de la masse de particules   de   la charge dans ces 

 <Desc/Clms Page number 28> 

 
 EMI28.1 
 zones, qui est comprise entre environ 5Coe- et environ 90/G de la densité de La masse des particules chargées est seL1S i- blement inférieure à celle   d'une   nasse de ces particules 
 EMI28.2 
 maintenue sous forme de couche dans un four de r;rillïr:e or-   dinaire   à sole. Il en résulte que chaque particule de la charge, dans le procédé de l'invention, est plus   complètement     entouré   par une   atmosphère   oxydante   constamment   en movue ment dans une direction   tendant   à évacuer   l'anhydride   sul 
 EMI28.3 
 fureuse des particules grillées.

   D'autre part, 10. densité ap- parente de la masse des   particules   de la   charge   dans   chacune   des   iverses   zones de   grillage     suivant   le   procédé     de l'in-   
 EMI28.4 
 vent;

   "Lon, cliffère nettement (le la- de r15 ité o))él1."'el1.te el,' environ 0,01% de la   densité   de   le,     masse     qu'on   observe   dans   une   opération   de grillage ordinaire,   par   détente ou   en     suspension   et de laquelle on n'obtient que des gaz de grillage contenant 
 EMI28.5 
 de l'anhydride sulfureux plus d'Llué< En conséquence, le procédé suivant l'invention permet de   réaliser   une   opération   de   grillage   qui   s'entretient     d'elle-même     caractérisée     par   
 EMI28.6 
 les conditions due Ji7.l.ta",

  e les plus avantageuses et exempte des caractéristiques et les restrictions indésirables des procédés de ;rl.lv''..::iC: sur sole et en suspension. 



  ---a=qo-- Procédé de ¯jrillé-.je des minerais suIf ureu7-:, ce.rac- t6ris6 l")ar les points lllV.'-',11't: séparément ou en combinai-   sons :    
1) On introduit des particules de   minerai,     (le   gros- 
 EMI28.7 
 seur comprise entre , µ B1n et 08 microns, dans la partie 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. supérieure d'une chambre verticale, on supporte la masse des particules de la charge sous forme (le colonne fluidifiée <Desc/Clms Page number 29> dans la chambre : 1) en introduisant à la partie inférieure de la chambre une quantité d'air suffisante pour maintenir EMI29.1 la masse de particules due le..
    OEiirze à l'état de fluide en expansion, d'une densité apparente é3cle à environ ?5-9C/5 de la densité de la .'.lasse de particules de minerai chargées et : 2) en introduisant dans La charge; cl.(}f18 la partie inter- médiaire de la chambre, une seconde quantité d'air suffi- sante pour maintenir la 'J.U8se des particules de la charge dans la chambre, au-dessus e la masse précitée, à l'état de fluide en expansion d'une densité apparente d'environ 55- EMI29.2 ?5yl de la densité de la masse être particules de .iiner%a,1 char- le 'on enflamme le minerai dans l'air de l'atmosphère etc- le'¯ Chc'J:'ll)re, On 'V2CLe les gaz)d:
    e '- li-Je contenr'(l1t due l'anhydride sulfureux à la partie supérieure de la chambre , et on extrait le minerai grillé à l'extrémité inférieure de la chambre.
    2) On maintient une masse des particules de la charge d'une section transversale plus grande que celle de la chambre, au-dessus de l'extrémité supérieure de cette chambre, et en communication directe avec elle, cette masse étant maintenue à l'état de fluide en expansion par le cou- rant ascendant de gaz sortant par l'extrémité supérieure de la chambre.
    3) La grosseur des particules introduites dans EMI29.3 la partie ;:,Ltj)i:j¯z121a.:L'e de le. chanbre verticale est comprise entre 2,0 11JJD. et 420 microns.
    4) La seconde quantité d'air est introduite à une assez grande distance au-dessus de la première, et on introduit une troisième quantité d'air dans la chambre EMI29.4 à une distance assez grande 2u-dessus de la seconde, et en <Desc/Clms Page number 30> quantité suffisante pour maintenir la masse des particu- les de la charge au-dessus d'elle, à l'état de fluide en expansion d'une densité apparente d'environ 50-60% (le la densité de la masse de particules de minerai chargées.
    5) La chambre verticale est dépourvue de grilles, et l'état de fluide en expansion de la messe de particules de la charge est caractérisé par des degrés d'agitation différents dans deux zones au moins, le degré d'agitation de la masse fluidifiée étant le plus faible dans la zone la plus basse.
    6) La densité apparente de la masse de particu- les de la charge maintenue à l'état de fluide en expansion par 1'air introduit à la partie inférieure de la chambre est d'environ 75-95% de la densité de la masse des particu- les de minerai chargées, et la quantité totale d'air in- troduite dans la chambre est comprise entre 1 et 3 fois environ la quantité théoriquement nécessaire au grillage complet du minerai qui traverse la chambre.
    7) La quantité totale d'air introduit dans la chambre est sensiblement égale à la quantité théoriquement- nécessaire au grillage complet du minerai qui pase dans cette chambre.
    8) L'air est introduit dans la chambre en trois parties spparées dont l'une, égale à environ 20% de la quantité totale, est introduite dans la partie la plus bas- se de la chambre, la seconde, d'environ 50% de la quantié totale, est introduite à une assez grande distance au- dessus de la première, et la troisième, d'environ 20% de la quantité totale, est introduite à une assez grande distance au-dessus de la seconde, mais à une assez grande distance <Desc/Clms Page number 31> au-dessous de l'extrémité supérieure de la chambre.
    9) L'air est introduit en plusieurs parties dis- tinctes à des intervalles espacés verticalement et l'agi- tation du fluide augmente par portions successives pro- gressivement à partir de la partie inférieure vers la partie supérieure de la chambre.
    10) On introduit les particules de minerai dans l'une des chambres verticales superposées communiquant entre elles et la section transversale de chacune de ces chambres est plus petite que celle de la chambre immédia- tement au-dessus.
    Il) Les gaz de grillage contenant de l'anhydride sulfureux sortent à la partie supérieure de la chambre la plus élevée et le minerai grillé est extrait à l'extrémité inférieure de la chambre la plus basse.
    12) On introduit de haut en bas contre la surface supérieure de la masse des particules de la charge dans la plus grande section transversale, une quantité d'air supplé- mentaire pour entretenir la combustion initiale des parti- cules de minerai chargées.
BE493488D BE493488A (fr)

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE493488A true BE493488A (fr)

Family

ID=137476

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE493488D BE493488A (fr)

Country Status (1)

Country Link
BE (1) BE493488A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
CA1155876A (fr) Procede et dispositif de fabrication de clinker de ciment
FR2541688A1 (fr) Procede et appareil metallurgiques pour produire en continu des boulettes non cuites
BE493488A (fr)
CA2289279C (fr) Procede de recyclage de dechets de fonderies de laitons
WO2006037777A1 (fr) Traitement de boues d&#39;usines siderurgiques dans un four a etages
FR2591234A1 (fr) Procede et appareil pour le traitement pyrometallurgique de materiaux finement divises
BE484209A (fr)
FR2559475A1 (fr) Procede et installation pour cuire des matieres capables de s&#39;agglomerer par frittage, telles que clinker de calcaire, dolomie ou autres mineraux contenant des matieres premieres analogues
DE19812087C1 (de) Verfahren zum Erschmelzen von Roheisen und zum Bereiten von Nutzgas in Hochöfen
BE557863A (fr)
BE890872A (fr) Procede de fusion en presence d&#39;oxygene de sulfures contenant des metaux de base et produits ainsi obtenus
BE508600A (fr)
BE521194A (fr)
BE515070A (fr)
BE514081A (fr)
BE481016A (fr)
BE493489A (fr)
FR2508062A1 (fr) Procede pour la fabrication de pieces coulees en utilisant, comme matiere premiere, du fer reduit, four de fusion, et briquettes utilisees comme matiere premiere pour les coulees
BE709936A (fr)
BE1000419A3 (fr) Procede de fabrication de metaux, du minerai de fer en particulier, a partir de minerais oxydiques de granulometrie quelconque, dans un four a passage continu rempli d&#39;un bain catalyseur.
BE548475A (fr)
BE515071A (fr)
BE551154A (fr)
BE513362A (fr)
BE531125A (fr)