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Fiche.
L'invention concerne une fiche constituée par une broche centrale qu'entoure, avec un certain jeu, une gaine élastique, fendue axialement et fixée à cette broche.
Certaines fiches dites banane sont un exemple d'une telle réalisation: la gaine y est, en général, constituée par deux bandes métalliques percées, au milieu d'une petite ouverture, dans laquelle s'adapte l'extrémité rétrécie de la broche centrale de la fiche. Il suffit de river axialement cette extrémité ré- trécie pour y fixer les bandes métalliques; après (ou avant) cette opération, on plie les quatre demi-bandes le long de la broche.
Cette forme de construction est pratiquement abandonnée, car, au bout d'un certain temps, l'assemblage par rivure lâche, ce qui provoquait de mauvais contacts. On a déjà proposé aussi de réaliser cet assemblage par vis (voir par exemple le brevet @
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anglais n .311.452 du 13 Mai 1929), mais ce moyen est assez coûteux. Jusqu'à présent, il n'existe pas d'assemblage à la fois .sur et bon marché.
Dans une autre forme de construction connue, la broche centrale est fendue axialement. Dans la fente s'introduit une plaque élastique dont les parties dépassant latéralement la broche, sont pliées autour de celle-ci. Dans ces fiches, il est difficile de fixer la plaque appelée à constituer la gaine; la soudure par points présente des difficultés, car la partie de la plaque convenant le mieux, à cet effet se trouve à l'intérieur de la broche.'
L'invention remédie à ces inconvénients.
Suivant l'in- vention la gaine affecte essentiellement la forme d'une douille entourant la broche,cette douille est fendue axialement et elle est soudée sur la périphérie de la broche.' De préférence, la gaine est soudée à la broche en au moins un point d'une généra- trice diamétralement opposée à la fente ; bords libres de la gaine peuvent alors se déformer élastiquement.
Dans cette forme de réalisation, la soudure ne présente aucune difficulté, car la plaque appelée à former la gaine est facilement accessible sur toute sa surface ; de plus, on conserve tous les avantages inhérents à l'emploi de la gaine élastique.' Des avantages sont particulièrement marquée, lorsque les bords de la fente, qui sont incurvés vers l'intérieure peuvent se dé- placer librement, c'est-à-dire sans toucher la broche, dans au moins une rainure ménagée dans celle-ci sur une partie de sa longueur,partie, qui tout en ne s'étendant pas jusqu'aux extré- mités de la broche est légèrement plus longue que les bords re- pliés de la gaine.
La soudure de la gaine est plus facile encore lorsque la broche est tubulaire ; rainure précitée est alors constituée par une fente oblongue, de préférence rectangulaire,
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ménagée dans la paroi du tube.' L'électrode de soudure peut .s'introduire à travers l'ouverture et la soudure s'effectue en regard de l'ouverture.'
La description qui va suivre en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de ladite invention.
La fig.l montre une fiche conforme à l'invention; La fig. 2 est à échelle plus grande, une coupe de cette fiche suivant le plan Il-,.Il de la fig.l. La fig.3 montre un organe de cette fiche et la fig.4 illustre un stade de la fabrication de cette fiche.'
La fiche représentée est constituée par une broche cen- trale tubulaire 1, par exemple de laiton, entourée d'une gaine élastique '3, de préférence en bronze phosphoreux. L'extrémité de la fiche destinée à être glissée dans la douille de contact correspondante, (extrémité libre) est amincie par laminage, de façon à laisser subsister une ouverture 5 dans laquelle 'Se soude un fil de connexion introduit à travers la broche creuse.
A l'autre extrémité, l'extrémité de fixation, la broche 1 com- porte un épaulement 7 obtenu, par compression; entre cet épau- lement et l'extrémité libre mais sans toucher à cette dernière - sinon la broche deviendrait trop lâche et l'introduction de la broche dans la douille serait plus difficile -, on a fraisé une partie en forme de segment (voir fig.2) ce qui laisse 'subsister dans la paroi de la broche une ouverture essentielle- ment rectangulaire 9, dont les deux coûtés sont parallèles à l'axe de la broche.
La gaine '3 qui entoure la broche 1 avec un jeu assez grand, est obtenue, en cintrant une plaque '3 de forme approxi- mativement rectangulaire (voir fig.3) et comporte une seule
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fente dirigée axialement. Comme le montre la fig.'2, les deux bords parallèles 11 de cette fente sont repliés vers l'intérieur et tombent dans la cavité 9.
Une soudure par point, réalisée au milieu de la plaque 3 formant la gaine (au droit de la croix sur la fig.l et de la flèche sur la fig.2), fixe la gaine à la broche et l'y relie électriquement; éventuellement, on peut pré- voir un certain nombre de soudures par point le long d'une gé- nératrice diamétralement opposéeà la fente.'
La cavité 9 est légèrement plus longue que les bords repliés 11 de la gaine3 et celle-ci est fixée d'une manière telle que les bords repliés soient entièrement libres et qu'ils ne touchent pas la broche 1 lors de l'introduction de la fiche dans la douille de contact correspondante. Le coincement de la fiche et la détérioration de la douille de contact sont donc exclus.
Comme la soudure de fixation est diamétralement opposée à la fente ménagée dans la gaine, le contact entre la fiche et la douille de contact s'effectue suivant trois droites, à sa- voir suivant deux bords repliés 11 et suivant la génératrice de la gaine au droit de la flèche sur la fig. 2. Cette forme de construction offre les avantages inhérents à l'utilisation d'une gaine élastique à savoir une grande surface de contact, d'où faible valeur constante de la résistance de passage et réduction de l'usure.
De préférence, du côté dorsal, la gaine est plus longue que les bords repliés, comme lemontrentd'ailleurs les figs.l et 3. L'obliquité des bords de la gaine du côté de l'extrémité libre facilite l'introduction dans la douille de contact, tandis que à l'autre extrémité, le bord de la gaine vient toucher l'é- paulement 7,.les bords 11 ne touchant cependant pas les bords de la cavité 9 ménagée dans la broche. Ceci facilite la fixation, à l'endroit reauis, de la gaine.
Bien que la broche 1 puisse être massive, il est préfé-
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Table d'utiliser une broche creuse, car on peut alors facilement adapter la capacité calorifique de la broche à celle de la gaine afin d'obtenir les conditions optima pour la soudure. D'autre part, la broche ne doit pas être trop lâche et il est recommanda- ble de ne pas étendre la cavité jusqu'à l'une des extrémités de la broche et de la choisir moins large que la demi-périphérie de la broche. On peut aussi utiliser un certain nombre de cavités qui se suivent dans la direction axiale.
La fig.J4 montre en coupe le mode d'assemblage de la fiche.
La gaine 3, réalisée à l'avance, se glisse sur la fiche 1. puis on place l'ensemble sur une longue électrode de soudure 13 de façon que les bords 11 de la gaine s'appliquent contre les flancs isolés 15 de l'électrode 13. La position relative de la broche et de la gaine est alors entièrement fixée et la soudure peut s'effectuer d'une manière très simple à l'aide d'une con- tre-électrode normale 17. Le point de soudure ou les points de soudure sont radialement opposés à l'ouverture 9 (voir fig.2).