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SYSTEME INDICATEUR D'ACCORD.
On a décrit dans le brevet principal déposé le 6 octobre 1947 par la Scoiété Demanderesse, un circuit indicateur d'accord, applicable notamment aux récepteurs d'ondes modulées en fréquence, susceptible de fournir un signal d'amplitude maximum lorsque la fréquence d'accord du récepteur est égale à la fréquence médiane de l'onde incidente. Ce signal est appliqué à un indicateur d'accord d'un type quelconque, un oeil magique par exemple.
La mise au point d'un récepteur d'ondes modulées en fréquence peut
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présenter quelques difficultés, en dépit de la présence d'un indicateur visuel d'accord, en ce qu'un usager, peu habitué au fonctionnement de ces récepteurs, a tendance à effectuer la mise au point de façon à obtenir un signal sonore de volume maximum. Or il est bien connu que cet état ne correspond pas forcément à l' accord du récepteur mais peut au contraire correspondre à l'accord du récepteur sur une des fréquences correspondant aux maxima de la courbe en S du discrimi nateur.
Cela se produit presque toujours lorsque la fréquence d'accord du discriminateur s'est légèrement modifiée par suite du vieillisse - ment du récepteur*
Or il est bien connu que si la qualité du signal reçu est excellen- te lorsque le récepteur est convenablement accordé, un faux accord du récepteur introduit une distorsion considérable du signal lorsque la profondeur de modulation atteint une valeur notalile , ainsi que la reproduction de certains parasites. Il est donc essentiel de supprimer toute possibilité de faux accord du récepteur.
D'autre part, il est bien connu qu'en dehors de l'accord, le récepteur d'ondes modulées en fréquence reproduit un volume important de bruits et de signaux parasites désagréables à entendre. Il est donc souhaitable que le récepteur d'ondes modulées en fréquence soit bloqué au cours de la recherche de l'accord et se trouve débloqué uniquement lorsque ledit accord est réalisé.
La présente invention a pour objet un perfectionnement au circuit ae commande de l'indicateur visuel d'accord selon le brevet principal permettant d'assurer un blocage efficace du récepteur pendant la mise au point et le déblocage de celui-ci lorsque l'accord du récepteur est réalisé de façon que le point de fonctionnement du discriminateur corresponde au point milieu de sa caractéristique.
Conformément à l'invention, un signal de commande est obtenu à partir des deux tensions symétriques fournies par un discriminateur
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symétrique redressées à l'aide d'éléments à conductibilité unidirec - tionnelle ainsi qu'il est décrit dans le brevet principal. Le signal de commande obtenu est alors égal à la moitié de l'amplitude du plus petit des deux signaux fournis par le discriminateur. Ce signal commande à la fois un circuit de blocage du récepteur et un indica - teur d'accord. On sait que ce signal atteint une valeur maximum lorsque le récepteur est accordé sur la fréquence médiane de l'onde incidente. Il permet donc de commander l'indicateur visuel d'accord ainsi que le système à seuil commandant le blocage du récepteur.
L'invention sera bien comprise en se reportant à la description suivante et aux figures qui l'accompagnent données à titre d'exemple de réalisation non limitatif et dans lesquelles :
Les figures 1 et 2 représentent deux modes particuliers de réalisation de l'invention.
La figure 3 représente les courbes caractéristiques de fonction - nement des circuits selon l'invention.
On a représenté en 1 sur la figure 1, une source d'ondes modu - lées en fréquence ou en phase. Cette source peut être constituée par le circuit anodique du tube limiteur d'un récepteur d'ondes modulées en fréquence. Cette source est connectée aux bornes du cir - cuit primaire 2 du transformateur 3 . Le secondaire du transformateur 3 est constitué par les deux demi enroulements 4 et 4' dont les extrémités adjacentes sont réunies par le condensateur 5. L'impédance du condensateur 5 est faible pour des fréquences voisines de celle de l'onde porteuse, ayant subi des transpositions dans le récepteur.
Les extrémités non adjacentes des enroulements 4 et 4' sont réunies respectivement aux cathodes 6 et 7 d'un tube double diode 8 . Un condensateur ajustable 9 est connecté aux bornes des extrémités non adjacentes de 4 et 4' de façon à assurer l'accord du secondaire du transformateur. La source 1 est connectée entre la masse et un point du primaire accordé du transformateur 3 .Ce point est également réuni par l'intermédiaire du condensateur 10 aux deux anodes du
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tube 8 qui sont connectées entre elles. Les extrémités adjacentes des enroulements 4 et 4' sont connectées par l'intermédiaire des résis - tances de charge 11 et 12 des éléments diodes aux anodes respectives de ces éléments. Un condensateur de découplage 13 est placé entre l'extrémité de l'enroulement 4' adjacent à l'enroulement 4 et la masse.
Ce condensateur présente une faible impédance vis-à-vis des signaux de modulation. L'ensemble du transformateur 3 et des deux diodes 8 constitue un discriminateur équilibré bien connu de l'homme de l' art.
Lorsque les circuits primaire et secondaire sont accordés sur la fréquence médiane de l'onde incidente, les tensions induites dans les deux demi enroulements secondaires sont en quadrature par rapport au signal émis par la source 1. Ce signal est appliqué par l'informé - diaire du condensateur 10 aux anodes du tube 8 . Ce signal est en avance de 90 par rapport à l'une des tensions induites dans un des demi enroulements 4 et 41 et en retard de 90 par rapport à l'autre.
La résultante vectorielle des tensions aux bornes de 4 et 4 est donc nulle dans ces conditions. On sait que si la fréquence du signal est différente de la fréquence d'accord des circuits du transformateur, les tensions induites dans les demi enroulements 4 et 4' ne sont plus en quadrature exacte avec le signal incident. Dans ces conditions , le signal incident s'ajoute partiellement à l'une des tensions induites et se retranche partiellement de l'autre. Il en résulte, aux bornes des résistances de charge 12 et 11, des tensions unidirectionnelles de valeurs absolues différentes. La différence des deux tensions unidirectionnelles recueillie aux bornes du condensateur 5 correspond alors au signal de modulation. La courbe 60 de la figure 3 représente la variation de l'amplitude du signal détecté en fonction de la fré- quence.
On obtient donc aux bornes du condensateur 5 un signal pro - portionnel à la déviation de fréquence du signal incident. En disposant un condensateur 13 présentant une faible impédance vis-à-vis des iré- quences du signal de modulation, on recueille le signal détecté entre
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la masse et l'électrode supérieure du condensateur 5 .
Conformément à l'invention, les deux signaux se produisant aux bornes des résistances 11 et 12 sont additionnés et leur résultante constitue un signal commandant Inefficacité du circuit de blocage de l'amplificateur à basse fréquence, ainsi qu'un indicateur d'accord de nature quelconque. Cela est réalisé en tirant de ces deux signaux une tension qui passe par un maximum lorsque le récepteur est conve - nablement accordé .Cela est obtenu conformément à l'invention à l'aide des deux éléments diodes 14 et 15 dont les anodes sont respec - tivement connectées aux bornes du condensateur 5 .
L'anode de la diode 14 est connectée par l'intermédiaire de la résistance 16 tandis que l'anode de la diode 15 est directement connectée au condensateur 5 .Les cathodes des deux diodes sont réunies et leur point commun est connecté, par l'intermédiaire des deux résistances égales 17 et 18, au point commun aux anodes du tube double 8 . Le point commun 21 aux résistances 17 et 18 est réuni à la masse. Les deux diodes 14 et 15 sont shuntées par deux résistances égales 19 et 20.
Lorsque le récepteur est convenablement accordé, les différences de potentiel aux bornes des résistances de charge 11 et 12 sont égales et le signal apparaissant aux bornes de 5 ainsi que des résistances 19 et 20 connectées en série est nul. Comme les résistances 17 et 18 sont égales, le différence de potentiel apparaissant entre les points 21 et 22 est égale à la moitié de la différence de potentiel aux bor nés de l'une des résistances 11 ou 12.
Si la fréquence de l'onde inci - dente varie légèrement, les différences de potentiel aux bornes des résistances 11 et 12 deviennent différentes, l'une des diodes 14 ou 15 est alors débloquée il en résulte aux bornes de la résistance 17 une différence de potentiel égale à la plus grande des différences de potentiel oui apparaissent aux bornes de 12 ou 11. Le potentiel du point 22 est maintenu à une valeur égale à la moitié de la diffé rence de potentiel entre les extrémités non adjacentes de 19 et 20
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puisque ces deux résistances sont égales. Il en résulte que la différence entre les potentiels des points 21 et 22 est égale à la moitié de l'amplitude du signal le plus faible existant aux bornes de 11 ou 12.
Si l'on réunit le point 21 à la masse, le potentiel du point 22 sera positif par rapport à celui de la masse. Ce potentiel positif atteint une valeur maximum lorsque la fréquence du signal appliquée au primai - re du transformateur est égale à la fréquence de résonance de celui-ci, l'amplitude du potentiel de 22 diminuant de part et d'autre de cette valeur lorsque la fréquence du signal incident s'écarte de la valeur considérée. Ainsi , dans un récepteur d'ondes modulées en fréquence du type super-hétérodyne, le potentiel du point 22 par rapport à la masse varie en fonction de la fréquence suivant la courbe 61 de la figure 3.
On voit que le signal est maximum lorsque la fréquence de l'oscillateur local est réglée de façon que la fréquence intermédiaire obtenue soit égale à la fréquence d'accord des circuits du discrimi - na te ur .
Le blocage de l'amplificateur à basse fréquence opère sur le tube 23 comportant une anode 24, une cathode 25 et une grille 26. La tension anodique est appliquée à l'anode 24 à partir d'une source + B par l'intermédiaire de la résistance 27. La cathode 25 est réunie à la masse par l'intermédiaire de la résistance 28 et la grille 26 est réunie au point 22 par l'intermédiaire d'une résistance élevée 29 Le signal à basse fréquence est appliqué à la grille 26 par l'inter - médiaire du condensateur 30 réuni au curseur 31 du potentiomètre 32 connecté, en série avec la résistance 16 et le condensateur de blocage 63, entre la masse et la borne supérieure du condensateur 5.
On a dis - posé en 33 en parallèle sur 32 un condensateur destiné à compenser la préamplification de la partie haute fréquence du spectre de modulation, généralement réalisée à l'émission. L'amplificateur 23 est normalement bloqué par l'intermédiaire d'une tension positive appliquée d'une fa - çon permanente à la cathode 25 par l'intermédiaire de la résistance 34 connectée entre la source de tension anodique et la résistance 28*
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La tension de polarisation ainsi appliquée est supérieure à la ten - sion de cut-off du tube.
Ainsi qu'on l'a vu plus haut, le potentiel du point 22 devient positif par rapport à celui de la masse lorsqu'un signal incident est capté par le récepteur. L'amplitude de ce potentiel positif varie suivant la courbe 61 de la figure 3 et atteint une va - leur maximum à l'accord. Ce potentiel est transmis par l'intermédiaire de la résistance 29 à la grille 26 du tube. Lorsqu'il est suffisamment positif pour surmonter la polarisation négative continuellement appli quée à 26. Le tube se trouve débloqué et joue alors le rôle d'ampli - ficateur du signal détecté par le discriminateur. Les valeurs des différents paramètres des circuits associés au tube 23, sont choisies généralement de façon que ce tube ne soit conducteur que dans une très faible bande de fréquence située au voisinage de l'accord exact du récepteur.
On peut par exemple admettre que les circuits sont cal culés de façon que le tube 23 soit conducteur lorsque le potentiel du point 22 atteint une valeur supérieure à celle qui est représentée en 62 sur la figure 3. Le signal est donc amplifié lorsque la fréquen- ce médiane de l'onde incidente est comprise entre les deux valeurs F1 et F2 choisies de façon que le récepteur fournisse un signal sans distorsion.
On a représenté en 35 un indicateur visuel d'accord du type oeil magique comportant une anode 36 réunie à la source de tension anodique + B par l'intermédiaire de la résistance 37, une cible 38 réunie direc - tement à cette source de tension, une grille 39 et une cathode 40 réunies à la masse par l'intermédiaire de la résistance 41. On recueil- le sur l'anode 24 du tube amplificateur 23 un signal proportionnel à celui qui est appliqué à la grille de ce tube. Une partie de ce signal est transmise à la grille 39 par l'intermédiaire de la résistance 42 réunie au point commun aux résistances 43 et 44 ,celles-ci consti - tuent, avec la résistance 27, un diviseur de tension connecté entre la source de tension anodique et la masse.
Lorsque le tube 23 conduit, sa tension anodique diminue et passe par un minimum lorsque le tube
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conduit au maximum, c'est-à-dire lorsque l'accord exact est réalisé.
A l'accord, la polarisation négative de la grille 39 est donc maximum et l'oeil magique se referme, indiquant que le récepteur est accordé.
Le signal anodique du tube 23 est recueilli en 45 et généralement amplifié dans un étage ultérieur avant d'être appliqué au haut-par - leur ou à tout autre organe reproducteur de son .Lorsque le tube 23 est bloqué, cet organe reste muet, il n'est débloqué qu'au voisinage immédiat de l'accord du récepteur sur un signal incident.
La figure 2 représente une variante de réalisation de l'inven - tion. Les éléments identiques des deux circuits portent les mêmes numéros de référence. Selon cette variante le signal de commande, qui passe par un maximum au moment de l'accord précis du récepteur est appliqué directement à l'oeil magique 35 qui se trouve réuni à l'am- plificateur à basse fréquence 33 normalement bloqué. On sait que dans ces conditions, il est nécessaire de disposer d'une tension de commande de polarité négative. Ce résultat est obtenu en réunissant le point 22 à la masse et en transmettant le potentiel du point 21 à la grille de l'oeil magique. Le potentiel de ce point varie suivant la courbe 61 de la figure 3. Sa polarité est négative par rapport à la masse.
Un signal de polarité positive apparail sur l'anode 36 de l'oeil magique et ce signal est destiné à commander l'amplification du tube 23. Le signal apparaissant au point commun aux résistances 52 et 53 est appliqué par l'intermédiaire de la résistance 29 à la grille de commande 26 du tube 23. On a disposé entre 29 et ce point commun, un commutateur 51. Lorsque celui-ci se trouve dans la posi- tion représentée sur la figure, le déblocage du tube 23 est commandé par la tension anodique de l'oeil magique. Dans l'autre position, le tube 25 se trouve automatiquement débloqué ainsi qu'il apparail à l'homme de l'art. Le signal détecté par le discriminateur est appliqué à la grille 26 par l'intermédiaire du condensateur de couplage 30 ainsi qu'il a été précisé dans le circuit précédent.
Dans la variante représentée sur la figure 2, on peut supprimer le blocage du récepteur
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sans pour cela mettre hors d'usage l'indicateur visuel d'accord. Le fonctionnement de ce dernier circuit est identique au fonctionnement du circuit précédemment décrit.