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Perfectionnements aux appareils de séchage.
La présente invention se rapporte à un appareil pour le séchage de matières en grains et convenant particulièrement, bien que non-exclusivement, au séchage des grains de céréales, de café et autres, désignés dans la suite par le terme collectif "grain".
Suivant l'invention, un appareil pour le séchage de matière en grains comprend un tube cylindrique sensiblement horizontal, tournant autour de son axe pour remuer et transporter la matière en grains, percé de trous plus petits que les grains de la matière sur la presque-totalité de sa surface, et des moyens pour établir un courant d'air en direction transversale à travers le tube par les trous percés dans ses parois. Confor- mément à l'invention l'air en circulation est chauffé, au moins en partie.
Suivant une forme de réalisation, le tube est entouré d'une boite extérieure munie de place en place, sur sa longueur
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d'ouvertures pour l'entrée de l'air, et d'une fente longitu- dinale à la face supérieure pour la sortie de l'air utilisé.
L'air peut ainsi être fourni séparément à des parties voisines de la longueur du tube, et des dispositifs peuvent être prévus pour régler séparément la vitesse et/ou la température de l'air fourni à chacune de ces parties.
Cette disposition présente, entre autres, l'avantage de pouvoir régler la température différemment à plusieurs endroits de la longueur du tube, l'air passant transversalement à travers les parois du tube et non longitudinalement. Il est par exemple préférable d'alimenter la plus grande partie du tube en air chaud et d'envoyer de l'air froid à l'extrémité de sortie, de manière que le grain soit refroidi avant sa sortie du tube et puisse être ensaché immédiatement.
La paroi intérieure du tube peut comporter des saillies ou brides qui soulèvent le grain et le laissent retomber dans le tube, assurant ainsi un meilleur contact avec l'air. Le tube peut être légèrement incliné sur l'horizontal de manière à transporter progressivement le grain d'une extrémité du tube à l'autre.
Suivant une autre forme de construction, les saillies ou brides peuvent avoir une forme, hélicoïdale, ou être disposées de toute autre manière tendant à faire avancer progressivement le grain sans intervention de la gravité. Le tube peut alors être horizontal.
L'invention peut être réalisée de plusieurs façons différentes; un mode de réalisation est décrit ci-dessous, avec références aux dessins annexés, dans lesquels:
Fig. 1 est une vue en perspective de l'ensemble de l'appareil, prise d'un côté, à l'entrée du grain.
Fig. 2 est une vue en perspective de l'appareil, sans les dispositifs d'alimentation et de décharge, prise du côté
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opposé, à l'extrémité de sortie.
Fig. 3 est une coupe à travers le tube de séchage
Fig. 4 est un schéma de la commande des différentes parties.
L'appareil pour le sédhage du grain représenté sur les dessins comprend un long tube cylindrique 10 en tôle perforée ou en treillis métallique, la dimension des perforations ou des mailles dépendant de celle du grain à traiter. Ce cylindre de tôle perforée est fixé à un bâti comprenant huit cornières en fer 11 et 11a et quatre anneaux 12. Les cornières 11 et 11a s'étendent parallèlement à l'axe sur toute la longueur du tube 10 et sont espacées régulièrement sur la paroi intérieure du tube, un côté étant fixé à cette paroi et l'autre dirigé radiale- ment vers le centre comme le montre la Fig. 3. Les cornières 11a ont le côté en direction radiale plus allongé et servent à remuer le grain quand le tube de séchage tourne.
Les quatre anneaux plats 12 qui entourent le tube sont espacés régulière- ment à sa surface, un à chaque bout, et sont fixés à travers la paroi perforée du tube aux cornières longitudinales 11 et lla de manière à former une carcasse rigide.
Le tube est supporté par quatre paires de galets 13 maintenus par des supports 14 sur un châssis 15. Ces paires de galets sont espacées de manière à correspondre aux anneaux 12.
Le tube 10 est incliné légèrement de l'extrémité d'alimentation vers l'extrémité de décharge.
Le châssis 15 est constitué par des cornières en fer et comprend un cadre rectangulaire et des traverses 16. Il repose sur quatre paires de pieds 17 de hauteur réglable, ce qui permet de faire varier l'inclinaison du châssis et par conséquent celle du tube.
Autour du tube 10 se trouve une enveloppe extérieure ou boîte 18 construite en tôle légère et comprenant deux parois
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verticales, un fond horizontal et deux parois inclinées formant toit. Ces deux dernières parois ne se rejoignent pas au sommet, mais leurs bords sont relevés verticalement pour ménager une fente longitudinale sur toute la longueur de laboite, pour la sortie de l'air humide. Un capot (non représenté) peut être suspendu au-dessus de la. fente. La partie supérieure de la boite peut être retirée facilement pour le nettoyage du tube 10. La boite 18 repose sur une pièce centrale longitudinale et sur une des pièces latérales du châssis 15, et est ainsi décentrée, de même que le tube 10, par rapport au milieu du châssis (voir
Fig. 2).
L'air sec est amené par trois tuyères 20, 21 et 22 correspondant à trois ouvertures pratiquées dans la paroi verti- cale de la boite reposant sur la pièce centrale du châssis.
L'orifice de sortie de chaque tuyère occupe approximativement un tiers de la longueur totale de la boite 18 ou du tube 10, tandis que chaque autre extrémité communique avec une soufflerie dont une seulement est représentée. La soufflerie 23 alimentant la tuyère 20 à l'entrée du tube 10 et la soufflerie non repré- sentée alimentant la tuyère 21 au milieu du tube 10 fournissent de l'air chaud, mais celle qui alimente la tuyère 22 à l'extrémité de sortie du tube fournit de l'air froid qui refroidit le grain séché avant sa sortie du tube 10. Les souffleries sont munies de volets réglables qui permettent de régler l'alimentation en air chaud ou froid. Des divisions s'étendant dans les tuyères de la soufflerie à la boîte 18 distribuent régulièrement l'apport d'air sur toute la longueur de l'ouverture.
Les deux souffleries à air chaud sont alimentées par de l'air chauffé par des brûleurs à combustible liquide. On a représenté sur la Fig. 2 le brûleur 24 alimentant la soufflerie 23.
Si on le désire, un seul brûleur peut alimenter les deux souffle- ries à air chaud. La soufflerie à air froid utilise normalement de l'air atmosphérique.
Les souffleries et le brûleur sont montés sur un bâti
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(non représenté) fixé au châssis 15.
Une trémie 25 placée à l'entrée de la boite 18 guide le grain vers l'extrémité du tube tournant 10. A l'autre extré- mité du tube, le grain séché tombe sur une élévateur 26, qui le porte à une hauteur convenanble et le décharge dans une trémie d'ensachage 27 permettant de remplir deux sacs en même temps.
L'élévateur 26 comprend une surface lisse inclinée vers le haut et une courroie transporteuse sans fin en toile tournant autour d'une poulie supérieure et d'une poulie inférieure. La courroie est entraînée de manière que le brin se trouvant sous la surface lisse inclinée se déplace vers le haut tandis que le brin au- dessus de cette surface se déplace vers le bas. La courroie porte des racloirs en feutre dirigés vers l'intérieur qui servent à entraîner le grain sur la face inférieure de la surface lisse de l'élévateur. L'expérience a montré que ce dispositif est préfé- rable à celui comprenant des racloirs métalliques placés à la surface extérieure du brin montant et dans lequel le grain a tendance à retomber et à s'écraser au cours du transport.
La commande des différentes parties du séchoir est Schématisée sur le Fig. 4 et agencée comme suit. Une sourroie non représentée, venant d'une source d'énergie quelconque entraîne une petite poulie 25 sur un arbre 26 supporté par des paliers 27 montés sur le châssis 15. Cet arbre porte trois poulies 28 (dont une seule est représentée) entraînant les souffleries 23. La petite poulie 25 entraîne une grande poulie réductrice 29 par une courroie 30, en même temps qu'une petite poulie 31 coaxiale et solidaire de la poulie 29 qui entraîne une poulie folle à deux gorges 32 par une courroie 33. Une poulie de dimension majeure 34, coaxiale et fixée à la poulie 29 commande l'élévateur 26 par l'intermédiaire d'une courroie 35 et d'une poulie 36.
La deuxième gorge de la poulie double 32 est reliée à une bande d'entraîne- ment annulaire sur le tube 10 par une courroie 37. Cet agencement @
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permet d'utiliser une seule source d'énergie pour tous les dispositifs du séchoir. Si on le juge préférable, on peut cependant employer des moteurs individuels, électriques par exemple, pour une partie des dispositifs, ou pour tous ceux-ci.
En service, on verse le grain humide dans la trémie 25, qui le guide vers l'entrée du tube perforé rotatif 10. Les côtés radiaux allongés des cornières intérieures 11a recueillent constamment le grain, le transportent à la partie supérieure du tube et le laissent retomber à la partie inférieure à travers le courant d'air de séchage. Le procédé est continu et le grain glisse par gravité sur toute la longueur du tube, tandis qu'il est soumis à un courant d'air continu chauffé à environ 50 C (120 F) par exemple sur les deux premiers tiers de la longueur duttube. L'air humide qui sort par les perforations du tube 10 s'échappe par la fente longitudinale 19 au sommet de la boite.
Arrivé au dernier tiers du tube, le grain est soumis au courant d'air froid de la tuyère 22, sort refroidi du tube et est entraî- né par les racloirs de l'élévateur 26, prêt à être mis en sacs.
La vitesse à laquelle le grain traverse le tube peut être réglée suivant son dégré d'humidité, en modifiant l'inclinai- son du tube rotatif au moyen des pieds réglables du châssis, ou en faisant varier la vitesse de rotation du tube.
La construction décrite ci-dessus procure un séchoir à grain relativement simple et peu coûteux, convenant par exemple aux petites exploitations dont l'activité ne justifie pas une installation plus complexe et plus onéreuse.
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