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"GENERATEUR DE CHALEUR"
La présente invention est relative à des perfec- tionnements aux générateurs de chaleur servant à chauffer de l'eau et/ou produire de la vapeur pour des systèmes de chauffa- ge et autres applications.
On a réalisé cette invention en vue d'obtenir un rendement thermique élevé afin d'obtenir une économie lorsque l'on opère à pleine capacité et à faible capaci té. Cette-carac- téristique de l'invention implique des moyens perfectionnés
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d'échange de chaleur, comportant des ailettes métalliques en forme d'hélice, reliées métalliquement à des parties des chemises intérieure et extérieure de la chaudière.
Dans la forme de réalisation .de l'invention décri- te ici, les hélices métalliques sont fixées sur les surfades cylindriques des chemises intérieure et extérieure d'une chau- dière, à l'aide d'une soudure par points, après quoi on les fixe davantage en galvanisant les hélices et les surfaces des chemisesLe revêtement galvanisé assure une bonne liaison métallique et provoque le dépôt d'une quantité suffisante de métal le long des surfaces de contact entre les hélices et les chemises de la chaudière pour qu'il y ait une conductibi- lité calorifique suffisante des hélices au métal des chemises.
Les hélices sont appliquées sur la chaudière de manière à in- tercepter effectivement le courant; de gaz chauds de la com- bustion, sans gêner inutilement le tirage. Dans la cas actuel, ce résultat est obtenu en plaçant les hélices circonféren- tiellement sur la chemise de la chaudière et, pour améliorer la liaison métallique, il est préférable d'onduler la chemise de la chaudière de manière à faire des rainures périphériques dans lesquelles on met les hélices* Ces rainures 1'acilitent également le dépôt d'un revêtement épais de matière de liaison sur les surfaces de contact.
On a constaté que cette caracté- ristique est très efficace pour l'échange de chaleur et qu'on peut l'appliquer avantageusement, non seulement dans la fabrication des chaudières à eau, mais encore dans des cas analogues où il faut obtenir un échange de chaleur efficace.
Selon l'invention, on obtient encore une construc- tion ramassée de manière à satisfaire aux limitations d'empla- cement dans beaucoup de cas, par exemple dans les autobus et dans les groupes portatifs de chauffage et moteurs. A ce sujet,
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l'invention vise un système de chaudière ramassé et conve- nant, par suite, particulièrement bien dans les cas ci-dessus et d'autres, où l'emplacement de l'installation de chauffage est limité*La chaudière est faite de chemises intérieure et extérieure concentriques, télescopant l'une dans l'autre, fer- mées chacune à une extrémité et soudées ou autrement fixées l'une à l'autre à leurs autres extrémités* Ce système donne une chambre de combustion du type rentrant,
étant donné qu'el- le est entièrement fermée, sauf à l'extrémité ou fait saillie le brûleur a huile . Cette disposition présente l'avantage par- ticulier d'assurer une grande turbulence dans la chambre de combustion.
L'appareil est encore fait de telle sorte que l'on peut facilement le démonter pour réparer le brûleur ou pour nettoyer l'intérieur de la chemise d'eau. Par exemple, on-peut facilement ouvrir le joint soudé des chemises inté- rieure et extérieure à l'aide d'un chalumeau coupant, après quoi on les resoude après nettoyage- Dans certains cas, ce joint peut être fait au moyen de boulons ou de rivets. Le brûleur, y compris le ventilateur, la pompe à combustible et les pièces associées, forme un tout que l'on peut facilement enlever et remplacer. En outre, le bec du brûleur forme un ensemble secondaire avec un conduit en spirale et un pot à flam- me.
Le conduit spiral comporte une bride s'assemblant avec une bride de l'ensemble de la chaudière et il y est lixé ae façon amovible- Le bec et le pot à flamme sont, à leur tour fixés par vis ou bulons sur les côtés opposés du conduit spiral. Cette disposition donne un système très ramassé et facilite beaucoup le démontage et le remontage de l'ensemble secondaire.
Selon une autre caractéristique de l'invention, on réduit ou supprime le ronflement du brûleur et, en même temps, on maintient une flamme régulière, beaucoup moins
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susceptible de s'éteindre par inadvertance qu'une flamme brûlant irrégulièrement par pulsations- On a constaté, selon l'invention, que la plus grande partie du ronflement carac- téristique des brûleurs à huile est généralement due à des on- des dans l'alimentation en air, se produisant à une fréquence audible et dues au fait que les ventilateurs centrifuges uti- lisés ne fournissent pas l'air avec la vitesse et la pression constantes désirées.
Un ventilateur de ce type est relative- ment très efficace et conviens bien pour fournir la pression désirée, mais l'air fourni n'a pas une vitesse et une pres- sion constantes* Par suite, la combustion se fait par impul- sions.Selon l'invention, on a réussi à résoudre ce problème et à supprimer sensiblement le ronflement du brüleur, sans utiliser un type de ventilateur moins efficace, en interpo- sant entre le ventilateur et le brûleur une colonne d'air relativement longue. Cette longue colonne d'air à grande vi- tesse sert d'égaliseur amortissant les ondes de pression, de sorte que la pression ne contient plus dans le brûleur de variations audibles* Avec une colonne d'air en spirale, on peut mettre en jeu le principe de la longue colonne d'air dans un système chauffant de petite dimension.
Le mode de combinaison de la conduite spirale avec le brûleur, en vue de donuer un ensemble très ramassé, constitue une partie importante de l'invention.
Une autre caractéristique de l'invention est qu'il est prévu une commande automatique d'arrêt dont le rôle est d'arrêter le ventilateur ou l'arrivée de combustible ou les deux au cas où la flamme se serait éteinte fortuitement et ne se rétablirait pas-immédiatement* Afin de réaliser une grande sensibilité et assurer, par suite, un arrêt rapide de l'écoulement de combustible, il est prévu que le thermostat
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est directement soumis à la chaleur de la chambre de combus- tion.
Toutefois, un thermostat convenant à cet effet et suffisamment sensible pour agir vite est susceptible d'être endommagé s'il est soumis à la température de pointe de la chambre de combustion., Ce problème est cependant résolu , selon l'invention, grâce à un nouveau dispositif au moyen duquel, lors de la mise ou remise en marche du four, le ther- mostat est soumis à un volume maximum de gaz chauds, provenant directement de la chambre de combustion de sorte qu'il fonc- tionne avec le minimum de retard.
Un registre ou obturateur actionné par le thermostat réduit l'arrivée sur celui-ci de gaz chauds proportionnellement à la température à laquelle il est soumis, en empêchant ainsi une surchauffe du thermostat ce qui permet d'utiliser un système très sensible et, en même temps, permet initialement à la température de monter à grande vitesse.
On a représenté, à ttre d'exemple, un appareil servant à chauffer de l'eau, brûlant de l'huile, comportant les différentes caractéristiques ci-dessus, sur les/dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 est une coupe verticale, par l'axe d'une chaudière horizon-cale et du système de brûleur à huile associé.
La figure 2 reproduit, à plus grande échelle, une partie de la figure 1, comportant le système de brûleur.
La figure 3 est une vue en élévation de-la chaudière.
La figure 4 en est une vue en plan.
La figure 5 est une coupe transversale suivant la ligne 5-5 de la figure 1.
La figure 6 est une vue par l'arrière.
La figure 7 est une vue en perspective du logement du bec du brûleur, une partie étant en arrachement.
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La figure 8 est une coupe de détail suivant la ligne 8-8 de la figure 2.
La figure 9 est une coupe suivant la ligne 9-9 de la figure 2.
La figure 10 est une coupe longitudinale de la com- mande automatique d'extinction, l'allé suivant la ligne 10-10 de la figure 11.
La figure 11 est une vue en bout de cette commande, montrant l'interrupteur actionné par le thermostat.
La figure 12 en est une vue par l'autre bout, mon- trant les ouvertures d'entrée d'air f roid.
La figure 13 est une coupe suivant la ligne 13-13 de la figure 10 .
L'installation représentée fait partie d'un système de chauffage d'eau et comporte une chaudière, un brûleur à huile avec seaaccessoires, y compris un bec de brûleur, un ventilateur, une pompe à combustible, une commande d'extinc- tion et différents autres organes se trouvant couramment dans les installations de brûleurs à huile. On n'a pas repré- senté la tuyauterie d'eau chaude et les radiateurs ou autres parties courantes d'un système de chauffage complet, comme n'étant pas essentiels pour la compréhension de l'inven- tion.
L'expression "système chauffant" est utilisée ici pour désigner la combinaison complète comprenant la chaudière et le brûleur, y compris le bec de celui-ci, le ventilateur, la pompe à combustible, la commande d'extincteur et les accessoires immédiats.
L'expression "système de brûleur" sert à désigner le système autonome comportant le brûleur en soi, le ventila- teur, la pompe à combustible, la commande d'extinction, le conduit spiral et les accessoires immédiats, ce "système de
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brûleur" pouvant être séparé en bloc de la chaudière. on définira les autres expressions utilisées lorsque le besoin s'en fera sentir.
Le système chauffant , tel que défini ci-dessus com- porte un système de chaudière 10 et un système de brûleur 11.
Ce dernier est ici un brûleur à huile, mais l'invention n'est pas limitée à ce sujet.
Le système de chaudière.@
Le système de. chaudière 10 comporte une chaudière proprement dite 12. présentant une chemise extérieure 13 et une chemise intérieure 14. Les deux chemises sont concentriques et fermées l'une et l'autre à un bout par des ronds 15 et 16, respectivement* Ces chemises sont écartées l'une de l'autre de manière à former une chemise d'eau 18 qui entoure la chemise intérieure 14 et comporte également l'espace compris entre les fonds 15 et 16.
La cavité.intérieure 19 de la chemi- se 14 constitue la chambre de combustion* L'extrémité de cette chemise opposée au. fond 16 reste ouverte pour recevoir une partie du système de brûleur et elle est recourbée vers l'ex- térieur pour se réunir à l'extrémité voisine de la chemise extérieure 13. On a représenté ici ces extrémités voisines comme soudées l'une à l'autre tout autour, en 21, mais , dans certains cas, ce joint peut être réalisé au moyen de boulons où de rivets. Des conduites 22 et 2 communiquent avec des ouvertures du bas et du haut de la chemise extérieure 1 et servent à l'arrivée et au départ de l'eau, respectivement.
Elles son-c branchées sur une tuyauterie de distribution d'eau et elles servent en même temps à fixer la chaudière dans son logement, de sorte qu'on peut facilement l'en retirer pour la nettoyer ou pour d'autres opérations d'entretien.
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Le logement 25 de la chaudière est une construc- tion en tôle avec chambre cylindrique 26 où se loge la chaudière et garnie de tous cotés, saur à l'avant, d'un calorifugeage 27.Ce dernier peut ne pas être prévu et le logement extérieur peut former une chemise d'eau supplémen- taire reliée à la chemise d'eau intérieure 18.
Les conduites 22 et 23 passent dans des manchons 28 placés entre les tôles intérieure et extérieure de la paroi arrière du logement 25 et fixées sur elles et ces con- duites sont solidement fixées, quoique de façon amovible, sur ces manchons à l'aide de vis de serrage 29, se vissant dans des branches tubulaires 30 soudées aux manchons 28 et faisant saillie radialement de manière à être accessibles sur le pourtour du logement.
Lorsque l'on desserre les vis de serrage ±2. et que l'on débranche la tuyauterie d'eau chaude d'avec les conduites 22 et 23, on peut retirer la chaudière du logement 25 par l'extrémité ouverte avant de ce lui-ci.
Sur la surface intérieure de la chemise intérieure 14 il y a plusieurs hélices 32, de préférence quatre, faisant chacune tout le tour de cette chemise et se logeant dans une rainure annulaire 33 de ladite chemise* Ces rainures servent à maintenir espacées latéralement/les hélices 32 et elles servent également à augmenter la surface de contact entre la chemise et les hélices- Ces dernières ont pour but d'accélérer le transfert de chaleur à travers la chemise 14 à l'eau de la chemise d'eau 18. Afin de le faire efficacement, elles sont faites de manière à présenter une grande surface aux gaz chauds de la combustion et elles ont une surface transversale convenable pour évacuer rapidement la chaleur.
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Leur contact avec la chemise est tel qu'il accélère le transfert de chaleur dans le métal de la chemise, qu'il permet une libre dilatation et contraction des différentes pièces et, en même temps, ne gêne pas le libre passage des produits gazeux de la combustion vers le conduit d'échappe- ment 34.
Les hélices 32 sont en fer ou en acier avec spires largement espacées, comme on le voir; sur la figure 5, afin de permettre le passage des produits de la combustion. Elles sont soudées sur la chemise intérieure et y sont, en outre, fixées métalliquement à l'aide d'un revêtement galvanisé ayant une épaisseur suffisante pour donner un fort dépôt de métal dansles criques des hélices et de la chemise voisine ; en constituant ainsi des trajectoires très efficaces suivant lesquelles la chaleur est transférée par conduction des héli- ces à la chemise.
Des hélices supplémentaires 35, du même genre que les hélices 32 ci-dessus, sont fixées de la même façon sur la surface extérieure de la chemise extérieure 13 et elles sont reliées métalliquement de la même façon à cette chemise 13. Les hélices 35 sont situées dans un passage annulaire 37, compris entre la chemise 13 et le logement 25, par lequel les produits de la combustion vonc au conduit de sortie 34.
Le système de brûleur
Les parties principales du système de brûleur 11 sons : un bec 40, un logement de bec 41, un pot à flamme 42, un conduit en spirale 43, un ventilateur électrique 44, actionné par un moteur électrique 45, une pompe à combustible 46, actionnée par le même moteur, et une commande d'extinc- tion 47.
Le bec 40 est relié à la pompe à combustible 46 par un bout de tube 50 et des accouplements 51 et 52. Il est
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porté par une pièce coulée 53. Il passe dans une ouverture centrale de la pièce coulée et y est fixé par une vis de fi- xation 53a. Cette pièce coulée 53 est taraudée de manière à recevoir une bougie d'allumage 54 et elle est fixée à une rôle 55 en forme de disque,présentant une bride périphérique 56 au moyen de laquelle se fait la nxation amovible sur le système de conduit en spirale 43.
Le logement 41 du bec est en tôle.; il entoure l'extrémité de sortie du bec et sert à diriger le courant d'air qui arrive vers le pot à flamme 42. Ce logement, comme on le voit sur les figures 1, 2, 7, 8 et 9, comporte un col 41a allant en se rétrécissant vers le haut, une bride de f ixa- tion 4lb et une bride 41c formant jante, consistant en plusieurs bras radiaux 41d réunis à leurs extrémités extérieu- res par la bride 41c. Les bras 41d sont espacés périphéri- quement de manière à constituer des ouvertures 41f par lesquel- les les courants 'air pénètrent dans le pot 42. La bride de fi- xation 41b est serrée entre la bride 56 et la face extérieure du conduit spiral 43, à l'aide de vis 57 se vissant dans le conduit spiral.
Les bras 41d sont incurvés en vue de pro- voquer de la turbulence dans une partie du courant-, d'air montant par l'ouverture 41f, comme on le verra plus en détail ci-dessous- La partie inférieure du logement 41a est munie d'u- ne cloison perforée 41e qui sépare le logement enune chambre supérieure 41g et une inférieure 41g.La partie périphérique extérieure de la cloison 41e est relevée de manière à consti- tuer une bride d'attache 41h. Dans\ 'alignement des bras 41d, cette bride présente des conduits à air 41j, refoulés vers l'intérieur. L'air provenant d'une chambre extérieure 74 passe par une série d'ouvertures 41k pour venir dans la chambre 4lg située sous la cloison perforée 4le.
L'air monte par les perforations de cette cloison pour fournir de l'air non tur-
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bulenz dans la région de sortie du bec où le oombustible s'allume d'abord- Les passages 41j sont dans l'alignement des bras en forme d'ange 41d, de sorte que des courants d'air
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en forme de rubans monoen1i en su ivan 1a courbure de la paroi du logement 41 et en passant dans la partie en forme d'auge des bras 41dd Ces courantad'air en forme de ruban empêchent que du carbone se dépose sur ces bras On empêche que des dépôts de carbone se rassemblent sur le bout 40a du bec en montant entre le bec et un manchon intérie ur. Cet air provient d'une source sous pression appropriée, par exemple le passage
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64, et il va, par le conduit 41p,
dan 1 espace compris encre le bec et le manchon l'encourant* Cet air sort par aes ouver-
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tures 41q (iîge 2 et 8) dans le haut du bout du bec 40a.
Le pot à flamme 42 est en tôle et comporte une partie cylindrique 42a présentant des ondulatïons42b, repous- sées vers l'intérieur, une partie tronconique 42c et une bride 42d, dirigée vers l'intérieur, au moyen de laquelle le pot
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est fixé de façon amovible sur la face intérieure ou arrière du système de conduit spiral 43.
Ce dernier est en tôle et comporte un logement fait d'une tôle avant 60, une tôle arrière 61 et une tôle péri- phérique 62 reliant les précédentes. Dans ce logement , il
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bzz a une tôle ou bande 6 en spirale qui coopère avec le loge- ment pour constituer un passage en spirale 64, relié à son ex- trémité extérieure à une pièce d'entrée 65 munie d'une bride (fig. 3). Cette pièce 65 est fixée par boulons sur la sortie 66 du ventilateur 44.La plus grande partie de l'air passant dans le passage spiral 64 en sort par les ouvertures 41f et
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par l'ouverture annulaire 170 comprise entre la bague 4l et la bride 2c.
La largeur de l'ouverture annulaire 22. est maintenue uniforme à l'aide d'oreilles 4lg fixées sur la bague 41m
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du logement 41 du bec* Ces oreilles portent contre la bride 42d, sans y être fixées.
Le courant d'air sortant du condui-c spiral 64 suit un chemin circulaire autour de l'enveloppe 41. L'air continue à se déplacer circulairement en montant dans le passage annulaire 70 et la série de passages 41f. En sortant du haut de ces passages, l'air à un mouvement très turbulent.
Pour montrer cette turbulence et le mélange intime d'huile pulvérisée et d'air, on a représenté par des flèches , sur la figure 8, les trajectoires de l'air sortant d'un passage 41f et de la partie voisine du passage 70. A ce sujet, les flèches complètement empennées représentent l'air sortant du passage annulaire 70. Cet air se dirige vers l'extérieur, vers la paroi 42a de la chambre de combustion 42. Lorsqu'il vient porter contre cette paroi et contre les ondulations 42b repoussées vers l'intérieur, il est projeté en tourbillon comme indiqué en A sur la figure 8. Une partie de l'air sor- tant du passage 41f est représentée par les flèches à demi empennées. Cette partie de l'air suit un trajet sensiblement rectiligne, sauf dans la partie qui passe sur le bord supé- rieur de la bride 42d et qui tourbillonne comme on le voit en B.
Une autre partie de l'air sortant du passage 41f et passant sur le bras 41d en forme d'auge tourbillonne comme on le voit en C. Des courants analogues d'air turbulent et d'huile pulvérisée se forment dans la région de chacun des passages à air 41f et, évidemment, se mélangent avant de péné- trer dans la chambre de combustion 19.La flamme et les gaz chauds de la combustion vont, sous forme d'une colonne centra- le, vers l'extrémité fermée de la chambre de combustion* La flamme et les gaz chauds effectuent alors un mouvement de roulement vertical descendant le long des parois de la chambre
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de combustion 19 et sortent, par son extrémité ouverte, dans le passagede sortie contenant les hélices absorbant et con- duisant la chaleur.
L'air non turbulent, montant par la cavité 74 et sortant par l'extrémité arrière du logement du bec, se mélange, comme on l'a dit plus haut, avec le combustible pul- vérisé sortant de l'extrémité arrière du bec 40 pour former un mélange combustible allumé par une étincelle en 76, produi- te entre l'extrémité d'une électrode 77 reliée à une bobine d'allumage et une deuxième électrode 78 reliée à une partie commode de l'installation reliée à l'autre extrémité de la bobine.
La plaque arrière 61 du logement du conduit spiral va radialement au délà d'une plaque 62 pour former une bride périphérique 61a qui est normalement étroitement main- tenue contre une bride complémentaire 76 faisant partie du système de logement 25. à l'aide de deux pièces de serrage 71, sensiblement semi-circulaires, en forme de V en section transversale, servant à serrer les deux brides l'une sur l'autre, lorsqu'on les pousse en bout contre elles* Les deux pièces de serrage 71-71 comportent chacune à leurs extrémités des oreilles 72 (f8g.3) disposées par paires, dans lesquelles se mettent en prise des boulons de serrage 73. Ces derniers tirent les pièces 71 en V pour serrer étroitement les brides 61a et 76.
Les pièces 71 avec les boulons 73 sont les seuls organes de fixation du système de brûleur au logement 25 de la chaudière et tout le poids du système de brûleur est porté par ce logement et y est transmis par ces pièces de serrage.
La commande d'extinction
Cette commande 47 se voit sur les figures 3 et 4 dans sa relation avec les autres parties principales du système
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de brûleur et elle est représentée en détail sur les figures 10 à 13 incluses* Elle comporte un tube d'admission 85 passant dans le conduit spiral 43 et débouchant dans la chambre 86 (fig. 1). L'extrémiué extérieure du tube 85 est reliée à un tube 87. près d'une extrémité de celui-ci (fig. 10) et l'ex- trémité opposée de ce tube 87 comporte des ouvertures 88 dé- bouchant dans un collecteur 89 sur lequel est branché un tuyau 90 allant à l'admission du ventilateur 44. 'aspiration @ produire par ce-dernier fait qu'il passe dans le tube 87 un courant continu de gaz chauds de la combustion, lorsque celle- ci a lieu.
Toutefois, si la flamme s'éteint pendant que le ventilateur restejen marche, la température du fluide passant dans le tube 87 tombe immédiatement* De même, si la flamme se rallume, la température du fluide passant dansle tube 87 monte immédiatement.
Dans un bouchon 91 fixé sur l'extrémité d'entrée du tube 87, il y est prévu un certain nombre d'ouvertures 92 par le squelles de l'air froid pénètre dans le tube 87. Ce bouchon sert également de support pour une douille 93 dans laquelle tourne un arbre 94. Ce dernier passé dans l'axe du tube 87 et -courne,à l'autre extrémité dans une douille 95 portée par une pièce 6 fermant le tube 87. Cette pièce est portée et centrée par ce tube- Comme on le voit sur la figure 10, l'arbre 94 va au delà de la douille 95, vers la gauche, et il est relié à des pièces d'un interrupteur qui sera décrit plus loin.
Sur l'arbre 94, est fixé, de façon à tourner avec' lui, un registre semi-circulaire 98 situé dansl'alignement de l'ouverture d'entrée du tube 87 où débouche le tube 85. Ce re- gistre ne ferme pascomplètementcette ouverture, car il y a un jeu sensible entre lui et l'alésage du tube 87. Par suite,
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il y a toujours une certaine quantité de gaz chauds aspirée dans le tube 87, lorsqu'il y a combustion, même si le registre 98 est en position complètement fermée Sur la figure 13, le registre 98 est représenté en position complètement ouverte.
En le faisant tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre d'environ 90 , on l'amène en position complètement fer- mée.
Un thermostat constitué par un long bilame en hélice 100 entoure l'arbre 94. Il est fixé, à une extrémité, sur la pièce 96 et, à l'autre, il est fixé indirectement à l'arbre 94 par l'intermédiaire du registre 98 et d'une broche 101 enfoncée dans le registre et lormant ancrage commode pour l'hélice 100.Cette dernière fonctionne sur le même principe qu'un bilame thermostatique sous forme de bande, mais les efforts produits dans l'hélice par les changements de tem- pérature donnent lieu à des mouvements de torsion de l'hélice, laquelle, à son tour, provoque des rotations proportionnelles de l'arbre 94 et du registre 98.
Lorsque la température à laquelle le thermostat 100 est soumis est celle ambiante, le registre 98 est en posi- tion grande ouverte, mais/presque instantanément, lorsqu'un courant d'air chaud passe dans le tube 87, il agit et fait tour- ner l'arbre 94 pour amener le registre 98 vers sa position de fermeture* En tournant pour venir dans cette position, le registre limite graduellement l'ouverture d'entrée dans le tube 87, en réduisant ainsi le volume des gaz chauds admis, tandis qu'en même temps, de l'air froid arrive par les ouver- tures 92 en abaissant ainsi la température dans le tube 87.
A mesure que les gaz de la combustion deviennent de plus en plus chauds, le registre 8 se déplace davantage dans le sens de la limitation de l'entrée des gaz chauds danse tube 87,
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ce qui tend à maintenir dans le tube une température cons- tante, mais basse, tant qu'il y a combustion.
Le dispositif que l'on vient de décrire non seule- ment empêche le thermostat de s'abîmer, mais encore fait qu'il agit très rapidement en fonction des changements de température dus à la fois à l'allumage et à l'extinction de la flamme. Lors de l'allumage, le thermostat est soumis immé- diatement à tout le courant chaud, du far que le registre est rand ouvert et, lors de l'extinction, le thermostat est rapidement efficace, en partie, parce que il est alors soumis surtout à l'action de l'air froid aspiré par les ouvertures 92 et, en partie, parce qu'il ne faut qu'une très faible rota- tion en sens inverse pour actionner lescircuits de commande du moteur d'une façon qui arrête le ventilateur et la pompe à combustible, comme on va l'expliquer.
Un des rôles de l'arbre 94 est d'ouvrir et de fermer un interrupteur commandant (au moyen de relais, non représenta), le circuit du moteur 4 qui actionne le ventilateur et la pompe à combustible , de façon à les arrêter automatiquement au cas où la flamme viendrait fortuitement à s'éteindre et à maintenir fermé le circuit du moteur tant que la combustion a lieu* Cet .interrupteur , désigné dans son ensemble par 103, est enfermé dans un boîtier métallique 104, porté par le collée teur et muni d'un couvercle amovible 105 permettant d'accé- der à l'intérieur du boîtier.
L'interrupteur 103 comporte un panneau circulaire 107 en matière isolante, porté par trois boulons 108, tra- versant ce-panneau, la paroi arrière du boîtier 104 et des fourrures 109 et ils sont fixés sur une plaque circulaire 110 et sur la bride 89a du collecteur 89 par des écrous 111. Sur le panneau 107 est montée une plaque 113, pivotant :sur un
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axe 114 et verrouillée en position par un boulon 115. Un bloc métallique 116, qui peut faire corps avec la plaque 113. est rainuré de façon que s'y loge étroitement une extrémité d'un ressort de contact 117 portant une pointe de contact 118 venant porter sur un contact fixe 119.
Une came 122, en matière isolante, est montée sur l'arbre 94, sans être calée sur lui- Elle comporte un bec ar- rondi 122 a portant contre le ressort 117. Son autre extrémité est encochée en 122b pour recevoir un axe d'arrêt 123. Ce dernier limite très légèrement le degré de rotation en sens inverse des aiguilles d'une moncre, à partir de sa position médiane représentée sur la figure 11 ; il agit sur le ressort 117 pour écarter les contacts 118 et 119 et, par rotation de quelques degrés dans le sens des aiguilles d'une montre, à partir de la position d'ouverture des contacts 118 et 119, ceux-ci se ferment. Un très faible déplacement angulaire de la came 122 dans l'un ou l'autre sens provoque l'ouverture ou la fermeture des contacts, suivant le sens de rotation.
Ceci est un facteur important car il signifie qu'une faible augmentation de température dans le tube 87 provoque le fonctionnement des contacts d'une façon, tandis qu'une faible diminution provoque de même le fonctionnement de la façon inverse, quelle qae soit la valeur de la température dans la chambre de combustion lorsqu'elle commence à diminuer. ce fonctionnement est rendu possibe du fait de la liaison à friction entre l'arbre 94 et la came 122, l'arbre pouvant con- tinuer à tourner dans l'un ou l'autre sens après que la came a touché la butée 123. Cette liaison à friction comprend un axe 125 traversant l'arbre 94 et venant en prise dans un collier 126.
La came 122 est poussée contre le collier 126 par un ressort à boudin 127, logé encre une bague métallique
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128 en prise avec la came 122 et une bague métallique analogue 129 montée folle sur l'arbre 4 et maintenue en place par un axe 130.
En conséquence, il est éviaent que, même si l'arbre
94 tourne de 80 ou plus, par suite de la rotation du registre
98 de sa position de froid à celle de chaud, une très faible rotation de cet arbre en sens contraire faitcependant tourner la came 122 suffisamment pour actionner les contacts de l'in- terrupteur* Tl est également évident qu'une très faible rotation de l'arbre 94 en sens contraire (c'est-à-dire vers la position de chaud du registre) provoque le fonc- tionnement des contacts de nature opposée Dans le cas parti- culier représenté, les contacts 118' et 119 sont ouverts à la suite d'une augmentation de température, mais ceci est dû au circuit de commande particulier utilisé.
Avec d'autres systèmes de circuit applicables, il peut se faire que les contacts 118 et 119 se ferment lors d'une augmentation de températureL'invention n'ayant pas trait au circuit de com- mande du moteur, le circuit n'est pas représenté sur les des- sins et on n'a pas besoin de l'étudier.
Il est évident que de nombreuses variantes possibles rentrent dans le cadre de l'invention qui, par suite, n'est pas limitée au dispositif ci-dessus décrit.