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"USINES EMILE HTNRICOT", "BROYEUR ROTATIF A CORPS BROYANTS".
La présente invention est relative à un broyeur rotatif à corps broyants garni intérieurement d'un revêtement constitué de plaques montées dans une enveloppe extérieure contre laquelle elles appuient localement.
Dans les broyeurs de ce genre connus, les plaques sont incurvées de façon telle que l'intersection de leur surface intérieure avec un plan perpendiculaire à l'axe de rotation soit un arc de circonférence correspondant au diamètre intérieur du broyeur. Il en résulte qu'à chaque diamètre de broyeur correspond un type de plaques. Comme ces plaques sont obtenues par coulée, on doit disposer d'une série de modèles pour chaque diamètre de broyeur.
Dans le but de réduire le nombre de modèles indispensables pour la réalisation de broyeurs de diamètres différents ainsi que les frais d'exécution de chaque modèle, le broyeur suivant l'invention est caractérisé en ce que les dites plaques sont
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constituées essentiellenent par une semelle qui est plane vers l'intérieur du broyeur et qui présente vers l'extérieur des appuis locaux dont la hauteur varie d'un point à l'autre dans un plan perpendiculaire à l'axe du broyeur.
Les frais d'exécution de chaque modèle sont réduits par suite de la forme intérieure plane. Le nombre de modèles est réduit parce qu'on peut utiliser des plaques obtenues à partir d'un seul modèle pour équiper des broyeurs de diamètres différents : soit, si les dimensions sont telles qu'elles permettent de recouvrir toute la circonférence ue section à l'aide d'un nombre entier de plaques, en meulant les appuis locaux pour les adapter à la courbure intérieure de l'enveloppe, ou en compensant la différence par des cales appropriées, soit, si un tour complet ne peut être couvert entièrement par un nombre entier de plaques, en bouchant les intervalles à l'aide d'éléments complémentaires appropriés occupant les intervalles entre les plaques normales tout en jouant, de préférence,
le rôle de cales correctrices de la hauteur des nervures longitudinales.
La diminution des frais d'exécution des modèles est surtout importante quand, comme c'est le cas dans la plupart des broyeurs, les plaques sont pourvues vers l'intérieur de saillies destinées à accrocher la matière et les corps broyants en rotation ou à faire avancer la matière broyée vers la sortie, ou à protéger la semelle contre les déformations d'ensemble que les plaques massives subissent sous le choc des corps broyants.
Afin. d'augmenter le volume interne du broyeur pour un diamètre donné de l'enveloppe, suivant l'invention, les appuis locaux ont une hauteur nulle près des bords longitudinaux des plaques ,
Suivant une autre particularité avantageuse, les semelles sont plus épaisses dans leur partie médiane parallèle aux bords dans des plans axiaux que le long de ces bords.
De préférence, les plaques sont fixées contre l'enveloppe
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exclusivement à l'aide de boulons situés dans des plans axiaux passant par le nilieu de la largeur des plaques.
Dans ce cas, les boulons sont avantageusement logés dans des douilles situées vers l'extérieur de la semelle des plaques et leurs têtes engagées dans des logements pratiqués dans les semelles.
De préférence, la profondeur des logements pour les têtes des boulons est telle que ces têtes soient complètement situées vers l'extérieur par rapport à la surface plane des semelles. on a aussi intérêt à utiliser des boulons du type avec tête à marteau dont la tête est disposée dans un logement de forme correspondante orienté de façon que l'axe longitudinal de la tête soit dans un plan axial du broyeur.
D'autres particularités et détails de l'invention apparaî- tront au cours de la description des dessins annexés au présent mémoire, qui représentent schématiquement, et à titre d'exemple seulement, trois formes de réalisation du broyeur rotatif à corps broyants suivant l'invention.
La figure 1 représente schématiquement une coupe transversale dans un broyeur cylindrique suivant l'invention.
La figure 2 est, à plus grande échelle, une coupe du même genre dans une des plaques du revêtement intérieur de ce broyeur, cette coupe correspondant à la ligne II-II de la figure 3.
La figure 3 est une vue suivant la flèche y de la figure 2.
La figure 4; est une coupe longitudinale suivant la ligne IV-IV de la figure 3.
La figure 5 est, à plus grande échelle, une vue en perspective, après coupe partielle, d'une partie de la plaque suivant les figures 2 à 4.
La figure 6 est une coupe longitudinale montrant une partie conique d'un broyeur suivant l'invention, cette coupe correspondant à la ligne VI-VI de la figure 7.
La figure 7 est une vue d'une plaque de cette partie coni-
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que , cette plaque étant vue dans le sens de la flèche z de la figure 6.
La figure 8 est une coupe transversale daim une partie d'une autre forme de réalisation d'un broyeur suivant l'invention.
Dans ces différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques, A la figure 1, on a représenté un broyeur rotatif à corps broyants 2 garni intérieurement d'un revêtement constitué de plaques 3 fixées à une envelcppe extérieure 4.
Les plaques 3 sont constituées essentiellement par une semelle qui est plane vers l'intérieur du broyeur (voir spécialement les figures2 à 4) et qui présente vers l'extérieur des appuis locaux dont la hauteur varie d'un point à l'autre dans un plan perpendiculaire à l'axe du broyeur, ces appuis locaux sont constitués par des nervures longitudinales 5, c'est-à-dire par des nervures parallèles à l'axe du broyeur et par des nervures transversales 6, c'est-à-dire par des nervures parallèles à un plan perpendiculaire à l'axe du broyeur. ces dernières nervures ont la forme de segments de cercle comme on peut s'en rendre compte facilement à la figure 2.
La surface d'appui 7 de ces nervures transversales 6 contre l'enveloppe 4 représentée en trait mixte aux figures2 et 4 correspond à la surface intérieure de cette enveloppe. Les nervures longitudinales 5 ont également une surface d'appui 8 contre l'enveloppe 4 dont la forme correspond à la surface intérieure de l'enveloppe. Comme on peut également s'en rendre compte à la figure 2, la hauteur des nervures longitudinales 5 varie d'un point à l'autre dans un plan perpendiculaire à l'axe du broyeur. Dans laforme de réalisation représentée, ces nervures longitudinales 5 ont une hauteur nulle près des bords longitudinaux des plaques 3.
En vue de parer à l'usure des plaques qui est plus à
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craindre dans leur zone médiane parallèle aux bords longitudi- naux que le long de ces bords, la semelle des plaques 3 est plus épaisse dans la dite partie médiane que le long des bords longitudinaux, ceci est représenté à la figure 2 où on voit que la face extérieure de la semelle de la plaque 3 s'écarte de la face intérieure de cette semelle vers le milieu de celle-ci.
Une percée dans les zones médianes voisines des nervures longi- tudinales 5 est moins à craindre que dans les zones médianes parce que les bords longitudinaux des plaques se trouvent en quelque sorte dans des angles morts qui reçoivent moins le choc des corps broyants 2. Il est à remarquer que les angles dièdres formés par la rencontre de deux plaques voisines le long des bords longitudinaux de celles-ci constituent des freins effica- ces contre le glissement de la charge en sens inverse de la ro- tation du broyeur, ces angles dièdres facilitent le déplacement de la matière en cours de broyage vers la sortie du broyeur.
Les plaques du broyeur suivant l'invention peuvent évidem- ment être pourvues vers l'intérieur de saillies servant à ac- crocher la matière et les corps broyants au cours de la rotation du broyeur. Elles peuvent aussi être pourvues de nervures qui s'engagent dans la masse de matière à la manière de socs et produisent le déversement dans un sens désiré, ces diverses saillies et nervures n'ont pas été représentées aux figures 1 à 4 afin de ne pas compliquer inutilement les dessins. La hau- teur sur laquelle elles s'étendent a été schématisée par la li- gne en trait mixte 10.
Dans le cas où les saillies intérieures sont de petite étendue et disposées en ordre serré, elles obvient à la tendance à la déformation que la plupart des plaques en acier présentent sous l'effet des chocs des corps broyants. De ce fait, la se- des plaques melle n'est pas soumise à des efforts .anormalement élevés aux- quels elle se trouve soumise par suite de la distorsion et du bombement des plaques massives.
Il en résulte que la fixation
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des plaques à l'enveloppe extérieure 4 peut être notablement simplifiée,
La fixation des plaques à semelle plane 3 contre l'enveloppe 4 peut alors facilement être réalisée, soi.t par urcboutement mutuel comme pour les éléments d'une voûte, soit exclusiveinent à l'aide de boulons situés dans des plans axiaux passant par le milieu de la largeur des plaques, Les boulons, représen- tés en trait, mixte aux figures 2 et 4, sont désignés par 11. ce sont des boulons avec tête à marteau, c'est-à-dire présentant une tête beaucoup plus longue que large. Ils sont logés dans des douilles 12 situées vers l'extérieur de la semelle des plaques. Les têtes 13 de ces boulons sont engagées dans des logements 14 de forme correspondante.
Les logements sont pratiqués dans les semelles des plaques 3 et leur profondeur est telle que les têtes 13 des boulons soient complètement situées vers l'extérieur par rapport à la surface plane des semelles, es logements 14 sont orientés de façon que les axes longitudinaux des têtes qui y sont logées soient dans des plans axiaux du broyeur. En d'autres termes, la direction longitudinale des logements indiquée par la flèche X est parallèle à l'axe du broyeur.
Comme on peut s'en rendre compte aux figures 4 et 5, une rainure 15 est ménagée dans le fond du logement 14 de part et d'autre de la tige 11 du boulon, cette rainure se présente sous la forme d'un chanfrein qui raccorde le logement 14 au loge. ment 16 pour la tige. La tête 13 du boulon n'appuie donc qu'en 17 par ses extrémités sur le fond du logement 14.
Si par suite de négligence ou d'oubli, on laissait aller trop loin l'usure de la semelle de la plaque, la tête 13 du boulon 11 se trouverait exposée à l'action des corps broyants et s'userait également. Lorsque la hauteur de la tête serait suffisamment réduite par l'usure, elle n'aurait plus une raideur suffisante pour résister aux chocs que les boulets exerce-
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raient sur elle. par le fait qu'elle se trouverait en porte à faux au-dessus des rainures 15, elle plierait sous l'effet de ces chocs et la tige du boulon se déplacerait vers l'extérieur du broyeur. A ce moment, le personnel de surveillance aurait l'impression que la tige se serait ellongée et, par conséquent, il serait averti que la semelle de la plaque est trop usée et qu'il est temps de remplacer cette dernière.
Le broyeur suivant l'invention ne doit pas nécessairement être cylindrique, Il peut aussi être tronconique ou, bien que cylindrique, avoir un revêtement constitué de tronçons coniques juxtaposés. Dans le cas d'une partie tronconique (voir figure 6), les plaques, au lieu d'avoir une forme rectangulaire, auraient une forme trapézoïdale telle que celle représentée à la figure 7.
Dans les formes de réalisation, qui précèdent, on a supposé que le revêtement correspond à un nombre entier de rangées lon- gitudinales de plaques. S'il n'en est pas ainsi, on peut cependant utiliser les plaques suivant l'invention à condition d'interposer des éléments complémentaires 18 (figure 8) entre les plaques planes 3. ces éléments complémentaires, qui peuvent être simplement coincés entre les bords longitudinaux des plaques de deux rangées longitudinales adjacentes, peuvent aussi avantageusement être interposés entre les plaques 3 et l'enveloppe 4 de façon à jouer le rôle de cales correctrices.
En employant des éléments complémentaires 18 de hauteur adaptée à celle de nervures longitudinales médianes 19, on peut facilement utiliser des plaques planes dont les appuis locaux extérieurs correspondent à une enveloppe à très petit rayon de courbure, dans des enveloppes présentant un plus grand rayon de courbure.
Il est évident que l'invention n'est pas exclusivement limitée aux formes de réalisation représentées et que bien des modifications peuvent être apportées dans la forme, la disposi-
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tion et la constitution de certains des éléments intervenant dans sa réalisation, à condition que ces modifications ne soient pas en contradiction avec l'objet de chacune des revendications suivantes.