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Système de tension de lames de scie par pression hydraulique.
La présente invention a pour objet un mécanisme de tension des lames de scie sur métier à ruban, dans lequel ladite tension est obtenue par une pression hydraulique contrôlable en permanence.
Les dispositifs de 'tension de cette caté- gorie comportent habituellement des vis ou vérins mécaniques manoeuvrés à la main ou mécaniquement ; l'élasticité nécessaire est obtenue au moyen de ressorts métalliques ou de rondelles Belleville.
Outre que l'efficacité de ce système est laissée totalement à l'initiative, à l'impression sensitive et à la force musculaire de l'utilisateur, l'élasticité est fonction d'organes métalliques qui perdent leur souplesse avec un service prolongée
L'invention consiste en premier lieu à transmettre la pression au moyen d'un système hydrau-
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,lique qui facilite la mise en tension de la lame de scie et permet d'obtenir plus aisément les tendions de lame,-, élevées actuellement usitées sur les machines modernes.
Elle consiste en outre dans la substitution de l'air comprimé aux ressorts ou rondelles Belleville et donne de ce fait au système de tension une très grande souplesse qui reste constante avec l'usage.
Elle consiste enfin dans un contrôle permanent de la tension de la scie, par un dispositif indicateur de pression très précis au moyen d'appareil de mesure branché sur le ou les cylindres.
A titre d'exemple non limitatif et pour faciliter l'intelligence de la présente description on a représenté aux dessins annexés : figure 1 .- une vue en coupe axiale par un des cylindres du mécanisme, conforme à l'objet de l'inven- tion, placé sur un métier à scier à ruban lequel est figuré schématiquement de face. figure 2 une vue en élévation dudit mécanisme placé sur le même métier figuré de profil..
Dans l'exemple d'exécution représenté aux dessins annexés, le mécanisme comporte deux colonnet- tes mobiles 1, qui constituent les pistons de deux vérins hydrauliques. Ces colonnettes supportent au moyen de paliers à billes 2 l'arbre 3 du volant supé- rieur 4. Le liquide sous pression est envoyé au moyen d'une petite pompe à main 5 (il peut y avoir deux pompes accouplées ; ce peut être également des groupes moto-poppes) dans chacun des deux cylindres 6 à l'in- térieur desquels coulissent les colonnettes creuses la
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Sur le fond de chaque cylindre 6 deux soupapes sont fixées, l'une 7 d'admission, l'autre 8 de décharge.
Les soupapes de décharge 8 sont commandées indépen- damment par deux arbres concentriques 9 à cames 10 actionnés par deux leviers 11 et 12 placés à l'avant de la machine. La manoeuvre d'un de ces leviers, en provoquant l'ouverture progressive de la soupape de décharge correspondante, permet d'effectuer les opérations de dénivellement nécessaires au réglage de la position de lascie sur le volant. Un troisième le- vier 13, monté fou sur l'arbre, est muni d'un doigt qui entraine les deux autres leviers 11 et 12 dans sa rotation et provoque ainsi l'ouverture simultanée des deux soupapes de d'écharge 8 et conséquemment la descente du volant supérieur 4.
Enfin, un manomètre indicateur 14 de pression, et par identité de tension, est branché directement sur l'un des cylindres 6 ; si l'on désire une plus grande précision on peut munir chacun des deux cylindres d'un manomètre.
Le fonctionnement du mécanisme ainsi constitué est le suivant. Au repos les colonnettes creuses l'reposent sur le fond inférieur des cylindres
6 et l'intérieur est rempli d'air à la pression atmosphérique . A dhaque coup de pompe on envoie le liquide dans les cylindres et l'air se trouve refoulé dans l'intérieur des colonnettes en même temps que celles-ci montent retenues cependant par la tension croissante du ruban de la scie. La pression croft ; elle est contrôlée par le moyen du ou des manomètres.
Lorsque la pression optima, d'après les caractéris- tiques de la machine, de la scie et du travail à effectuer, est atteinte, il s'est formé un matelas d'air comprimé 15 à la partie supérieure descolonnet-
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tes ;-c'est celui-ci qui joue, mais en mieux, le rôle des ressorts métalliques ou des rondelles Belleville des systèmes d'élasticité actuellement en usage. Il est à remarquer d'ailleurs que l'élasticité ainsi -obtenue est parfaitement continue et variable progres- si@ement en fonction de la tension de la scie. Le fonctionnement des soupapes de décharge a été expliqué ci-avant dans la description de l'appareil.
Il est à noter enfin que l'invention est indépendante de la nature du liquide employé ; eau, huile ou tout autre et que le même résultat pourrait être obtenu avec un fluide gazeux aussi bien que le liquide.