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"Perfectionnement aux prodddés et aux dispositifs pO'#r affiner, mélanger, calibrer, etc...les matières pulvru3eutes."Priorit d'une demande de br-evet MUJ.VJ.'L'.'-"'-" - ¯4"0. A A %77"rr A rt-c t'\J't à'l'f rnm On sait que lorsque des poudres de natures différentes doivent être mélangées, l'homogénéisation ne peut être obtenue que si les particules ont, autant que possible, les mêmes dimensions.
La présente invention a pour but de permettre l'homogénéisation des dimensions des grains d'une poudre, ou l'obtention d'un mélange convenablement dosé de deux ou plusieurs poudres à particules d'une très grande finesse et bien calibrées, à partir de poudres à mélanger pouvant com- porter des particules inégales et des dimensions plus gran- des. Elle a pour but également d'assurer en même temps une répartition uniforme des différents grains des poudres cons- tituantes.
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Ces différents résultats sont obtenus, conformé- ment à l'invention, en soumettant cette ou ces poudres à l'action de la force centrifuge entre deux surfaces dont l'une au moins est en rotctior , et dont la distance, de préférence réglable, est égale aux dimensions des grains de la poudre finale que l'on veut obtenir.
En outre, conformément à l'invention, on créera de préférence au voisinage de l'endroit par où les granules des matières pulvérulentes pénètrent entre les surfaces ci- dessus indiquées, des mouvements tourbillonnaires ayant pour effet, d'une part, d'activer le mélange des poudres, et d'autre pert, d'empêcher toute accumulation des poudres en cet endroit, ce qui facilite le glissement lesdites poudres entre les deux surfaces de calibrage.
Dans la pratique, un dispositif conforme à l'invention pourra comporter deux sur- faces de révolution, et en particulier des surfaces coniques axées sur le même axe, et dont l'une au moins tournera à vitesse suffisante, les matières pulvérulentes à mélanger étant introduites entre les deux surfaces à l'endroit où celles-ci sont plus rapprochées de leur axe pour être entraînées entre celles-ci sous l'effet de la force centrifuge due à la rotation. Les particules dont le diamètre est supérieur à la distance séparant les deux surfaces sont ou rejetées, ou broyées, de façon à donner naissance à des particules plus petites qui,à leur tour, peuvent être entraînées, si bien que la distance entre les deux surfaces permet de calibrer lesdites particules qui sont évacuées.
Par ailleurs, le mouvement tourbillons ire que l'on veut produire à l'endroit où les particules pénètrent entre les deux surfaces sera créé par exemple au moyen d'un rotor à ailettes comportant un disque dont les dimensions seront choisies de manière à obtenir l'effet qui sera exposé ciaprès.
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D'autres objets ét caractéristiques de la présente invention apparaîtront au cours de la description ci-après relative aux dessins ci-joints qui représentent à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation particulier de l'invention.
Sur ce dessin, la figure 1 est une coupe verticale d'un dispositif doseur, mélangeur, affineur, calibreur, conforme à la présente invention.
La figure 2 représente en coupe un détail à plus grande échelle.
La figure 3 représente un autre détail, vu de face, regardé dans l'axe de la ligne III-III de la fig. 1.
Sur la figure 1, 1 désigne le bâti de l'appareil sur lequel tourne un rotor 2 à axe vertical. L'arbre 3 de ce rotor de forme tubulaire, est porté par le bâti, par l'intermédiaire de roulements à billes 4. Il est entraîné en rotation par n'importe quel moyen approprié, par l'intermédiaire d'une poulie d'entraînement 5, par exemple. Le rotor proprement-dit 2 est constitué par une sorte de disque creux en forme de tronc de cône très aplati dont la surface extérieure cônique 6 coopère avec une surface de même forme d'un stator 7, comme cela sera exposé ci-après.
A l'intérieur du rotor est prévu un diaphragme 8, dont le diamètre est plus petit que le diamètre intérieur de ce rotor 5 et qui comporte en son centre un trou 9 destiné à permettre le passage d'une tubulure 10 centrée à l'intérieur de l'arbre creux 3. Cette tubulure est destinée à être mise en communication, par un robinet 11, avec un courant d'eau froide. A la partie inférieure de l'arbre creux 3 est prévue, d'autre part, une goulotte d'évacuation 12.
Cette disposition a pour but de permettre de faire circuler à l'intérieur du rotor de l'eau de refroidissement qui pénétrant par tubulure 10 s'écoule sous l'effet de la force centrifuge le long de la
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partie supérieure du diaphragme 8 pour revenir l'intérieur de l'arbre creux 3 après avoi r refroidi par l'intérieur la surface 6 du rotor, et être ensuite évacuée en 12.
Le rotor porte d'autre part à sa partie supérieure des ailettes 13 reliées à leur partie supérieure à un disque
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14 dont le liuriètre est 1.<Fci:i<.ù:enL inférieur au diarnctre du stator 7 à cet endroit, ainsi qu'il sera exposé ci-après, et dont la partie centrale placée au-dessus des aile!,tes est évidée.
Le stator 7 qui a la forme d'un cône renversé, com- me cela a été représenté, est porté par le couvercle 15 du bâti par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage qui va être décrit. A cet effet, le cône 7 du stator se prolonge à sa partie supérieure par une partie cylindrique 16 suscep- tible de coulisser dans la partie cylindrique correspondante
17 du couvercle. Dans la partie cylindrique 16 du stator vient se fixer une vis 18 portant une guette 19 et qui traverse une fente hélicoïdale 20 (voir en particulier fig. 3) ménagée dans la partie cylindrique 6 du couvercle.
Il s'ensuit que lorsque la manette et la vis se déplacent à l'intérieur de la fente hélicoïdale, ce .ouvrent a pour effet de soulever ou d'abaisser le stator 7 par rapport au bâti de l'appareil et de rapprocher, par suite, ou d'éloigner ce stator 7 du rotor 2.
Ce déplacent est obtenu de la manière suivante : un ressort 21 appuie d'une part sur la partie 16 du couvercle par l'intermédiaire d'une butée réglable 22, et d'autre part sur la partie 16 du stator par l'intermédiaire de la manette 19 ; en réglant la position de la butée 22, au moyen d'un dispositif a vis, par exemple, on règle la position du stator 7 par rapport au rotor 6, ledit stator pouvant toutefois s'écarter légèrement, le cas échéant, du rotor, en comprimant le ressort 21. Une trémie 23 permet l'introduction de la manière à traiter à l'intérieur des ailettes 13. Par ailleurs le bâti
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comporte une goulotte d'évacuation 24 pour les substances traitées.
Voici comment fonctionne le dispositif qui vient d'être décrit.
Tout d'abord la position du stator par rapport au rotor est réglée au moyen du dispositif de réglage ci-dessus décrit, de manière à laisser entre ces deux pièces un "entrefer" 27 correspondant à la finesse des grains de poudre que l'on veut obtenir. A cet entrefer correspond d'ailleurs, entre le disque 4 et le stator 7, un autre entrefer 26, légèrement supérieur à l'entrefer 27 (fi g. 2).
Les matières pulvérulentes à mélanger sont amenées par la goulotte 23, soit après un pré-mélange grossier, soit séparément au moyen d'un appareil doseur approprié quelconque non représenté. L'ensemble tombe sur les ailettes 13 ; entraînés par ces dernières, les constituants du mélange viennent, sous l'effet de la force centrifuge, frotter énergiquement contre la paroi du stator 7. Sous l'effet de la poussée centrifuge et de l'action stabilisatrice du stator 7, les constituants, en plus du mouvement circulaire, cheminent entre le disque 14 et le stator 7 à travers l'entrefer 26 (voir en particulier fig. 2) pour retourner ensuite par-dessus le disque 14 à l'intérieur des ailettes 13.
Ainsi se crée une circulation intense, indiquée par des flèches sur la fig. 2 et qui crée un pré-mélange et empêche tout tassement à l'endroit de l'entrefer 27. Les parties les plus fines résultant du pré-mélange s'engagent dans l'entrefer 27 où elles subissent un mouvement sous pression qui tend, d'une part, à uniformiser les grains et, d'autre part, à les distribuer d'une façon homogène. La masse traitée est ensuite récoltée dans la goulotte d'évacuation 24, d'où elle peut être envoyée dans des caissons munis de manchons d'aération.
Le procédé et le dispositif qui viennent d'être
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décrits peuvent être utilisés pour le mélange, l'affinage, calibrage, etc....de toutes matières pulvérulentes, et en particulier pour les produits de beauté an poudre, les pro- duits pharmaceutiques en poudre, les poudres colorantes pas- tel s, poudres chimiques, produits agricoles, engrais, poudres insecticides, etc...
La vitesse de rotation du bol pourra varier dans de larges limites suivant la nature des matières à mélanger et le résultat que l'on cherche à atteindre. Cette vitesse pourra par exemple être de l'ordre de 1.000 à 3.000 tours/minute pour un diamètre de bol de 18 cms. L'invention n'est toute- fois nullement limitée à cette vitesse de rotation.
On pourra bien entendu, en outre, apporter de non- breuses modifications au dispositif décrit sans sortir du domaine de le dite invention.