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"PROCEDE DETENTION D'UNE POUDRE D'ENVELOPPES CORTICALES DE GRAM AINSI QUE PRODUITS A BASE DE CETTE
POUDRE".
La présente invention est relative à un procédé d'obtenu tion d'une poudre à base de .cellules ouvertes d'enveloppes corticales de grains et en particulier de céréales.
On a déjà obtenu une poudre de ce genre par un procédé consistant à user des céréales par abrasion jusqu'à enlèvement d'une partie des enveloppes corticales, le reste des céréales étant ensuite moulu pour en faire de la farine. Quels que soient les moyens utilisés pour l'abrasion ceux-ci avaient comme effet d'enlever en même temps que l'enveloppe corticale une proportion notable de farine..Au surplus, une proportion importante d'enveloppe corticale restant adhérer à l-amande ainsi que le hile des céréales n'étaient pas abrasés.
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Pour ne pas abaisser le rendement en farine panifiable à un taux inférieur à celui obtenu couramment en meunerie, on devait arrêter l'abrasion lorsque la quantité d'enveloppe corticale enlevée par abrasion était inférieure à 40% du poids .total des enveloppes avant traitement et que par conséquent plus de 60% de ce poids devait encore être séparé de la farine au cours de la mouture des amandes et se présentait, après cette séparation, sous la forme des issues ordinaires.
Par cette abrasion des céréales, on ouvre seulement les cellules des enveloppes corticales attaquées et on en libère des sels de fer, de magnésie, de soufre, de phosphore ainsi que d'autres corps également utiles à l'alimentation humaine,
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/nu groupe H et les vitamines/ notamment des vitamine '3 et des matières protéiques.
Ces différentes substances peuvent alors être assimilées par l'homme au lieu de rester complètement perdues pour lui, même d'autres quand il absorbe du son. Il en est de même pour bes omnivores.
Dans ces conditions, il est désirable et utile de pouvoir ouvrir la totalité des cellules des enveloppes corticales des céréales sans réduire le rendement en farine panifiable.
On sait, d'autre part, que les procédés actuels de mouture des céréales permettent de séparer à peu près complètement les enveloppes corticales des amandes mais que les issues de ces moutures, c'est-à-dire, dans le cas du froment ou du seigle, par exemple, le son, le rebulet, le remoulage et les germes ne peu- vent pratiquement pas être amenuisés tels quels .
La présente invention-a comme objet un prooédé qui permet de transformer au besoin la totalité des enveloppes corticales des grains et en particulier des céréales en une poudre à ce point ténue que les cellules de ces enveloppes soient ouvertes. est Ce procédé/économique et ne nuit pas au rendement en farine pa- nifiable dans le cas d'issues provenant de céréales panifiables.
A cet effet, dans le procédé suivant l'invention, au lieu de traiter les grains eux-mêmes comme dans le procédé par abra-
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sion de céréales, on amenuise, jusqu'à ouverture des cellules susdites, les issues de ces grains et oela, non plus dans l'état où ces issues sont obtenues lors de la mouture des grains, mais après avoir réduit leur'teneur en eau.
Par amenuisement des issues, il faut comprendre toute opé- ration ayant comme effet de réduire ou désagréger les issues en poudre suffisamment fine pour que les cellules des enveloppes corticales soient ouvertes. Parmi ces opérations, on peut envi- sager, bien qu'il ne soit pas question de produire de la farine panifiable, l'opération analogue à celle dénommée mouture produisant la farine à partir des céréales.
On sait que les issues des céréales telles que le froment et le seigle oontiennent généralement de 13 à 18% d'eau.
Dans cet état, l'amenuisement de ces issues est pratique- ment impossible. Or, suivant l'invention, on a déterminé que la mouture de ces issues est feoilitée quand on a réduit leur teneui en eau. C'est en se basant sur cette constatation qu'on a ima- giné de n'amenuiser les issues des céréales qu'après les avoir desséchées. L'amenuisement des issues est avantageusement effec- tué après avoir réduit la teneur en eau à 5% au maximum et, de préférence, à environ 3%.
L'amenuisement des issues est avantageusement réalisé immédiatement après la dessication au degré désiré mais on pourrait toutefois laisser s'écouler un intervalle de temps l'amenuisement assez long entre la dessication et la coatues. à condition d'a- voir pris les mesures voulues pour conserver les issues dans un état suffisamment desséché . On pourrait même envisager d'effec- tuer la dessication des issues en un lieu très éloigné de celui où se ferait la mouture de celles-ci.
On pourrait, par exemple, dessécher les issues dans les meuneries afin de réduire le poids à transporter vers une usine dans laquelle ,seraient con- centrées les issues de différentes meuneries en vue de leur amenuisement. @
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La dessication des issues ne doit pas non plus nécessairement être faite en une seule phase jusqu'au stade final désirable pour l'amenuisement. On peut concevoir, par exemple, qu'u une dessication partielle soit faite en vue de favoriser la conservation des issues jusqu'au moment où on désire les ame- nuiser@@@@. L'amenuisement est alors précédé d'une dessication complémentaire.
La dessication des issues peut, en principe, être faite par tous les moyens convenables mais, de préférence, on l'effectue en chauffant ces issues à une température maximum de 50 C Le chauffage accélère la dessioation et le fait de ne pas soumettre les issues à plus de 60 C permet de conserver leurs qualités aux vitamines et aux matières protéiques contenues dans les enveloppes corticales et dans les graines.
Par exemple, la dessication peut être obtenue en faisant circuler de l'air chaud et sec au contact des issues à dessé- cher.
Lorsque la dessication est faite à chaud, on a avantage à refroidir les issues desséchées avant leur amenuisement afin que leur température ne s'élève pas non plus au dessus de 60 C au cours de l'amenuisement.
L'amenuisement peut être réalisé par phases successives entre lesquelles on sépare les particules les plus ténues de celles les plus grossières, ces dernières étant seules soumises à un nouvel amenuisement. Les séparations en question peuvent se faire par tous moyens convenables, par exemple, par blutage, par aspiration ou soufflage*
EXEMPLE.
On a desséché 100 kg. de son de froment contenant 15% d'eau jusqu'à ce que la teneur en eau ne soit plus que de 4%. Cette dessication a été effectuée en chauffant au moyen dtun courant d'air chaud et sec sans que la température des issues en traitement ait jamais atteint 50 C. On a ensuite
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refroidi les issues et on les a amenuisées dans un-moulin,
Le procédé suivant l'invention est économique par suite de % la facilité relative avec laquelle on peut amenuiser les issues, par notamment/une opération semblable à la mouture des céréales.
Il est également économique par le fait que tout le poids de matière à mettre en oeuvre pour l'obtention de la poudre désirée peut pratiquement être transformé en poudre tandis que dans le procédé par abrasion de oéréales, le poids de cette poudre ne, représente qu'environ 9% du poids des céréales abrasées.
Dans le cas de traitement de céréales panifiables, tout en ne nuisant aucunement au rendement en farine panifiable. il donne lieu à une poudre plus riche en produits de valeur contenus dans les cellules des enveloppes corticales, Cette pureté peut d'ailleurs être facilement accrue davantage en débarrassant les issues de la farine, avant leur amenuisement. La séparation de la farine de la fine poudre d'enveloppes corticales n'est pratique ment plus possible.
La richesse en produits de valeur de la poudre obtenue par le procédé suivant l'invention provient aussi de ce que les issues traitées contiennent le hile et, à volonté, tout ou partie du gem@e des grains,qui sont les plus riches en ces produits , tandis que le procédé par abrasion ne permet pas d'atteindre ces fractions riches sans nuire considérablement au rendement en farine panifiable et même à la qualité de celle-ci.
Le procédé suivant l'invention est applicable non seule- ment au traitement des issues de froment eu de seigle mais éga- lement au traitement des issues de tous les autres grains parmi lesquels on peut citer l'avoine, le sarrasin, l'épautre, l'orge, le mais, le riz et les graines oléagineuses.
La fine poudre obtenue par le procédé suivant l'invention est d'un emploi particulièrement*intéressant comme aliment pour l'homme. Elle peut être mélangée à tous les aliments servant à la nouurriture de l'homme ainsi qu'à ceux servant à la noutri-
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ture des animaux.
Elle peut aussi être employée avantageusement comme matiè.. re de base pour la fabrication des produits de beauté, tels que poudres, crèmes, onguents. Elle peut être incorporée au savon de toilette.
Cette poudre constitue une matière de base hygiénique qui ne peut être que favorable à la peau et qui adhère en outre parfaitement à celle-ci.
REVENDICATIONS. l. Procédé d'obtention d'une poudre à base de cellules ouvertes d'enveloppes corticales de grains et en particulier de céréales, caractérisé en ce qu'on amenuise, jusqu'à ouverture des cellules susdites, des issues des grains après réduction de la teneur en eau que ces issues présentent lors de leur obtention par mouture des céréales.
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"PROCESS DETENTION OF A POWDER OF CORTICAL GRAM ENVELOPES AS WELL AS PRODUCTS BASED ON THIS
POWDER".
The present invention relates to a process for obtaining a powder based on open cells of cortical husks of grains and in particular of cereals.
A powder of this type has already been obtained by a process consisting in wearing cereals by abrasion until part of the cortical envelopes are removed, the rest of the cereals then being ground to make flour. Whatever the means used for abrasion, these had the effect of removing at the same time as the cortical envelope a significant proportion of flour. In addition, a significant proportion of cortical envelope remaining adhering to the almond as well as the grain hilum were not abraded.
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In order not to lower the yield of bread flour at a rate lower than that commonly obtained in milling, the abrasion had to be stopped when the amount of cortical shell removed by abrasion was less than 40% of the total weight of the casings before treatment and that consequently more than 60% of this weight still had to be separated from the flour during the grinding of the almonds and appeared, after this separation, in the form of ordinary outlets.
By this abrasion of cereals, only the cells of the attacked cortical envelopes are opened and salts of iron, magnesia, sulfur, phosphorus and other bodies also useful for human consumption are released from them,
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/ nu group H and vitamins / in particular vitamin '3 and protein substances.
These different substances can then be assimilated by man instead of remaining completely lost to him, even others when he absorbs sound. It is the same for omnivorous bes.
Under these conditions, it is desirable and useful to be able to open all the cells of the cortical envelopes of cereals without reducing the yield of bread flour.
We know, on the other hand, that the current cereal milling processes make it possible to separate almost completely the cortical envelopes of the almonds but that the results of these millings, that is to say, in the case of wheat or in rye, for example, the bran, rebulet, middlings and sprouts can hardly be reduced as they are.
The present invention relates to a process which makes it possible to transform, if necessary, all of the cortical envelopes of the grains and in particular of the cereals into a powder to such a fine point that the cells of these envelopes are open. This process is economical and does not adversely affect the yield of bread-making flour in the case of products from bread-making cereals.
To this end, in the process according to the invention, instead of treating the grains themselves as in the abra-
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grain, we reduce, until opening of the aforementioned cells, the issues of these grains and so, no longer in the state where these issues are obtained during the milling of the grains, but after having reduced their water content .
By reducing the outlets, it is necessary to understand any operation having the effect of reducing or breaking up the outlets into a powder which is sufficiently fine for the cells of the cortical envelopes to be opened. Among these operations, it is possible to envisage, although there is no question of producing bread flour, the operation analogous to that called milling producing flour from cereals.
It is known that the products of cereals such as wheat and rye generally contain 13 to 18% water.
In this state, reducing these exits is practically impossible. However, according to the invention, it has been determined that the grinding of these outlets is feoilitée when their water content has been reduced. It is on the basis of this observation that we imagined not to reduce the output of cereals until after having dried them out. The tapering of the outlets is advantageously carried out after having reduced the water content to a maximum of 5% and preferably to about 3%.
The reduction of the exits is advantageously carried out immediately after the desiccation to the desired degree but one could however allow a rather long time interval to elapse between the desiccation and the coating. provided that the necessary measures have been taken to keep the exits in a sufficiently dry state. It could even be envisaged to carry out the desiccation of the outlets in a place very far from the one where they would be grinded.
For example, it would be possible to dry out the outlets in the flour mills in order to reduce the weight to be transported to a plant in which the outlets from different flour plants would be concentrated with a view to their thinning. @
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The desiccation of the outlets also does not necessarily have to be done in one phase to the final stage desirable for mitigation. It is conceivable, for example, that a partial desiccation be made in order to promote the preservation of the outlets until such time as it is desired to improve them. The reduction is then preceded by an additional desiccation.
The desiccation of the exits can, in principle, be done by any suitable means but, preferably, it is carried out by heating these exits to a maximum temperature of 50 C. The heating accelerates the desioation and the fact of not submitting the exits at more than 60 C allows to preserve their qualities to the vitamins and protein substances contained in the cortical envelopes and in the seeds.
For example, desiccation can be achieved by circulating hot, dry air in contact with the outlets to be dried.
When the desiccation is carried out hot, it is advantageous to cool the desiccated outlets before they are reduced so that their temperature does not rise above 60 ° C. during the reduction either.
The reduction can be carried out in successive phases between which the finer particles are separated from the coarser ones, the latter alone being subjected to a new reduction. The separations in question can be done by any suitable means, for example, by screening, by suction or by blowing *
EXAMPLE.
100 kg were dried. wheat bran containing 15% water until the water content is no more than 4%. This drying was carried out by heating by means of a current of hot, dry air without the temperature of the outlets being treated ever having reached 50 C.
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cooled the exits and we reduced them in a mill,
The process according to the invention is economical owing to the relative ease with which the outlets can be reduced, in particular by an operation similar to the milling of cereals.
It is also economical in that all the weight of material to be used to obtain the desired powder can practically be transformed into powder, while in the process by abrasion of cereals, the weight of this powder only represents 'about 9% of the weight of the abraded cereals.
In the case of processing of bread-making cereals, while in no way affecting the yield of bread-making flour. it gives rise to a powder richer in valuable products contained in the cells of the cortical envelopes. This purity can moreover be easily increased further by removing the flour from the issues before they are depleted. The separation of the flour from the fine powder of the cortical envelopes is practically no longer possible.
The richness in valuable products of the powder obtained by the process according to the invention also comes from the fact that the treated issues contain hilum and, at will, all or part of the gem @ e of the grains, which are the richest in these grains. products, while the abrasion process does not make it possible to reach these rich fractions without considerably harming the yield of bread flour and even the quality thereof.
The process according to the invention is applicable not only to the treatment of the results of wheat or of rye but also to the treatment of the results of all the other grains, among which may be mentioned oats, buckwheat, spelled, barley, corn, rice and oil seeds.
The fine powder obtained by the process according to the invention is of particularly advantageous use as food for humans. It can be mixed with all foods used for human nourishment as well as those used for nourishment.
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ture of animals.
It can also be used advantageously as a base material for the manufacture of beauty products, such as powders, creams, ointments. It can be incorporated into the toilet soap.
This powder constitutes a hygienic base material which can only be favorable to the skin and which furthermore adheres perfectly to the latter.
CLAIMS. l. Process for obtaining a powder based on open cells of the cortical envelopes of grains and in particular of cereals, characterized in that, until the aforementioned cells are opened, grain issues after reduction of the content are reduced. in water that these issues present when they are obtained by milling cereals.