<EMI ID=1.1>
<EMI ID=2.1>
On connaît déjà des appareils pour la rénovation des pneumatiques, appareils permettant de réaliser à la fois la rénovation de la bande de roulement et celle des "épaules" ou épaulements sans pour cela, rénover l'ensemble du pneumatique"
<EMI ID=3.1>
constitués par dea moules chauffant les flancs de pneumatique en même temps que la bande de roulement ou par des coquilles
au moyen desquelles l'opération de rénovation se fait en plusieurs fois sur tout le pourtour du pneumatique. Ces dispositifs connus présentent, en général, un encombrement et un poids élevés, ce qui en rend l'utilisation peu aisée dans certains cas.
La présente invention a pour objet un appareil perfectionné d'organisation très simple qui permet d'opérer avec la plus grande facilité et d'une manière particulièrement efficace la rénovation simultanée de la bande de roulement et des épaulements du pneumatique.
L'appareillage en question, qui constitue un produit industriel nouveau, est caractérise par la oombinaison, avec
un moule annulaire de rechapage du genre de celui décrit dans la demande de brevet déposée par le demandeur en France le 4 février 1943 pour "Moule perfectionné pour le rechapage des pneumatiques", de deux flasques latérales s'adaptant audit moule et intéressait chacune l'un des épaulements du pneumatique à rénover.
Le moule annulaire précité comporte un dispositif de chauffage logé dans une cavité ménagée à sa périphérie et une cavité interne de forme toroîdale constituant la cavité de moulage proprement dite et comportant des saillies et des creux régulièrement disposés destinés à former sur le pneumatique un dessin en relief assurant une bonne tenue sur la route. Les flasques combinées avec le moule annulaire susvisé sont munies
<EMI ID=4.1>
de refroidissement elles présentant, sur leur face interne destinée à venir en contact avec les épaulements du pneumatique à rénover, des nervures et des creux qui servent à former des dessins sur lesdits épaulements.
L'invention cet également caractérisée par l'application de moyens permettant d'arrêter le chauffage latéral avant le chauffage périphérique.
Enfin, conformément à une autre caractéristique de l'invention, pour l'utilisation de l'appareillage de rénovation précité, on combine le moule annulaire muni de ses deux flasques avec une jante recevant les talons du pneu, avec une chambre à air que l'on gonfle pour la vulcanisation sous pression et avec des plateaux de pression qui maintiennent le tout pendant l'opération de vulcanisation.
Sur le dessin annexé, on a représenté d'une manière tout à fait schématique et à titre d'exemple seulement, sans aucun caractère limitatif de la portée de l'invention, un mode ,de réalisation de oelle-oi :
La fig. 1 est une coupe d'une portion de l'appareillage combiné conformément à l'invention;
La fig. 2 est une coupe transversale de la bande de caoutchouc utilisée pour la formation de la bande de roulement;
La fig. 3, enfin, montre à plus petite échelle, le mode d'utilisation de l'appareillage précité au cours d'une opération de rénovation, en combinaison avec des plateaux de pression de type connu.
<EMI ID=5.1>
ment est constitué par une pièce annulaire 1 faite de préférence en aluminium (ou en alliage d'aluminium), ce métal ayant été choisi en raison de ses qualités thermiques, de sa faible densité et de ses facilités de moulage. Ce moule, d'une seule pièce, présente deux cavités, savoir :
Une cavité extérieure 2 destinée à contenir le dispositif de chauffage;
Une oavité intérieure 3 servant au moulage proprement dit de la bande de roulement rapportée.
La cavité 1 offre en section transversale, dans le mode de réalisation représenté, une forme rectangulaire. Elle sert
de logement à un serpentin parcouru par un fluide chauffant ou
à une résistance électrique de chauffage. La demanderesse donne la préférence au chauffage électrique (résistance 5 logée dans la oavité 2) qui permet d�obtenir une régularité plus grande avec un automatisme total : il suffit, en effet, de disposer
sur le circuit de la résistance chauffante un interrupteur commandé par un pyromètre thermo-électrique relié à une canne 4 logée dans l'épaisseur da moule 1, pour obtenir une température constante avec régulation automatique.
Le chauffage électrique permet également, conformément
à une autre caractéristique de l'invention, l'arrêt automatique du chauffage après. le laps de temps jugé nécessaire à une bonne vulcanisation, l'installation comprenant dans oe oas un interrupteur général commandé par un mouvement d'horlogerie convenable-
A
ment réglé. Le dispositif de chauffage 5 logé dans la cavité 2 est noyé dans un isolant 6 de toute nature appropriée quelconque.
<EMI ID=6.1>
Le dispositif de ohauffage à résistance qui vient d'être décrit pourrait être remplacé par un chauffage par courants d'induction, courants qui prennent naissance dans le moule 1
<EMI ID=7.1>
L'organisation qui vient d'être décrite permet une transmission progressive de la chaleur à la bande de roulement utilisée pour le rechapage du pneumatique. La cavité 3 du moule, oavité qui opère le moulage et la vulcanisation proprement dite de la bande de roulement rapportée sur le pneumatique, a comme surface générale (obtenue par coulée de l'aluminium) celle d'une portion de tore. Dans la paroi de ladite cavité, on forme, par un usinage approprié, des évidements 8 ménageant entre eux des nervures 9 et formant des sillons (ou des alvéoles) régulièrement disposés et destinés à former sur le pneu un dessin en relief assurant une bonne tenue sur la route. Un moule ainsi établi donne à la surface de la bande de roulement un fini particulièrement réussi, oe qui contribue au bon aspect du pneumatique rénové.
<EMI ID=8.1>
débouchant à travers la plaque 7 sont prévus au fond de chacun des sillons (ou des alvéoles) précités pour permettre l'échappement de l'air lorsque la pression est appliquée à la bande de roulement.
Avec un moule annulaire établi de la manière qui vient d'être décrite (et qui est semblable au moula faisant l'objet de la demande de brevet ci-dessus visée) sont combinées deux flasques 15, 15 faites en métal massif, de préférence en aluminium ou en alliage d'aluminium oamme le moule 1. Ces flasques s'adaptent sur les faces latérales du moule 1 et sont maintenues dans la position correcte par des tenons 16 en nombre convenable fixés au moule et s'engageant dans des trous 17 prévus à cet
<EMI ID=9.1> Chacune des flasques 15 est munie d'un dispositif de chauffage 18 soit par la vapeur circulant dans un serpentin, soit, de préférence, par l'électricité, comme pour le moule 1.
La partie ab de chacune des flasques 15 qui est destinée à venir en contact avec le pneumatique à rénover comporte des nervures 19 destinées à graver des dessina. dans le pneumatique entre la bande de roulement et les flancs. Ces dessins contribuent à la bonne adhérence sur la route en marne temps qu'ils améliorent l'aspect du pneumatique rénové.
Les flasques 15 sont de préférence en une seule pièce, mais elles peuvent être établies en plusieurs parties assemblées entre elles.
Chacune des flasques 15 comporte dans son épaisseur un canal 20 dans lequel on peut faire circuler un fluide réfrigérant pour refroidir, lorsque cela est nécessaire, le pneumatique en cours de traitement.
L'appareil qui vient d'être décrit est utilisé de la manière suivante :
On commence par râper la surface du pneu sur la bande de roulement et sur les épaulements de manière à lui redonner un profil correct, puis on colle à sa périphérie un bande de oaoutohouo non vulcanisé présentant en coupe la forma que montre la fig. 2. on éoarte de manière connue, les talons: du pneumatique en divers points pour diminuer son diamètre extérieur total et pour rendre ce diamètre inférieur au diamètre intérieur du moule <EMI ID=10.1>
roulement rapportée) avec ledit moule. On relâche les talons, grâce à quoi le pneumatique reprend sa dimension et vient s'appliquer fortement sur la ce vite 3 du moule.
Le pneumatique ayant été monté sur sa jante avec une chambre à air, on rapporte les deux flasques 15 en les engageant sur les tenons 16 et après avoir interposé antre le moule 1 et lesdites flasques un joint 21 mauvais conducteur de la chaleur. Enfin, on serre l'ensemble formé par le pneumatique avec son
<EMI ID=11.1>
après quoi il suffit de gonfler le pneu et de chauffer pendant le temps nécessaire, à la température de vulcanisation.
Ainsi qu'il a été dit plus haut, le chauffage des parties latérales est interrompu avant oelui de la partie périphérique et, s'il y a lieu, les flasques 15 peuvent, à la fin du travail, être refroidies par circulation d'air, d'eau ou d'un autre fluide.
pour démouler, il Suffit de dégonfler, de desserrer les plateaux da pression, de démonter les flasques 15 et, enfin, de retirer le moule 1 après avoir éoarté les talons du pneumatique.
Grâce à l'organisation qui vient d'être décrite, à la forme toroldale du moule, à un choix judicieux des rayons de courbure et au fait que les flasques 15 sont maintenues pendant l'opération entre les plateaux de pression sans pouvoir se déplacer, tout l'ensemble oonstitué par la pneumatique,
la jante, les plateaux, les flasques et le moule forme en quelque sorte un bloo rigide rendant impossible tout déplacement de la bande de roulement rapportée pendant l'opération de rénovation du pneumatique.
<EMI ID=12.1>
l'invention n'est en aucune manière limitée aux détails en question, ceux-ci pouvant être modifiés de diverses manières sans que l'économie de l'envention s'en trouve altérée. C'est ainsi, notamment, que le moule pourrait être fait en toute
<EMI ID=13.1>
tif de chauffage pourrait être différent de celui qui a été décrit et que le dispositif de plateaux prévu pour maintenir
<EMI ID=14.1>
dire par un dispositif de serrage et de maintien s'opposant
à tout déplacement des flasques par rapport au moule (et par conséquent à tout déplacement de. la bande de roulement rapportée ou du pneumatique lui-même) pendant le travail...