BE459028A - - Google Patents

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BE459028A
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    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E02HYDRAULIC ENGINEERING; FOUNDATIONS; SOIL SHIFTING
    • E02DFOUNDATIONS; EXCAVATIONS; EMBANKMENTS; UNDERGROUND OR UNDERWATER STRUCTURES
    • E02D5/00Bulkheads, piles, or other structural elements specially adapted to foundation engineering
    • E02D5/22Piles
    • E02D5/52Piles composed of separable parts, e.g. telescopic tubes ; Piles composed of segments
    • E02D5/523Piles composed of separable parts, e.g. telescopic tubes ; Piles composed of segments composed of segments
    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E02HYDRAULIC ENGINEERING; FOUNDATIONS; SOIL SHIFTING
    • E02DFOUNDATIONS; EXCAVATIONS; EMBANKMENTS; UNDERGROUND OR UNDERWATER STRUCTURES
    • E02D5/00Bulkheads, piles, or other structural elements specially adapted to foundation engineering
    • E02D5/22Piles
    • E02D5/58Prestressed concrete piles

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Description


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    MEMOIRE   DESCRIPTIF déposé   l'appui     diane   demande de BREVET D'INVENTION Monsieur   Eugène   FERYSSINET demeurant; 28, Rue Saint-James, à Neuilly-sur-Seine, Seine,   France   pour; Procédé de réalisation par   éléments   séparés de constructions foncées; et notamment de pieux, et consructions ainsi obtenues. Convention Internationale de 1883, eu égard, à la demande de brevet déposée en France le 19 Juillet   1944.   



   Dans des demandes de brevets, brevets et publica- tions   antérieurs;   le Demandeur a montré qu'on pouvait obtenir soit avec des matériaux homogènes isotropes d'une seule venus, soit avec des pièces séparées juxtaposées avec ou sans inter- position de joint; des éléments de construction à condition de soumettre l'ensemble à une compression permanente d'importanoe suffisante pour développer en tous points des contraintes lo- cales supérieures aux contraintes de traction que peut avoir à subir   l'élément   considéré;

   avec des pièces séparées on peut ainsi obtenir des éléments de construction présentant les mêmes qualités que les éléments   d'une   seule venue, 
La présente invention a pour objet un ensemble de moyens dont la mise en oeuvre permet de fabriquer des élé- ments de construction généralement cylindriques ou prismatiques qui, selon les   méthodes antérieures,   auraient été construits hors sol, en général avec des dimensions au moins égales à leurs dimensions définitives, pour   8tre  .enfoncées le plus souvent selon la verticale.

   Elle concerne par exemple les   pieux;   -colonnes ou caissons de fondation mis en fiche par di- vers procédés, battage, havage, injections   d'eau   on d'air, vis- sage, fonçage à l'air comprimé,etc... et elle a pour but de remplacer ces constructions en une seule pièce   s'élevant à.   de grandes   hauteurs   au-dessus   du   sol avent fonçage, par des constructions faites progressivement au cours même du fonçage, de telle façon que leur hauteur au-dessus du terrain   on   du plancher de travail demeure toujours petite et commode pour l'exécution.

   Si toutefois la direction de fonçage   ntest   pas   verticale;   cette condition devra s'entendre de la   longueur   de l'ouvrage selon la direction de fonçage à compter du plan de départ. 



   L'invention est applicable   à   des constructions de toutes formes et dimensions sous la seule réserve de leurs , surfaces extérieures restent parallèles à la direction de   fon-   cage. 

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     Suivant   l'invention, la construction est divisée par des surfaces, en principe, mais non nécessairement, pla- nes, équidistantes et normales à la direction de fonçage, en tronçons (susceptibles eux-mêmes d'être divisés en plusieurs fragments pouvant être assemblés entre eux suivant les tech- niques ordinaires du béton précontraint), exécutés par élé- ments moulés d'avance. De préférence, on détermine les formes générales et les divisions de façon à obtenir des parties élémentaires de formes simples et de dimensions   réduites,   fa- ciles à construire et à manipuler;   celles-et   pourront, par exemple être réalisées en bétons moulés mécaniquement et doués des plus hautes qualités de compacité et de résistance réalisables par les meilleures techniques. 



   L'ensemble des tronçons ainsi définis est assemblé par un jeu d'armatures en tension pouvant par exemple aller d'une extrémité à l'autre de la construction. Ces armatures sont, de préférence, extérieures et ancrées à poste fixe dans les éléments terminaux. Suivant l'invention, la réalisation de la construction est entreprise à l'avancement, c'est-à- dira que, à partir d'une extrémité, chacun des tronçons est mis en place à la suite des précédents,. Pour ce faire, les armatures sont tendues entre le premier tronçon et le der- nier tronçon mis en place et, sans relâcher cette tension, le tronçon suivant est appliqué contre les précédents, puis sans perte de tension, les armatures sont alors tendues de manière à comprimer le tronçon qui vient   d'être   placé contre les précédente.

   L'opération est ainsi poursuivie   jusqu'à.   l'achèvement de la construction. Un moyen particulièrement avantageux de maintenir sous tension les armatures pendant la mise en place d'un tronçon consiste à utiliser un collier qui applique latéralement les armatures contre les tronçons déjà placés, tout en dégageant complètement la surface de joint pour permettre la pose du tronçon suivant. 



   Dans le cas des constructions foncées, ce collier peut avantageusement être utilisé pour l'enfoncement dans le sol de la construction. 



   Les avantages de l'application du système, par exemple dans le cas particulier des pieux, sont les suivants: 
1 ) possibilité de supprimer les sonnettes et autres apparaux de misa en fiche,   encombrants,   onéreux, d'un maniement difficile et parfoisdangereux et qui exigent par leur poids et la nécessité de leur stabilité, la préparation de sols ou de planchers bien dressés et très résistants; 
2 ) en conséquence de la suppression de ces engins, possibilité de battre économiquement un petit nombre de pieux, voire un seul, ce qui est en pratique impossible, parce que trop onéreux avec l'emploi des matériels énormes exigés par la technique usuelle; 
3 ) suppression des difficultés de bardage et de dressage d'éléments, très lourds: sonnette ou pieux;

   
4 ) remplacement des moules allongés destinés aux pieux entiers par des moules pour éléments circulaires de faible hauteur; 
5 ) possibilité d'obtenir pour ces pièces de faible volume les avantages du démoulage immédiat et des durcisse- ments ultra-rapides joints à de très hautes compacités et résistances, ensemble de qualités résultant de l'association 

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 de vibrations, à très hautes valeurs du produit fréquence par accélération, avec des compressions de valeur convena- ble; ces qualités du béton assurent en outre les avantages de résistance au point de vue chimique. En général le bé- ton des pieux habituels est peu compact et très attaquable par les eaux agressives. Or, l'action des eaux du sous-sol sur les pieux et autres supports enterrés constitue dans beaucoup de cas un grave danger.

   On pourrait d'ailleurs parfaire la protection qui résulte pour les pieux de la qualité de leurs bétons par une protection des éléments, durcis; par imprégnation sous vide, suivi de mise en pres- sion, à l'aide   d'en   produit protecteur   à   base de bitume ou de brai; 
6 ) possibilité d'éviter à avoir à fixer   à   l'avance la longueur des pieux d'après des supputations presque toujours erronées car elles impliquent une connaissance préalable du niveau d'arrêt des pieux qui ne peut être   obtenus   que par le fonçage lui-mame.

   Trop longs, les pieux doivent être récépés, trop courts, on doit faire des allon- gements sur place. coûteux et lents qui impliquent l'immo- bilisation pendant le durcissement des bétons supplémentai- res, des engins de battage, ou des déplacements multiples et coûteux de ceux-ci; 
7 ) facilité d'augmenter la longueur des pieux   et leur   diamètre dans de grandes proportions sans être limité par la puissance des engins de manutention, l'aug- mentation du diamètre extérieur pouvant être obtenue par l'amincissement de la paroi, sans accroître la dépense en béton,- ce qui permet d'obtenir : a) une augmentation de la surface de frottement contre le sol; b) une augmentation du volume extérieur des pieux, donc de la compression du terrain réalisée par leur enfon- cement;

   c) une poussée d'Archimède due   à.   la différence de densité spécifique entre le terrain et les pieux creux du grand diemètre extérieur. 



   8 ) Des économies sur le battage et la   puissance   des moutons. Les pieux précontraints étant élastiques au re- bours des pieux armés, le rendement des organes de battage est maximum. Dans les pieux armés, une grande partie de l'énergie de battage est perdue en frottement entre les armatures et le béton parce que ces éléments ne se défor- ment pas de la même manière sous l'action des chocs. 



   9 ) Fortes économies sur les armatures. les armatures dans les pieux ordinaires peuvent être nécessitées : a) par les efforts de flexion développés par le poids du pieu. lors de sa mise en fiche; b) par des efforts de flexion au cours du fonçage; rencontre éventuel d'obstacles dissymétriques, flambement du pieur trop long sous les efforts de fonçage en terrain très mou.; c) par des efforts de flexion permanents résultant des conditions générales de travail du pieu; ce sont en général 

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 les plus faibles et, par application des pieux conformes à l'invention, ces efforts disparaissent souvent en raison de la régularité desdits pieux et de leurs grands diamè- tres.

   L'invention supprime évidemment les armatures cor- respondant aux efforts de levage, généralement les plus importants de tous les efforts de flexion dans les pieux de grande longueur. 



   En ce qui concerne les efforts énoncés sous c). les économies sont celles de toutes les applications du béton précontraint qui utilisent des aciers à très   hante limite élastique, elles sont encore augmentées par la possibilité d'accroître le diamètre des pieux dont il   a déjà été question; on pourra les augmenter encore en utilisant des armatures dissymétriques dont la mise en tension provoquera des flexions préalables de sens con- traire aux efforts de flexion permanents. 



   En ce qui concerne les efforts de fonçage spécifiés sous b), on peut faire, en totalité, l'économie des armatures correspondantes par l'emploi d'armatures tendues provisoires récupérables après achèvement du fon- age. Toutefois, en raison du faible prix des armatures tendues, grâce   à,   l'emploi des aciers durs sous des taux - de service voisins de leur limite élastique, les économies résultant de l'emploi d'armatures provisoires seront*, dans la plupart des cas très petites et inférieures au août des sujétions de démontage. On pourra, à titre de solution intermédiaire, envisager l'utilisation d'armatures non . récupérables et non protégées dont la destruction par oxydation sera sans inconvénient. 



   Il y a toutefois un cas où l'emploi d'arma- tures provisoires présentera un intérêt tout particulier: c'est celui des pieux vissés sur lequel il sera revenu dans la suite. 



   Pour mieux faire comprendre le principe et les avantages de   l'invention',   on décrira d'abord son application la plus simple qui. en pratique, se trouve être l'une des plus importantes, à savoir, la construction de pieux on de colonnes de fondation et pour simplifier l'exposé, on se limitera d'abord à des sections circulai-   re s.    



   La description qui va suivre, en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre comment l'invention peut être réali- sée, les particularités qui ressortent tant des dessins que du texte faisant, bien entendu, partie de la présente invention. 



   Les fig. 1 et 2 montrent schématiquement deux exemples de pieux conformes à l'invention. 



   Les fig. 3, 4, 5, 6 et   7   sont relatives au mode d'ancrage des armatures du pieu représenté sur la fig.2. 



   Les fig. 8,9,10 et 11 montrent des formes de l'ancrage des armatures du pieu de la fig.1, la   fig.lo   étant une coupe par X-X de la fig.9. 
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  Les s t' i g ..:,2 dJ.3 .i.7.ltzs .r:e n.t:. ;un txemiplw, da munie> de 

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 pression des armatures, la fig. 12 étant une coupe par   XII-XII   de la fig.13. 



   La fig. 14 montre   à   plus grande échelle une partie du collier   de   pression dans le cas d'armatures permanentes. 



   La fig. 15 correspond à l'application au cas d'un pieu de section oarrée. 



   Les fig.   16   et   17   sont relatives à une variante d'appareil de fixation provisoire des armatures tendues le long   d'une   virole courante, la   fig.l7   correspondant   à   la coupe   XVII-XVII   de la fig. 16. 



   La fig. 18 représenta un dispositif d'arrêt d'une armature après mise en tension. 



   . Les fig. 19,20 et 21 représentent respectivement une coupe verticale, une vue en plan et un développement latéral d'nn pieu dont chaque virole est composée de plu- sieurs parties juxtaposées. 



   Les fig. 22,23 et 24 représentent des exemples de pieux à vis. 



   Les fig, 25 et 26 sont un exemple d'application à des palplanches. 



   Enfin la figure   27   montre un casque de battage d'éléments réalisés conformément à la présente invention. 



   Les pieux des figures 1 et 2 sont constitués par des viroles courantes 1 en béton le plus souvent non armé mais de la meilleure qualité possible, pouvant éventuelle- ment être frettés; voire sous tension. Ces viroles sont comprises entre deux cylindres (concentriques en général) recoupés le plus souvent par deux plans normaux aux génératri- ces; mais il est évident que d'autres formes de surfaces de joint peuvent aussi être utilisées. Le rayon de l'évidement oentral peut aller de zéro à une fraction importante du rayon extérieur. Le premier tronçon, qui porte sur les figures le chiffre de référence 2 est souvent plus important, plus massif et plus résistant que les éléments courants.

   Suivant les cas et les méthodes de fonçage employés, on pourra lui donner, suivant la nature des terrains à traverser, la forme d'une ogive 2a à pointe non armée ou armée d'une pointe en fonte 3 ou en acier   (fig.l)   ou encore celle d'une couronna évidée 4, terminée ou par un plan normal ou par des surfaces de révolution de formes diverses selon les terrains (fig. 2). 



  Cette dernière disposition permet notamment de faciliter le fonçage des pieux par une intervention sur le terrain qu'ils doivent traverser, intervention faite en utilisant le creux central par exemple par creusement à l'intérieur du tube ou par des injections d'eau ou d'air comprimé. 



   Dans l'un on l'autre cas, on ancrera dans le premier tronçon formant la base du pieu, des armatures 5 cons-   tituées   par des fils ou groupes de fils à haute limite élas-   tique,   pouvant être ou non torsadés. Il pourra être utile de munir cette base de frettes ou d'autres armatures pour qu'elle puisse résister aux efforts locaux auxquels elle est soumise par la tension des armatures; ces frettes pourront jouer le rôle de couteau pour faciliter la pénétration. Le frettage pourra souvent, comme le montrent en 6 les figures 3,5 et   7   se réduire à un plat unique, voire être supprimé 

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 tout à fait si la qualité du béton est excellente. 



   Comme il a été dit dans le préambule, les armatures 5 peuvent être permanentes ou provisoires. Ces dernières pourront être constituées, ou par de simples fils, ou par des câbles torsadés usuels mais ne comportant de préférence que des éléments métalliques. 



   Il convient que ces armatures provisoires soient assez fortement ancrées dans la base du pieu pour pouvoir subit des sollicitations correspondant a une frac- tion notable P de leur limite élastique, sans que l'ancrage risque de céder; mais il faut aussi que cet ancrage permette, après achèvement du fonçage, la récupération de l'armature, soit par la simple action d'une sollicitation notablement supérieure à P, soit par le jeu d'un déclavetaga libérant l'extrémité de l'armature. 



   On peut imaginer une infinité de dispositifs permettant d'atteindre ce résultat. Un des plus simples consiste à réaliser comme Le montre la fig.3, un ancrage de résistance bien limitée et connue. On sépare vers leur' extrémité les fils constituant de l'armature (au cas où elle est formée par un câble) et chacune des armatures partielles 5 est contournée à son extrémité en une spirale de forme bien précisée; comme le montre la fig.3 le tout est noyé dans la zone a b en dans du béton de la meilleure qualité possible. 



   L'effort maximum que peut supporter le câble avant que ne cèdent les ancrages est facile à régler à une valeur déterminée par un choix convenable de longueur et de la forme de là partie enroulée. On obtient plus de précision encore pour la détermination de l'effort auquel lâche l'an- crage en soumettant l'extrémité des   fils,lesquels   fils sont, de préférence tréfilés, laminés à froid, étirés ou trempés ou traités de toute autre manière, à un .fort revenu qui en diminue la limite élastique. Quand on exerce sur le câble une certains sollicitation, les spirales terminales soumises à des efforts dépassant leur limite élastique ainsi abaissée s'allongent plastiquement et glissent en se   déroulant   progres- sivement et sans à-coups.

   Pour récupérer le câble, il suffit donc d'augmenter la tension à laquelle il est soumis.La tension de service étant par exemple de 60 % de l'effort élastique du métal non revenu, on pourra régler la forme des spirales pour que l'effort d'arrachement soit par exemple de 80% de celui-ci. 



   Dans un certain nombre de demandes et de bre- vets antérieurs, le Demandeur a décrit des ancrages utilisant le frottement de cônes ou de coins d'ancrage pour l'immobili- sation des armatures. Ces demandes ou brevets sont les sui- vants : demande du 26 Août 1939 pour "Système d'ancrages de câbles sous tension destins  s à   la réalisation de   oonstruo-   tions en béton précontraint"; brevet N  870.070 du 28 Octobre 1940 ;

   demande d'addition du 30 septembre 1941   à.   la demande du 26 Août 1939, enfin demande du 28 avril 1944 pour   "Prooédé   d'ancrage d'armatures mises en tension et appareils permet- tant la mise en tension et   l'anorage."   
Il est possible comme la montrent les fig. 8 à 11, d'utiliser les modes d'ancrages décrits dans ces deman- des, pour la fixation des armatures d'un   pien   conforme à l'invention, une adaptation simple permet d'obtenir un ancrage qui puisse être débloqué à volonté pour permettre la      

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 libération des armatures. 



   La fig. 8 est un exemple de réalisation de ce genre dont les fig. 9 et 10 montrent les détails. 



   Une frette conique en tôle mince 7 renforcée ex-   térieurement   par une frette en hélices8 sert d'appui aux extrémités 5a des armatures 5 entre lesquelles sont introduits 
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 d.es "aoins 9 formant par coopération avec les parties 5a, une surface conique qui supplique dans la cône femelle 7. Entre deux armatures consécutives, est placé un coin particulier 10 qui est accessible dans l'extrémité évidée du pieu. 
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  .u :ü "du éietle Ce qui est facile après relâchement "''dt1ênsion. on libère toutes les armatures 5 qui cèdent alors sous une tension relativement faible. On peut ensuite récupérer les coins par exemple avec un aimant disposé au bout   d'une   corde. L'ensemble des coins 9 et 10 peut d'ailleurs être remplacé par un Cône unique de serrage sur lequel on peut agir de la même manière que sur le coin 10. On facili- tera beaucoup la réalisation du pieu an moulant d'avance la massif de béton compris entra les frettes 7 et 8. On mettra ensuite les câbles en place et on coulera le béton du premier tronçon en noyant ceux-ci dans le béton de 5b en 50. 



   La disposition de la   fig.ll   est analogue à colle de la fig.8, sauf retournement de la direction des coins qui procure- une forte diminution des efforts sur ceux-ci grâce à la longueur des boucles 5d enrobées dans le béton. On peut remplacer les coins multiples par un cône central 11 unique, sur lequel on peut agir avec un marteau frappant en 12 à l'aide d'une corde par exemple. 



   On peut évidemment imaginer d'autres systèmes de suppression de l'ancrage de l'extrémité des armatures, par exemple par échauffement électrique de points situés au voi- sinage de leur extrémité, fusion d'organes de   rupture,etc...   



  Le nombre de telles variantes est illimité et elles   doivènt   être comprises dans l'invention sans qu'il soit nécessaire de surcharger le présent mémoire de descriptions superflues. 



   On peut aussi comme le montrent les fig. 4 et 5, ne placer les armatures qu'après le moulage du premier tron- çon. On réserve dans la paroi latérale du tronçon des rainures 13 capables de recevoir les armatures 5 qui traversent la paroi du tronçon 2 par un tube 14. L'ancrage se fait en 15. 



  On peut utiliser un   ancrage quelconque   décrit par l'inventeur dans ses brevets antérieurs rappelés plus haut, par exemple une mordache à deux clavettes pour un seul fil, deux ou trois fils assemblés par une clavette unique. En particulier, on peut aussi, comme le montrent les fig. 6 et 7, utiliser un fil 5 unique formant une boucle passant dans les tubes 14 ; l'ancrage est ainsi particulièrement économique. Laboucle 16 peut d'ailleurs être enrobée dans le béton ou passer elle- même dans un tube. En soumettant à un revenu suffisant la boucle 16, on pourrait rendre les armatures récupérables, mais elles ne pourraient toutefois être réutilisées pour la même fin. 



    Lorsqu'on utilisâmes armatures provisoires, elles doivent, à leur sortie de la base du pieu, etre tangentes à   celui-ci et être disposées éventuellement au fond de canne- lures telles que 13 si on veut les protéger. Il convient de 

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 remarquer que de telles armatures, extérieures à la section du pieu, pourraient s'en écarter au cas de flexion de celui-ci en cours de fonçage. Il y aurait alors un risque de flambage du pieu sous l'action des tensions des armatu- res. Il est possible d'éviter cette éventualité en dispo- sant de loin en loin des liaisons entre les armatures et le béton, liaisons qui permettent le glissement éventuel des armatures lors de l'enlèvement de celles-ci; on peut à cette fin utiliser des étriers métalliques insérés dans un certain nombre de joints 17 (fig. 1 et 2). 



   On pourra obtenir le même résultat en dis- posant les armatures suivant des hélices à pas extrêmement allongé au lieu de leur faire suivre les génératrices du cylindre. Les armatures seront ainsi appliquées contre le pieu avec une force qui varie comme le carre de l'angle fait par l'hélice et les génératrices. Les réactions sur les plans de joint ont nécessairement la même inclinaison que les hélices. Pratiquement, cela est sans inconvénient oar des pentes très faibles, de l'ordre de quelques   oentiè-   mes suffisent pour obtenir l'effet recherché qui est simple- ment d'empêcher l'armature de s'écarter du pieu. en cas de flexion de celui-ci. 



   La longueur de pas optimum est donc égale à la longueur à laquelle le pieu pourrait prendre une flèche égale à un diamètre. 



   Des dispositions identiques à celles qui viennent d'être décrites peuvent être adoptées pour les armatures permanentes qui ne diffèrent des précédentes que par un ancrage plus solide qui devra être capable de supporter la traction de rupture des armatures. Cet ancrage pourra être réalisé par tout moyen connu. 



   Il est de plus nécessaire de protéger les armatures contre l'oxydation. Pour cela, s'il s'agit d'ar- matures extérieures au pieu, on les logera au fond de rainures ménagées dans la surface des viroles selon la di- rection desdites armatures. Ces rainures seront ensuite garnies d'un mortier de préférence à base de ciment, mais qui pourrait être à base d'autres produits, notamment de bitume, 
Le tronçon de base étant coulé avec toutes les armatures ancrées comme il est dit   ci-dessus,   chacune d'elles peut être roulée sur un touret capable de contenir une longueur au moins aussi grande que celle qui est à   prévoir^pour le pieu. Pour les armatures permanentes, il pourra être avantageux de monter sur les tourets les bottes   de fils telles que les livrent les tréfileries et ceci afin d'éviter les chutes.

   On pourra éviter d'avoir à stoc- ker des bases munies d'armatures encombrantes en utilisant les montages décrits en regard des fig. 4 à   7.   



   Muni d'une façon ou d'une autre de ses arma- tares, on mettra en place le premier tronçon à l'intérieur du collier de fonçage qui sera décrit dans la suite et on répartira autour de lui les tourets d'armatures ou les ar- matures   no   montées sur des tourets. Le collier peut porter des guides de centrage de la position   d'un   élément par rapport au précédent; on peut aussi utiliser des bagues intérieures de centrage utiles pour la confection de joints comme on le verra plus   iota.   



   Si le système de joint utilisé comporte l'emploi de mortier, sur la face   supérieure   de la base ainsi disposée, on étalera une couche de mortier de liaison, 

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 par exemple en ciment et sable à éléments fins, de préférence soumis au préalable à une vibration à haute fréquence dans un récipient approprié et l'épaisseur de ce joint sera aussi régulière que possible, ce qui pourra être obtenu, par exemple, avec une règle guidée par un axe solidaire de cette   règle et assujetti à rester dans l'axe du pieu.

   Tout autre liant pourra etre utilisé pour ledit joint qui peut être   excessivement mince et se réduire   à   une couche de peinture on vernis capable de durcir, ou même être supprimé complète- ment si les deux surfaces en regard sont suffisamment su- perposables. 



   Sur cette coucha, dont la surface se trouve, ainsi normale à l'axe du pieu, on pose la première virole courante. On'met ensuite et immédiatement les armatures en tension. La partie supérieure de la   fig.12   est un exemple d'appareil permettant cette mise en tension. Les armatures sont fixées par groupes de deux, serrés chacun par une clavette trapézoïdale 24 coincée entre les deux armatures dans une encoche ménagée au bord d'une pièce en acier 25 de préférence annulaire, solidaire de vérins 26 à vis on hydrauliques, ces derniers étant munis de préférence de vis de sécurité. les vérins et les vis prennent appui sur la face supérieurs de la virole 1 destinée à être reliée aux éléments précédents par compression. Cette pièce de mise en tension comportera autant d'encoches qu'elle recevra de groupes de deux fils.

   Elle pourra âtre divisée en éléments distincts agissant chacun sur un groupe de fils par deux on trois vis ou vérins. Il est bien entendu qu'on ne décrit ioi qu'un des nombreux moyens de tension des armatures qui peuvent âtre employées. Aussitôt la compression réalisée entra la première et la deuxième virole il faudra mettra en place la troisième virole mais en maintenant la solidarité entre la première et la   deuxième,   c'est-à-dire la tension des armatures entre la première et la deuxième virole. Pour cela il est nécessaire de créer une solidarité entre les armatures et la deuxième   virôle   par un dispositif qui dégage complètement la surface du joint qui doit recevoir la troisième virole sans relâcher en quoi que ce soit la tension des armatures.

   Ce résultat, qui constitue une des   particularités essentielles de l'invention, peut être atteint d'un grand nombre de manières qui doivent être considérées   comme techniquement équivalentes et, à ce titra,   faire ..   partie de l'invention. On indiquera, comme premier exemple de réalisation que, dans le cas d'un pieu rond ou plus généralement susceptible   d'être   entouré par un collier de forme extérieure circulaire, on pourra serrer les armatures contre le pieu avec assez de force pour réaliser leur amar- rage par le frottement contre le béton.

   Ce collier devant être extérieur aux armatures sera donc, de préférence, mis en place avant la base du pieu, comme il a été expliqué plus haut. la pression,des armatures contre le pieu peut être créée par de nombreux moyens, par exemple par une série de vis, de coins ou de vérins hydrauliques prenant appui sur le collier; mais le résultat sera beaucoup plus commodément et plus rapidement atteint par une pression hydraulique. 



  Les fig. 12 et 13 illustrent un exemple de cette réalisation. 



   Le collier est formé par une virole en tôle 18 à l'intérieur de laquelle est placée une chemise   ézanche   élastique 19, par exemple en caoutchouc de préférence entoilé, maintenue serrée en haut et en bas, par exemple grâce à des éléments 20 boulonnés sur la tôle établissant une étanchéité tôle-caoutchouc. Une pression exercée entre la tôle et le caoutchouc appuiera celui-ci contre des douves 21 qui vien- dront presser les armatures contre la surface extérieure du 

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 pieu, en exerçant sur le béton des pressions localisées   considérables   qui réalisent une solidarité de l'armature au béton comparable en résistance à une soudure.    



  Supposons en effet à titre d'exemple qu'on utilise une pression de 50 kg/cm2, facile à obtenir et des éléments   21 de 4 cm de largeur par armature et de 1 m de hauteur, la force pressante exercée sur chaque armature atteint 100. 50.4 20.000 kg, pression suffisante eu égard au frot- tement élevé de l'acier sur le béton pour réaliser l'ancrage d'une armature tendue à 6 ou 7 tonnes sans risque de glisse- ment. On aura en général intérêt à utiliser des douves 21, pressant sur deux armatures à la fois. 



   La fig. 14 est plus particulièrement relative au cas des armatures permanentes logées dans des rainures 13 garnies de mortier 28, la pression pourra être transmise des pièces 21 (en métal) à ce mortier, par exemple par des réglettes 22 qui pourraient être réalisées en diverses subs- tances. Il est simple de mouler à l'avance ces réglettes en mortier de ciment de bonne qualité. La pression qui attein- dra des valeurs très élevées de l'ordre de plusieurs   centai-   nes de kilos par cm2 réalisera le scellement des réglettes de béton dans le mortier de garnissage, avec durcissement ins- tantané de ce mortier. Toutes les armatures provisoires ou permanentes étant ainsi maintenues, rien   n'empêche   de relâ- cher la'8 organes 25-26 de mise en tension, puis de les en- lever pour libérer la surface du joint.

   On procède alors pour la deuxième virole comme pour la première : les organes de mise en tension 25-26 sont remis en place, les armatures y sont fixées et ces dernières sont tendues entre le collier sous pression et ces organes. Il sera bon d'assurer la sécu- rité de la tension par le serrage dans le cas de vérins hy- drauliques, de vis de sécurité. On pourra alors supprimer la pression exercée par le collier sur les armatures et re- lever le collier, le déplaçant en hélice, si lesarmatures sont hélicoïdales. 



   Il y a intérêt à calculer largement la hauteur du collier de serrage qui peut être supérieure à celle d'une seule virole, cette dernière étant définie par des conditions de maniabilité ; il pourra donc arriver que l'on doive attendre pour réaliser la première mise en tension des ar- matures, la mise en place de plusieurs viroles, sur une hauteur suffisante pour remplir le collier. Un léger serrage du collier suffira le plus souvent à   aligrar   parfaitement les éléments successifs. Cette méthode a aussi son intérêt pour économiser des manoeuvres de mise en tension successi- ves. 



   Le collier de serrage qui vient d'être décrit peut être utilisé comme casque pour le fonçage, soit par battage, soit par chargement du pieu avec ou sans vibration, soit par vissa e avec ou sans vibration. Dans ce but,(voir fig.12,13 et 14) on intercalera entre les pièces 21 maintenant les ar- matures d'autres pièces 23 qui remplissent pratiquement tout l'espace libre entre la chemise et le pieu et qui sont serrées sur le pieu sans interposition d'armatures, soit di- rectement, soit avec interposition de matières à haut coef- ficient de frottement, telles que des résines, du caoutchouc durci collé sur les douves 23. Comme le montre la fig.14, on peut ainsi utiliser comme douves 23 des fers en U 23a garnis de béton rendu aussi rugueux que possible, par exemple à l'aide d'éléments très durs, tels que de la gre- naille d'acier trempé, du carborundum, etc....

   On peut aussi employer des éléments entièrement métalliques pouvant appuyer sur le pieu par des pointes ou des stries très dures, dispo- sées régulièrement et pénétrant superficiellement dans le 

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 béton du pieu: Quelle que soit la forma de ces pièces on peut las rendre complètement solidaires du pieu. par la pres- sion et exercer tous lesefforts de fonçage par leur inter- médiaire quel que soit le moyen d'enfoncement utilisé. A titre   d'exemple,   sur la fig. 12 il a été représenté an mouton annulaire 27 agissant sur la tête des douves 23. 



   Pendant cette opération, lus armatures pourront être maintenues à la fois par le serrage des pièces 21 et par les organes de mise en tension restant en action. Elles ne pourront   donc.   pas glisser. Ce procédé répartit parfaitement les efforts de fonçage sur le pieu grâce à la grande longueur qu'il est possible de donner aux pièces 23, il permet aussi de fixer un maximum aux efforts exercés sur le pieu au cours du battage et de les régler par la variation de la pression dans le collier, on peut de la sorte supprimer tout danger de rupture du pieu sur lesefforts de battage. Si ceux-ci dépassent un maximum compatible avec la résistance du pieu, le collier glisse et le pieu est préservé.

   En ce cas, les armatures maintenues à la fois par le frottement sur le béton et leur ancrage terminal ne glissent pas; ce sont les pièces 
21 qui glissent sur les armatures qui restent tendues. On petit réaliser pour ces pièces un coefficient de frottement contre les armatures, inférieur au coefficient de frottement   armatures-béton.   



   Pour mieux faire comprendre les conditions d'applica-   tion' et   les avantages de l'invention on décrira un exemple de réalisation de pienx circulaires creax de 0,60 m de diamè- tre et de 0,40 m de diamètre intérieur. 



   Dans cet exemple, on a prévu douze armatures perma- nentes en fil tréfilé de 5 mm dont les extrémités, contournées en spirale, sont noyées dans le béton; les armatures seront logées dans lesrainures de forme appropriée. Dans cât exem- ple les pièces 21 et 23 ont environ   1m,25   de hauteur et la virole normale   Om,80.   Avant le serrage, le diamètre intérieur du collier est Om,615. On remplit, après tension des armatu- res, les rainures en mortier de ciment à éléments très fins lissé au fer à 5 mm en creux par rapport à la surface; on dis- posera des baguettes-de serrage de préférence en mortier moulé ayant la forme représentée sur la fig.14. 



   Dans ce cas particulier, il y a six pièces 21 de 80 mm de largeur correspondant chacune à deux armatures et dix-huit pièces 23. 



    La répartition des armatures sur la périphérie peut être quelconque et sans inconvénient ne pas etre uniforme.   



   L'organe de mise en tension peut être formé par-exemple par trois barres portant à leurs extrémités des entailles en forme de V dans lesquelles on serre deux armatures par une cale en V; la tension étant donnée pour chaque groupe de quatre armatures par deux vérins à vis agissant sur la barre corres- pondante. Ce système a l'inconvénient d'encombrer le centre du pieu. Si on veut dégager celui-ci pour permettre le passage d'un engin de dragage par exemple, il suffit de donner à la pièce qui transmet les efforts des mordaches aux vérins la forme de   l'anneau   25 de la   fig.12   qui peut être en deux pièces pour faciliter la manoeuvre.

   Etant donné une virole de base, dans laquelle sont ancrées toutes les armatures et qui peut être frettée et munie d'un couteau, on assemble d'abord, pour obtenir une hauteur supérieure à celle du collier, cette virole de base avec une virole courante qui, dans l'exemple choisi, a 0,80 m ; on tend les armatures comme il est dit ci- dessus et on remplit les rainures; on dispose le tout dans le collier qu'on serre, puis l'ensemble est mis en place, orienté et calé en direction. Le collier est placé de façon que la face supérieure de la virole soit à environ 1 cm au- 

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 dessous de la partie supérieure des pièces 21 et 23. Le collier étant serré, on peut enlever les organes 25-26 de mise en tension des armatures de façon à dégager le plan de joint.

   Les armatures se dégagent sur le côté et suivant leur longueur s'enroulent sur des tourets suspendus à l'échafaudage ou sont déposés sur le sol ou sur des supports appropriés. On peut, à volonté, prévoir la longueur maximum des armatures et les couper d'avance ou leur laisser la longueur des bottes livrées par les aciéries, ce qui   suppri-   me toutes pertes par chutes. 



   Le lit de mortier de joint est préparé de préfé- rence à l'aide d'une règle pivotante autour d'un axe main- tenu dans l'axe du pieu. On enlève cette règle et on met en place la virole suivante à l'aide de tout engin de manu- tention approprié au moyen de battage employé. 



   Les armatures sont logées dans les rainures de la dernière virole, on met eh place les organes de tension 25-26 on serre les clavettes 24 des armatures et on met les vérins 26 en action. La tension ainsi donnée comprime le mortier du joint qui tend à refluer. Il en est empêché par les pièces 21,23 elles-mêmes, qui forment une ceinture et par un anneau intérieur, non représenté, de préférence extensible, maintenu à la hauteur voulue et qu'on remonte après chaque opération. 



  Le mortier perd d'ailleurs très vite son excès d'eau et dur- cit par   dessication   au point de pouvoir supporter les efforts de fonçage, si énergiques soient-ils, au bout de quelques minutes. 



   Les armatures une fois tendues, on relâche la pression dans le collier; on fait le garnissage des rainures a l'aide de mortier 28 ; pour cela il sera commode d'abaisser le collier, puis on le remontera en mettant en place les baguettes 22 de compression du mortier des rainures. Pour faciliter les manoeuvres on peut équilibrer le collier par des contre-poids. Le collier sera ramené en position pour une nouvelle virole et on le serrera à nouveau. 



   On peut alors procéder au fonçage 
1 ) soit en sollicitant le collier par des vérins selon la méthode utilisée par le Demandeur pour la consolida- tion de la gare maritime du Havre, méthode perfectionnée au besoin en provoquant une vibration du pieu suivant la verti- cale, par l'intermédiaire du collier; 
2 ) soit par battage; à cette fin on peut également coiffer les douves 21 et 23 avec un casque, par exemple, formé d'une simple pièce en acier sur lequel on pourra battre à l'aide de tout appareil connu. Si les coups sont donnés verticalement avec un mouton symétrique par rapport à l'axe du pieu et terminé par une face normale à cet axe, le pieu descendra verticalement et sera automatiquement redressé en cas de déviation. 



   Au lieu de prévoir sur la surface extérieure du pieu des armatures permanentes qu'il est nécessaire de pro- téger, on peut utiliser pour le fonçage du pieu des armatures provisoires dont on admettra la destruction par corrosion, puis descendre dans la cavité interne du pieu une ou plusieurs armatures qu'on scellera ensuite dans la partie inférieure, par exemple, en coulant du béton, armatures qu'on tendra après prise de ce béton, puis qu'on fixera sous tension. On peut alors protéger ces armatures intérieures 

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 contre l'oxydation en coulant du béton, de préférence à base de chaux, dans le vide central du pieu. On peut aussi utili- ser pour placer de telles armatures, des canaux de faible diamètre ménagés dans la paroi du pieu.

   Cette disposition est particulièrement intéressante dans le cas de pieux de grande section   on   polygonaux. Il est clair en effet que les appareils décrits pour la mise en oeuvre de pieux circulai- res conviennent tout aussi bien pour des pieux polygonaux sous réserve d'une étude convenable des pièces 21 et 23   du   collier. Une disposition de ce genre est illustrée par la figure 15 sur laquelle les parties identiques à celles qui ont été décrites pour les pieux circulaires   porte   les mêmes chiffres de référence. 



   Le collier de serrage qui vient d'être décrit n'est qu'un des moyens qui peuvent   être   envisagés d'accrocher sans engager la section du joint, les armatures aux viroles. 



    On   peut comme le montrent par exemple les fig. 16 et 17, pré- voir dans la paroi du pieu des alvéoles 29 dont la face in- férieure 30 servant d'appui, peut, en tant que de besoin être renforcée par des armatures 31 appropriées, par exemple des fers plats. Des paires d'équerres 32 appliquées sur la face 30 et sur/la paroi latérale des éléments 1 servant d'ap- pui à des mordaches 33, à coins 34 par exemple, maintenant les armatures. 



   On   peut,   en toutes circonstances maintenir la tension préalablement créée et même récupérer toutes pertes éventuelles de tension en munissant de vis 35 ou de vérins, prenant appui sur les équerres 32, les mordaches 33. 



   Dans ce qui précède, il a été admis que toutes les armatures verticales commençaient à la base du pieu et se terminaient au sommet ; rien n'empêche cependant d'in- troduire à tout moment des viroles auxquelles on aura fixé des armatures provisoires ou permanentes dont le nombre augmentera d'autant celui des armatures primitives; on peut aussi, au contraire, arrêter des armatures permanentes dont le prolongement serait devenu, inutile.

   Si la compression du mortier de protection n'est pas suffisante pour maintenir par adhérence la tension au moment du relèvement du collier de fonçage (au besoin par l'utilisation de ciments spéciaux) on pourra, comme le montre la fig.18, prévoir des ancrages constitués par des pièces métalliques ouvertes 36 encastrées sur le bord de la virole lors de sa fabrication, les armatu- res 5 pouvant y être fixées par une ou plusieurs clavettes telles que 37. 



   Les pieux qui viennent d'être décrits comportent des viroles monolithiques, mais il est aussi possible de constituer celles-ci en plusieurs pièces séparées par des joints verticaux. En ce cas, on réalise une liaison de ces pièces, soit en alternant les joints verticaux, les pièces pouvant d'ailleurs comporter sur leur face d'appui des arma- tures parallèles à ces faces, soit en disposant dans les joints horizontaux des armatures avantageusement formées de fers plats cintrés à la demande ou de spirales en fil rond. 



  Les fig. 19, 20 et 21 sont un exemple   d'une   telle   réalisation,   Les éléments sont assemblés sous tension par exemple par des frettes telles que 38; ces pièces sont fermées par soudure, après mise en place 38a. On les chauffe alors par exemple électriquement en amenant le courant aux deux extrémités d'un marne diamètre, afin de les dilater, ce qui permet de leur faire occuper la position 38. Le refroidissement de ces frettes les met en tension. 



   Dans le cas de pieux ou autres constructions comportant des évidements superposés, on peut utiliser des 

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 des armatures intérieures à ces évidements. Toutefois, il est clair que ni le procédé de maintien des tensions par un collier, ni celui par consoles accrochées sur la paroi ne demeure applicable,   notamment-''-   ce dernier, si les évide- ments sont trop petits pour permettre un accès commode aux pièces 31 et 32 des fig. 16 et 17. De plus, la mise en place des éléments de viroles devient fort compliquée à moins qu'elles ne soient découpées par des joints verticaux, partageant en deux parties les évidements contenant des armatures et élargis en conséquence. 



   Dans ces divers cas, le maintien des ten- sions pendant la période de mise en place d'une nouvelle virole pourra être obtenue par des moyens divers, faciles à imaginer. Les fig. 19,20 et 21 en sont un exemple. Une virole étant formée de 2n éléments bl ,   ag ,  b3..... e2n-2   b2n-l ,   e2n,   comprendra   appui sur les éléments pairs a mis en place en premier lieu pour tendre les armatures supposées placées dans les joints verticaux. On mettra alors en place les éléments impairs b sur lesquels viendront prendre appui les organes de maintien de la tension des armatures. Les organes de tension seront disposés assez haut pour permettre la mise en plaça des organes de main- tien. On mettra en place un nouvel étage de pièces paires a etc...

   On voit que l'exécution des joints verticaux, suivis si on le veut de la mise en place de frettes, au besoin sous tension, peut être faite quand on le veut dès que les arma- tures longitudinales sont tendues. Dans ce cas, l'utilisa- tion d'un collier peut être simplement envisagée pour le fonçage de l'ensemble. 



   Sur les figures les pièces A sont des organes de mise en tension comportant des mordaches   à   coins et des vérins ou vis V prenant appui sur des éléments de viroles pairs a. 



   Les pièces B sont des organes de maintien des tensions prenant appui sur les éléments impairs b de même hauteur que les éléments a et venant se mettre en place après ceux-ci. Les organes de mise en tension A peuvent être des barres munies à leurs extrémités d'entailles en forme de V formant mordaches à coins. La traction est obtenue par des vérins formés de quatre vis, par organe de mise en tension. Ces vis sont assez hautes pour permettre la mise en place des organes B par ailleurs identiques aux organes A. 



   Les fig. 19, 20 et 21 permettant de se rendre compte que, lorsque l'étage des éléments a est mis en place et les armatures mises en tension par les organes A, il est possible de placer les éléments b. Les organes B de maintien de la tension sont alors déplacés (c'est ainsi que B2n-1 vient en B'2n-1 sur la fig.21), la tension est conser- vée par les organes B pendant le scellement des armatures dans les plans verticaux des joints, puis on replace un étage d'éléments a et ainsi de suite. 



   Une application particulièrement intéres- sante du pieu précontraint réalisé par éléments est le pieu vissé, cela pour un grand nombre de raisons. Des exemples de telles réalisations sont montrés par les fig.   22,23   et 24. 



  En premier lieu des vis de grand développement, tant en dia- mètre qu'en hauteur, sont faciles à réaliser, par éléments de forme simple, identiques, assemblés suivant des joints hélicoïdaux, tantôt parallèles, tantôt normaux aux hélices 

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 de la vis portante; ces éléments peuvent comprendre d'une part des blocs tels que 40, formant par leur assemblage une sorte de ressort à boudin limité par deux cylindres concen- triques et des surfaces hélicoïdales normales à ces cylin- dres; d'autre part, entre les spires de ce ressort d'autres éléments 41 de même diamètre intérieur en général, mais de diamètre extérieur tel qu'il constitue, par leur assemblage, le fond du filet de la vis.

   Les éléments des filets de la vis peuvent être exécutes, comme le montre la fig.22, en bétons à haute résistance à la traction, ou comme le montre la fig.24, en béton 43   revêtu,   de tôle 42; on peut aussi utiliser du béton armé ou précontraint, de la fonte, de la tôle, de l'acier moulé,etc... 



   On peut réaliser par ce moyen des pieux pleins, mais la forme creuse est préférable : 
1 ) parce qu'elle permet des formes plus simples correspondant à la section d'une sorte de ressort à boudin par des surfaces hélicoïdales à celles qui le li- mitent; 
2 ) parce qu'elle réduit les tensions néces- saires pour réaliser par compression une résistance détermi- née ; 
3 ) parce qu'elle permet le passage facile d'armatures intérieures de compression longitudinales; 
4 ) parce qu'elle permet une intervention par le canel intérieur du. pieu :   draguaga,   trépanage, injec- tion d'eau. on d'air. 



   En raison du faible pas de ces hélices, l'assemblage des divers éléments pourra être réalisé en introduisant d'abord une armature formée de fers ronds ou. d'an feuillard tel que 44 dans   la   joint hélicoïdal   suivt   la vis, puis en serrant ce joint ainsi armé par une compres- sion obtenue par des armatures tendues, parallèles aux géné- ratrices du füt on disposées suivant des hélices, de préfé-   fance   normales   aux   vis portantes.

   En général, la vis, de hauteur réduite, sera constituée d'avance avant le fonçage; les armatures seront très aisément placées dans le tube cen- tral, ou dans des évidements ménagés dans la paroi   eylindri-   que, ou encore à la surface extérieure, au besoin dans des rainu- res; on peut aussi utiliser les joints convenablement élargis, des pièces formant les vis on des canaux ménagés dans celles- ci. On pourra ancrer ces armatures à leurs deux extrémités sur des viroles cylindriques en une seule pièce armées ou précontraintes ou en plusieurs pièces assemblées par frettage et terminées du coté de l'hélice par une ou plusieurs rampes hélicoïdales appropriées de développement total .2:; les deux extrémités de cette ou de ces rampas seront elles-mêmes raccordées par une surface normale à la première. 



   Dans le cas de vis en acier ou pourvues d'un revêtement d'acier, on pourra souder ces éléments entre eux après montage ; dans le cas de vis ou pieux de forts diamètres, on pourra employer des armatures hélicoïdales tendues par les procédés décrits dans la demande de brevet déposée par le Demandeur le 29 Juin 1943 pour "Procédé et dispositifs de mise en tension d'armatures, notamment de frettes, particulière- ment applicables à la réalisation de réservoirs et autres corps creux en béton et produits ainsi obtenus". 

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   Toutes les armatures peuvent être logées dans des rainures et être protégées par des enduits ou revêtements antirouilles, zingage, parkérisation, vernis divers,etc... 



   La vis ainsi terminée peut être considérée comme la première virole d'un pieu décrit ci-dessus. On peut aussi prolonger dans le pieu les armatures de la vis. 



   Il est aussi nécessaire d'obtenir pour les pieux vissés de très fortes résistances à la torsion. Ces résis- tanoes sont obtenues facilement dans le cas de pieux oon- formes à l'invention grâce aux propriétés générales des corps précontraints; on peut y parvenir par exemple en créant de fortes compressions longitudinales au moyen de puissantes armatures tendues, lesquelles armatures peuvent être récu- pérables ; c'est même la principale application du système des armatures récupérables décrit ci-dessus. Par ce moyen, on obtiendra économiquement de très fortes compressions.. Les armatures peuvent d'ailleurs être disposées en hélices allon- gées, l'inclinaison des hélices est alors un facteur favo- rable qui pourra permettre de réduire et même de supprimer tout effort de tension dans le béton, sans qu'il soit utile de recourir à des frettages.

   On utilisera par exemple des armatures disposées normalement aux vis porteuses qui, par suite, seront dans le prolongement des armatures de ces vis. On pourra réaliser le vissage par exemple en agissant sur le collier de serrage décrit ci-dessus; il suffit de l'organiser de manière à entraîner efficacement les pièces 21 et   23;   ce même mouvement devra   entraîner   les tourets supportant les armatures qui seront par suite avantageuse- ment fixés au collier. L'action de vissage sur le collier du pieu pourra être exercée comme connu en prenant appui sur un collier fixé au terrain ; par exemple grâce à d'autres pieux ou à des obstacles quelconques, par des vérins conve- nablement disposés.

   On pourra ainsi mettre en oeuvre des efforts de vissage énormes, se chiffrant en dizaines de milliers de kilos,en raison de l'énorme résistance au ci- saillement qui peut être donnée au béton précontraint. Le vissage sera considérablement facilité en vibrant le pieu par l'action de   puissants   vibrateurs fixés sur le collier de fonçage. 



   Dans toutes ces réalisations concernant l'assemblage d'éléments de formes diverses par mise en tension d'armatu- res, on peut, bien entendu, constituer lesdits éléments en une autre matière que le béton, par exemple des éléments de colonnes en pierres dures reliées par un bon mortier avec une pointe en béton pour l'ancrage des armatures peuvent faire d'excellents pieux particulièrement résistants,tant au point de vue des charges unitaires qu'ils sont en mesure de supporter qu'à celui des actions chimiques.

   Les procédés qui viennent d'être   aéorits   permettent de fabriquer des pieux avec des briques de forme ordinaire ou spécialement étudiée; des pieux en briques de forme moulée exactement peuvent très bien être exécutés en utilisant le collier de serrage et de   fonage   décrit en regard des fig. 12 et 13; il en serait de   meme   despieuxréalisés avec des éléments de fonte, d'acier moulé, de verre,etc...,intercalés ou combinés avec des éléments de béton ou de brique. On pourra notamment réaliser par exemple des tours creuses en pierre dure pré- contrainte de toutes formes et sections.

   La construction de pieux vissés avec de simples briques maçonnées en hélice, pourvus d'hélices portantes en tole ou tout autre matériau, voire en briques spéciales, offre en particulier un grand intérêt dans les régions dépourvues de pierres et pauvres en ciment. 

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    Il est clair que les procédés d'exécution qui viennent d'être décrits pour les pieux circulaires peuvent etre éten-   dus à des éléments de toutes formes, notamment à des pieux carrés,   octogonaux,etc...   et de toutes dimensions,tels que des caissons foncés par havage ou à l'air comprimé. 



   Dans ce dernier cas, on pourra réaliser par les procédés sus-indiqués, combinés avec les méthodes générales du béton pré- contraint ou du béton armé les parois verticales des chambres de travail, leurs plafonds, les batardeaux et, au-dessus des pla- fonds les cheminées des sas et dans beaucoup de cas les sas eux-mêmes. Pour les plafonds, il suffira, après avoir exécuté comme il est dit ci-dessus, les parois des chambres de travail, de mettre en place une.couche d'éléments assemblés entre eux par des méthodes   du.   béton précontraint, couche. qu'on reliera au couteau des parois latérales par la mise en tension des armatu- res verticales et qu'on surmontera de hausses reliées aux cou- teaux de la même manière.

   Pour les cheminées on les exécutera comme des pieux creux en soignant le frettage qui pourra être exécuté par les moyens décrits dans la demande de brevet du   29   juin 1943, précédemment oitée. On pourra aussi les construire avec des éléments de tuyaux frottés par avance sous tension. 



   Le procédé conforme à l'invention permet aussi de réaliser des éléments de batardeau jouant un rôle analogue à celui des palplanches métalliques, mais sans limite de dimen- sions et de puissance, ces éléments pouvant être foncés par battage, vibration, havage et   mme   air comprimé. Ces éléments pourront être reliés entre eux comme des palplanches métalli- ques par des organes appropriés. On pourra également former des éléments 45 non accrochés les uns aux autres mais termines par des formes telles que représentées sur les fig. 25 et 26 qu'on reliera par du béton 46 coulé sous l'eau. 



   Le fonçage des éléments 45 pourra   tre   effectué par battage au moyen de casques appropriés solidarisés avec le dernier élément mis en place par les armatures tendues elles- mêmes. Un exemple d'une telle réalisation est montré par la fig. 27. 



   Une massa de caoutchouc 47 logée dans une feuillure du casque en acier 48 recouvre l'élément en béton 45. La tension de l'armature 5 arrêtée par les coins 50 dans la mordache 51, oomprimera le caoutchouc et fixera le casque en empêchant tout rebondissement. On pourra aussi réaliser le fonçage par havage obtenu par draguage dans les alvéoles verticales 52,fig.26 ou par injection. Il est avantageux d'utiliser des vibrations verticales à grandes accélérations., car les matériaux précon- traints assurent une excellente transmission des vibrations, aussi bonne que celle qui est obtenue avec des palplanches mo- nolithes en acier, ce qui n'est pas réalisé par les   construc-   tions en béton armé ordinaire. 



   Les moyens qui viennent d'être décrits peuvent sans difficulté être étendus à des caissons de toutes dimensions, pouvant   marna   comporter des changements de section à diverses hauteurs, des planchers   intermédiaires,etc...   Tous les éléments constituant une tranche horizontale de la construction peuvent bien entendu âtre constitués par des parties exécutées séparé- ment et reliées par des armatures sous tensions selon les di- vers procédés de la technique du béton précontraint. 



   En particulier, on pourra utiliser pour la réalisation de la présente invention tous les procédés décrits dans la demande de brevet du 29 juin 1943, déjà citée, qui permettent de constituer des fats cylindriques de toutes formes, par élé- ments successifs dont les joints sont constamment comprimés. 

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  Les procédés de mise en tension décrits dans ce brevet sont, bien entendu, applicables à la mise en tension des armatures   hélicoïdales   de tous pas. Il est clair que ce procédé aura son application dans la réalisation de caissons destines  à   être foncés à l'air comprimé, notamment si on a besoin de chambres de travail, de cheminées et de sas de grandes dimensions. 



   Il convient enfin de remarquer que le procédé de fonçage conforme à la présente invention, en raison du très faible encombrement qu'il exige, permet par exemple de réaliser le fonçage de pieux de hauteur et de section considérables à partir d'un chantier extrêmement restreint; il convient donc particulièrement- bien pour des fonçages exécutés de l'intérieur d'une chambre de travail dans l'air comprimé. 



   La direction de fonçage pouvant être quelconque, on pourra mettre en application l'invention pour l'exécution, à partir de chambres de travail établies sur les berges par un procédé quelconque (air comprimé, épuisements, congélations ou étanchements de terrain), des tubes inclinés ou horizontaux, et notamment de tous tunnels sous-fluviaux. 



   Il va de soi que des modifications peuvent être apportés aux procédés et aux constructions qui viennent d'être décrits, en particulier par l'utilisation de moyens techniques équivalents sans pour cela sortir du cadra de la présente invention. 



   REVENDICATIONS 
1. Procédé de réalisation de constructions à l'aide d'éléments séparés assemblés par la tension d'armatures et soumis par cette même tension à des contraintes permanentes,   procède   caractérisé en ce que la mise en tension des armatures est effectuée sur la longueur des éléments séparés au fur et à mesure de l'assemblage desdits éléments, la tension étant main- tenue dans les éléments déjà assemblés au moyen d'organes d'an- crage ou de blocage provisoire que l'on déplace au cours de la progression de l'assemblage.

Claims (1)

  1. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est appliqué aux constructions foncées telles que pieux, palplanches, batardeaux, caissons, tunnels sous fluviaux, etc....
    3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les armatures ancrées dans le premier élément sont disposées à la surface des autres éléments,au moins, de pré- férence, à l'extérieur de manière à pouvoir être bloquées contre le dernier élément assemblé par des organes de blocage provisoire facilement accessibles.
    4. Procédé selon les revendications 1, 2 et 3 caractérisé en ce que les organes de blocage provisoire agissent par pression en prenant appui de préférence sur un collier,o. une virole ceinturant le dernier élément mis en plaça et en appliquant les armatures contre la paroi latérale de celui-ci.
    5. Procédé selon les revendications 1,2 et 3, caractérisé en ce que les organes de blocage provisoire sont solidaires de consoles appliquées sur des surfaces d'appui normales à la direction longitudinale de la construction et correspondant de préférence à des évidements ménagés dans les plans de joint.
    6. Procédé selon les revendications 1 et suivantes, caractérisé en ce que les éléments séparés sont constitués par des viroles de préférence creuses et ylindriques, non <Desc/Clms Page number 19> armées et en béton de haute qualité.
    7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que les viroles sont elles-mêmes subdivisées par des joints radiaux.
    8. Procédé selon une on plusieurs des revendica- tions précédentes, caractérisé en ce que le tronçon termi- nal d'une extrémité au moins porte l'ancrage des armatures, lequel ancrage peut être définitif ou provisoire auquel cas les armatures ou une partie de celles-ci sont récupérées après achèvement de la construction.
    9. Procédé selon une on plusieurs des revendications précédentes caractérise en ce que le tronçon terminal constitue la pointe d'un pion et son extrémité est munie soit d'un sabot, soit d'un couteau.
    10. Procéde selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'ancrage des armatures provisoires est obtenu soit par un ancrage à cône on à coins déclavetables soit en noyant dans le béton l'extrémité convenablement enroulée et éventuellement adoucie de l'armature.
    Il. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que dans le cas d'un pieu le collier ceinturant'le dernier élément mis en place est utilisé pour le fonçage du pieu: de préférence grâce à d'autres pièces de pression en relation avec le moyen de fonçage et appliquées contre la paroi latérale des viroles par l'intermédiaire de ce collier.
    12. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments constituant les viroles en plusieurs parties sont de préférence en nombre pair et les organes de mise en tension agissent après mise en place [tune série paire ou impaire de ces éléments tandis que les organes de maintien de la tension agissent après mise en place de l'autre série.
    13.Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que les viroles construites par éléments sont de préfé- rence frettées à chaud.
    14. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est appliqué aux pieux à vis et la vis de ceux-ci est obtenue par l'assemblage de segments hélicoïdaux à l'aide d'armatures en tension.
    15. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les armatures, en parti- culier dans le cas des pieux à vis, sont disposées en hélice.
    16. Procédé selon les revendications 14 et 15, carac- térisé en ce que l'hélice des armatures est normale à l'hé- -lice du filet.
    17. Procédé selon l'une quelconque des revendica- tions précédentes, caractérisé en ce que les pieux sont réalisés en une matière autre que le béton résistant bien à la compression, par exemple en pierre dure, en briques, en fonte, en verre,etc... <Desc/Clms Page number 20>
    18. Procédé selon l'une quelconque des revendications préeédentes, caractérisé en ce que lorsque le fonçage est obtenu par battage au mouton, un joint de caoutchouc est interposé entre le casque de battage et la construction, en outre ce joint est de préférence comprimé par la traction même des armatures ancrées provisoirement sur le casque.
    19. Les constructions réalisées par application du procédé spécifié sous l'une quelconque des revendications précédentes, en particulier les pieux, palplanches, caissons, tunnels sous fluviaux,été...
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